Il était 6 heures quand je m’éveillai ce matin-là? Et comme depuis quelques mois, je ne me sentais pas du tout fatiguée ni énervée mais au contraire bien excitée ! Je me redressai dans le lit et m’étirai comme un chaton, enfin je me levai en prenant soin de descendre ma nuisette qui était remontée sur mon ventre durant cette nuit. Je pris un rapide petit déjeuner et passai le reste du temps à me préparer. Je filai dans ma salle de bain, fis glisser ma nuisette à mes pieds et, ma peau commençant à frémir, je filai sous le jet chaud de la douche. Bientôt je me sentais mieux, bien, en sécurité et je pensai à ce que j’allais faire dès que j’aurai quitté mon petit appartement parisien? Je longerai ma chère petite rue alors que les lampadaires seront encore allumés ce qui me mettra dans une petite ambiance douce et intime. Ensuite je me rendrai à l’endroit tant attendu : ma petite boulangerie de quartier ! Et oui, au risque d’en décevoir certains, c’est cette petite visite qui me mettait dans cet état depuis mon réveil ! Il y a quelques mois le propriétaire de la boulangerie était décédé et sa femme n’avait su faire face seule aux contraintes et aux responsabilités qui lui incombaient. Elle avait donc engagé un petit boulanger tout juste sorti de l’école, et c’était ce dernier qui me rendait si enthousiaste ! Je me souviens très bien de la première fois que je l’avais vu : il était tout juste 7 heures et il n’y avait encore personne dans les rues. N’ayant pas eu le temps de bien déjeuner je m’étais rendue là afin de m’acheter un petit quelque chose qui pourrait me faire tenir jusqu’à midi. Je m’attendais à trouver ce bon vieux monsieur Pernon, toujours agréable et souriant malgré sa fatigue apparente, et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir à sa place un jeune homme, élancé, yeux noisettes, renvoyant un regard coquin et un sourire lumineux.
— Bon? bonjour, balbutiai-je !
Il remarqua mon étonnement et m’expliqua la situation. Je l’écoutai à moitié, les yeux plongés dans son regard, doux et ferme à la fois. Il me sourit en voyant mon air hagard (n’oublions pas qu’il était 7 heures du matin !) Il me plaisait énormément mais curieusement il n’avait pas l’air de me remarquer autrement qu’en tant que cliente ou d’avoir envie de me draguer. Pourtant, sans vouloir me vanter, je n’étais pas mal et je laissai rarement les hommes indifférents. Je n’avais pas un physique de mannequin mais mon allure plaisait, je ne saurais vous dire pourquoi ! Je sortis de la douche où je commençai à chauffer en pensant à mon petit boulanger. Je me plaçai devant la glace et m’étudiai de bas en haut et de fond en comble. J’étais plutôt petite (ne dépassant pas le mètre soixante-cinq) et assez mince. Mes seins étaient haut perchés et légers mais ils tenaient juste dans la main et, d’après les quelques amants que j’avais eus, ils étaient de taille idéale. Ma taille était fine et mes fesses arrondies. Sur mon sexe se dessinait un petit triangle de poils. Mes jambes étaient longues et sveltes et mes mollets légèrement bombés. En remontant je m’attardai sur mon visage : mes cheveux cuivrés tombaient sur mes épaules, j’avais de petits yeux verts et quelques taches de rousseur sur le nez. Je n’étais pas belle mais incontestablement mignonne. Je sortis de mes pensées en pensant qu’il me restait peu de temps pour me préparer. Je finis ma toilette et filai dans ma chambre pour choisir ma tenue. La première fois que j’avais vu Sylvain, j’étais habillée à la va-vite et je m’en étais voulu. J’avais alors décidé de toujours soigner mon apparence quand je franchissais les portes de ma petite boutique préférée ! J’attrapai mon sac et je filai. Il était déjà 7 heures et quart. Il y avait un client devant moi à la boulangerie et j’attendais patiemment mon tour tout en lorgnant sur mon petit boulanger ! Depuis le temps que je venais, tous les matins sans faute, il commençait à être habitué à ma présence et l’on commençait un peu à discuter, timidement, certes, mais c’était déjà ça ! Quand ce fut mon tour, Sylvain me lança un grand sourire avec un petit :
— Bonjour Anaïs ! Je vous ai gardé le petit pain au chocolat le plus moelleux et le plus gros !
