Je suis ensuite sorti de la douche et je me suis séché. Là venait la question de comment s’habiller. En effet, j’avais uniquement des vêtements d’homme dans ma penderie. Je pris donc un caleçon propre, un pantalon et un t-shirt. Je remarquai directement que le caleçon n’était pas adapté ni agréable pour ma nouvelle morphologie. Soit, j’ai dû faire avec n’ayant pas d’autre choix. Et le t-shirt peu adapté à ma nouvelle poitrine me la comprimait, ce qui n’était pas très agréable non plus.
Ensuite je me mis à rechercher sur internet si ma situation était déjà arrivée à d’autres personnes. Malgré tous mes essais de combinaisons de différents mots clés, je tombais uniquement sur des blogs, forums de personnes voulant se travestir volontairement. Je n’étais donc pas plus avancée.
Même si j’arrivai à garder mon calme, étant d’un naturel peu stressé, je commençai à sérieusement m’inquiéter et je devais le partager avec quelqu’un. J’ai immédiatement pensé à ma meilleure amie.
Mais je ne savais pas comment lui annoncer l’étrange nouvelle. Je lui ai donc envoyé un message lui disant qu’elle devait absolument passer me voir chez moi ce soir. Heureusement elle m’a répondu quelques instants plus tard qu’elle passerait après les cours. J’étais à la fois soulagée de pouvoir partager mon problème avec quelqu’un de confiance et à la fois stressée par la réaction qu’elle pourrait avoir.
J’ai donc patienté toute la journée enfermée chez moi car je ne me sentais pas de sortir dans ce corps.
La fin de l’après-midi arriva et ma meilleure amie m’envoya un message pour me prévenir qu’elle sera chez moi dans 10 minutes.
Il faut d’ailleurs que je vous la présente. Elle s’appelle Camille, elle a comme moi 19 ans et étudie avec moi. Physiquement elle est de taille moyenne et plutôt fine avec de belles formes juste comme il faut, je dirais qu’elle a une poitrine et un cul moins imposant que mon nouveau corps. Elle a des cheveux blonds mi-long et des yeux marron. Elle était célibataire et sortait d’une relation qui avait duré un peu plus d’un an.
La sonnerie de ma porte d’entrée retentit, elle était arrivée. Je me dirigeai vers la porte, je pris une grande inspiration et lui ouvris :
— Salut Camille, entre ! lui disais-je.
— Euh… Salut, où est Alexandre ? me répondit-elle en entrant.
— Assis toi, je vais t’expliquer.
Je refermai rapidement la porte et la rejoignit dans le salon.
— Je sais ça va te paraitre impossible, même débile… Mais c’est bien moi, c’est Alexandre. Je ne comprends pas, je me suis réveillé comme ça ce matin.
Elle me regarda à la fois amusée comme si je lui avais raconté une blague et inquiète que cela puisse être vrai.
— Tu es sérieuse là ? C’est quoi cette blague ? C’est une caméra cachée ? Elle tournait sa tête dans tous les sens comme pour vérifier qu’il n’y avait pas de caméra cachée dans mon appart.
— Oui. Malheureusement. Si tu ne me crois pas pose-moi toutes les questions que tu veux dont seul moi, Alexandre, peux connaître la réponse.
Elle enchaîna les questions sur toutes les infos personnelles qu’elle connaissait sur moi, sur les activités que nous avions faites ensemble, avec des amis, les secrets qu’elle n’avait dit qu’à moi… Je répondais à chaque fois du tac au tac. Au fur et à mesure je voyais sa mine devenir de plus en plus sérieuse. Elle comprenait que ça ne pouvait pas être une blague.
Quand elle n’eut plus d’idée de question, elle dit :
— Okay… C’est… Incroyable. Comment c’est possible ?
— Je n’en sais absolument rien, c’est la question que je me suis posé toute la journée.
— Et physiquement tu es complètement une femme ? Ou bien tu as toujours une bite entre les jambes ?
— Non, j’ai un vrai corps de femme. Je n’ai rien trouvé d’anormal.
— Et mentalement, tu te sens différents ? Tu es toujours attiré par les femmes, ou par les hommes ?
— Non, je suis vraiment resté le même intérieurement, donc je suis toujours attiré par les femmes.
— Waouh… Elle laissa un blanc pendant lequel elle semblait réfléchir. Est-ce que tu as une idée de ce que tu vas faire ?
— Non, pas vraiment. Le mieux serait que tout redevienne comme avant, comme c’est arrivé.
— Et en attendant ? Tu ne peux pas rester enfermée chez toi… Il faut que tu continues d’aller en cours pour ne pas rater l’année, que tu te nourrisses et que tu continues de vivre normalement.
— Tu as raison… Mais je ne peux pas sortir comme ça, j’ai que des vêtements de mec.
— En effet, je pense que tu vas être obligée d’aller faire un peu de shopping. Si tu veux demain matin je n’ai pas cours, je peux t’amener quelques affaires plus féminines et t’accompagner faire du shopping.
— Oui, super idée, merci Camille !
— Je vais devoir y aller maintenant, j’ai un peu de boulot à finir ce soir. Je te propose que je vienne à neuf heures chez toi demain, ça te va ?
— Oui, bien-sûr, disais-je en me levant pour l’accompagner à la porte. Merci beaucoup pour ton aide ! Bonne soirée et à demain !
— C’est normal, et ne t’inquiète pas ça va aller. Bisous, à demain !
Je refermai la porte derrière elle. Je pensai avoir bien fait de lui en parler, elle m’a pas mal rassuré. Et puis ça pouvait être marrant de faire du shopping le lendemain.
Fatigué par toutes les émotions de la journée, je ne tardai pas à me déshabiller et à aller me coucher.
La nuit fut étrange, je dormis bien mais je fis beaucoup de rêves, surtout érotiques. Je rêvai que je me faisais prendre par des hommes, des femmes dans tous mes trous et dans toutes les positions possibles… Quand mon réveil sonna, je me réveillai ma main entre mes jambes. Je sentais ma chatte toute humide, sans doute lié aux rêves de la nuit.
Comme par réflexe je commençai à me caresser avec cette main et de l’autre à jouer avec ma poitrine. Encore excité par mes rêves, je ne tardai pas à gémir en m’enfonçant un doigt dans mon minou. Il me fallut moins de dix minutes pour jouir et tremper mes draps.
Je réussis finalement à me lever, prendre une douche et m’habiller avec un caleçon propre et mes affaires de la veille.
Au moment où je finissais de prendre mon petit-déjeuner et de boire mon café, la sonnette retentit. Vu l’heure, je me doutai que ça devait être Camille et j’allai lui ouvrir…
