Ce projet de déplacement de Nantes à Bordeaux m’incite à enregistrer mon nouveau véhicule sur Blablacar. Je n’ai pas trop d’illusions quant au résultat, sachant que neuf fois sur dix, je finis par voyager seul. Les covoitureurs semblent de plus en plus exigeants. Pour beaucoup, le chauffeur devrait souvent se plier à toutes leurs exigences, tant sur les horaires que sur l’itinéraire. Je suis peut-être né trop tôt pour vivre le collaboratif tel qu’il se présente. Je ne négocie jamais rien, c’est à prendre ou à laisser.
À ma grande surprise, le premier contact ne tarde pas à se manifester et me demande d’avancer l’heure du départ de trente minutes pour répondre à une obligation professionnelle en début de soirée. Je lui explique l’impossibilité de me soumettre à son impératif et nous en restons là.
Mon alarme SMS « garden bell» m’avise d’un nouveau message. Tiens ! C’est Manu :
« J’ai vu sur BLABLA que tu pars vers 18 h pour Brdx, tu as encore une place « For Me »? »
Je lui réponds non sans plaisir :
« OK, je peux te prendre au premier rond-point du Square Elisa-Mercoeur à 18 heures pétantes ». Elle valide aussitôt.
Manu est la meilleure copine de ma belle-fille Angèle et nous nous connaissons plutôt intimement depuis qu’elle est devenue une partenaire intermittente des jeux libertins organisés « at home » par Aline, ma compagne. Nous manifestons, à l’occasion de ces moments trop rares, beaucoup d’intérêt l’un pour l’autre.
Cette soirée de novembre est bien triste à Nantes et le crachin persistant ne lui apporte rien de très glamour. N’échappant pas aux bouchons de fin de journée, au sortir de la rue de Strasbourg, je scrute fébrilement le trottoir de droite pour ne pas rater ma passagère. Je l’aperçois d’assez loin dans son ciré rouge surhaussé d’un parapluie jaune. Prévoyante, Manu fait le planton sur une place de stationnement qu’elle garde à mon attention. Je me gare et elle dépose vite fait sa valise noire dans le coffre avant d’entrer prestement dans l’habitacle de l’Audi, se calant à ma droite sans même s’égoutter. Au bout de quelques contorsions acrobatiques, elle parvient à s’extraire du ciré et à balancer son pébroque jaune sur le siège arrière. Manu pousse un long soupir de soulagement et me claque une énorme bise sur la joue.
— Tu aurais pu te raser, ça n’aurait pas été du luxe ! Me taquine-t-elle d’entrée, en glissant sa main sur ma cuisse en direction de ma queue.
— Ne commence pas, je suis d’une humeur massacrante, je meurs de faim et je n’ai fait aucune provision pour ce soir. Nous allons devoir nous arrêter à la première occasion sur l’autoroute pour faire le plein et nous requinquer.
— Ça va, arrête de grogner, laisse-moi te détendre dit-elle en se glissant au creux de mes cuisses, face à mon bas-ventre, dans le faible espace que lui laisse le volant.
Je sens aussitôt la chaleur de sa tête diffuser au niveau de mon bassin une douceur bienvenue, et sa main gauche trifouiller vers ma braguette. Je ne bande pas et c’est une demi-molle qu’elle sort avec difficulté de mon boxer. Pas évident de se concentrer sur la conduite dans ces conditions. Je recule légèrement le siège pour que Manu dispose d’un peu de place, car elle commence à me branler lentement pour mon plus grand bonheur. Je n’ai pas besoin de baisser les yeux pour l’imaginer les yeux clos, soucieuse de parfaire son lent mouvement sur ma hampe. La fille charitable fait ça par courtoisie, en continuant à me parler des choses les plus banales, avec la même distance qu’elle masserait des pieds ou un dos. Cette petite a vraiment beaucoup d’éducation.
Je bande sévère en passant à la barrière de péage sur l’A83.
À trente minutes de Nantes, l’aire de Vendée nous accueille et nous décidons carrément de dîner. Manu met un terme à ma séance de relaxation par un petit bisou attendrissant sur mon gland. Le self n’est pas trop bien achalandé, mais nous y trouvons notre compte et nous nous installons face à face en poursuivant la même discussion bon-enfant. La salle est presque vide. Seuls, à deux tables de nous, trois gars particulièrement volubiles terminent leur repas. Ils ont remarqué Manu et leurs regards virent plusieurs fois vers notre table, comme si la belle était au cur de leurs conversations. Il faut dire qu’une fois le ciré rouge enlevé, il ne lui reste plus grand-chose à cacher de ses longues jambes et de ses petits nénés. La mini-jupe atteint vite ses limites, comme le petit haut transparent d’ailleurs.