— Merci beaucoup, dis-je maladroitement.
Mais quand allai-je donc me débarrasser de cette timidité maladive ! Je n’étais quand même plus cette petite collégienne peureuse qui n’osait pas s’exprimer ni sortir avec des garçons. J’avais quand même 25 ans ! J’avais un travail, un appartement, j’étais une femme, et je me laissais intimider par un garçon qui ne devait guère avoir plus de 20 ans. C’est ce petit côté juvénile et inexpérimenté qui me plaisait chez lui. Je n’étais jamais sorti avec quelqu’un de plus jeune que moi et ça m’excitait énormément. Je repris mes esprits et tentai d’engager la conversation :
— Alors comme ça vous travaillez là tous les matins ?
C’était la chose la plus idiote et la plus niaise que j’avais pu sortir. Je me serai donné des coups de marteau sur la tête ! Quelle imbécile ! Comme si je ne le savais pas ?
— Oui je suis là de 5 heures à 11 heures et demi. Après, c’est madame Pernon qui s’occupe de tout ! Le magasin ouvre à 7 heures comme ça j’ai le temps de tout préparer.
Ces informations étaient intéressantes ! Je savais à quelle heure il arrivait et à quelle heure il partait. Peut-être pourrai-je m’arranger pour tomber sur lui quand il quitte la boulangerie un de ces jours ? Il fallait quand même que j’arrête de me bloquer sur lui ! si je continuais à agir comme ça, je ne lui parlerais jamais vraiment ! Je sortis de mes pensées, il me regardait, je crus que j’allais défaillir tant ses yeux étaient doux et profonds? Ne serais-je pas un peu amoureuse moi par hasard ? Je chassai cette pensée horrible de ma tête. J’entendis le carillon de la porte d’entrée annonçant qu’un client en avait franchi le seuil. Je lançai un discret ’ au revoir ’ et je quittai la boulangerie.
Ma journée se passa sans événement notoire et je vivais dans l’attente de cette courte visite quotidienne. Je me sentais idiote. Idiote de ne rien faire depuis des mois que j’avais flashé sur Sylvain. Idiote de ne penser qu’à lui alors qu’il ne semblait même pas m’avoir remarquée. Peut-être que je ne l’attirais pas du tout? C’était même certainement ça ! Quelle idiote !
Petit à petit j’appris qu’il vivait à quelques minutes d’ici en voiture, qu’il avait 19 ans, et qu’il aimait beaucoup travailler le matin alors qu’il n’y avait personne dans les rues et que la ville dormait. Je n’avais pas oser lui poser LA question : s’il était célibataire ou pas. Je n’osais pas. Nos conversations étaient encore trop superficielles et j’avais peur de passer pour une idiote une fois de plus. Tous les matins je continuais à aller chercher mon petit pain au chocolat. Sylvain était toujours très aimable et souriant mais il n’y avait rien de plus. Je commençais à y penser de moins en moins, sûrement convaincue que cela ne marcherait pas.
Plus de trois mois après notre première ’ rencontre ’, un jour de février où le vent me glaçait le sang, je décidai, après le boulot, d’aller boire un bon café brûlant au bar en face. Il était six heures du soir et la nuit tombait déjà. J’étais seule mais curieusement je ne pensais plus trop à Sylvain, je me disais que de toute façon on n’avait rien en commun et que cela n’aurait pas pu marcher. Cela me consolait. Je restai là un bon quart d’heure puis j’en eus marre et décidai de rentrer chez moi. Je quittai le café et entrepris de traverser la route. J’entendis soudain un crissement de pneu ainsi qu’un cri puis je m’évanouis.
Quand je me réveillai j’étais dans une pièce toute blanche. Prenant conscience que ce n’était pas ma chambre, je me redressai en sursaut quand une main prit la mienne, ce qui me calma immédiatement. Je levai les yeux et qui vis-je ? (je suppose que vous le savez, vous !) Mon beau boulanger qui me regardait avec un sourire inquiet.
