Mesdames et messieurs, je prends la plume aujourdhui, ou plutôt le clavier, pour vous faire le récit dune relation sexuelle que jai eu la chance et le bonheur de vivre il y a quelques années.

Je vais commencer par me décrire : je suis un garçon assez large dépaules (je descends dune famille de bûcherons et dartisans du bois de la région des Pyrénées), aux cheveux noirs et aux yeux bruns. Je mesure 1m88 et je ne suis pas spécialement musclé.

A vrai dire, je ne fais jamais de sport vu que je nen ai ni le temps ni lenvie. Et enfin, je me destine aux métiers de limage : jadore tout ce qui se rapporte à la photographie.

Bref : au moment où sest déroulé ce que je vais vous relater, jétais diplômé du BAC depuis trois mois. Et bien quheureux a la perspective de commencer mes études de photo dans luniversité qui me plaisait, et dans une grande ville de notre beau pays, je navais pas vraiment le moral : je navais que quelques rares amis au lycée et jétais le seul à partir dans la fac qui était la mienne.

Javais toujours eu de grandes difficultés à rencontrer des gens et la perspective de tout recommencer depuis le début ne menchantait pas.

Je navais pas de copine non plus (la dernière fille à qui javais déclaré ma flamme mavait rembarré devant toute la classe), et ma sexualité dadolescent se résumait jusque-là à quelques mornes masturbations solitaires sur les décolletés de Denise Milani et le fessier de Keyra Agustina.

Dans ma classe au lycée, les filles étaient plus intéressées par des andouilles aux cheveux plein de gel qui ne parlaient que de leur Playstation ou du dernier match de foot plutôt quà quelquun comme moi, qui essayait de se montrer gentil en leurs filant les réponses aux devoirs, en copiant les cours ou en prétextant une grippe impromptue à leur place quand elles sabsentaient.

Début septembre donc, jemménageais avec mon chat Figaro dans une résidence universitaire du CROUS, où on mavait attribué une chambre détudiant. Je nétais pas le seul à trimbaler des meubles : cétait la période ou les derniers étudiants emménageaient avant le début des cours.

Après avoir rassuré mes parents que non, je nallais pas finir au poste pour alcoolémie sur la voie publique dès le premier soir, (les clichés concernant la vie détudiant ont la vie dure, que voulez-vous) ils sen allèrent et je me retrouvais seul dans mon nouveau chez-moi.

Les jours suivants, je moccupais à décorer ma chambre avec mes posters des Rolling Stones, de Pink Floyd et de Star Wars pendant que Figaro saffairait à répandre des poils de chats partout dans mon logis, en tant que nouveau maître des lieux (encore aujourdhui, je me demande parfois si cest bien lui qui habite chez moi ou le contraire).

Cest là que mes souvenirs se font plus précis : un de ces soirs, en rentrant dune balade visant à repérer le trajet que je devais faire pour me rendre à ma fac, jeu loccasion dapercevoir mes voisins.

Arrivant à lentrée de ma résidence, je dus zigzaguer entre les meubles.

Mon voisin de gauche était arrivé en même temps que ma voisine de droite. En montant les escaliers, je croisais le premier, une sorte de néo-hippie barbu à qui je donnais un coup de main pour monter un petit canapé.

Arrivé sur mon palier, japerçus aussi ma voisine, une jolie brune avec des anglaises qui portait des cartons vides. Au cours de lheure qui suivit, alors que jessayais de monter une étagère Ikea, jentendis sur le palier une voix grave :

« Bon, ben voilà On a rien oublié ? On va se faire un restau pour fêter ça, pas trop tard non plus, on a pas mal de route à faire pour rentrer, nous! Tiens, descend les cartons, jarrive avec le sac. Ah, Lisa ? Demande à ta mère si elle préfère manger chinois ou indien ! »

Tiens, ma voisine sappelle Lisa.

Cest bon à savoir. La soirée se passe tranquillement, à jouer à Diablo II pendant que Figaro fouine sous mon lit.

