De retour de la partie de volley-ball disputée plus tôt dans l’après-midi, Sophie se présenta à la porte de la chambre parentale. Se sachant quelque peu en retard, elle ne s’était ni douchée, ni changée. Toujours revêtue de son uniforme de sport, (un chandail long de couleur bleu foncé, arborant le numéro 10, qui débordait sur son short moulant bleu pâle et une paire de bas blancs à mi-jambe surmontés d’une bande bleue également), elle frappa à la porte.
« Papa, je suis là.
– C’est toi, Sophie? Entre! répondit son père. »
Elle trouva Jérôme debout au milieu de la pièce, vêtu d’un simple peignoir de couleur noire, à côté d’une petite table où se trouvaient une bouteille de vin ainsi que deux verres.
« Quelle chaleur! soupira la fille en retirant le bandeau de tête qui avait bu sa transpiration pendant la joute, tout en accrochant au passage ses cheveux attachés en queue de cheval. Le stade n’était pas climatisé.
– Je comprends, approuva Jérôme. Trente degrés Celsius, ce n’était pas l’idéal pour un match de finale. »
La fille enlaça son père qui l’embrassa sur les deux joues. Jérôme passa ensuite derrière sa fille et, d’un geste qui la surprit, entoura de ses mains sa poitrine qu’il caressa doucement au travers du chandail. Sans broncher, la jeune laissa courir, pour la première fois de sa vie, les doigts d’un homme sur ses nichons qui avaient conservé leur taille d’adolescence et dont elle s’était toujours plainte de la grosseur.
« Tu ne portes pas de soutien-gorge, Soph? demanda-t-il en continuant de masser les mamelons de sa fille qu’il sentait pointer d’excitation.
– Au volume qu’ils ont, avoue que ce n’est pas très apparent sous mon costume, de toute façon. La nature a été plus généreuse pour Alicia. »
Jérôme ne répondit pas. Il n’était cependant pas d’accord avec sa fille, étant plutôt d’avis que les seins qu’il tenait bien en main étaient tout à fait bien proportionnés pour les 50 kg que faisait Sophie. La tendance de cette dernière à être complexée à ce sujet était bien connue de ses parents, tendance souvent partagée par toutes les jeunes filles qui craignent de ne pas être assez séduisantes pour l’être aimé.
Gardant toujours le silence, toujours positionné derrière la jeune femme, il alla lui gratter l’arrière de l’oreille droite, juste sous le lobe, puis porta son doigt à son nez en inspirant profondément. Sophie tourna la tête :
« Qu’est-ce que tu fais, Papa?
– Ce qu’une femme sent derrière les oreilles, c’est exactement ce qu’elle sent dans ses parties les plus intimes. »
Incrédule, Sophie se gratta l’arrière de l’oreille gauche. Puis, passant par derrière, elle introduisit l’autre main dans sa petite culotte, offrant un court moment à l’homme une vue en plongée imprenable sur son petit cul de 18 ans, se frotta la région anale avec le majeur, après quoi elle se mit à comparer les deux senteurs.
« C’est pourtant vrai, dit-elle un peu étonnée, mais je dirais que la senteur du bas est plus forte.
– C’est normal, répondit Jérôme, les huiles sont plus concentrées et s’évaporent plus lentement.
– Mais où as-tu appris tout ça? demanda Sophie dont la curiosité venait d’être piquée.
– Dans un vieux livre oriental. On y enseigne à reconnaître et à interpréter les odeurs que dégage la femme. On peut ainsi deviner ses humeurs, savoir si elle est prête à baiser, connaître son degré de libido. Mais j’aurai l’occasion de t’en reparler.
– Et d’après mes odeurs à moi, reprit la fille en souriant, me trouves-tu prête pour une activité en particulier? demanda candidement Sophie.
– Si, tu es tout à fait prête pour une bonne douche! blagua le père.
– Je peux y aller si tu préfères. Ça ne prendra que cinq minutes.
– Pas la peine, au contraire. Je trouve l’odeur de ta transpiration très aphrodisiaque. Mais viens plutôt t’asseoir. J’ai une bonne bouteille de vin pour toi. Ça te détendra un peu. »
Le père et la fille s’assirent autour de la petite table bistro. Deux verres de vin furent versés. Accablée par la chaleur et la transpiration, la pièce n’étant rafraîchie que par le ventilateur du plafond, Sophie retira ses espadrilles et ses bas. Elle saisit la serviette de ratine blanche qu’elle portait encore autour du cou et la déposa sur son dossier. Puis :
« Ça ne te dérange pas que je retire mon chandail? Je suffoque ici. »
Sans attendre de réponse, elle se défit de son vêtement, exposant au plaisir de son père son thorax bronzé et ses seins blancs, et poussa un soupir de soulagement.