— Qu’est-ce? qu’est-ce qui s’est passé ? balbutiai-je
Il m’expliqua qu’il était au volant de sa voiture hier soir quand, apparut juste en face de lui une sublime jeune femme qui traversait sans prendre garde aux voitures. Il tenta de m’éviter mais j’étais bien trop proche de lui, il ne put que crier mais c’était trop tard, il me renversa.
— Si vous saviez comme j’ai eu peur et comme je suis désolé ! Je suis resté là toute la nuit. J’ai dit à madame Pernon que j’avais un empêchement grave ce matin.
— Il ne fallait pas, réussis-je à articuler.
Mais j’étais secrètement très contente qu’il ait manqué son travail pour moi aujourd’hui ! Ce genre de trucs je pensais que cela ne pouvait arriver que dans les contes de fées !
L’infirmière entra, souriante, et m’expliqua qu’heureusement il y avait eu plus de peur que de mal. Une jambe cassée et quelques hématomes sur le corps. Une fois le choc passé je pourrai rentrer chez moi, j’aurai juste des béquilles pendant quelques mois.
— Je me suis permis d’appeler votre travail et votre famille, me dit Sylvain. Je ne sais pas si j’aurais dû mais j’ai pris votre carnet d’adresse, j’ai pensé que c’était important?
Il me regardait avec une mine désolée mais je ne lui en voulais pas du tout ! Il resta là tout le reste de la matinée. On parla beaucoup. Au bout de quelques temps il me regarda droit dans les yeux et me glissa à l’oreille :
— Vous savez, Anaïs, quand je vous ai vu traverser, j’ai freiné le plus possible et je vous regardai. Vous étiez insouciante, sans vous douter que vous alliez vous faire renverser. Je vous ai trouvée si belle ! C’est seulement après que je vous ai reconnue. Je ne vous avais jamais vu comme cela avant hier. Quand vous veniez à la boulangerie, j’étais dans mon esprit travail et vous n’étiez qu’une cliente. Je ne me permettais pas de regarder les clientes, je suis consciencieux vous savez. Vous êtes vraiment magnifique? Enfin, pardonnez moi je ne devrais pas vous dire des choses comme ça.
J’étais complètement bouleversée. Je le regardais droit dans les yeux et je ne pouvais pas articuler un mot ! Il me dit qu’il devait partir mais qu’il reviendrait demain. Je ne pus que lui dire au revoir, j’étais comme paralysée. Je passai le reste de la journée à réfléchir. Le soir je reçus un petit coup de fil de Sylvain qui me souhaitait bonne nuit. Je m’endormis comme un bébé ! Le lendemain matin, ma mère et mon père vinrent me voir. Cela faisait bien deux mois que je ne les avais pas vus. Ils m’apportèrent des cadeaux et des bonbons, j’étais contente de les voir. Ils décidèrent de manger ici, avec moi. Cela m’embêtait un peu car j’avais peur que Sylvain ne vienne pas à cause d’eux. Finalement, vers midi et demi, il franchit la porte de la petite chambre, un joli gâteau à la main. Il parut surpris et, ne sachant que dire, je le présentai à sa place :
— Maman, Papa, voici Sylvain, un très cher ami à moi qui vient me tenir compagnie tous les jours.
Il rougit. Je mentais car je ne voulais pas qu’ils sachent que c’était lui qui m’avait renversée. Dieu seul sait comment ils auraient pu réagir !
— Dis-donc ma chérie, s’exclama ma chère mère ! Tu ne m’avais pas dit que tu avais un petit ami aussi mignon !
Il rougit de plus belle et je fis de même. Les parents n’ont jamais la notion de ce qui peut gêner ou non !
— Je t’avais amené ce gâteau mais on peut le manger tous ensemble, fit Sylvain.
Mais mes parents, loin d’être idiots, décidèrent de s’en aller, pensant qu’on serait bien mieux tous les deux. J’étais aux anges ! Il me tutoyait et j’étais même contente de la remarque de ma mère qui ne pouvait que nous rapprocher.
Au fur et à mesure nos conversations devinrent de plus en plus personnelles. J’appris qu’il était célibataire et que de toute façon, son appartement était vraiment trop petit pour accueillir une seconde personne ! Je commençais à mieux le connaître. Quand l’infirmière m’annonça que je pouvais rentrer chez moi, je fus très déçue. Finies ces longues conversations avec mon boulanger. Je devrais reprendre mon ancienne vie et avec des béquilles en plus ! De même je devrai venir en taxi tous les matins et cela impliquait donc que je ne passe pas à la boulangerie ! J’allais me retrouver seule après tous les faux espoirs que je m’étais construits ! Le dernier jour, il me donna son numéro de téléphone pour que je l’appelle dès qu’il y aurait le moindre problème.
