Le soleil s’est couché depuis longtemps sur la mer des Caraïbes. Dans la soirée, depuis le bord de la piscine, nous l’avions regardé descendre dans les flots, subjugué par la beauté de ce moment. J’avais osé poser une main discrète sur les hanches de Cathy. Depuis notre arrivée en Martinique cinq jours plus tôt, Cathy et moi avions fait connaissance et nous nous étions rapprochés. Ce mercredi soir avait marqué un tournant dans notre relation et nous nous étions retrouvés sous la pergola quand tout le monde était allé se coucher. Peu après, sur la plage, Cathy, de treize ans mon ainée, me suçait avec un plaisir non-dissimulé…

Et pourtant, quelques jours plus tôt, je ne connaissais ni Cathy, ni aucun des participants à ce voyage, à l’exception de Daniel, l’ami qui m’y avait entraîné. Nous nous étions "greffés" à un groupe de randonneurs dont faisait partie Cathy, ainsi qu’Albert, un quinquagénaire jovial et ami de Daniel.

Albert avait proposé à Daniel de participer au voyage car il savait que Daniel était sportif. Même s’il n’était pas randonneur, sa condition physique lui permettait de suivre sans problème le groupe. En août, Daniel m’avait parlé du voyage avec l’accord d’Albert. Si Albert ne voulait pas d’"élément perturbateur" pour le séjour et souhaitait néanmoins adjoindre deux personnes supplémentaires pour faire baisser le prix du voyage et du séjour de manière assez substantielle. Il avait ainsi accepté que Daniel me propose de les accompagner :

— Réfléchis-y ! C’est une occasion en or d’aller là-bas. On n’est pas obligé d’aller marcher avec eux et de toute façon, ils ont bien l’intention de profiter aussi du voyage pour se reposer.

— Jess serait juste folle de joie ! Je vais lui en parler.

"Jess", c’était Jessica, ma copine. Daniel la connaissait, l’appréciait et il savait qu’elle se fondrait facilement dans un groupe de personnes qu’elle ne connaîtrait pas.

Cela faisait alors un peu plus de dix-huit mois que Jessica et moi sortions ensemble. Cette petite brune à la chevelure noire et bouclée m’avait séduit timidement lors de… son anniversaire en novembre 2001. J’y avais accompagné une connaissance commune. En fin de soirée, Jessica m’avait embrassé :

— Je n’aurais jamais espéré avoir un cadeau tel que toi.

Elle fêtait ses 18 ans. J’en avais 24. A ce moment-là, je n’envisageais rien. Pourtant, malgré la distance (Jessica habitait à une heure de chez moi), nous avions développé une relation.

Jessica vivait chez ses parents et n’avait pas le permis de conduire. Elle m’avait ainsi rapidement présenté à ses parents qui m’avaient vite adopté et j’ai très vite passé mes week-ends chez eux. Par chance, à l’écart de la maison, il y avait une cabane de jardin qui avait été aménagée en chambre d’amis. Avec l’accord du père, j’y avais installé un chauffage d’appoint afin que Jessica et moi puissions y résider durant mes visites. C’est dans ce cabanon que Jessica avait su dévoiler ses atouts avec parcimonie et finesse.

J’y avais tout d’abord découvert sa lourde et généreuse poitrine, de gros seins laiteux qui m’avaient impressionnés, tout comme la taille de son soutien-gorge : 90D. J’étais ensuite resté en admiration devant son ventre plat et sa taille très fine, contrastant avec ses hanches un peu larges. Une petite culotte de cheval sur les hanches, mais rien sur des fesses bien généreuses et rebondies. Le soir de ce premier effeuillage, Jessica avait gardé son string et nous n’avions pas fait l’amour.

Ce n’est ainsi que la semaine suivante qu’elle m’avait dévoilé son sexe tondu de près, un ticket de métro joliment soigné. Dans la foulée, notre premier rapport sexuel avait été maladroit et hésitant. Rapide et frustrant. Néanmoins, j’avais eu le temps d’être saisi par l’intensité et la sensualité débordante dégagés par Jessica lors de ce rapport. Brûlante, cette fille avait le diable au corps et cela augurait des lendemains délicieux.

