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Un stage très formateur – Chapitre 4




Chapitre 4 :

J’attends sa réponse avec plus ou moins d’impatience. Elle tarde un peu à venir.

«  Je voudrai bien te caresser délicatement du bout des doigts. Elle est très belle et très sensuelle cette photo. Qui l’a prise ? Tu en as d’autres ? »

«  C’est ce qu’il me faudrait, des caresses.. J’ai hâte de pouvoir y goûter. C’est vrai elle te plaît ? Attends… » Et je lui en envoie deux de plus, une où je suis sur le ventre, les cheveux en cascades sur les épaules et le dos, avec les reins courbés vers mes fesses bien rondes et charnues..

J’accompagne ces images d’un autre petit messages : «  Mon imagination ne m’aide pas à être patiente. J’ai envie de te dire à l’oreille ce qui me passe par la tête en ce moment. C’est indécent… »

«  Je lécherai avec ma langue chaque parcelle de ton corps. Sois patiente.. Tu voudrais que je commence par où ? »

« Je veux prendre ta bouche et l’inonder avec ma langue. Je sentir ton corps d’hommes contre moi, et tes mains serrer mes hanches avec force. Je veux tes mains sur ma peau, qui me caressent doucement. Ta bouche descendre dans mon cou, puis sur mes seins. Je veux avoir le temps de sentir le bas de mon ventre se tremper de désir. Comme il l’était l’autre jour quand on s’est vus. »

«  Tu es superbe. Il va falloir attendre un peu, mais je te promets que ton désir va pouvoir s’exprimer pleinement. Il n’est pas nécessaire que je te dise que j’ai très envie de prendre tes hanches entre mes mains, te caresser tes jolies fesses avec mes lèvres, de te pénétrer avec ma langue.. Et bien d’autres choses… J’ai envie de te voir te caresser devant moi, faire monter ton désir, avant de participer et te donner le coup de grâce, pour que tout ceci se transforme en exquise coulée entre tes cuisses… »

Je défaillis. Ce mec me rend dingue. Cette attente allongée d’une journée interminable de plus par l’imprévisible hasard n’est à la douleur ce que les années sont au vin : divines tentations, pour un plaisir décuplé, plus tard. Patience.

On ne se dit plus rien jusqu’au lendemain. 

Il travaille toute l’après midi. 

Je m’endors ce soir là aussi fébrile que la veille. Aussi fébrile que je le suis depuis une bonne semaine. Je ne me touche pas. Je reste sage, je suis tendue par l’envie.. Le sommeil me prend et ne me lâche plus jusqu’au matin.

Je me lève vers 10 heure. Ce qui me laisse le temps de trainasser dans mon lit un petit moment, en regardant fourmiller mes pensées dans mon corps détendu pas une longue nuit endormie. Je me lève, petit-déjeune, j’ai le temps de me préparer comme je veux. 

J’avais dit quoi déjà ? Pas de bas. J’hésite une dernière fois, puis je me décide à les abandonner jusqu’à la prochaine. 

J’ai une robe noire style patineuse, des collants noirs, des longues chaussettes grises qui remonte juste au dessus de mes genoux. Avec sa, j’ai fait mes yeux de biches, et je mets mon long manteau gris. Assortis à mes chaussettes. Mon chapeau, mes boots Prince de Galle.

Mes cheveux sont dociles aujourd’hui. J’ai de la chance.

Un dernier coup d’oeil dans le miroir, je suis prête.

Ah ! Il ne faudrait pas que j’oublie ma paperasse, ce serait le comble.

Je la fourre dans mon sac à mains noir et blanc, et je sors, en prenant soin de m’allumer une cigarette pour marcher jusqu’à la gare.

Je pense.

J’approche. Dans moins d’une heure on sera tout près. Je suis émoustillée…. Je marche, mes jambes frottent l’une contre l’autre. Merde, j’aurai dû mettre des bas. Vu la sensibilité de mon clitoris ça aurait été terrible. Pas grave.. Et puis, on se rejoint au boulot. C’est sûr, ça va être excitant de l’avoir tout près, sachant son excitation et la mienne. Mais lui il sera quand même tenu d’assurer ses fonctions. Et puis il y a du monde, pas sûr qu’on ait un instant de discrétion. Alors je ne m’attends à rien de spécial. Tout ce que je sais, c’est que je vais l’allumer de toutes mes forces. Autant que possible. Je vais plonger mon regard dans le sien avec une intensité telle qu’il passera tout le temps en ma présence, serré dans son pantalon. Je vais le frôler dès que je pourrai, je n’en louperai pas une. Tous mon corps respireras la luxure. Il criera «  BAISE-MOI » dans chaque silence. J’en veux, j’en aurai. 

