Vanessa s’est trahie. Et sans le vouloir elle m’a donné la confirmation définitive de tout ce que je soupçonnais. Son chagrin n’avait rien de feint, il était sincère. Elle est la mère d’Harmonie, elle est Aphrodite.

Et puisqu’elle est vraiment l’Aphrodite de la mythologie, alors les autres immortels sont bien les dieux de l’Olympe. Cette fois j’en suis sure à cent pour cent. Tous : Kostia-Zeus, Paolo-Poseidon, Antinea-Athena, Hélène-Héra Les dieux grecs sont une réalité. Au moins quelques-uns sont encore vivants au vingt et unième siècle. Et je suis au milieu d’eux.

Et puis je me fais la réflexion que je ne suis pas plus avancée. Zeus m’a parfaitement résumé leur histoire près du kiosque la veille. Au fond, qu’est-ce que ça change, à part de me demander quelle est la limite de leurs pouvoirs ? Zeus à raison, seule compte l’identité du moment, pas celle des siècles passés.  

Toujours nue, je reviens à pas lents vers la résidence. J’y retrouve Paolo, Alex et Vanessa autour d’une table basse ou trônent quelques cocktails. Cette dernière ne laisse apparaitre plus aucun trouble. Les yeux sont secs, la mine souriante. Je m’assoie à côté d’elle et instinctivement laisse aller ma tête sur son épaule.

–    Je vois que vous êtes devenues les meilleures amies du monde, me dit Alex. Vanessa et Paolo m’ont raconté tes exploits. Tu es bien remise de tes émotions on dirait ?

–    Punaise, c’était fou. Merci à vous deux de m’avoir fait ce cadeau. Mais quelle trouille !

C’est alors que Antinea arrive tout sourire sur la terrasse. Je n’avais pas entendu l’hélicoptère revenir. Elle précède Kostia, et un homme grand, mince, d’aspect jeune, la trentaine je dirai, les traits vifs, vêtu d’un complet veston. Le businessman type à peine sorti de son bureau. Je saute sur mes pieds, claque une bise sur les lèvres d’Antinea. Quelle que soit la sympathie que j’éprouve pour Vanessa, Antinea reste ma préférée.

–    Ça a l’air d’aller dis donc ! Ça s’est bien passé ? Est ce qu’ils t’ont noyée ?

–    Eh oui ma chérie, la terrienne est morte mais une naïade est née. Il faudra qu’on remette çà dans la piscine !

–    Bonjour Christine, intervient Kostia. Je suis ravi que vous ayez affronté victorieusement cette nouvelle épreuve. Permettez-moi de vous présenter mon autre frère : Hadrien.

Je serre la main du nouveau venu. Je me sens mal à l’aise. L’homme respire la prétention, la sureté de soi et l’orgueil à plein nez. Il me dévisage de la tête au pied, il me jauge comme si j’étais un objet dont on doit estimer la valeur.

–    Je ne suis pas un objet ni un jouet sexuel, dis-je froidement. Enchantée. Alors c’est vous Hadès ?

J’ai subitement l’impression d’avoir jeté un froid. Tout le monde nous regarde l’air de dire « mais elle est folle, comment ose-t-elle défier ainsi le dieu des enfers » ? Mais Hadrien, ou Hadès comme vous voulez ne se laisse pas démonter. Un petit sourire en coin s’affiche sur son visage. J’en ai des frissons que je dissimule de mon mieux.

–    C’est ainsi qu’on m’appelait autrefois, répond-il tranquillement. Enchanté également. Mon frère ne m’a pas menti en vantant vos mérites, vous avez beaucoup de caractère. Ça me plait.

–    Je serai enchantée de vous le prouver Monsieur.

–    Nous verrons çà

Il se détourne et disparait dans un des couloirs de la résidence avec Kostia. Mes amis me font asseoir avec eux. Je ressens une certaine excitation et de l’étonnement dans leurs voix.

–    T’es dingue ! me fait Alex. On ne défie pas comme çà Hadrien !

–    Pourquoi non ? Je le trouve bien prétentieux. Il ne me plait pas beaucoup.

–    Tu aurais tort de le sous-estimer, continue Antinea. Rien ne lui plait davantage que de briser ceux qui lui tiennent tète.