Le lendemain matin, je me lève avec difficulté, la tête dans le brouillard. Jallume ma cafetière et avant de nourrir le chat qui proteste contre sa gamelle vide, je me dirige lentement vers ma petite salle de bains. Je me mets à chercher un savon dun il embrumé quand jentends un bruit deau qui coule. Oh non, pas déjà une fuite

Mais après avoir regardé dans ma douche, je constate quelle na pas lair de fuiter. Je me retourne et constate quen fait de douche, cest celle de la voisine que jentends. Je jette un coup dil et ce que je vois me coupe le souffle. Là, a sept heures du matin, dans cette chambre détudiant ridiculement petite, jai une vue directe sur la douche de ma voisine avec ladite voisine à lintérieur, en train de se shampouiner !

En fait, si nos chambres dans cette résidence sont identiques, elles sont symétriquement opposées. Nos salles de bains sont situées dans une sorte de renfoncement du logis qui forme alors une sorte de L, lécart de quelques mètres entre les deux servant au passage de tuyaux et divers câbles alimentant les étages supérieurs. Il y a une fenêtre à chaque salle de bains mais la sienne est mal fermée, et la mienne ayant des persiennes, elle na pas dû sen soucier. Quoiquil en soit, cela me permet à cet instant précis dadmirer Lisa sous le jet deau.

Jai du mal à croire ce que je vois. Je cligne des yeux une première fois, puis une deuxième. Je regarde autour de moi avant de reporter mon attention sur cette vision de rêve. Lisa a vraiment un corps splendide. Elle doit mesurer 1m69, peut-être un peu plus a vue de nez, avec de longs cheveux bruns pour lheure couverts de shampooing, un petit nez retroussé, et des lèvres bien roses. Elle arbore une ravissante paire de seins bien fermes, qui mont lair au-dessus de la taille moyenne à en juger par la tension qui sempare de mon bas-ventre ! Elle se baisse pour reposer le flacon de shampooing et jai alors le bonheur dadmirer son derrière, deux adorables petites fesses rondes et rebondies sans le moindre gramme de graisse superflue à jeter, si parfaites quon les croirait sculptées par un artiste.

Quelques instants plus tard, elle se rince et sort de sa douche.

Mesdames et messieurs, je peux affirmer solennellement quaucun homme sur cette terre ne peut prétendre avoir eu dérection tant quil na pas eu le bonheur dadmirer Lisa sortir nue de sa douche. Quel spectacle elle shabille dun peignoir et disparaît hors de ma vue. Encore stupéfait de ce que je viens de voir, je masperge le visage deau et vais rapidement me faire un café pour remettre mes idées à leurs places.

Quatre arabicas plus tard, jai les pensées plus claires. La journée sannonce longuette, je la passe à crapahuter dans tout le campus pour régler les formalités administratives et toutes les paperasses nécessaires à mon admission.

La chaleur de cette fin dété rend latmosphère pesante et la fatigue me gagne assez vite dans les files dattentes interminables.

Je me rends enfin au dernier rendez-vous pour faire faire ma carte détudiant. Zut, il y a au moins quinze personnes dans la queue. Tant pis, je prends mon mal en patience.

Je nai jamais aimé poireauter dans les files dattente, mais jy suis bien obligé.

Il ne faut cependant pas plus dune minute pour que mes pensées dérivent vers la vision délicieuse que jai eue ce matin. Je ne peux mempêcher de rêver à cette superbe fille qui se savonnait sous mes yeux ce matin, à ses jambes interminables, à ses fesses galbées, a cette chevelure brune couverte de shampooing et quel adorable visage elle avait.

Un « suivant » me ramène à la réalité. Ça sera bientôt mon tour, il faut que je me reprenne.

Ce nest pas franchement le moment ni surtout lendroit pour avoir une érection comme celle que je sens pointer. Je me dépêche de faire faire cette satanée carte, puis je rentre enfin chez moi. Je range mes affaires et commence à me faire quelque chose à manger, quand jentends une porte claquer dans le couloir.

Jhésite quelques secondes, puis je colle mon oreille contre le mur. Jentends un bruit de radio quon allume et dun sac quon pose sur une chaise.

Cest elle.