Le premier jour de reprise fut le pire. Je me levai en me disant que je ne verrai pas Sylvain aujourd’hui. Dorénavant je n’étais plus excitée le matin mais au contraire en colère et fatiguée, même si je pouvais me lever plus tard puisque j’allais au travail en taxi. Je n’avais plus rien à quoi me raccrocher et j’étais dans un drôle d’état quand j’arrivai au bureau en ce jeudi matin. Mais je tins le coup. Le soir je m’endormis en pensant à mon Sylvain qui devait déjà avoir oublié mon existence. Quand mon réveil sonna le deuxième jour, je commençais à m’habituer et j’eus moins de mal à me lever. Je me rendis dans la cuisine en nuisette pour prendre mon petit déjeuner quand on frappa à ma porte. Je remis mes cheveux en place ainsi que ma nuisette et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir à ma porte mon cher boulanger !
— Bonjour mademoiselle ! Il est six heures et quart et la livraison est arrivée !
Je le fis entrer et je le remerciai. Il me dit qu’il viendrait dorénavant chaque jour m’apporter mon pain au chocolat. J’étais heureuse et lui fis un gros bisou sur la joue, ce qui le fit rougir jusqu’aux oreilles. Il prit ma main dans la sienne et, me regardant droit dans les yeux, me susurra :
— Anaïs, tu es magnifique. Je suis désolé, ça peut te sembler vieux jeu mais je ne pense qu’à toi depuis l’accident.
J’avais envie de le prendre dans mes bras puis qu’il me fasse l’amour sur cette table, je ne pouvais plus attendre. Je serrai sa main, fort. J’allai l’attirer contre moi quand il se leva et m’annonça qu’il devait partir, il n’avait pas fini son pain, mais qu’il repasserait demain matin. Il franchit le seuil de ma porte puis revint sur ses pas et me proposa de dîner avec lui ce soir. J’acceptai et il me promit de venir me chercher en voiture ce soir à 19 heures. Je passai une journée merveilleuse !
Mes béquilles m’embarrassaient toujours mais je commençais à m’y habiter. Le soir à 19 heures, j’étais prête. J’étais vêtue d’une longue robe de soirée noire qui mettait bien mon corps en valeur. Sylvain frappa à ma porte et m’aida à descendre les escaliers avec mes béquilles puis me fit grimper dans sa voiture. Il m’emmena chez un petit italien qu’il connaissait bien et qui nous fit un accueil très chaleureux.
— Sylvain, hey, s’exclama-t-il ! Tou ne m’avais pas dit que tu avais oune copine rrrrravissante comme cela !
— Oui, elle est éblouissante, murmura-t-il comme pour lui en me regardant.
Nous mangeâmes des pizzas délicieuses mais je voulais plus. Je le voulais lui ! Cela faisait plus de quatre mois que j’attendais et je ne pouvais pas me retenir plus longtemps. J’avais besoin de lui à l’intérieur de moi, de sentir la chaleur de son corps et la passion nous envahir. Je pris les devants : la table était étroite et je collai ma jambe contre la sienne. J’attrapai sa main que je fis frôler mon décolleté et, n’y tenant plus, je quittai ma chaussure pour placer mon petit pied sur son organe du plaisir. Jackpot ! Sa queue était déjà dure comme du bois ! Il gémit quand je bougeai un peu mon pied. Nous quittâmes vite le restaurant mais je n’osai rien faire dans la voiture de peur qu’on ait un accident. Il me déposa devant chez moi et je lui proposai bien sûr de venir boire un coup chez moi. Il hésitait mais je voyais bien qu’il ne pouvait dire non, il était pris par le désir et il y avait toujours cette bosse qui déformait son pantalon. Il me suivit tout en me disant qu’il ne resterait pas longtemps car il devait se lever tôt le lendemain. Il semblait avoir peur, comme un enfant qui découvre quelque chose de nouveau mais qu’il a envie de connaître. Nous bûmes un dernier verre puis je me rapprochai de lui sur le sofa. Je pris sa main et la fis caresser toutes les parties de mon corps : d’abord mon visage puis mon ventre, mes jambes, mes seins. Il tressaillit quand ses doigts les rencontrèrent, et il devint comme fou. Il dézippa ma robe et libérèrent mes seins jusqu’à présent prisonnier de mon soutien-gorge. Il se mit à les lécher sans retenue et je ne pouvais m’empêcher de gémir. J’en profitai pour défaire sa braguette, écarter son caleçon et prendre sa belle bite dans ma main. Elle était douce et chaude, d’une taille impressionnante. Elle se pressait contre ma main et il gémit à son tour quand je commençai à le branler.