Le lendemain matin, justement, Jessica m’avait sucé pour la première fois et j’avais pris un pied hallucinant. J’étais son second petit ami et je n’en revenais pas qu’elle me suce avec autant d’habileté et me donne autant de plaisir. C’était loin d’être ma première fellation, mais c’était l’une des plus intenses !

Les premières semaines de notre relation avaient également permis à Jessica de m’habituer petit à petit à sa garde-robe élégante, essentiellement faite de jupes avec chemisiers et de robes. J’avais effectivement été surpris par des tenues qui auraient été plus adaptées à une assistante de direction plutôt qu’à une lycéenne. La maturité de Jessica transpirait à travers ses vêtements.

Et puis, il y avait eu ce dimanche pluvieux de fin janvier 2002. Cela ne faisait pas tout à fait trois mois que nous étions ensemble. Nous étions seuls chez elle, ses parents étaient partis en week-end avec sa petite sur. Nous venions de faire l’amour et, avec sa permission, j’avais ouvert sa commode de dessous. J’avais trouvé le porte-jarretelles tout au fond du dernier tiroir, dissimulé derrière une boîte en carton :

— Oh ! C’est à toi, ça ?

— Oui…

— Tu l’as déjà mis ?

Jessica avait immédiatement rougi.

— Oui, oui…

— J’adore. Et j’adorerais te voir dedans.

Elle m’avait regardé curieusement durant un instant avant de se lever précipitamment.

— Tu aimerais que je le porte juste une fois ou… ou plus régulièrement ?

Elle était si hésitante, j’avais éclaté de rire et j’en avais plaisanté :

— Tous les jours ! Ce serait juste un rêve !

C’est à ce moment-là que j’ai compris que Jessica avait quelque chose à dire. Elle ne riait pas. J’avais attendu quelques secondes. Jessica semblait désemparée. Elle s’était finalement lancée :

— Florent, il faut que je t’avoue quelque chose.

— Oui ?

— En fait, le porte-jarretelles, je le mets régulièrement depuis un an environ. Personne ne le sait, ni ma mère, ni ma meilleure amie. Je…

Elle baisse les yeux, visiblement émue, avant de poursuivre :

— Un soir, c’était la Saint-Valentin il y a trois ans, le 14 février 1999. Je suis entrée dans la chambre de ma mère et elle était en train d’attacher un porte-jarretelles. Elle et mon père allaient au restaurant. Je l’ai regardée et je l’ai trouvée super belle. Elle m’a expliqué ce que c’était car je n’en avais jamais vu. Le lendemain, j’ai trouvé le porte-jarretelles dans le panier de linge sale et je l’ai essayé avec les bas. Je ne peux pas te dire ce que ça m’a fait, mais ça a été un moment très fort, comme un choc. Je me suis sentie incroyablement bien et belle. Ensuite, je le passais quand j’étais seule à la maison. L’année suivante, au printemps, j’ai acheté le mien.

Jessica marque une pause. Elle est au bord des larmes :

— Je n’osais pas le mettre pour sortir. J’ai hésité dix fois, vingt fois. Finalement, j’ai osé. J’ai sauté le pas l’année dernière à la rentrée pour aller faire des courses avec ma mère. Je me sentais tellement fière, tellement belle et tellement… femme. Alors j’ai décidé de le mettre pour aller au lycée. J’avais 16 ans. Et depuis, je le mets régulièrement.

— Mais depuis que nous sortons ensemble, tu ne l’as pas mis ? J’ai été comblé que tu mettes des Dim’Up à Noël et lors de plusieurs sorties…

Jessica s’était alors mise à pleurer :

— Mais j’ai peur, Florent ! J’ai peur du regard des autres, de ton regard, peur d’être prise pour une pute ! J’ai peur qu’on me juge là-dessus !

Nous avions discuté. Je l’avais rassurée et j’avais dédramatisé la situation :

— Ne crains rien. J’adore aussi et personne ne te jugera. Mais là, c’est un sommet d’absurdité : là où la majorité des mecs doivent parfois insister pour que leurs copines en mettent, la mienne pleure parce qu’elle aimerait en mettre tout le temps.

Ainsi, le nombre de parures de lingerie de Jessica a rapidement accru. Et si elle se limitait à de discrets porte-jarretelles pour aller en cours, elle a découvert les guêpières et s’est mise à en porter lorsque nous sortions. Elle les trouvait plus élégantes.

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