Peut-être que allez, je tente. Je me rends sur la pointe des pieds dans ma petite salle de bain et jette un il discret par les persiennes. Sa fenêtre est encore béante ! Et je vois enfin Lisa arriver.

Elle a dû passer la journée dehors comme moi, et vu la chaleur ambiante, elle va sans doute vouloir se rafraichir gagné !

Elle commence à se déshabiller en enlevant son haut, révélant un soutien-gorge noir qui a lair dêtre beaucoup trop petit pour une poitrine aussi généreuse. Elle retire un pendentif, ses chaussettes, puis baisse enfin son jean, montrant une petite culotte noire qui épouse parfaitement son petit derrière nom de dieu, quest-ce quelle est bien foutue !

Je souris tout seul en pensant au nombre dhommes qui seraient prêt à payer pour être à ma place. Elle continue de se dévêtir mais malheureusement pour moi, elle me tourne le dos pour dégrafer son soutien-gorge avant dentrer dans sa douche.

Je suis comme hypnotisé.

Je me mets à bander de plus en plus fort en jouant les voyeurs. Jai à nouveau droit au spectacle de Lisa qui se caresse sous sa douche, senduit de savon, passe ses mains dans ses cheveux et se frotte en noubliant aucun endroit. Quest-ce que je ne donnerais pas pour quelle se mette à se masturber mais ça na pas lair dêtre sa préoccupation.

Une fois propre, elle se dépêche denfiler son peignoir et file hors de ma vue.

Planté comme un idiot dans ma salle de bain, il ne me reste plus quà aller me soulager en pensant à son corps somptueux dissimulé sous ce fameux peignoir.

Les jours suivants, je prends lhabitude dépier ma jolie voisine matin et soir par la fenêtre, à chaque fois quelle fait ses ablutions. Son corps de rêve a tôt fait dhabiter tous mes fantasmes et jen viens même à rêver delle la nuit. Je parviens à me concentrer tant bien que mal pendant mes cours à luniversité mais mon moment préféré de la journée reste celui ou je vais pouvoir mater ma voisine sous sa douche.

Cependant, cette situation me rend un peu mal à laise. Nest-ce pas mal de violer de la sorte lintimité de ma voisine ? Quest-ce qui se passerait si elle savait que je lobservais matin et soir comme le dernier des pervers ?

Lisa devient rapidement une obsession pour moi, un fantasme incarné. Je me masturbe de plus en plus souvent pendant mes sessions de voyeurisme, en mimaginant lui faire lamour sauvagement, en la prenant contre le mur de sa douche et elle mobsède tellement, que je cède à la tentation et finis par la prendre discrètement en photo un soir où elle se déshabille dans sa salle de bain.

Bien men prend, car deux jours plus tard les dernières chaleurs de lété disparaissent, laissant la place à un orage spectaculaire et des températures nettement plus de saison. Lisa finit alors par fermer sa fenêtre pour éviter linondation, et jen suis réduit à me contenter sur mes souvenirs et les quelques photos que jai delle.

Plusieurs semaines sécoulent.

Je commence à mhabituer à ma vie détudiant et suis tant bien que mal mes cours, obnubilé par ma voisine. Jai un certain nombre de scrupules à faire ce que je fais, mais la tentation est trop forte.

Je relève son nom sur les boîtes aux lettres de notre résidence et je le cherche dans lannuaire de luniversité. Nous ne sommes pas dans la même branche mais je constate avec joie que nous avons trois cours magistraux dhistoire de lart en commun. Inutile de dire que jessaie de la repérer aux cours en question. Lisa sassoit souvent aux premiers rangs. Cest une élève attentive qui nhésite pas à poser des questions aux profs.

Et je constate plus dune fois que je ne suis pas le seul quelle ne laisse pas indifférent. Jai remarqué pendant les jours qui suivent plusieurs étudiants qui la mataient du coin de lil. Il faut dire quà moins dêtre aveugle, on ne peut que difficilement la rater, même si lamphithéâtre ne manque pas de jolies filles.