— Oh? Anaïs ! Oh oui ! C’est bon ! Continue ! Tu es merveilleuse !
Il lâcha mes seins et s’attaqua à mon minou déjà tout humide. Il écarta mon string et caressa mes lèvres. Il était maladroit et ne semblait pas trop savoir où toucher. Je prenais confiance et, lâchant sa belle queue, je me levai et fis glisser mon string le long de mes cuisses. Je restai plantée devant lui, et lui était bouche bée. Il suivit le contour de mon triangle de poil puis regarda plus bas. Il laissa son regard appuyé sur mon anatomie pendant quelques minutes puis, m’ayant bien observée, m’allongea sur le sofa et entreprit de me lécher. Il découvrit vite mon point sensible, mon petit bouton, et, le plaisir s’accentuant, je jouis comme jamais. Je restai là, allongée, savourant mon plaisir pendant quelques minutes, puis je rouvris les yeux et vis que lui n’était toujours pas calmé. Au contraire il n’en pouvait plus et se masturbait comme un fou en poussant des petits cris. Cela finit de me ré-exciter. J’adorais qu’un garçon se branle devant moi, j’avais l’impression de rentrer dans sa plus grande intimité et rien ne m’excitait autant. Il regardait ma chatte. Quand il s’aperçut que j’avais ouvert les yeux, il parut extrêmement gêné et s’arrêta. Je remis sa main sur sa bite et lui murmurai :
— Non ! S’il te plaît, continue, j’aime te voir comme ça.
Il me regarda, hésitant, puis se remit au travail. Il avait vraiment une belle queue. Ca y est, je mouillais comme une grosse chienne à ce spectacle. J’écartai les jambes et commençais à mon tour à me masturber. Je tripotai d’abord mon petit clitoris, c’était bon? Quand il s’aperçut que je me touchais aussi, il poussa un petit gémissement et ne quitta plus ma chatte des yeux. N’y tenant plus je me mis un doigt puis deux doigts dans mon intimité. Je n’allai pas tarder à jouir. Sylvain aussi était dans un drôle d’état : il s’était tourné de mon côté, penché au-dessus de ma chatte et faisait un va-et-vient à une vitesse ahurissante. Enfin, je rentrai tous les doigts de ma main dans mon vagin et je jouis, deux fois. Mon beau Sylvain fit de même et m’éjacula sur le ventre et sur les seins. Nous restâmes tous les deux sur le canapé, se serrant mutuellement dans nos bras. Nous nous endormîmes ainsi mais Sylvain se réveilla une heure plus tard et décida de rentrer chez lui. J’étais déçue mais je comprenais. Il me promit de passer demain matin pour m’apporter mon pain au chocolat. Comme promis, Sylvain était là à 6 heures et quart, les traits un peu tirés mais souriant. Il était timide mais plus moi. Je l’embrassai. Il hésitait et finalement me dit :
— Tu sais, Anaïs, pour hier soir, j’ai peur d’avoir un peu profité de toi. Enfin? Tu sais, tu es trop belle, trop séduisante mais j’ai peur que tu regrettes?
Mon sourire s’évanouit. Il ne semblait pas avoir envie de continuer avec moi, ce n’était qu’une aventure. Je fondis en larmes.
— Non ! Anaïs ! Excuse-moi, s’écria-t-il en me prenant dans ses bras ! Je ne veux pas te faire de mal ! C’est juste que j’aie peur ! Je n’étais jamais tombé amoureux auparavant, et jamais sorti avec une fille sérieusement.
