J’observais le soleil se coucher à l’horizon, comme un symbole de mes vacances qui se terminaient. J’étais seule sur le quai, à l’exception du chef de gare attendant l’arrivée imminente du train. J’espérais qu’il ne serait pas trop bondé. Si seulement je pouvais être seule dans mon compartiment-couchette, ça serait l’idéal ! J’avais plutôt intérêt à passer une bonne nuit car je retournais au boulot dès le lendemain. Je n’avais pourtant aucune hâte de troquer mes belles montagnes contre ce retour à la grisaille parisienne. J’avais passé deux semaines merveilleuses chez ma sur, emplissant mes poumons du bon air pur de la nature. Encore un an avant ma retraite et peut-être pourrais-je moi aussi m’installer dans la région. Certes, je m’éloignerais ainsi de mon fils et de ma fille, tous les deux travaillant à Paris, mais je ne les voyais pas si souvent que cela non plus, et puis rien ne m’empêcherait de monter à la capitale régulièrement. Je ne leur en avais toutefois pas parlé pour le moment : ils aimaient compter sur moi pour garder mes petits-enfants.

Le train se fit entendre dans le calme de la nuit tombante. Un jeune homme fit alors son apparition sur le quai, en courant. Je sentis une légère odeur de sueur tandis qu’il s’approchait de moi. J’espérais ne pas avoir à partager son compartiment : son odeur musquée ne serait pas des plus agréables dans un espace aussi confiné.

Le train s’arrêta devant nous et je le vis alors se diriger, à ma plus grande joie, vers un autre wagon que le mien. Je m’emparai de ma valise et gravit les quelques marches raides menant à l’intérieur. Je réexaminai une nouvelle fois le numéro de mon compartiment sur mon ticket, avant d’emprunter le couloir menant aux différentes cabines. Elles avaient toutes le rideau tiré, signe qu’elles étaient sans doute toutes occupées au moins par une personne. Mais, alors que j’approchai de mon numéro, je vis que la mienne n’avait pas son rideau tiré ! Allais-je donc vraiment être seule ?

M’arrêtant devant la porte vitrée, j’eus un véritable petit choc. Le compartiment n’était pas vide : une jeune fille était allongée sur une couchette, le bas entièrement dénudé ! J’avais une vue imprenable sur ses fesses ! Je restais un moment interdite devant la porte. Il allait falloir que je passe la nuit en compagnie de cette jeune fille totalement impudique ! J’étais troublée.

Je me décidais toutefois à pénétrer à l’intérieur, le cur légèrement affolé. Le bruit de la porte sembla la sortir de son sommeil car elle se retourna sur sa couchette. Après le côté pile, j’avais le droit au côté face… Etait-elle consciente de son exhibition ? Et si c’était un homme qui était entré dans le compartiment ? Peut-être était-ce après tout ce qu’elle espérait, il était évident qu’on ne pouvait se retrouver étendue cul nu dans un train-couchette involontairement !

Tandis que j’installais ma valise, je la vis s’étirer et refaire surface. Elle se tourna vers moi, sans chercher à dissimuler son corps.

 – Bonsoir, me dit-elle d’une petite voix endormie.

 – Bonsoir, je m’excuse, je ne voulais pas vous réveiller.

 – Ce n’est pas votre faute, j’ai le sommeil très léger et je ne dors jamais bien dans les trains de nuit.

Elle sembla alors se rendre compte enfin de sa nudité.

 – Oh, j’espère que je ne vous ai pas choquée, poursuivit-elle. J’arrive encore moins à dormir si je reste habillée alors je me dis : au diable la pudibonderie !

Je me contentais d’un sourire devant son air innocent. J’espérais toutefois que sa naïveté ne lui jouerait pas de vilains tours à l’avenir. Elle semblait légèrement plus jeune que ma fille : je me sentais presque investie d’un devoir maternel envers elle. Je tirais le rideau de la porte avant de regagner ma propre couchette. Nous étions cette fois dans le noir le plus complet.

Je n’arrivais pas à m’endormir. La nudité de la jeune fille m’avait sans doute davantage perturbée que je ne voulais bien l’admettre, me dis-je amusée. Décidément, on rencontrait vraiment de tout dans ces trains de nuit ! Je l’entendais se tourner et se retourner sur sa couchette, preuve qu’elle ne passait pas une très bonne nuit elle non plus. Puis elle poussa quelques légers soufflements et me dit qu’elle avait sans doute finis par trouver le sommeil. Mes yeux s’étaient habitués à l’obscurité et, me tournant vers elle, je distinguais alors quelques mouvements de son côté. Elle n’était pas du tout en train de ronfler ! Sa main semblait s’agiter entre ses jambes ! Je m’entendis déglutir. J’étais tombée sur un véritable phénomène !