Lisa a toujours ses anglaises brunes qui encadrent son visage adorable. Elle porte une chaîne autour du cou et un chemisier bleu très légèrement entrouvert, juste ce quil faut pour que je puisse avoir une vue imprenable sur sa poitrine opulente lovée dans son soutien-gorge noir, moi qui massied le plus souvent sur le gradin derrière elle. Et elle a lhabitude de mordiller entre ses lèvres roses un crayon qui a, de mon point de vue, bien de la chance.

Je me surprends souvent à rêver delle toute nue, ou de moi en train de la déshabiller lentement et de lui faire lamour dans une salle de cours vide. Plus dune fois je décroche complètement du cours pour la contempler.

Pourtant ça ne me ressemble pas davoir des pensées aussi libidineuses. Non pas que jai été élevé chez les surs, mais dordinaire je me concentre simplement sur autre chose. Est-ce que cest mal de penser comme je le fais ?

Oh, et puis zut. Jai dix-neuf ans, je ne vais quand même pas me justifier davoir des hormones. Et puis les filles fantasment tout autant que nous, alors ça va bien. Après tout, je ne fais de mal à personne, je nai dérangé personne. Je ne fais que mater une très jolie fille et ça sarrête là.

Au bout de trois semaines jose enfin lui adresser la parole en lui demandant une bibliographie de cours que jai déjà. Ce prétexte marche tout de même car elle me la tend en souriant. Plus tard dans la journée, elle me rattrape sur le chemin de la résidence universitaire et nous discutons un peu avant de rentrer chacun chez soi.

Pendant les semaines suivantes, jessaie de lui parler à chaque fois que jen ai loccasion mais je nose jamais aller plus loin. Les cours se passent et les vacances doctobre arrivent enfin. Nayant pas envie de rentrer chez mes parents, je pense plutôt les passer à jouer sur mon ordinateur.

Cest alors le vendredi soir.

Ce soir-là, je suis encore obnubilé par ce fantasme. Alors que je suis très occupé à me masturber devant ces fameuses photos que jai mises sur mon ordinateur, on frappe à ma porte.

Maudissant par avance limbécile qui sest encore trompé de porte en livrant ses pizzas, je remonte mon pantalon en vitesse, met mon écran en veille et vais ouvrir.

Cest elle. Lisa est devant moi, en peignoir. Jessaie de ne pas penser à ce qui se cache derrière ces quelques millimètres dépaisseur de tissu et souris de mon mieux.

— Salut ! Désolée de te déranger, heu voilà, jaurais un service à te demander. Est-ce que tu peux me passer ton cours dart contemporain dil y a deux semaines ? Je nai pas pu y aller ce jour-là et si je ne le rattrape pas, ça risque dêtre pénalisant pour les partiels »

« Ah, heu oui, bien sûr ! » bredouille-je.

Je me dépêche de saisir mes affaires de cours et cherche frénétiquement les feuilles en questions. Je finis par les trouver et je reviens à la porte en les lui tendant.

« Tiens, voilà. Tu me dis si tu narrives pas à me relire hein, je navais pas prévu de les faire lire a quelquun dautre »

Mais Lisa ne les prend pas. En fait Lisa na même pas remarqué les feuilles que je suis en train de lui tendre. Son visage a pris une expression stupéfaite et son regard fixe quelque chose derrière moi.

Jai un horrible pressentiment et je me retourne. Horrifié, je vois alors Figaro, qui a sauté sur mon bureau et qui sest tranquillement allongé sur mon clavier, enlevant automatiquement le mode veille et révélant les photos de Lisa nue sur lesquelles jétais en train de me branler furieusement quelques instants auparavant.

Cest alors linstant le plus gênant de ma vie, je nose rien faire tellement la peur me cloue sur place. Puis je me rue sur mon ordinateur pour fermer les images le plus vite possible après avoir éjecté le chat.

Quand je me retourne, Lisa nest plus là. Jentends une porte qui claque.

Mais quel con ! Pourquoi nai-je pas tout simplement éteint lécran avant douvrir ? Ou même fermé ces images ! Maintenant elle sait que je lai épiée, et ça va très mal se terminer ! Elle pourrait très bien porter plainte, je risque dêtre renvoyé de luniversité, ou pire !