Je marche. J’arrive. J’entre. 

Je tombe sur Alex, tout guilleret, qui me claque une grosse bise. Ravie de me voir ! On discute une minute, je lui explique, les papiers, tout ça tout ça.. 

Je passe le hall, je suis face à face avec Karl. 

Demi sourire de garce, regard appuyé, je m’avance jusqu’à lui. Il m’embrasse sur les deux joues, sa mains sur mon épaule se veut très, très présente. 

Je salue le reste de l’équipe, mon paquet de paperasse à la mains. On s’assoie à la même place que l’autre jour. Cette fois, il ne se mettra pas en face. Mais juste à côté de moi. Je retire mon long manteau. 

Ironie de la chance, remplir un bilan de stage c’est long.. ça prend du temps et il y a plusieurs pages. Je n’avais pas vraiment regardé, on en prend conscience ensemble. 

–  « Eh ben, on dirait que ça va nous prendre un moment cette histoire..

On dirait que oui. J’ai tout mon temps. »

On s’y met. Il se penche sur la feuille, regarde autour de lui, et je sens sa jambe gauche se presser contre la mienne… A mon tour je lève les yeux, personne ne fait attention à nous. J’apprécie ce contact, la chaleur de sa peau à travers le tissu. Il ne me regarde pas, il fait mine de se concentrer sur mes papiers, il faudra bien les remplir. Moi je l’observe, je le trouve beau. Ses mains sont belles. Des mains d’hommes, belles. Ses doigts me plaisent. Je les imagine se promener sur moi. Se glisser entre mes cuisses qui sont si proche. Je l’imagine planter ses doigts dans mon ventre trempé. .. Et je le sens. Ça y est je mouille. Je me serre d’avantage contre lui, j’approche mon visage, lit ce qu’il écrit, et je glisse ma main sous la table, je la pose sur sa jambe, toujours collée à la mienne. Il se redresse, cesse d’écrire. Il jette à nouveau un il autour de nous, rien à l’horizon, il me regarde, et porte son stylo à sa bouche. Il passe sa langue au bout, toujours ses yeux rivés sur les miens. Je lui dis qu’il est en train de me donner envie. Que je vais avoir dû mal à garder mon calme.

« J’ai envie de t’embrasser ». Il me dit.

Oh.. Moi aussi. Moi aussi. Tu n’imagines pas à quel point. Je suis très excitée.

Excitée comment ?

Tu vois, là, comme d’habitude j’ai pas de soutien-gorge sous ma robe..

Hmm..

Et donc, je commence à avoir chaud, ta jambe serrée contre moi, qui n’arrête pas de bouger, me donne des frissons. Mes tétons pointes, et frottent contre le tissu à chaque mouvement. Tu comprends, sans soutien-gorge…

Ouf… Tu as des bas ? » Me répond-il, en posant sa grande main sur le haut de ma cuisse.

« Et non. Pas de bas. J’ai hésité plusieurs fois. Mais j’ai eu peur qu’elle attrape froid.. Avec le temps qui fait, tu comprends..

Oui, bien sûr.. Il ne faudrait pas qu’elle attrape froid, ta robe.

Oui, qui d’autre ? » Je souris.

Sa main se fait plus présente sur ma cuisse, mon visage n’est pas loin du sien. Je le regarde avec des yeux de louve. Ma bouche ne dit rien. Mais je sais qu’il m’entend.

On se concentre sur mes papiers, c’est long, ça se répète. Il faut bien les remplir de toute façon. 

On se parle doucement, on se félicite d’avoir si naturellement échangé nos numéros. Je lui explique que j’avais demandé à Alex qu’il me le donne, mais qu’il à prétexté ne pas l’avoir. Ça l’étonne. D’ailleurs, il est juste à côté. En y prêtant un peu attention, on peut voir qu’il nous jette de temps à autre des regards. Pour ne pas éveiller les soupçons, on se re concentre sur mes papiers. Voyant Alex juste à côté, Karl l’interpelle :

Et toi Alex, tu en penses quoi de la «  faculté d’adaptation du Lolita pendant son stage » ?

Évidemment, il me chambre. On se met à plaisanter tous les trois, le trouble est dispersé. 