Je n’en revenais pas ! En une seconde je venais d’apprendre qu’il était amoureux de moi et qu’il ne s’était jamais permis une vraie histoire d’amour !
Il passa me voir le soir et nous discutâmes. Je lui posai la question qui me tracassait depuis ce matin :
— Sylvain, ne te vexe pas, je voulais juste savoir si?
— Si j’étais puceau ? Oui je le suis.
Je le pris dans mes bras. C’était merveilleux ! Un garçon de 19 ans encore puceau ! Et j’allais être sa première !
— Anaïs, ne te moque pas de moi ! Pour moi le sexe c’est plus qu’une partie de jambes en l’air ! J’ai besoin de temps et sache que je n’aurais jamais fait ce qu’on a fait hier si je ne t’aimais pas.
Les jours suivants furent comme un rêve pour moi? Il était fantastique mon Sylvain ! Je lui fis découvrir petit à petit le corps de la femme, tout en évitant la pénétration. Il devint incollable et me procura un plaisir indicible ! Bientôt on m’enleva mes béquilles. Enfin je pus me rendre à ma chère boulangerie. J’y allai avant l’ouverture pour faire une surprise à Sylvain qui n’était pas encore au courant que je n’avais plus mes béquilles.
Je frappai à la porte et il vint m’ouvrir, tout heureux que je sois là. Il me porta jusqu’à la table de l’arrière boutique où il régnait une chaleur d’enfer à cause du gros fourneau. Il m’embrassa puis me coucha sur la table. Il commença à me déshabiller. J’étais surprise de cette initiative, surtout sur son lieu de travail. Une fois nue, il me lécha le corps. C’était bon? Je tentais de le déshabiller à son tour mais il ne me laissa pas faire. C’était lui qui avait tout le contrôle et cela m’excitait vraiment ! Mes jambes dépassaient de la gigantesque table et il me poussa afin que je sois totalement allongée. Ma tête se trouvait désormais à côté du tas de farine dont Sylvain se servait pour son travail. A ma grande surprise il prit une grande poignée de farine et me l’étala sur le corps. Il semblait prendre grand plaisir à cela et je le laissai faire, me demandant où il voulait en venir. Il me retourna afin de pouvoir m’en mettre aussi sur le dos et sur les fesses. Il s’arrêta longuement sur mon derrière et le massa avec ses mains pleines de farine, puis il commença à m’embrasser. D’abord l’hémisphère droit, ensuite l’hémisphère gauche puis il s’attaqua à mon anus. Il n’avait jamais montré le moindre signe d’attirance pour cette partie de mon corps et c’était la première fois qu’un garçon me léchait là ! Cela m’excitait beaucoup et ma rosette commençait à s’ouvrir délicatement. Je n’étais pas une dingue de sodomie mais j’avais déjà essayé, sans avoir ressenti de plaisir. Je sentais sa langue me pénétrer et c’était bon, je ne sais pas pourquoi. Puis il me mit un doigt puis deux et de son autre main entreprit de me caresser le clito sans oublier de remplir mon vagin de ses doigts libres. Je jouis en silence, toujours couverte de farine, cette fois ci à quatre pattes sur la table. Il me regardait reprendre mes esprits. Il avait ouvert sa braguette et se masturbait. Je le déshabillai et le couchai sur la table, à côté de moi. A mon tour, je le couvrais de farine et je jouais avec son corps. Sa queue était plus grosse que jamais et je la pris dans ma bouche afin de la soulager. Je suçais, je suçais, de plus en plus vite, de plus en plus fort, je le branlais en même temps et lui caressais les boules de mon autre main. Il gémissait et fermait les yeux. Tout à coup il me prit par la tête et me poussa le plus loin possible. Je sentis sa bite taper contre ma gorge. J’eus envie de vomir puis je m’habituai et je voyais qu’il aimait ça. Il ne tarda pas à éjaculer, au plus profond de ma gorge. Il reprit vite ses esprits et, contrairement à ce que je pensais, il était encore en pleine forme. Je vis sa queue reprendre forme et compris qu’il était prêt. Il me serra contre lui et me glissa à l’oreille :
— Ma chérie, je suis prêt. C’était nécessaire d’attendre pour moi et je ne le regrette pas. Mais maintenant je veux te sentir vraiment. Je veux le faire avec toi.
