27 mai 2010, 22h17
" Dsl tu est bg, mais il te manque les plaques de chocolat. "
Cet enchaînement de mots, tristement stéréotypé, memplit une fois de plus de frustration et dennui.
Leka86 a pourtant un profil qui laisse plutôt transparaître une certaine forme douverture d’esprit quand au physique masculin.
Dautant plus que mes photos, soigneusement choisies, ne dévoilent pas la partie de mon anatomie quelle vient de mentionner.. Il est vrai quon y voit un homme de 28 ans de stature moyenne – 1m75, 68kg précise la colonne de gauche – qui na pas vraiment lapparence ni lattitude dun catcheur américain, néanmoins je pense avoir les atouts nécessaires à la concrétisation dune simple histoire de fesse.
Soudain la colère me gagne.
Jai envie dinsulter cette petite allumeuse, qui a bien pris soin dignorer mes invitations pendant trois jours, qui ensuite a feint la fille intéressée et entreprenante – voir plus si affinité hihi lol – pour finalement mettre un point final à mon excitation grandissante. Encore une.
Le problème, cest que jai un besoin irrépressible de sexe.
Alors je retourne dans les messages archivés, et cherche du réconfort dans les quelques demande que jai moi même refusées.
Après un tri rapide, je finis par tomber sur un message de Myrtille:
SLT BB, TU VE DU Q CE SOIR ?
Assez louche, en plus dêtre quelque peu inélégant, voire repoussant. Sûrement pour cela que l’invitation a pris le chemin de la corbeille.
Cependant, à cet instant, cette vulgarité stupide ravive ma furieuse envie de baiser qui me picote tout le corps, particulièrement le bas ventre.
Je vérifie l’envoi du message: il date de 3 semaines environ. OK. Jaffiche le profil de Myrtille:
21 ans, 2 enfants, séparée.
En photo, un selfie approximatif avec le flash, ou lon voit des yeux trop maquillés, une bouche en cul de poule et un semblant de décolleté.
Pas dautre info.
Mouais. Ça sent la fille en manque, au mieux. Au pire, la grosse arnaque.
Ma réponse:
Bonsoir, si tu es disponible et toujours intéressée, je peux venir te voir dès que possible. Bises, Softdunes
Simple. Efficace. Nous verrons bien.
Une heure sécoule. Je reste devant lécran à flaner sur internet, la page du site de rencontre en fond afin que je puisse y jeter un coup d’oeil de temps en temps.
Jai besoin de me masturber mais je me retiens. Au cas ou.
Enfin, une pastille rouge contenant un petit 1 apparaît sur la messagerie.
Myrtille:
Slt viens maintnan jhabit 6 rue rimbaud
Une fille écrivant aussi mal ne peut quêtre douée en d’autres disciplines.
Parfait. Mon attente à été récompensée.
La rue Rimbaud est à 2 km seulement de chez moi.
Mon coeur bat fort dans ma poitrine, je suis pris entre peur et excitation.
Après une douche, je mhabille en tenue décontractée, me munis de 2 préservatifs et sors de chez moi.
00h04
Arrivé devant le 6, un petit immeuble de 3 étages, je réalise que je ne connais pas le nom de Myrtille, et que le sas dentrée est verrouillé par un système de badge électronique.
Je prends un peu de recul dans lespoir de voir quelquun se pencher à un balcon. Personne.
Sortant mon téléphone, jentreprends de me connecter sur ma messagerie, mais bien évidemment le réseau est trop mauvais, je me déplace donc pendant 5 bonnes minutes, tenant lappareil devant moi, ayant probablement lair dun parfait abruti.
Je m’apprête à retourner chez moi, lorsquune voix mi-chuchotée minterpelle.
— Hé !
Je lève les yeux. Une silhouette féminine se détache du balcon au premier étage.
Avec le mauvais éclairage public, impossible de distinguer ses trait, seulement ses cheveux mi-longs sombre, ses bras nus et ses épaules qui ne trahissent pas l’âge annoncé par mon hôtesse mystérieuse, de par leur finesse apparente.
La petite garce mobserve probablement depuis mon arrivée, elle a pu sassurer que je nai pas trafiqué mes photos de profil.
Je me sens un peu stupide, mais quimporte.
— Myrtille?
— Oui. Je touvre. A droite au premier.
Elle disparait dans la pénombre. Mon excitation fait battre le sang dans mes tempes et mon entrejambe.
Un cliquetis de déverrouillage. Jentre dans limmeuble, monte les escaliers, me dirige vers la porte à droite qui est entrouverte.
Je frappe.
La porte souvre et la voila devant moi.
Petite – peut être 1m60 – assez menue, vêtue d’une robe mal taillée dans un tissu imprimé de traces de pinceau rouge et blanc sur fond noir.