–    Sans compte que son plaisir à lui, c’est le sado-maso. Félicitation Christine, tu viens de te faire un redoutable adversaire

Je me tais. Je réalise que mon côté «guerrière» m’a fait commettre une erreur. Ce type a une tête à ne reculer devant rien pour obtenir ce qu’il veut. Et avec son expérience Seule Vanessa n’a rien dit. Elle semble réfléchir. Puis elle se redresse sur son siège, et

–    Moi, j’aimerai bien que Christine lui cloue son clapet ! Mais je me demande une chose. Comment as-tu su qu’il te comparait avec un objet, un jouet sexuel ?

–    Ben je

Je n’en sais rien ! C’est venu comme çà. Comment dire je l’ai senti. Alors Paolo intervient à son tour.

–    Moi aussi il ne me déplairait pas que mon frère tombe sur quelqu’un capable de lui résister. Mais le truc amusant, c’est qu’on dirait que notre chère Christine commence à développer un léger don pour la télépathie

Ce soir-là, Alex et moi sommes à la table d’honneur avec les trois frères, Hélène, et mes deux surs. Pour la circonstance comme tous les soirs, nous avons fait toilette. Nous sommes habillées toutes trois dans le même genre. Pour ma part, j’ai choisi une robe cocktail en mousseline rouge s’arrêtant aux genoux, avec bretelles autour du cou, et juste une culotte en dessous.

Mais je suis un peu tendue. D’une part, Hadrien passe le plus clair de son temps à me regarder, le regard calculateur. D’autre part, j’ai confusément le sentiment que Kostia cherche à me faire passer une nouvelle épreuve et que pour cela, il a fait exprès de nous inviter auprès des membres du «cercle intérieur».

On parle de tout et de rien, de moi, de mon vécu. Mais surtout de mes expériences de ces derniers jours, et donc de ce que m’a offert Paolo, cette nouvelle faculté d’être amphibie et de pouvoir me transformer en sirène.

–    C’est très généreux de la part de mes frères de vous faire don de nouvelles facultés, lance soudain Hadrien. Mais je trouve qu’ils les donnent un peu trop facilement à n’importe qui.

Le ton est sec, provocateur. Il cherche à blesser, à me blesser, c’est une insulte à peine déguisée. Mon regard vire au noir et mon sang ne fait qu’un tour !

–    Dois-je considérer que je suis n’importe qui pour vous Monsieur Hadès ? Qu’est-ce qui vous donne droit de juger vos contemporains simplement parce que vous avez quatre mille ans d’expérience ?

–    Loin de moi cette idée, répond-il avec un petit sourire. Je pourrai très facilement faire bénéficier d’autres personnes de mes petits talents. Je dis simplement qu’avant de faire des dons aussi précieux, il conviendrait que la personne qui en bénéficie prouve qu’elle en est digne.

Il me tend un piège. Mais je ne m’en rends pas compte. Et je tombe dedans. La compétitrice a décidé à ma place. Je repousse brutalement mon siège et me dresse face à lui.

–    Si ce n’est que çà, je suis prête à vous prouver ce que vous voulez, tout de suite, et de la manière que vous voudrez !

–    C’est un défi ?

–    Prenez-le comme vous voudrez.

Il règne un silence de mort sur la terrasse. Tout le monde a entendu le brusque accrochage. Kostia, Paolo et Hélène ne disent rien, impassibles, attendant la suite des évènements. Je croise le regard des deux surs. Vanessa semble inquiète. Antinea me fait «non, n’accepte pas» de la tête. Lentement Hadrien se lève, me fait face, une lueur inquiétante au fond des yeux.

–    Très bien Suivez-moi si vous l’osez ?

Il se dirige vers un couloir de la résidence. Il fait un signe à trois autres convives. Je le suis sans mot dire, toujours dans le silence le plus total, suivie par les trois hommes désignés par Hadrien. Je marche d’un pas assuré, la mine ferme et résolue et pour mieux cacher un début d’appréhension !

En un point du couloir, une porte en bois, ornée de ferrures, d’aspect très ancien. Hadrien la pousse découvrant un vieil escalier qui s’enfonce dans les sous-sols de la résidence. Il y règne une atmosphère de catacombe. Plusieurs couloirs faiblement éclairés s’ouvrent sur le couloir principal que nous suivons. Les trois hommes qui nous suivent nous quittent par l’un d’entre eux. Je me retrouve seule derrière Hadrien jusqu’à déboucher dans une vaste salle.