Il était confiant, encore sous l’effet euphorisant de son orgasme. Il se leva et prit un préservatif. Je le lui enfilai, enfin j’allai l’avoir dans moi. Nous prîmes la position la plus simple, le missionnaire, et lentement sa queue s’enfonça à l’intérieur de mon corps. Je ne saurais dire pourquoi, j’eus l’impression que c’était, pour moi aussi, la première fois. C’était comme si ce corps étranger était le premier à avoir franchi ces limites et qu’il était sur un terrain vierge. Je m’étonnai presque de ne pas ressentir cette légère douleur quand l’hymen se déchire. Sylvain me regardait dans les yeux, je ne m’étais jamais sentie aussi proche de quelqu’un qu’à ce moment là. Nous étions unis, comme à tout jamais. Ce n’était pas lui et moi, c’était nous. Il accéléra et, au bout de quelques minutes de plaisir, nous jouîmes, ensemble. Je n’avais jamais connu ça auparavant, et c’est à ce moment-là que je pris conscience que j’aurais dû attendre, peu importe l’âge, que j’aurais pu attendre, et que c’était lui que j’attendais, lui dont j’avais besoin pour atteindre le septième ciel.
Malheureusement je dus partir car le magasin devait ouvrir et que Sylvain devait s’occuper de son pain.
Le soir même il vint chez moi et j’étais encore plus prête, je voulais le sentir encore plus. Nous passâmes très peu de temps à table et beaucoup dans mon lit ! Il me fit jouir de toutes les façons, avec sa langue, avec ses doigts, avec sa bite. Il me fit l’amour en levrette, ou en amazone ou en bien d’autres positions encore dont je ne connais pas le nom et peut-être est-ce parce qu’elles n’existent pas vraiment ! C’était bon, plus on le refaisait, plus je prenais mon pied. Avec lui, je redécouvrais le sexe, comme il le découvrait avec moi. Nous continuâmes jusqu’à ce que nos sexes nous fassent mal et que le sommeil nous emporte. Il passa la nuit chez moi. Le matin, quand je me réveillai, il était déjà parti. Il revint le soir et il était aussi assoiffé de sexe que moi. Il ne me donna même pas le temps de prononcer un mot, il me prit dans ses bras et m’emporta dans la chambre. Il me déshabilla, se déshabilla, et il ne savait pas par où commencer tant il avait envie de tout me faire. Il tenta de se calmer sinon il allait éjaculer et me tourna sur le ventre, comme l’autre matin sur la table de la boulangerie. Il me caressa les fesses puis me lécha. Je compris où il voulait en venir, il voulait me pendre par derrière? Je le laissai faire, c’était bon. Quand mon petit trou fut bien humidifié, il fit glisser un doigt, puis deux. Il me caressait le clitoris en même temps. Je le suppliais de rentrer, il ne se fit pas prier. Je sentis mes chairs s’écarteler quand son énorme membre me pénétra, doucement. Cela faisait bien deux ans que je n’avais pas pratiqué la sodomie et cela faisait mal. Mais quand il fut arrivé au fond, je découvris un nouveau plaisir. Il fut d’abord tendre puis devint de plus en plus rapide et bientôt il me limait carrément, c’était ça qui me manquait, il me fallait aussi un peu de violence ! Je jouis avant lui et mon anus se resserra sur sa queue qui explosa en longs jets de spermes prisonniers de la capote.
J’étais bien, il était bien. On savait que tous les deux on était fait pour s’aimer. Et on s’aimait ! Je me promis de ne jamais perdre cet homme d’exception qui avait réussi à me donner tout ce dont j’avais besoin.
Quelques jours plus tard il s’installa dans mon appart’ et aujourd’hui, 4 ans après, c’est toujours comme ces premiers jours où nous avons vécu tellement de choses ! Madame Pernon est morte et, ses enfants ne voulant pas reprendre la boulangerie, nous l’avons rachetée, Sylvain et moi. J’ai quitté mon boulot et j’apprends petit à petit à faire du pain !
Et dès qu’il n’y a pas de clients, nous nous échappons dans l’arrière-boutique pour faire tout ce qui nous est passé par la tête depuis le matin, mais ça, c’est une autre histoire !
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