Jérôme reprit la conversation :
« Et la partie de volley?
– Nous sommes championnes, Papa! s’exclama Sophie, et Alicia a été nommée capitaine de l’année dans la ligue.
– Merveilleux, j’ai hâte que Jasmine l’apprenne.
– Je comptais lui annoncer en arrivant, mais où est Maman?
– Elle est encore dans le jardin, je crois, à travailler son bronzage intégral. »
Un verre fut consommé, puis deux. Sophie commençait à sentir la tension retomber comme l’alcool apportait ses effets sur son corps épuisé par l’effort physique.
« Papa, reprit-elle après une conversation où, au final, on parlait de tout et de rien, je suis un peu fatiguée. Tu comprends, la chaleur, le match, le stress. J’aimerais qu’on passe à l’action sans plus tarder.
– Bien sûr, répondit Jérôme, sentant lui aussi l’effet de la boisson. Je veux d’abord te remercier de répondre à ma requête. J’espère te faire vivre une expérience tout à fait unique, que tu ne seras pas prête d’oublier.
« Bon, assez parlé, poursuivit le père, es-tu prête à voir la bête? Approche-toi. »
Toujours assis, Jérôme ouvrit le pan de son peignoir et, avec un large sourire, exposa son anatomie à sa fille qui se tenait debout devant lui.
« Papa? questionna Sophie avec surprise, je ne vois rien que du poil! »
En effet, l’organe viril de Jérôme était complètement occulté par son abondante pilosité pubienne. Seul le gland émergeait de cette forêt noire au sujet de laquelle Sophie tentait de cacher son dédain.
Sur le coup, elle se sentit insultée de ne pas voir son père en érection, elle qui se trouvait pourtant à moitié nue devant lui.
« Quoi! Je ne te fais pas plus d’effet que ça? s’indigna-t-elle. »
Sans dire un mot, le père se mit à ricaner doucement de sa voix grave.
Sans attendre, la fille retira rapidement son short de sport dans l’espoir de provoquer une réaction chez le mâle. Toujours rien. Se sentant mise au défi, elle pivota devant son père, lui exposant le dos, et commença à se déhancher devant lui en portant ses mains dans sa culotte style bikini qu’elle fit doucement glisser vers le bas pour dévoiler deux belles fesses moites et rafraîchies par la transpiration. Encore là, seuls les ricanements contenus de son père se faisaient entendre.
En désespoir de cause, complètement nue et faisant toujours dos à son père assis derrière elle, elle se pencha en avant tout en conservant ses mouvements de danse, écarta grand ses deux fesses blanches à l’aide de ses mains et exposa de façon explicite son sexe luisant et son anus brun à la vue du mâle qui peinait maintenant à retenir son amusement, le pénis aussi mou que tantôt. Se sentant à la fois frustrée et humiliée devant l’inertie de son père, Sophie éclata de colère :
« Ta fille de 18 ans se trouve présentement devant toi, flambant nue, prête à être enculée et épuisée en plus, et toi, tout ce que tu trouves à faire, c’est me regarder et rire de moi comme si j’étais le portrait de La Joconde en pyjama! Qu’est-ce qu’il va me falloir faire pour te faire bander? Que je te lâche un pet en pleine figure ou encore que je commence à faire pipi sur tes genoux? Ah, vous les hommes! Vous serez toujours les mêmes : pleins de poils partout, grossiers et dépourvus de toute délicatesse! »
« Qu’est-ce qui se passe ici? fit entendre Jasmine, arrivant dans la chambre, ayant été alertée par la clameur provoquée par Sophie. »
D’un bref coup d’il, elle embrassa la scène : d’un côté son mari, assis à la table, toujours ricanant et débandé, et sur l’autre chaise, sa fille Sophie, accoudée à la table, silencieuse, secouée par les pleurs, la figure enfouie dans ses mains.
« Pour l’amour du ciel, Jérôme! reprit la mère, vas-tu enfin arrêter cette comédie et dire la vérité à ta fille? Non mais regarde-la! »
Jérôme reprit soudain son sérieux. En voyant Sophie en larmes, il réalisa qu’il était allé trop loin.
(À venir: Sexologie orientale)