La panique monte crescendo en moi. Tant pis, il faut que jaille mexcuser, cest la seule chose que je puisse faire. Je fusille Figaro du regard et sors de chez moi pour aller toquer à sa porte.

« Lisa ? Ouvre, sil te plaît »

Pas de réponse.

« Lisa je suis vraiment désolé, je ne voulais pas que tu voies ça, je peux entrer ? Laisse-moi au moins te faire des excuses ! »

Je ne sais pas vraiment pourquoi je fais ça, mais au point où jen suis, je nai plus grand-chose à perdre. Je tourne la poignée et rentre lentement dans sa chambre.

Elle est assise sur son lit, le regard dans le vide.

Je ferme la porte et vais magenouiller devant elle.

« Lisa, je suis vraiment désolé. Heu, tu sais, cest arrivé comme ça, cest ta fenêtre qui était mal fermée, et puis ça ma pris dun coup, je ne me suis pas contrôlé, mais je te jure que cétait sans penser à mal ! Et heu, je suis vraiment, vraiment désolé que tu aies vu ces photos, je sais que cest dégueulasse davoir pris ces images et cest une atteinte à ta vie privée, je suis désolé, désolé !

Mais avant que tu portes plainte, je tassure que je nai pas partagé ces photos avec qui que ce soit, je ne les ai pas mises sur internet, je ne les ai pas montrées non plus à quelquun, elles ne sont pas sorties de mon ordinateur, et dès ce soir je les supprimerai, on en parlera plus »

Lisa ne dit toujours rien. Elle a encore le regard vague et ne me répond pas. Je nose plus rien dire, je mattends à ce quelle se mette à me hurler dessus avant dempoigner son téléphone pour appeler les flics.

« Je pensais que jétais la seule voyeuse dans cet immeuble. »

« Ben, en fait je nai pas fait exprès, cétait ta fenêtre qui était mal attends, quoi ? »

Jai du mal comprendre.

« Alors cétait sur des photos de moi que tu tes branlé pendant tout ce temps ? »

Je ne comprends pas du tout.

« Mais quest-ce que quest-ce que tu veux dire par là ? »

« Tu navais pas remarqué quil y avait un trou dans le mur qui sépare nos deux chambres ? » dit-elle en désignant un endroit du mur.

Je me relève nerveusement et mapproche du point désigné. Un objet lourd a cogné la paroi à cet endroit, fissurant le plâtre et laissant un petit interstice de moins dun centimètre de largeur, mais qui offre une vue imprenable sur mon bureau à travers la fine cloison.

Je me retourne et la dévisage. Jai du mal à réaliser ce que ça veut dire.

— Jai cogné une armoire contre le mur quand jai déménagé, le carton a arraché un petit morceau de plâtre. Je navais pas fait exprès mais le trou était là. Je pensais que tu allais remarquer le problème et venir te plaindre rapidement mais visiblement tu ne las jamais remarqué alors je nai rien fait dautre, je navais pas envie de mattirer des ennuis avec le CROUS à peine emménagée. »

Je bredouille : « Alors ça fait des semaines que tu mespionne ? »

— Oui, répond-elle. Mais je ne pensais pas que tu mavais photographiée sous ma douche.

Je ne sais plus quoi penser. Je pensais nêtre quun horrible vicieux pervers, mais en réalité ma « victime » est encore pire que moi !

Lisa me regarde fixement. Elle prend une grande inspiration et dit: « bon eh bien puisquon en est là, autant aller au fond des choses ».

— Quest-ce que tu veux ? demande-je sur un ton mal assuré.

— La même chose que toi, patate, me répond-elle en défaisant le nud de sa robe de chambre.

Le rouge me monte aux joues et une bouffée de chaleur avec. Lisa est en train de dénouer sa robe et de lécarter. Elle me révèle son corps magnifique a peine séché de la douche quelle a prise tout à lheure. Je mapproche et me met à genoux, ne sachant pas quoi dire tandis que ma respiration saccélère.

