Posez votre café ! Venez vite, ils sont prêts !

C’est maintenant ! L’ovule attend dans la trompe ; il faut aller vite. Il l’appelle, disant au mâle : « Viens ! »

Une seconde phase débute, celle de la pénétration ; tout le monde en connaît le principe : le sexe mâle pénètre celui de la femme, et un mouvement de va-et-vient lent au départ puis rapide va permettre l’éjection des spermatozoïdes. Écoutez la femelle pousser ce cri de plaisir accompagné de ces « Ah, ouiii… ! » Il est là pour encourager le mâle à poursuivre et même à amplifier le mouvement. Le sexe masculin frotte la cavité vaginale, le désir des deux partenaires est intense : écoutez-les souffler ! Le mâle est en train de se transformer en un animal féroce, l’énergie qu’il dépense correspond à une course de marathon. La femelle savoure son plaisir, mais elle ne perd rien pour attendre car elle va devoir supporter sa grossesse pendant neuf longs mois et elle va parcourir l’équivalent de dix marathons pour accoucher ; la Nature est ainsi faite.

Demandons à l’homme de faire une pause de façon à observer ce qui se passe dans ses testicules, couilles, baloches, steaks et autres appellations suivant l’humeur du propriétaire de ces deux magnifiques usines à petits asticots. Ce n’est pas une révélation de dire que tout mâle normalement constitué possède deux testicules. Après une longue et difficile étude, il est apparu que la couille droite est plus grosse en plus basse que la couille gauche ; chacune a son rôle à jouer : la droite produit les spermatozoïdes mâles (Y) et la gauche les spermatozoïdes femelle (X). Les spermatozoïdes mâles sont plus gros et plus puissants que les femelles, d’où la différence de taille et de position des baloches.

Allez, mec, continue de pistonner ta belle !

Observons : le frottement de la verge dans le vagin et plus particulièrement du point G entraîne un échauffement du vagin. Nous pouvons le constater en mesurant la température à l’aide du thermocalculateur cyclotronique (ta mère…) qui nous indique 46,23° Celsius, d’où l’intérêt pour la femme de produire une quantité suffisante de cyprine pour lubrifier et refroidir sa chatte. Vous noterez la relation avec l’expression « chatte en chaleur », qui n’est pas dénué de bon sens : cette élévation de température engendre la génération d’une onde électrochimique qui monte à une vitesse hypersonique jusqu’au cerveau, d’après un calcul que seul « Epoch Times » serait capable de nous expliquer. Le cerveau donne alors l’ordre aux testicules de fabriquer en urgence les spermatozoïdes X et Y.

Arrêtons ce mâle en rut et observons.

Stop ! Ne bouge plus !

Que se passe-t-il dans ces usines ?

Branchons le scanner-testiculaire sur l’écran de l’ordinateur et concentrons-nous sur le testicule droit. L’activité y est intense ; les spermatozoïdes Y en forme de têtards s’entassent dans la chambre d’éjection noyée de sperme. Zoomons et observons ; nous voyons très nettement leur constitution. Tous identiques par leur forme : trois branches (deux pour la tête et une pour la queue) reliées entre elles par trois neurones, d’où Y. Leur taille est variable ; certains sont plus gros et plus grands que d’autres : cela sera déterminant lors de la fécondation.

Dans le testicule gauche, même combat ; les spermatozoïdes X sont aussi fabriqués. Les X, de forme identique à celle des Y, sont plus petits, et leur constitution est légèrement différence : eux ont quatre branches (deux pour la tête et deux pour la queue ; nous verrons pourquoi dans un instant). Elles sont reliées entre elles par quatre neurones, d’où leur appellation X. Notez que nous avons une différence d’un neurone entre les X et les Y : c’est important pour la suite, vous allez comprendre.

Les deux bourses sont pleines, la pression monte, l’orgasme arrive.

Vas-y, mec, lâche tout !

Observons le flot de sperme remonter les canaux venant des couilles, emprunter le canal de la verge et se diriger vers la sortie ; leur vitesse est considérable. Nous la mesurons ; elle atteint les quarante-cinq kilomètres / heure, chiffre réellement mesuré par le spermo-calculateur : c’est la vitesse maximale atteinte quand le désir est à son paroxysme. En tête du liquide, nous allons nous concentrer sur les deux premiers spermatozoïdes. Nous remarquons tout d’abord un Y énorme ; en le scannant, nous voyons que s’il arrive le premier il donnera naissance à un beau garçon grand et fort ; marquons-le pour ne pas le perdre. Le second est un spermatozoïde X, moins rapide, mais remarquez comment il est entouré de toute une brigade d’autres X : c’est stratégique. Nous le marquons également.

Une course impitoyable vient de s’engager !

le Y est seul, mais talonné par le X ;

le Y dérape et tombe ;

une partie des X l’ont rattrapé et le dépassent, certains se couchent devant lui et lui barrent le passage ;

il se relève, mais retombe sur les X ;

cinq X sont en tête et foncent vers l’ovule ;

le Y se relève ; il court et rattrape les X ;

quatre X portent le cinquième et le lancent contre la paroi de l’ovule ; le X pénètre à l’intérieur, la paroi se referme et devient instantanément dure comme du verre. L’intelligence et l’esprit d’équipe des X ont payé : le Y est battu !

le Y vient de s’écraser contre l’ovule devenu uf. Il est sonné !