Une salle Je découvre l’inquiétant ameublement : une croix de saint André, des chaines, des fouets, des menottes, des fers, des portiques, des trucs et des machins tous plus angoissants les uns que les autres. Dans un coin, un grand miroir sur pied. Une salle de torture… Au centre un trou dans le sol ou brule un feu, garni de pierres chauffées au rouge, et une ouverture dans la plafond au-dessus. Et juste à côté, une sorte de trône en marbre. Je me mords les lèvres, Antinea m’avait clairement fait comprendre de refuser !

–    Ravissant décor, dis-je avec détachement. J’en connais qui serait prêts à payer pour être ici.

–    Intéressant Tu n’as pas peur ?

–    Non.

–    Tu devrais

Le ton est glacial, contrairement à l’ambiance de la salle. Il y fait très chaud. Mais je ne le sens guère. Je fanfaronne, mais des frissons glacés me parcourent l’échine. Sans un mot, Hadrien retire sa chemisette, restant simplement en jean, torse nu. Il prend un fouet parmi d’autres. Je prendrai volontiers mes jambes à mon cou, mais quelque chose m’empêche de le faire, je suis comme paralysée.

–    Sais-tu ou nous nous trouvons Christine ? C’est dans cette salle que je m’amusais et que je m’amuse encore parfois avec des jouets humains. J’ai toujours adoré çà. D’ailleurs ne m’appelle-t-on pas le dieu des enfers ? C’est exagéré évidement, mais je peux faire vivre un enfer à mes victimes C’est dans cette salle que je me trouvais, avec un de mes jouets quand le raz de marée est arrivé. J’ai eu la vie sauve grâce à mes perversions. Amusant non ?

Il revient vers moi, me colle la lanière de son fouet sous mon menton.

–    Que ce soit bien clair jeune prétentieuse. Ici c’est MON royaume. Personne ne peux rien pour toi, personne ne viendra. Tu es entièrement soumise à ma volonté, libre de faire uniquement ce que je te permets. Et inutile d’appeler Protée à l’aide ici, ça ne marchera pas.

Voire Secrètement j’invoque Protée pour prendre l’aspect de Cyrille Mais rien ne se passe !

–    Tss, tss, tss On ne me croit pas ?

Il revient vers moi, fais claquer le fouet dans le vide. Et je peux vous dire que ce n’est pas un fouet de cinéma !

–  Alors voilà le deal : Zeus veut que je te fasse bénéficier de quelques-uns de mes petits talents. Et je n’ai rien à lui refuser. Mais il y a une condition : tu devras d’abord me jurer obéissance éternelle, ce qui veut dire que tu feras par la suite tout ce que je te demanderai. Et tu as deux possibilités : soit tu acceptes d’entrée ce marché ou alors

–    Ou alors ?

–  Ou alors je n’aurai que l’embarras du choix parmi tous ces petits objets pour t’y contraindre d’une façon ou d’une autre. Et j’arrive toujours à mes fins

J’ai la trouille. Mais je ne le montre pas. Je déteste ce mec, son orgueil, sa suffisance. Et la perspective de perdre une partie de ma liberté, sans savoir ce que je devrai faire, tout cela m’insupporte. Je suis prête à l’affrontement quel qu’en soit le prix.

–    Tu peux te brosser !

–    J’avoue que j’espérais cette réponse, me fait-il avec un sourire inquiétant

Une sourde angoisse me gagne. Avec effroi, je découvre que ses ongles ont allongé de plusieurs centimètres. Ils ressemblent plus à des lames de couteau, acérés comme des poignards. Sans m’en rendre compte, j’ai lentement reculé jusqu’à me retrouver de dos contre un mur.

–    Très jolie cette robe, reprend Hadès sans émotions. Mais elle ne va pas du tout avec le décor. Je vais arranger çà.

Un de ses ongles passe dans mon encolure, appuie sur le tissu, qui se déchire comme si c’était du beurre ! Là j’ai vraiment peur. S’il décide d’utiliser ces griffes sur moi, je vais être déchirée sans rémission. Et je ne parviens toujours pas à réagir !