« Tu es sûre que ? »

— Dépêche-toi, sinon je me mets à hurler, espèce de pervers ! ordonne-t-elle avec un sourire.

Je nai plus vraiment le choix maintenant. Mais de quoi est-ce que je me plains ? Cest un vrai conte de fées. Un conte de fées érotique. Ça suffit, il faut que jarrête de penser, de craindre, danticiper telle ou telle réaction. Pour une fois dans ma vie, je sens instinctivement que je dois la boucler et agir.

Le souffle court, je me penche sur les longues jambes fuselées de Lisa et embrasse sa peau.

Je nai absolument pas la moindre idée de ce que je suis en train de faire. La peau de Lisa est dune douceur infinie, sans le moindre défaut.

Je caresse ses longues jambes du bout des doigts en déposant dautres baisers partout sur sa peau. Je lui jette un coup dil et voit Lisa fermer les yeux ça a lair de lui plaire. Enhardi, je décide alors de remonter le long de son corps. Je continue de la caresser de mon mieux en me rapprochant de laine. Jose enfin embrasser cette partie de son corps où la peau est si fine et si sensible. La respiration de Lisa se fait de plus en plus courte.

Puisque jai lair de my prendre correctement, je continue. Tout en lui caressant les cuisses je me mets à lécher sa fente du bout de la langue, juste de quoi la chatouiller. Puis jaccélère progressivement, et jenfonce un peu ma langue au fur et à mesure que jentends Lisa soupirer daise. Elle est vraiment excitée maintenant.

Elle sest mise à haleter sous mes caresses et mes coups de langue. Dabord moite, elle mouille de plus en plus et je ne fais qualler de plus en plus vite et de plus en plus loin. Elle se met à onduler du bassin en gémissant doucement. Ma main droite lâche alors sa cuisse pour aller la chatouiller sur les hanches et le long des côtes.

Je nen ai peut-être pas lair mais je suis extrêmement stressé. Jai peu de lui faire mal en la mordant par inadvertance ou de faire quelque chose qui lui déplairait et viendrait ruiner ce que nous sommes en train de commencer.

Je nai pas la moindre idée de la façon dont je dois my prendre, alors jagis instinctivement. Jessaie dêtre le plus doux possible et de ne pas être brusque. Ma bouche est maintenant entièrement collée à son sexe, aspirant son jus et la chatouillant avec ma langue. Les gémissements de Lisa mexcitent à mort, plus que nimporte quelle photo et nimporte quel vidéo porno que jaurais pu voir dans ma vie. Je lui dévore le minou de mon mieux et quelques minutes plus tard, je sens son corps se tendre. Elle se cambre en poussant un long gémissement.

« Mumm, cétait boon pour une introduction! » me félicite-t-elle en souriant. « Mais ce nest pas tout jespère ! »

Cette fois, jai compris. Je baisse mon pantalon et jenlève mon t-shirt. Lespace dun instant, jai le réflexe de cacher mon sexe par pudeur mais je prends conscience que ça na pas vraiment de raisons dêtre au point où nous en sommes.

Lisa se redresse, mattrape par les épaules et me couche sur son lit. Je bande tellement fort que cen est presque douloureux. Elle jette au loin son vêtement et sassoit à califourchon sur moi. Elle regarde mon sexe un instant et se penche sur moi.

« On va bien samuser ! » me susurre-t-elle à loreille avant de membrasser.

Cest le meilleur baiser de toute ma vie. Sa langue a encore meilleur goût que son sexe. Elle passe et repasse le long de la mienne avec un goût presque sucré pendant que je la prends par les épaules.

Elle me mordille la lèvre avant de se redresser. Elle prend ma bite en main et la dirige vers son minou encore humide. Avec le même sourire mutin aux lèvres, elle descend lentement et ne sarrête que quand elle me chevauche complètement. Cest une sensation délicieuse que de la sentir tout autour de mon sexe. Lisa ne perd pas de temps et se met à bouger le bassin davant en arrière en ahanant.