Du haut de ses 24 ans, Manu n’est jamais indifférente à la convoitise masculine et trouve souvent beaucoup de qualités au premier qui lui fait les yeux doux. Son physique n’est pas exceptionnel, si ce n’est qu’elle est jeune, svelte et bien dans sa peau. Sa longue chevelure rousse lui donne un genre atypique et le libertinage lui a forgé une allure décontractée, presque dominante, de la fille n’ayant pas peur d’une bite, encore moins de deux. Sans être une « Marie-couche-toi-là » systématique, elle adore parfois se laisser courtiser… A l’ancienne.
Prise d’un besoin urgent en fin de repas, elle repère du regard les toilettes et s’y rend sans tarder. Dans la minute suivante, je constate que le plus jeune de nos voisins emprunte le même chemin. Je termine mon dessert en pensant à autre chose, notamment en préparant mentalement ma réunion de demain matin. Ne la voyant pas réapparaître et un peu inquiet quand même, je vais voir ce qui se passe. Du côté des femmes, il n’y a personne, je n’entends aucun bruit laissant penser que Manu serait là. Je passe à l’autre bout du couloir juste après le WC des hommes et je constate qu’une des deux douches est ouverte. Je force un peu la porte coincée pour entrer. Bizarrement, la lumière principale est éteinte, et là, dans la pénombre, les mains accrochées au lavabo, j’entrevois à deux pas de moi mon aventurière occupée à se faire défoncer par le gars de tout à l’heure.
Le spectacle est grotesque, lui a le pantalon tombé sur les chevilles, le cul à l’air et il emboîte les petites fesses de Manu toute retroussée d’un gourdin de combat. Une bite de ce gabarit, c’est rare, parole de connaisseur ! La vulve de la petite est boursouflée de tension et à chaque poussée elle rugit telle une jeune lionne. Il la besogne en profondeur, inspiré je pense par un précédent visionnage sur « Youporn ». Son visage de cow-boy mal rasé ne reflète ni joie ni crainte. Il m’a entendu bien sûr, mais ça ne le dérange pas. Cette petite salope m’aperçoit dans le reflet du miroir face à elle et me grimace un sourire en passant sa langue sur ses lèvres pour me signifier qu’elle déguste et qu’elle apprécie grandement. Loin de vouloir interrompre cette partie de plaisir, je me satisfais du spectacle en retrouvant mon érection de tout à l’heure et en me branlant derrière la porte entrouverte. Les emballements de Manu laissent penser qu’elle veut en finir, elle agite vigoureusement son petit cul blanc jusqu’à joindre, du derrière de ses cuisses, les couilles de l’étalon velu et à sa manière de soudain rester bloqué, je comprends qu’il s’apprête à envoyer la pression.
Il se lâche et sa femelle doit bien sentir couler l’ondée chaude puisqu’elle aussi se cambre d’un coup, la bouche béante, en expulsant un râle de plaisir. Cette vision me provoque simultanément une éjaculation soudaine qui part sur le bas du mur et le carrelage. Je laisse les endiablés à leur extase et regagne la salle de restaurant.
Je suis à peine retourné devant mon café refroidi que Manu me rejoint :
— Putain, fait chier, les toilettes des femmes sont fermées pour maintenance et j’étais au point de me pisser dessus.
— Tu as donc tenté celles des hommes ? Je lui demande.
— J’ai essayé, mais le mec d’à côté est entré et m’a bloquée aussitôt contre le mur en me baladant les mains partout. Comme je me suis un peu débattue, il m’a lâchée en rigolant comme un fou.
— Un peu… Seulement ?
— Bah… Il est beau mec quand même ! J’ai fait mon petit pipi et quand j’étais au lavabo, il a sorti son machin et l’a posé sur la faïence, et là… Et là ! Eh bien, je n’ai pas pu résister ! Je me suis laissé embarquer dans la pièce des douches, c’est tout. Y a pas de mal à ça, tu as vu la taille ! s’exclame-t-elle, tellement fort que les gars l’ont entendue. Putain, je coule de partout, je n’ai même pas pris le temps de m’essuyer, continue-t-elle.
Je reste coi.
— Eh ! J’ai bien vu que tu te branlais, lâche-t-elle, mutine.
Sans tenir compte de cette dernière remarque, je poursuis :
— Bon si tu patientes un peu, l’aire d’Auzay n’est qu’à vingt minutes, tu y seras plus tranquille pour te nettoyer un peu. On y va, dis-je en me levant.
AUZAY-OUEST 2000 m.
Nous y voilà. Je me gare au plus près des toilettes et Manu y court sans attendre. A peine deux minutes passées, une Mercédès grise vient se poser sur ma gauche et je reconnais aussitôt les trois gaillards du Restauroute. Le plus âgé sort nonchalamment pour se poster en tirant sur sa cigarette devant la porte que la pisseuse vient juste de clore. L’instant suivant, la cabine s’ouvre et loin d’être surprise, Manu attrape le gaillard par un bras et l’attire dans l’antre. J’en suis sur le cul.
Je lui gueule carrément dessus quand, au bout d’un quart d’heure elle revient dans la voiture complètement ébouriffée.
— Ça ne va pas ? Tu n’es pas bien ? Tu te comportes comme une vraie salope ce soir, tu me dégoûtes !
