Je ne voyais rien, mais je pouvais sentir l’humidité de ma partenaire. Je sentais un liquide couler le long de mon membre jusqu’à mon pubis alors qu’Alice était assise sur mon bassin. Je ne distinguais pas ses gestes, mais je sentais qu’elle se frottait avidement sur mon pénis, le masturbant de ses lèvres intimes. Elle continua alors ses va-et-vient, posant ses mains sur mon torse et se pencha jusqu’à ce que ses lèvres -celles du dessus cette fois-, atteignent mon oreille. Là, je sentis son souffle, frais comme une brise hivernale et doux comme un mouchoir de soie me caresser l’oreille.

-Merci de m’avoir sauvée de Kendrick. Je t’en dois une.

Kendrick. C’était ainsi que l’ancien partenaire enrobé affreusement violent de ma nouvelle meilleure amie se prénommait. Rien que de repenser à ce type, j’en eus des frissons, mais bien vite mon esprit revint se concentrer sur la réalité : Alice, assise au niveau de mon entre-jambes, masturbant nos deux sexes de ses mouvements gracieux du bassin.

-C’était la moindre des choses, je ne pouvais pas te laisser entre ses griffes, tu semblais tellement innocente. Je me suis senti vraiment mal en le voyant te brusquer.

-Alors, tu faisais déjà attention à moi avant d’intervenir ?

J’avalai ma salive. Je venais à l’instant de comprendre toutes les choses que j’avais éprouvées durant cette soirée. J’avais les yeux rivés sur elle, je m’étais senti mal pour elle, j’avais immédiatement bondi à sa rescousse lorsqu’elle avait eu besoin de mon aide. Ce fut alors que toutes les pièces de ce puzzle insolvable qu’est l’esprit humain s’éclaircit. Je comprenais tout à présent. Je ne m’étais pas aperçu, trop excité par notre admission, que j’aimais Alice, pas comme une sur et encore moins comme une amie.

-Je t’aime, du plus profond de mon âme, du plus profond de mon cur.

Ces mots résonnèrent dans ma tête. Je pensais les avoir seulement pensés, mais, en entendant le son de ma voix accompagner cette douce révélation, je compris que je l’avais également prononcée.

Sans en attendre plus, Alice stoppa son bassin. Alors que je pensai l’avoir effrayée, je sentis sa bouche s’écraser contre la mienne. J’ouvris alors les lèvres, laissant passer sa langue que la mienne attendait avec impatience. Lorsqu’elles se touchèrent, je fus électrisé de bonheur, cette sensation se répandant dans tout mon corps. Nous n’échangions pas un baiser sensuel, ni d’amitié. Non, c’était un baiser passionné, traduisant les émotions que chacun de nous ressentait à l’égard de l’autre. Nous ne pouvions nous voir, mais nous pouvions nous sentir et nous aimer, et c’était cela qui importait.

Je sentais sa langue tourbillonner dans ma bouche, je faisais de même, nos langues jouant à un jeu interminable de chat s’éloignant de la version école primaire pour devenir la version adulte interdite aux mineurs. Ce baiser dura plusieurs minutes qui, à mes yeux, semblaient n’avoir durer que quelques secondes. Elle se retira finalement pour remplacer sa langue par l’un de ses seins qu’elle introduisit à l’intérieur de ma bouche. Je commençais alors à lui sucer le téton, mettant toute ma tendresse dans les coups de langue que je lui administrais. Je l’entendais respirer bruyamment pendant qu’elle caressait l’arrière de mon crâne de sa douce main de fée. Je frémissais à ses caresses et au contact de ses doigts divins massant mon crâne, ôtant toute trace de doute de mon esprit. Je me sentais au comble du bonheur, je le lui rendais alors directement pendant de longues et délicieuses minutes au bout desquelles elle s’éloigna, couvrant mon torse de baiser, puis mon bassin, puis mes cuisses avant de prendre en main mon membre n’attendant plus que cela. Dès lors que ses lèvres touchèrent le bout de mon pénis, une décharge de bonheur me traversa le corps, me faisant réagir à la moindre caresse. Après quelques minutes à masturber mon attribut masculin, elle me regarda tendrement, droit dans les yeux. Je voyais, malgré l’obscurité, la faible étincelle de l’amour scintiller dans ses iris émeraude.

-Redis-le, pour moi ?

Je lui rendis son regard, comprenant exactement ce qu’elle voulut de moi. Je me relevai à moitié, la serrant dans mes bras. Sa poitrine vint se coller à mon abdomen, ses tétons durcis par l’excitation chatouillaient ma peau devenue plus sensible ce soir. Je l’embrassai alors une nouvelle fois, sur la bouche, sur le cou, à la naissance de ses seins pour revenir sur sa bouche.

-Alice, je crois que je t’aime comme un fou.