Ma robe est entièrement ouverte en deux. D’un geste sec, il tranche une des bretelles et elle tombe au sol. Il ne me reste que ma culotte. D’un coup de griffe, il la sectionne à la taille, elle tombe à son tour. Je pousse un cri de douleur. Il m’a coupé en même temps, mais je vois la blessure se refermer instantanément. Je suis complètement nue, totalement à sa merci. Étrangement, ma peur se mêle à une part d’excitation pour preuve cette humidité extrême de mon entrejambe. Mais ah non, je ne mouille pas, je me suis simplement pissée dessus

–    Oups

Il semble ravi de ce premier effet. Un sourire narquois se fait sur son visage. Soudain, il me prend à la gorge d’une main. Sans un mot, il me caresse lentement le corps de l’autre, de la tête à la ceinture.

–    Et maintenant, tu as peur de moi ?

–    Oui j’ai peur J’ai peur de ce que tu pourrais me faire, mais je n’ai pas peur de toi !

Un frisson glacé me parcours de la tête aux pieds. Quelque chose se passe. Ma vision des couleurs à brusquement changé. Je ne vois plus que des couleurs allant du jaune au rouge sombre. Je ne vois plus le bleu ni le vert. Mais ce n’est pas tout. Je vois un halo diffus autour d’Hadès, un autre intense autour du feu. Que se passe-t-il, qu’est-ce que ce tordu est en train de me faire ?

Il me relâche. Avec effroi je découvre alors que la teinte de ma peau a changé. Au lieu du brun doré prodigué par le soleil, elle est devenue blanche, livide, cadavérique Quelque chose ondule entre mes jambes. Effarée, je découvre une sorte de queue de félin qui part de quelque part le bas de mon dos ! Et puis je sens quelque chose de différent dans ma bouche. Ma langue ne me prodigue plus les mêmes sensations, même ma mâchoire a quelque chose de changé. Et mes mains

–    Putain, mais qu’est-ce que tu m’as fait ???

–    Je te présente la nouvelle Christine, me dit-il en montrant le grand miroir. J’adore

Consternée, je découvre une vision de cauchemar. Au lieu de la tonique tenniswoman, c’est l’image d’une espèce de vampire que me renvoie le miroir, une vampire cadavérique, amaigrie. Mes yeux ont viré au jaune, la pupille n’est plus qu’une fente, des yeux de chats ! Mes ongles se sont allongés, épaissis, des griffes ! Et alors que j’ouvre la bouche, je découvre des crocs acérés. Quant à ma langue, seigneur ! Elle est devenue comme celle de lézards géants, épaisse, bifide, entre gris et violet. Une horreur !

–    Tu resteras comme çà jusqu’à ce que tu acceptes de te mettre à mon service, dit sèchement Hadès. Holà, amenez le prisonnier !

Je ne suis pas au bout de mes surprises. D’un couloir voisin sortent alors deux créatures de cauchemar, deux colosses velus à la musculature puissante et aux attributs sexuels démesurés. L’un arbore une tête de taureau ; un minotaure ! L’autre a une tête de loup surdimensionnée, comme un loup garou. Ils trainent entre eux, un homme nu, portant une cagoule, avec un bâillon boule, des bracelets en cuir aux poignets. Je ne sais pas qui c’est, je ne ressens aucune signature énergétique connue. Je sens juste que c’est un immortel. Sans un mot, les deux monstres attachent les bracelets à des chaines qui pendent du plafond, puis à l’aide d’un treuil, le mettent en extension jusqu’à le décoller du sol.

–    Vois-tu Christine, cet homme est un de mes esclaves. Mais il a refusé d’obéir à un de mes ordres. Il va donc être puni. Cinquante coups de fouet. Et c’est toi qui va le faire.

–    Quoi ?

C’est cet instant précis que quelque chose a changé en moi, l’instant ou Hadès a perdu La peur panique qui me paralyse cède le pas à un autre sentiment, un sentiment de colère, de fureur. Je suis prête à mourir, à subir les pires tortures que de céder à ce monstre ! Et c’est avec une sorte de grondement dans la voix que je lui réponds.

–    Tu veux que je le fouette ? Ça va pas non ?

–    Oh si tu vas le faire

–    Non !

–    Obéis !

–    Va te faire foutre !

Une lueur de colère passe dans les yeux d’Hadès. Il enlève son jean, que vas t-il me faire à votre avis ? Mais il s’assoit sur le siège de marbre et commence à se masturber. Il fait alors un signe aux deux monstres.

–    Elle est à vous. Faites en ce que bon vous semble !