— Putain, il m’a démonté la chatte, je n’en reviens pas !
— Mets ta ceinture, on y va maintenant…
Au moment où je m’apprête à passer la marche arrière, j’entends frapper à la vitre, côté Manu, laquelle n’hésite pas à débloquer aussitôt la porte. Et j’entends :
— Tu as fait beaucoup de bien à mes copains ce soir, il te resterait une gâterie pour leur grand frère ? demande le troisième gars, la bite à la main.
— Vite fait alors, lui lance-t-elle en pivotant sur ses fesses et en tendant déjà le cou.
Je n’en crois pas mes yeux. Le gars prend alors appui des deux coudes, l’un sur la portière, l’autre sur le toit de l’Audi et attend l’officiante comme une évidence, avec l’aisance du gars qui viendrait juste chopiner une bière au bistrot du coin. Je coupe le moteur. Manu saisit la paire de couilles déjà dégagées de la braguette, les bouscule un peu de sa petite main, au point que le zob bien décalotté remonte aussitôt pour se tendre au droit. De l’autre, elle empoigne adroitement la tige et entame un va-et-vient délicat, d’abord en revenant régulièrement sur le gland et parfois en frappant le pubis et en tirant, à le faire péter, le frein du prépuce.
Sa position inconfortable ne donne pas l’avantage à Manu et au bout de dix minutes, elle sent la fatigue gagner son poignet. Espérant sûrement accélérer l’affaire pour en précipiter la conclusion, elle embouche l’objet en forçant malgré tout sa mâchoire étroite. Pour ce faire, elle a dû se mettre à genoux sur le siège passager et me tourner le dos en exposant ses fesses qui ne me laissent jamais insensible. Du coup, je ne vois plus rien de cette pipe sauvage. Comme souvent, son cul me rend fou et dans l’impossibilité de la foutre dans cette position, je me contente de la doigter pendant qu’elle tète avec gourmandise cet énorme concombre de chair. Sa cramouille sent le sperme à en vomir, elle est encore humide des deux giclées d’avant, mes doigts la fouillent sans obstacle et je dois dire qu’elle y met du sien pour faciliter la pénétration. La bite du pompé est tellement longue que pour l’engloutir, elle doit bouger tout son corps d’avant en arrière. Je la laisse manuvrer, elle semble savourer les deux doigts que je lui glisse dans la moule.
A un moment elle reprend son souffle et me lance :
— Plus au fond, Jean-Christophe, vieux salaud, bourre tes doigts, fourre ton pouce dans mon cul, je vais jouir…
Trouvant sur place et sans difficulté de quoi lubrifier l’orifice, je pose mon pouce sur sa rosette, laquelle, d’elle-même, s’entrouvre et m’aspire.
Au même moment, je sens le corps de Manu pris d’un tremblement et d’un haut-le-cur simultané. Le pompé étant à même de lui vider les couilles au fond de la gorge, elle ne fournit pas à avaler. D’autant plus que les spasmes de son orgasme lui bloquent la déglutition. Elle s’en tire en expulsant le membre et en recrachant le trop-plein sur les tennis du client. Il lui faut deux ou trois minutes pour retrouver sa respiration et arrêter de tousser. Bonne fille, toujours généreuse, elle achève cependant en quelques coups de langue le nettoyage de la queue toujours raidie. Le mec remballe maladroitement l’objet en tension et se retire sans plus de commentaires. Dès qu’il a rejoint ses potes, la Mercédès fait demi-tour et reprend sa route vers le sud.
Certaine que ma bite bat la chamade, Manu me regarde maintenant, remplie de mes doigts obstruant tous ses trous, et attend, impatiente de m’offrir le meilleur pour boucler le « happy end » de cette partie surréaliste.
— Encule-moi, Jean-Christophe. Mets-moi ta bite bien au fond. Tout de suite. Je suis prête, lance-t-elle en enjambant le levier de vitesse pour se retrouver à califourchon sur moi, face au volant.
Opportunément, j’ai profité de son changement de position pour dégainer ma queue tendue et il ne faut pas longtemps à Manu pour offrir en l’empalant profond son anus ouvert. Elle est étroite et me comprime le gland autant qu’un puceau de quinze ans. Bloqué entre le siège et la belle, je ne peux compter que sur l’ardeur de ma cavalière pour parvenir à l’extase. Accrochée au volant, elle donne du cul au point que l’effet de pompe produit un bruit de succion assez glauque. Qu’importe, Manu m’astique formidablement le dard et je ne tarde pas à perdre le contrôle. Au bout de quelques minutes, je la tire violemment vers mon sexe en la prenant aux épaules et je laisse partir le coup dans ses entrailles. Manu jouit de nouveau. C’est beau, la jeunesse !
Le temps quand même de reprendre notre souffle, nous retournons, tous les deux cette fois, vers les sanisettes pour tenter de nettoyer autant que faire se peut, les traces de nos ébats avant de reprendre la route.
Ce n’est pas si mal que ça Blablacar, finalement.