Le temps de remette ses neurones en place, il est trop tard : il a perdu. Il ne peut que constater les transformations qui s’opèrent à l’intérieur de l’uf : la fécondation s’opère, les cellules se multiplient à la vitesse de l’éclair ; elles sont déjà plus de trois cents, et dans une minute elles seront trois mille. Dans neuf mois naîtra une jolie petite fille blonde aux yeux bleus ; elle fera la joie de ses parents. Adulte, elle mesurera un mètre soixante-dix, pèsera cinquante kilos, aura de belles fesses, mettra des soutiens-gorge bonnet C, et son QI de 130 lui fera embrasser une belle carrière dans la finance. Tout ceci est écrit dans ses gênes.

Recherchons notre spermatozoïde Y. Le voilà, il est là ! Une nouvelle giclée de sperme le ramène complètement à lui ; il est robuste et cherche à pénétrer à nouveau dans l’uf. Il est vraiment perspicace ; ce genre de spermatozoïde est de la véritable graine de sportif, tout dans les muscles !

Actionnons l’accrochage automatique du scanner et poussons le zoom au maximum pour le suivre et lire dans ses neurones ce qu’il s’y passe, car il semble vouloir tenter quelque chose. Nous décryptons les signaux électriques émis par ses trois neurones : « Et merde, quel con, je me suis fait avoir par des gonzesses ! » se dit-il.

Bien visiblement, il n’aurait pas fait un intellectuel : trop grossier !

Il bouge, se redresse, regarde autour de lui ; sur l’écran, les signaux forment des pics qui nous indiquent qu’il cherche une solution. Face à lui, le gland au bout de la verge vient encore de lui envoyer en pleins neurones une giclée de ce jus collant ; il est là, immobile. Il réfléchit et pense avoir trouvé : il doit retourner au point de départ pour retenter sa chance. « En attendant, je vais m’entraîner. » pense-t-il.

Il est retourné à l’intérieur de la verge et attend, pas longtemps ; elle bouge, il s’accroche. Il fait jour et froid : elle vient de sortir et rentre dans l’anus de la femelle. Brutalement, la nuit et la chaleur sont revenues ; il est perdu ! L’écran nous traduit ses sentiments, ses craintes et ses espoirs.

Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il n’est pas au bon endroit pour arriver à ses fins : l’homme encule la femelle. Ah, ce n’était pas prévu ! Notre spermatozoïde Y nage dans le flot de sperme qui vient de l’éjecter. Son angoisse revient. L’ovule a complètement disparu ; il la cherche et ne la trouve pas. Déçu et au bord de l’épuisement, il décide de faire demi-tour et sort du rectum. Nous voyons de nouveaux signaux : le désespoir l’envahit ; que va-t-il faire ?

Ses trois neurones défaillent ; il se trouve indigne de ne pas avoir accompli sa mission : il devait devenir un petit garçon, puis un homme puissant ; une machine de guerre, en quelque sorte. Ce qui le désole le plus, c’est d’avoir été battu par un X, une fille ! Lui, si fort, si puissant, et macho en plus : il a honte.

Il lui est maintenant devenu impossible de continuer ainsi ; il prend une grave décision : mourir pour garder sa dignité. Tel un samouraï sans sabre, il va se jeter dans le sphincter et mourir mais un pet le projette dans un univers à onze dimensions ; nous le suivons toujours grâce à notre scanner. Ses neurones divaguent. Au dernier moment, il repère une corde, cet élément infiniment fin et de longueur finie dont chacun des modes de vibration correspond à un hadron, élément décrit par Nambu, Nielsen et Susskind. Dans un sursaut de volonté, il enroule la corde à la jonction des ses trois neurones et se pend.

Sur l’écran, plus un seul signal ; le scanner ne répond plus. Nous venons de perdre le spermatozoïde Y : il s’en pendu dans les abîmes profonds de la onzième dimension.

Maître Lioubov, votre théorie s’avère partiellement exacte car nous avons mis en évidence que seuls les spermatozoïdes Y peuvent se suicider à cause d’un tel échec ; les spermatozoïdes X se disent qu’ils ont tout simplement perdu la partie et se laissent mourir bien au chaud dans cet écrin magique qu’est cette partie du corps féminin, si douce, que nous aimons tous ; n’est-il pas, cher Maître ?

Merci, Pikatchu ; nous allons fêter cette nouvelle comme il se doit. Vodka ?

À peine ce mot prononcé, la porte du labo s’ouvre et une horde de femelles et de vieux loups fait une entrée fracassante. Santiano33, Grave Before Shave, Julien66000, verre à la main, et DoubleC, MademoiselleThéa, Cyro82, miches en avant et fesses à l’air se jettent sur Maître Lioubov, la bouche grande ouverte…Je vous laisse imaginer la suite…

FIN

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