La jeune fille, ayant des difficultés à s’endormir, cherchait-elle à se procurer un orgasme, afin de libérer quelques phéromones propres à jouer le rôle de somnifères naturels ? Je me souvenais, comment, adolescente, je me faisais jouir dans mon lit le soir à la veille d’examens importants, afin de chasser le stress m’empêchant de me reposer… Mais de là à faire ça dans un train avec quelqu’un dans la couchette d’à côté, il fallait oser !

Après de longues minutes à ressentir la masturbation de ma voisine, elle sembla enfin s’apaiser, ayant certainement atteint l’orgasme souhaité. Elle était sans doute prête à s’endormir alors que de mon côté, j’étais plus éveillée que jamais ! Je ressentais dans mon bas-ventre ce picotement significatif synonyme d’excitation. C’était la première fois que je surprenais quelqu’un en pleine caresse intime et je devais avouer que cette expérience était pour le moins troublante, surtout après la séance d’exhibition de la jeune fille. Divorcée depuis cinq ans, ma vie sexuelle se résumait depuis à des caresses solitaires semblables à celles que ma jeune voisine venait de s’adonner. Etait-ce la frustration de ce manque de contact avec autrui qui me mettait dans tous mes états ?

A mon tour, je commençais à me tourner et à me retourner sur mon étroite couchette, mais sans réussir à trouver l’apaisement. J’étais tentée d’imiter ma voisine, mais je me raisonnais : je n’allais tout de même pas me toucher moi aussi ! Je serrai les jambes, et les croisai carrément afin de soulager quelque peu la chaleur de mon bas-ventre, mais cela n’eut d’autre effet que d’accentuer encore mon excitation. Le corps nu de la jeune fille dansait devant mes yeux, sans que je puisse y faire abstraction. Depuis quand étais-je attirée par le corps des femmes ?

Mais ce n’était pas vraiment de l’attirance, davantage un trouble provoqué par cette situation pour le moins particulière. Il fallait juste que je pense à autre chose et cela irait mieux. Je me demandais dans quel était j’allais retrouver mes plantes vertes dans mon appartement. J’avais demandé à ma fille de venir les arroser de temps en temps mais je savais qu’elle n’avait pas vraiment la main verte. Je lui avais confié la tâche sans me faire trop d’illusions. Et puis ça ne serait pas pire que mon fils, je sais que lui n’aurait peut-être même pas pensé à venir une seule fois ! Même si la naissance de son petit Théo l’été dernier l’avait semble-t-il rendu plus responsable.

Du bruit venant de la couchette d’en face me sortit alors de ma rêverie. Ma voisine semblait en train de chercher quelque chose dans son sac à dos. Elle n’avait donc pas encore trouver le sommeil non plus finalement. Etait-elle en train de chercher son gode, me dis-je amusée afin sans doute de masquer mon trouble. Oui, il me semblait plus facile de prendre toute cette histoire comme une grande aventure comique ! J’entendis alors un mouvement d’eau et compris qu’elle était sans doute en train de boire, sans doute pour se rafraîchir. Je me retournai à nouveau dans mes draps.

 – Vous dormez ? me demanda-t-elle dans un murmure.

 – Non, répondis-je.

 – Ce n’est pas moi qui vous ai réveillé j’espère ?

 – Non pas du tout, je n’arrive pas à m’endormir.

 – Moi non plus, répondit-elle.

Je l’entendis se rallonger sur sa couchette, mais sans pour autant chercher à se rendormir car elle me demanda ensuite :

 – Vous revenez de vacances ?

J’étais amusée, j’avais l’impression de revenir des années en arrière quand, étant adolescente, je dormais chez une copine et que nous parlions de longues heures dans le noir, depuis nos lits respectifs.

 – Oui, je rentre sur Paris, je recommence le boulot demain.

 – Ça risque d’être dur, non ?

 – Oui, très dur, mais je voulais profiter de mes vacances au maximum jusqu’au bout.

 – Oui, je comprends. Moi je vais voir ma sur à Paris.

 – Eh bien moi c’est tout l’inverse, j’étais allé voir ma sur dans le Sud.