Pas la peine de se demander ce qu’il va m’arriver ! Déjà les deux personnages s’approchent, leurs membres monstrueusement dressés. Et soudain je décide de contre-attaquer. Je vais faire fi de mon écurement, de mon dégout, de toutes mes inhibitions. Je vais prendre le contrôle des opérations !

–    Mais oui, venez donc Médor et Marguerite, montrez-moi ce que vous savez faire, qu’on rigole un peu !

Je vois une lueur d’étonnement dans le regard de Hadès. Les deux monstres ont marqué un temps d’arrêt. Je ne leur laisse pas le temps de réagir. Je saute au cou du loup garou, je lance ma langue dans sa gueule, lui lèche les babines. Oh misère, qu’est-ce qu’il pue de la gueule ! En même temps j’ai attrapé le membre du minotaure et le branle frénétiquement. Je noue mes cuisses autour du torse du canidé. Oh la vache si j’ose dire, quelle odeur ! L’un sent le chien mouillé, l’autre le fumier

–    Et alors qu’est-ce que tu attends pour me péter la chatte, Médor ? Que je le fasse à ta place ?

Je sens son hésitation. Moi pas ! D’un seul coup je m’empale sur son membre. Oh punaise ! Quel morceau ! Merci à tous ceux qui m’ont rodée tant et plus ces derniers jours ! Suspendue d’un bras au coup du loup garou, j’attrape le cou du taureau de l’autre et lui fouille la gueule à son tour, cherchant à enrouler ma langue autour de la sienne. Beeeeerk. Puis je me dégage, retombe sur mes pieds, présente mes fesses au minotaure.

–    A toi Marguerite, dépêche-toi de me prendre, parce que ton copain, il ne vaut rien ! Vas-y fais-moi hurler, fais-moi jouir !

Là encore, devant l’hésitation du minotaure, je pousse en arrière pour faire pénétrer son membre. Je suis à deux doigts de défaillir tellement il est énorme ! Je me jette sur celui du loup garou, je le pompe furieusement, violemment. Je prends ses bourses à pleine mains, les serre, griffes en avant, je le fais gémir. Puis j’inverse les rôles. Cette fois, c’est le sexe du minotaure que j’ai en bouche. Je pense ne jamais y arriver tellement il est énorme. Mais Hadès sans le vouloir m’a fait des mâchoires à l’élasticité hors norme et j’arrive à l’avaler jusqu’au fond de la gorge.

Je passe ainsi de l’un à l’autre. Je parviens à oublier la douleur et le dégout. Je suis à deux doigts de défaillir, mais je reste maitresse du jeu. C’est moi qui décide quand et qui opère. Je suis une furie, je les griffe, je les mords, je les lacère. Ils ont déjà joui et moi aussi. Et je décide de passer au stade suivant. Je me dégage brusquement, leur roule une pelle baveuse à chacun tout en les branlant sauvagement.

–    Je vous adore mes petits monstres ! A vous maintenant ! Allez Marguerite, encule Médor !

–    Meeeeeuuuuh !

–    KAAAAÏÏÏÏ !!!

Sous la poussée du minotaure, le pauvre loup-garou est presque soulevé du sol. Je jubile ! J’ai inversé les rôles. Les deux monstres sont devenus mes jouets.

–    IMBÉCILES !!!

La morsure du fouet me fait sursauter ! Mais le coup ne m’était pas destiné. Je n’ai pas vu Hadès se lever. Il a attrapé mes cheveux, exerce une traction terrible et m’envoie rouler dans un coin de la salle. Le fouet claque, mais ses coups ne sont pas dirigés vers moi. Ce sont les deux malheureux monstres qui prennent une terrible correction.

–    Imbéciles, imbéciles, imbéciles !!!

Hadès est dans une colère noire. Les deux bêtes apeurées se sont recroquevillées dans un coin.

–    Foutez-moi le camp ! Vous êtes vraiment des bons à rien. Hors d’ici ! Disparaissez !

Il se tourne vers moi, l’il mauvais pendant que les deux monstres s’éclipsent. Je me suis redressée et c’est mon tour de le regarder narquoisement. Je me fiche ouvertement de lui, et je veux qu’il le voie clairement.

–    C’est tout ce que tu as en magasin ? dis-je ironique. Oooooh, qu’il est pas content le maitre des enfers ! Pas au niveau sa ménagerie

Il marche lentement vers moi, ivre de rage contenue.

–    Ça, tu vas me le payer cher

Alors devant mes yeux effarés, commence une terrifiante transformation.

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