Alex retourne à ses occupations, on se met en tête de terminer rapidement. J’ai envie d’une cigarette et de pouvoir discuter un peu avec Karl à l’extérieur. Il me glisse à l’oreille, pas trop fort :

«  J’ai envie de t’avoir pour moi quelques minutes au moins.. Il pleut, je vais prétexter que je te ramène à la gare en voiture comme tu es à pied. »

Magnifique ! Je n’avais pas pensé à cette éventualité. On se dépêche de finir, je peux prendre un train toute les demis heure, on ne se presse pas pour quitter la structure. Je range mes papiers, et vais récupérer mon manteau déposé dans une pièce à part avant de sortir fumer à l’extérieur. 

Je rentre dans la pièce, je fais durer un peu plus que nécessaire, en espérant que Karl sautera sur l’occasion. C’est une pièce exiguë et sombre. Seul le personnel y a accès. 

Il entre d’un coup. Il me fonce dessus, et il me prend la bouche. J’attrape son visage entre mes mains. On s’embrasse, avec force, c’est presque violent. Sa langue pressée se glisse entre les lèvres, elle rencontre enfin la mienne. Il descend sa mains sur un de mes seins. Je suis trempée… Il me stoppe, me dit qu’il ne faut pas tarder. Il attrape sa veste et sort. Je lui emboîte le pas et on va dehors…

Premier contact grisant.. J’ai attendu longtemps. Je sors de cette pièce en essayant de garder contenance. Je le fais très bien, il paraît. 

On en profite pour discuter un peu. Il m’en dit un peu plus sur sa manière de voir les choses, sur sa manière de profiter de la vie. Il m’explique, rassuré par ma franchise, qu’il n’est lui aussi pas célibataire du tout. Il est marié, ses enfants, issus d’un premier mariage sont plus âgés que moi. Moi, ça ne me dérange pas. Lui, même s’il est troublé, m’explique qu’il n’a jamais fréquenté de femme aussi jeune. Mais que ce qu’il a put entrevoir le rend curieux. Il a du mal à résister..

ça me plaît. Je déteste les hommes qui ont l’habitude de se taper des jeunettes. Je prends mon pieds en brisant les limites des hommes ou des femmes. En les rendant fous de désir, au point qu’ils en oublient la morale. Je prends mon pied quand ils me cèdent, qu’ils se lâchent et ne tiennent absolument plus compte de mon âge, au point de se servir de mon corps comme pur objet de plaisir.

Les hommes qui aiment les jeunettes d’une manière générale me dégoûtent. Je trouve cela malsain. J’aime être l’unique, celle qui brise les tabous.  

Je lui parle de ma vie à moi, mes amants, ma passion pour les hommes et les femmes mures, ma passion pour l’érotisme sous toutes ses formes. Je lui parle d’Alan, qui accepte mes choix, et me rend la vie plus facile. Il me parle d’Alice, sa femme. Mais aussi de Julie, de Sandra et d’Eva.

En fait, il a plusieurs maîtresses. Qu’il voit régulièrement. Avec deux d’entre elles, il pratique le libertinage, l’échangisme.

Tiens.. Voilà qui est intéressant. Je suis quasiment novice dans le domaine. Qu’il voit déjà plusieurs femme ne me dérange absolument pas. Au contraire, ça peut ouvrir de nouvelles perspectives…

Alice ne sait rien de tout ça. 

Il m’explique son parcours de vie, sa volonté de ne vouloir faire aucun mal à sa femme qu’il à l’air d’aimer beaucoup. Il veut profiter de la vie. Et il à ses raisons. Sans pour autant affecter son entourage.

Sa franchise me touche. Moi je n’ai aucun mal avec ça mais je comprends que ce soit plus compliqué pour les autres.

Il me plaît bien ce Karl.

Je termine ma cigarette, il est temps de rentrer. Je récupère mon sac, commence à saluer l’équipe, et il met son plan à exécution. Il prévient Alex qu’il ne me laisse pas rentrer sous la pluie, et qu’il doit de toute façon passer à son bureau récupérer quelque chose. 

Ok.

Ça passe comme une lettre à la poste. On marche tous les deux jusqu’à sa voiture, je suis ravie, je ne sais pas ce qu’il va concrètement se passer. Je ne sais pas combien de temps on a. 

Je monte dans sa jolie voiture (elle est vraiment pas mal), et il démarre. On commence à rouler, il place directement une de ses mains sur ma cuisse. Il me caresse. Mes yeux sont rivés sur cette main que ma peau ne connaît pas encore. La vue de sa main, que j’ai regardé, imaginé longtemps se trouver là, me rend folle. J’adore regarder.

Il le sent, il poursuit sa caresse entre mes jambes. Rapidement, il arrive jusqu’à mon mont de vénus.

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