Le plaisir monte par vagues dans tout mon corps. Je laide en accrochant mes mains sur ses hanches. Lisa accélère et pousse des gémissements de plus en plus forts et je me régale du spectacle de ses gros seins qui tressautent à chacun de ses mouvements. En passant mes doigts dessus, je sens ses tétons qui sont durs comme du bois. Je saute sur loccasion et malaxe sa poitrine gonflée de désir en faisant tout pour réprimer lorgasme que je sens déjà arriver.

Non, ça ne peut pas finir aussi vite, ça vient à peine de commencer. Lisa me chevauche à un rythme soutenu et je mefforce de la suivre, de plus en plus excité par les gémissements de plaisir intense quelle pousse.

Jai encore du mal à réaliser la chance que jai de me retrouver là, à faire lamour avec une femme aussi belle et désirable que Lisa, mais jai la ferme intention den profiter au maximum.

« Lisa je veux goûter à tes seins », lui dis-je en essayant de reprendre mon souffle.

— Ah oui ? Ils te plaisent, mes seins, petit vicieux ? demande-t-elle dun air faussement innocent.

Elle se cambre et me met les mains derrière la tête avant de sappuyer sur mes poignets. Je suis ainsi son prisonnier mais sa superbe poitrine est enfin à ma portée.

Lisa me met une petite claque sur la joue et se remet à me chevaucher à un rythme encore plus rapide tandis que je peux enfin sucer et lécher le bout de ses seins qui se trouvent maintenant à quelques centimètres de mon visage.

Mais malheureusement il me suffit de quelques minutes à ce rythme effréné pour quune irrésistible envie de jouir me prenne. Je veux que ça dure encore.

Je me dégage alors de sa prise et la prend par les épaules pour la retourner et la mettre à ma place. Sans lui laisser le temps de se relever, je relève les jolies jambes fuselées de Lisa avant de me pencher sur elle et la pénétrer à nouveau, en lui arrachant un cri de plaisir.

Je me couche sur elle en prenant bien soin de ne pas lécraser et lui donne un baiser brûlant avant dentamer une succession de coups de reins longs et profonds.

Lisa saccroche à mon dos de toutes ses forces, elle sagrippe à mes omoplates tout en répondant à mon baiser. Le lit fait un bruit sourd en cognant contre le mur qui sépare nos deux chambres.

Lisa veut exprimer son plaisir. Elle finit par lâcher ma bouche pour pousser des petits cris dextase qui mexcitent encore plus. Son souffle rauque dans mon cou ne fait que minciter à létreindre plus fort encore.

Jaccélère mes mouvements et mes coups de rein se rapprochent de plus en plus.

« Aahn tarrête pas, continue ! Ça vient ! » Me gémit-elle à loreille.

Nos bassins sont complètement soudés. Ma queue est tendue au maximum et je cogne au fond de sa chatte en lui arrachant des cris de plaisir toujours plus sonores.

Dans un ultime effort, je la pilonne de mon mieux alors que lendorphine coule à flot dans mes veines. Lisa pousse un cri de jouissance encore plus intense et nous crions de concert. Je sens un long jet de sperme brûlant fuser à travers moi et la vague de plaisir massomme presque.

Epuisé et le souffle court, jembrasse Lisa encore une fois. Elle a les yeux fermés et reprend sa respiration, en se mordillant les lèvres

Elle se redresse alors sur son lit et rejette sa chevelure brune en arrière.

« Pas trop mal, il te reste des progrès à faire mais ce nest pas mal pour une première fois car je suppose que cétait le cas ? » me demande-t-elle avec son sourire inquisiteur.

« Comment tu as deviné ? » réponds-je en masseyant.

« Oh, lintuition féminine » rit elle.

Ne sachant trop quoi répondre, je me mets à rire aussi. Ce que je viens de vivre est plus intense et plus délicieux que tout ce que jai fait jusquici. Et je suis heureux que les choses se soient terminées ainsi plutôt quau commissariat avec une plainte pour atteinte à la vie privée.

Plus tard, je regagne ma chambre en catimini. Je ne peux mempêcher de me masturber encore une fois avant de dormir, en imaginant son corps nu dans ses draps. Et heureusement pour moi, ça nétait quun début.

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