J’entendis son petit rire dans le noir du compartiment. Seul le bruit des rails venait perturber notre conversation.

 – Vous êtes mariée ? me demanda-t-elle.

 – Divorcée.

 – Oh d’accord, ça fait longtemps ?

 – 5 ans maintenant.

 – C’est pas trop dur ?

Je m’amusai de sa curiosité. Venant de d’autres personnes, je ne me serais pas prêter à ce jeu de questions/réponses sur ma vie privée mais son air affable et naïf me la rendait finalement sympathique. Il était plus agréable de discuter avec elle que de chercher en vain le sommeil. Et puis, au moins, tant qu’elle me parlait, elle ne s’adonnait pas à des pratiques pour le moins troublantes !

 – Non, ça a été un choix, je suis plus heureuse maintenant que lors des dernières années de notre couple. Quand les enfants sont partis et que nous nous sommes retrouvés tous les deux, nous ne sommes pas parvenus à retrouver un équilibre et il a été préférable que nous nous séparerions.

 – Et vous n’avez pas cherché à refaire votre vie depuis ?

 – Non, peut-être avais-je besoin aussi d’un peu de solitude.

C’était sans doute un mensonge. En fait, j’étais moi-même incapable d’expliquer pourquoi je n’avais pas vraiment cherché à faire de rencontres. Peut-être tout simplement parce que je savais qu’à mon âge je n’étais pas spécialement attirante et qu’il était plus facile de rester dans son coin plutôt que de prendre le risque de sentir encore plus à quel point je pouvais être devenue si peu désirable…

 – Et puis je vois souvent mes enfants et mes petits-enfants, ils vivent sur Paris eux-aussi, ajoutai-je.

 – Paris ne me fait pas du tout envie moi, ma sur est venue là pour le boulot mais elle ne compte pas s’y installer, c’est vraiment temporaire.

 – Il faut y être née sans doute, dis-je, amusée.

Et encore, moi-même je n’avais pas envie d’y passer mes vieux jours. Certes, Paris avait ses charmes mais vous pouviez aussi vous y sentir vite dépassés. Depuis que j’étais divorcée, j’avais l’impression d’être de plus en plus en décalage avec la ville. Tout y allait si vite alors j’avais l’impression de rechercher surtout de l’apaisement.

 – Tu as un petit copain, toi ? demandai-je, le tutoiement m’étant venu naturellement à son encontre.

 – Oui. Mais vous lui répéterez pas que je dors cul nu dans le train, hein ? fit-elle en riant.

 – Non, promis, je garderais ça pour moi.

 – J’essaye de penser à lui pour m’endormir, mais du coup ça m’échauffe les sens et ça me fait l’effet inverse ! ajouta-t-elle.

Je me sentis rougir mais heureusement, nous étions plongées maintenant dans le noir le plus complet. Ainsi donc, elle pensait à lui tout à l’heure en s’adonnant à ses activités solitaires. Je ne savais que répondre à sa confession.

 – Vous êtes ensembles depuis combien de temps ? demandai-je finalement.

 – Ça fera 6 mois le mois prochain.

Je m’amusai de sa réponse, repensant à ma fille qui augmentait sans cesse la durée de ses relations en les projetant dans le futur comme ce que venait de faire la jeune fille. Mais ma fille était mariée maintenant depuis 7 ans et cette manie lui était évidemment passée.

 – Je n’ai jamais été aussi longtemps avec un garçon, c’est ma plus longue relation pour l’instant, ajouta-t-elle.

 – C’est peut-être le bon alors celui-ci.

 – S’il ne couche pas avec ma meilleure amie, ça devrait peut-être le faire oui ! Car mon précédent n’avait rien trouvé de mieux à faire… La classe quoi ! Dans le coup, j’ai donc perdu mon petit ami et ma meilleure amie. Vie de merde quoi !

 – Les hommes sont volages oui… dis-je.

Enfin, les femmes l’étaient sans doute aussi, mais ce n’était sans doute pas ce que la jeune fille avait envie d’entendre là de toute façon.

 – C’est pour ça que vous avez divorcé, vous ?

 – Non, simplement que nous ne nous entendions plus.

Après, avait-il été infidèle ? Je n’en savais absolument rien, et finalement je n’avais guère envie de le savoir. Et puis tout ça était de l’histoire ancienne maintenant.

 – Vous croyez que si je refuse la sodomie cela pourrait le pousser à aller voir ailleurs ?

