Je vais chez mon professeur de piano toutes les deux semaines. Vous pouvez imaginer dans quel état je suis au moment de frapper à sa porte la fois suivante !
Je m?étais longtemps préparée, apportant le plus grand soin au moindre détail de mon anatomie.
Ma toilette avait aussi fait l?objet d?un soin méticuleux : une robe de soie blanche qui mettait en valeur mes formes généreuses, des dessous sexy de la même couleur, des bas gris perle. Un maquillage discret renforçait l?éclat de mes yeux bleus et j?avais attaché mes cheveux bruns dans mon dos. J?étais fin prête, à tout s?il le fallait, tellement je m?étais amarouchée de mon beau Mario.
Il me fait entrer comme la dernière fois, sans avoir l?air de remarquer mon excitation. Son bonjour distant aurait dû me mettre la puce à l?oreille.
Il me conduit au piano et me demande de jouer. Je commence à plaquer mes accords, l?esprit à mille kilomètres des notes, n?attendant qu?une chose, qu?il s?asseye près de moi et qu?il me refasse vivre la même chose que la dernière fois. J?ai envie de ses mains sur ma peau, de son sexe énorme dans ma chatte, je veux qu?il me prenne, qu?il me domine…
Mais non, rien ne se passe comme je l?ai imaginé. Au contraire, il me demande de me lever et d?aller m?installer sur le fauteuil pour qu?il puisse me jouer le morceau de musique sur lequel je travaille en ce moment et que je n?interprète pas comme il veut.
Je m?assois donc face à lui. Dans le mouvement, ma robe remonte très haut sur mes cuisses. Je ne fais rien pour l?empêcher de dévoiler mes dessous. Si Mario lève un sourcil, il ne peut pas ne pas voir que je m?offre à lui, les cuisses écartées, la culotte tendue de désir. La pointe de mes seins se dresse effrontément sous la soie blanche.
Mais le mufle semble ne s?apercevoir de rien. Il joue, les yeux fixés sur les touches, me prodiguant des conseils que je n?écoute même plus.
-’ Voyez-vous, Mademoiselle Orianne, ce passage est legato, donc soyez plus souple dans votre attaque, liez vos notes… – Mario…’ J?ai honte de m?entendre gémir.
Ma main descend vers mon entrejambe humide en une caresse qui me semble obscène, mais je ne peux pas m?en empêcher. Je me mets à me masturber lentement, écartant le fin tissu et pénétrant mes chairs humides.
Mon sexe s?ouvre comme une fleur. Je me pénètre de deux doigts qui glissent facilement en moi, tandis que du pouce, j?effleure mon clitoris qui n?attend que ça. Je ne l?écoute plus, je ne souhaite plus qu?une chose, qu?il vienne me prendre là, tout de suite et qu?il me donne autant de plaisir que la dernière fois. J?ai l?impression que mes gémissements s?amplifient, mais le goujat fait semblant de ne rien entendre et continue comme si de rien était.
Ma main droite s?empare de la pointe de mon sein et la pince délicieusement. Je suis tellement excitée que je jouis tout de suite.
— ’L?accord ici doit être plus tonique et …’
Je vais en pleurer de rage ! J?avais tout envisagé, même de lui offrir mes reins, comme l?autre jour.
Je me redresse et me dirige vers lui. Surpris, il se tourne vers moi et sans réfléchir, je lui balance une gifle magistrale. Honteuse, je quitte son cours sans mot dire, les larmes plein les yeux.