Elle m’embrassa juste sous l’oreille et me poussa en arrière après s’être libérée de mon étreinte, appuya sur mon torse, m’obligeant à m’allonger totalement. Mon pénis, en parfait état d’excitation depuis plusieurs minutes, pointait joyeusement vers le plafond. Elle se replaça au niveau de mon entre-jambes et, sans plus de cérémonies, elle plaça mon gland à l’entrée de sa bouche. Je sentis alors sa langue se balader sur mon membre, chatouillant mon organe comme jamais personne ne le l’avait fait auparavant, pas même ma sur. Je restai allongé sur mon lit, au paradis, pendant que la femme que je portais dans mon cur s’occupait de combler mes désirs. Je commençai à pousser de petits grognements au fur et à mesure qu’elle enfonça mon bâton dans sa bouche, sans jamais arrêter de lécher et d’aspirer mon pénis. Une fois le gland avalé entièrement, elle commença quelques mouvements de va-et-vient avec sa tête. Je ne pus tenir éternellement et ce qui devait arriver arriva : je me vidai alors dans sa gorge, poussant un cri de plaisir sans me soucier si les autres m’entendaient. D’ailleurs, je m’en moquais éperdument. J’étais au comble du bonheur, si bien que je venais à peine de m’apercevoir que nous n’étions pas les seules à nous amuser. Je distinguai les légers soupirs aiguës des filles. J’entendis alors Alice avaler ma semence avant qu’elle s’allonge à côté de moi.

-Tu as beaucoup joui ; tu dois être fatigué, mon cur.

Elle venait de m’appeler « mon cur ». Apparemment, notre histoire allait réellement devenir sérieuse. J’étais au comble du bonheur, suffisamment pour lui lécher intégralement le visage avant de passer au cou puis aux seins. Ma langue caressait sa faible mais douce poitrine, encore plus attirante dans une telle obscurité avant de s’occuper de ses tétons, pointant plus que je n’aurais pu l’imaginer. Je descendis encore et me retrouvai à lécher son torse puis son nombril. Je descendis encore, allant volontairement trop bas pour lui lécher l’intérieur des cuisses. Je l’entendis gémir, me suppliant de remonter un peu. Ne pouvant la faire patienter plus longtemps, je lui fis ce plaisir. Ma bouche se colla alors à son sexe, envoyant ma langue explorer la partie la plus intime de son être. Je m’appliquais réellement sur ce cunnilingus, je voulais vraiment qu’elle garde un aussi bon souvenir de cette soirée que moi. Je tournai ma langue dans son intimité, mais j’eus l’impression de ne pas être si convaincant. Mes doutes se confirmèrent lorsqu’elle minterpella.

-Mon cur, lécher une fille, c’est pas comme l’embrasser.

Je rougis, mais elle ne pouvait le voir.

-Je sais mais, je ne sais le faire que comme ça, dis-je timidement.

-Alors je vais t’apprendre, me répondit-elle en riant.

Elle posa alors ses mains à l’arrière de mon crâne et approcha mon visage de sa fente.

-D’abord, commence pas lécher le clitoris.

Je m’exécutai. Je penchai alors la tête, sortis la langue et, après avoir tâté son vagin à la recherche de ce petit bouton de rosée, je le mis à la bouche et le caressais tendrement avec ma langue. Je l’entendis alors gémir, se cabrant sous mes caresses intimes. Pendant que je me concentrai sur son sexe mouvant en tous sens, elle m’attrapa la main et la posa sur son sein gauche que je commençai à malaxer. Le volume de ses cris augmenta, mais pas suffisamment pour que je considère ce que je faisais comme étant du bon travail. Afin d’y remédier, de ma main libre j’enfonçai un doigt dans sa fente inondée de cyprine, puis un deuxième. Elle réagit et hurla aussitôt, non pas de douleur mais de plaisir, un plaisir intense. Pris dans le feu de l’action, je continuai ce cunnilingus magique jusqu’à ce que je sente son corps se contracter. Là, j’accélérai le rythme de mes doigts jusqu’à ce qu’elle pousse un nouveau rugissement, inondant mon visage de sa jouissance coulant à flot. Je retirai mes doigts et y goûta. Une saveur délicieuse se répandit dans toute ma gorge.

-Tu as été parfait, Bastien, je n’avais jamais jouis comme ça avant.

-Mais la soirée n’est pas encore terminée, trésor, avançai-je en écartant ses lèvres intimes avec mes doigts.

-Vas-y, fait nous rêver.

Elle ne répondit plus rien, elle se contenta simplement d’écarter un peu plus les jambes. Sans prendre plus le temps de réfléchir, je m’avançai et posai mon gland à l’entrée de son intimité.

-Tu est prête ?

-On ne peut plus, tu peux entrer.

Tout émoustillé, j’entrai délicatement en elle, le massage précédent ayant très probablement aidé à l’infiltration. Lorsque je fus entièrement entré, je l’entendis gémir et la sentis donner un coup de rein afin de participer, elle-aussi, à l’action. Je répondis alors par un autre coup de rein après avoir pris un peu d’élan, mais je fis en sorte de ne pas être violent, j’avais envie que cette soirée soit sensuelle, rien de plus. Je commençai donc à faire des aller-retour en elle, faisant claquer mes bourses sur ses fesses à chaque fois que j’arrivai au fond. Nous continuâmes ainsi, nos deux corps, unis comme un seul, à faire l’amour comme nous ne l’avions jamais fait auparavant. Elle gémissait de plus en plus, moi également, et enfin, après quelques secondes supplémentaires, sentant la jouissance venir, je réussis in extremis à me retenir de hurler.

-Je viens !

-Oui, vas-y, à l’intérieur, il n’y a aucun risque, libère-toi en moi !

J’avais sa bénédiction, je me déchargeai alors dans son sexe pendant qu’elle jouit en même temps. Nous poussâmes ensemble de râles de plaisir intenses avant que je ne me retire et que nous nous endormions ainsi dans les bras de l’autre.

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