Je restai un moment sans voix devant sa question ! Décidément, cette petite-là n’était pas timide pour un sou. J’étais d’une génération sans doute beaucoup moins spontanée que la sienne. Ma fille ne m’avait jamais parlé comme ça non plus.

 – Désolée, je vous ai peut-être choquée, reprit-elle voyant mon silence. Je suis un peu trop cash parfois, je m’excuse.

 – Non, ce n’est pas grave, c’est juste que ça m’a surprise oui ! Je n’ai pas l’habitude de ce genre de conversation, dis-je en tentant de plaisanter pour masquer mon trouble. En… en tout cas, il ne faut pas que tu te forces à faire quelque chose pour lui, il faut que tu en es envie toi aussi, et s’il ne comprend pas ça, alors ce n’est pas le bon.

Ma réponse valait ce qu’elle valait, c’était celle que j’aurais faite à ma fille si elle m’avait posée une question de ce genre.

 – Il m’a juste dit qu’il aurait envie d’essayer, mais moi je lui ai dit que j’en avais pas forcément très envie, et voilà, ça en resté là, mais j’ai un peu peur de le perdre à cause de ça. Ça fait mal la sodomie, non ?

 Comment allais-je me sortir de cette conversion ? C’était bien la première fois qu’on me posait une question de ce genre.

 – Je ne sais pas, je ne l’ai jamais fait, avouai-je.

 – Ok, c’est vraiment pas obligatoire alors ! Votre ex n’a jamais eu envie ?

 – Il ne me l’a jamais demandé en tout cas.

Je me demandais un instant si je n’étais tout simplement pas en train de rêver tant cette conversation me paraissait hallucinante !

 – Bon, je vais essayer de dormir un peu quand même, histoire de ne pas être trop crevée au boulot demain… dis-je.

Il devait même être plus de minuit, ça ne serait donc pas le lendemain mais déjà le jour-même !

 – Oui désolée, je vous empêche de vous reposer. Bonne nuit alors.

 – Bonne nuit à toi aussi.

Me retournant côté cloison, je n’étais hélas toujours pas en état de m’endormir. La conversation avec la jeune fille n’avait guère apaisée le rythme de mon cur et la chaleur entre mes jambes. Quelle idée de parler de sodomie vraiment ! A force de regarder des films pornos, cette nouvelle génération n’avait plus aucun tabou et les jeunes filles devaient se prêter à toutes les pratiques de ces films, sous peine de passer pour des filles coincées. Je me demandais si ma fille avait dû en passer par là elle aussi… Elle semblait en tout cas s’en être très bien sortie, et mon beau-fils avait l’air d’un homme tout à fait charmant et attentionné. Pas le genre à demander à une fille de pratiquer la sodomie ! Comment aurais-je réagi moi-même si mon mari m’en avait fait la demande ? J’aurais refusé, tout simplement.

Je repensais aux fesses de la jeune fille, offertes à ma vue avant même que je ne pénètre dans le compartiment. Il était vrai, en toute objectivité, qu’elles étaient charmantes, c’était ce qui avait dû pousser son petit ami à lui proposer cette pratique. Et elle finirait sans doute pas céder, j’en avais l’intuition. Mais au moins j’avais fait mon possible pour lui faire comprendre que cela relevait de son libre-arbitre et qu’elle ne devait pas céder au diktat de son petit copain. En même temps, elle montrait déjà une réelle liberté en osant se mettre nue dans le train à son insu. Peut-être que cette fille était plus forte qu’elle n’en laissait paraître. Elle affichait un mélange de naïveté et d’audace qui la rendait tout à fait charmante.

Perdue dans mes pensées, je finis sans doute par m’endormir car lorsque je rouvris les yeux, il commençait déjà à faire jour dans le compartiment. Je me retournais vers la couchette de ma voisine mais celle-ci était totalement vide. Elle était donc déjà sortie. J’en étais presque déçue, j’aurais aimé la revoir à la lumière, mais c’était sans doute une pensée un peu bête. Je me préparais à mon tour tandis que le train entrait en gare. Quelle nuit tout de même avais-je passé !

Le train s’immobilisa et je sortis du compartiment, retrouvant une foule d’hommes et de femmes traînant eux-aussi leur valise. Sur le quai, je cherchai un moment du regard ma jeune co-passagère mais elle n’était visible nulle part.

Elle s’était volatilisée telle une ombre dans la nuit.

FIN

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