Son visage, sans être beau à proprement parler, est attrayant, malgré le maquillage grossier dont elle la muni.
Sa fine bouche recouverte de rouge à lèvre criard se fend dun sourire maladroit.
Son nez en trompette lui donne un air espiègle, et ses grands yeux marron sont un peu fuyant, le gauche étant partiellement caché par une grande mèche de ses cheveux teints en noir qui s’arrêtent au dessus des épaules.
La coiffure typique de la gamine qui poste un autoportrait par jour sur les réseaux sociaux.
Sauf que Myrtille est une maman en plus d’être une gamine.
— Tu rentres ?
Elle a une voix fluette, mais adopte un ton ferme qui lui donne un air de..
De salope.
Je pense: Oh toi, ma petite, il ny a pas que dans ton appartement que jai envie de rentrer.
Je la suis donc, dans un couloir étriqué, prenant le temps dobserver le versant nord de son anatomie.
Sa fine taille dessinant des courbes au dessus de hanches peu minces, mais fort harmonieuses.
Ses petites jambes, couvertes jusqu’à mi-cuisse par la robe discount, sont d’une blancheur a rendre Nosferatu jaloux. Myrtille ne dois pas passer sa vie au soleil.
J’ai une furieuse envie d’attraper ses fesses à pleines mains.. Sont-elles fermes ? Ou bien molles, fatiguées par l’épreuve de deux grossesses successives ? Je pense – j’espère – le savoir bien assez tôt .
Nous débouchons dans une pièce en désordre au milieu de laquelle trône un énorme canapé d’angle recouvert de plaids multicolores, dans un coin un grand écran vomit un flot d’images et de musique populaire, seule source de lumière de ce salon sordide.
Si mon besoin de sexe n’avait pas été aussi fort j’aurai volontiers tourné les talons.
Mon hôtesse semble également animée par une excitation certaine, car sans perdre de temps elle m’attire vers le canapé, s’y assoit, et me place debout devant elle.
00h12
Avant que j’ai le temps de réagir, Myrtille est déjà en train de triturer ma braguette, en défait les boutons hâtivement, plonge sa main à la recherche de mon penis.
Celui-ci étant en forte érection, comprimé dans mon caleçon, elle parvient non sans mal à l’extirper de sa prison trop étroite.
La sensation de l’air autour de mon sexe me fait un bien fou.
Mais il se gonfle d’impatience, par petits soubresauts incontrôlables, ne demandant qu’à être entouré, enserré par quelque chose de chaud.
Et de féminin.
Interloqué, songeant qu’il y a une heure a peine j’étais seul chez moi avec ma frustration pour compagnie, je vois la petite main se refermer sur la base de ma bite, maladroitement,
Et sans ménagement, sa bouche engloutit d’un coup la moitié palpitante qui dépasse.
Chaleur humide.
Une sensation de bien être m’envahit alors que Myrtille commence des va-et-viens rapides.
— Tu pers pas de temps, toi ! Dis-je, deja essoufflé par l’excitation
Mais la petite tête brune n’a rien entendu, assourdie par la bouillie sonore émanant de la chaîne câblée.
Elle s’agite rapidement d’avant en arrière, éclairée par la lumière vacillante des leds.
Assez vite la sensation agréable fait place à une irritation grandissante.
Outre le fait de ne pas bien voir ni entendre Myrtille me besogner la queue, je sens que sa bouche est figée, quelque fois ses dents viennent râper la collerette de mon gland, élançant de petits éclairs de douleur qui me parcourent la colonne vertébrale.
Elle agit sans passion, ou sans savoir-faire, ou même les deux.
J’essaie d’entrevoir sa poitrine sous son décolleté qui baille un peu, afin de regagner quelques points d’excitation, mais rien n’y fait. Tout ce qui m’est offert en spectacle est une chevelure qui s’agite entre mes jambes.
Au bout d’une longue minute, ma bite commence a mollir. Je n’y tient plus. Je m’écarte de Myrtille, la repoussant doucement mais d’une main ferme.
Visiblement peu gênée par mon mouvement de recul, Myrtille, haletante s’allonge alors sur le canapé,
soulève sa robe jusqu’au nombril,
ouvre largement les cuisses et porte les deux mains à son entrejambe dépourvue de sous-vêtements.
Petite cochonne.
Mademoiselle n’est pas adepte du rasoir.
Elle écarte sa fine couronne pileuse, dévoilant sa vulve ouverte.
La lumière quasi stroboscopique de la télé se reflète sur la mouille qui émane de l’écrin.
— Baise moi ! Crie-t-elle presque, dans un souffle.
A suivre