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Chroniques immortelles – Viracocha – Chapitre 2




Le soir tombe. Et toujours rien ! Autour des feux entretenus dans chacune des maisons, les indiens se hissent les uns après les autres dans des hamacs. Il se met à pleuvoir. Je commence à trouver l’histoire moins drôle. Comme je ne veux pas activer mes facultés, je ne peux faire disparaître la faim qui commence à me tenailler. Un seul indien reste éveillé et me jette un coup d’il à intervalles réguliers. Je me fais mouiller par la pluie. J’ai froid. Je suis fatiguée. J’ai sommeil. J’ai tenté de ramper un peu plus à l’abri mais une lance menaçante m’a… aussitôt clouée sur place, si j’ose dire. Je finis par m’allonger à même le sol. Ce n’est pas forcément désagréable car je le faisais régulièrement lors de ma captivité sur Éden. Je finis par m’endormir.

Les coups de langue d’un chien me réveillent. Le jour se lève. Les indiens reprennent lentement le cours de leurs occupations. J’ai un nouveau gardien, tout aussi amical que le précédent. Je ne sais que faire. Je suis trempée, crottée, les cheveux en bataille. J’ai une envie pressante. Je suis glacée, je crève de soif et je meurs de faim ! Ça ne pourra continuer ainsi longtemps…

J’observe les allées et venues des uns et des autres. J’ai vu des femmes et des hommes s’éloigner à la lisière du campement, pour satisfaire eux aussi leurs besoins naturels. Je me tourne vers mon gardien.

— Hé, s’il vous plaît, je peux aller pisser ? Je dois faire comme eux, dis-je en montrant ceux partis s’isoler.

Je pointe mon doigt sur ma vessie. Évidement il n’a rien compris de ce que j’ai dit mais il devine mon intention. Il fait un mouvement de tète accompagné d’un « oui » dans sa langue. La lance impérieuse, me pointe un endroit en bordure du camp. Je me lève… suivie de mon gardien ! Et il me suit jusqu’à ce que je m’accroupisse derrière un buisson, manifestement très intéressé par la façon dont la blanche va s’y prendre par rapport à ses femmes ! Heureusement que je ne suis plus pudique depuis longtemps car ma fierté en prendrait un coup.

Je me fais mouiller au passage par un écoulement d’eau sur de larges feuilles. J’en profite pour étancher ma soif. Je ferais bien un brin de toilette au rio, mais l’indien me ramène rapidement à mon poste d’attente. Rien d’autre à faire pour l’instant.

Dans la clairière, les enfants jouent entre eux. Des femmes ont quitté le camp vers la forêt. D’autres commencent à préparer les repas de la journée. D’autres tissent, ce qui me semble être des hamacs de toute taille. Quelques hommes se sont regroupés et discutent avec animation. Parmi eux, mon violeur de la veille qui explique avec force détails ce qu’il a ressenti et en quoi la « blanche » est différente de leurs femmes. Ils me regardent fréquemment et rien qu’à leur tète et leurs regards gourmands, je sens que je pourrais prendre copieux. Ils sont sept ou huit, mais ils n’ont pas l’air d’accord entre eux. Finalement, ils sont cinq à se lever et à venir vers moi… sous le regard réprobateur de leurs camarades.

Ils ont libéré leur pénis de la cordelette qui les maintiennent en place, et ils prennent rapidement du volume. Et merde… J’ai pas tellement envie de baiser, j’ai bien trop la dalle pour ça ! Je vais donc jouer mon personnage de femme effarouchée…

— Oh non… S’il vous plaît, ne recommencez pas, je ne veux pas, ne me faites pas de mal, mais lâchez moi putain !!!

Deux d’entre eux m’ont saisi par les bras. Très bien ! Puisque c’est comme ça, je vais me défendre comme une tigresse ! Je me débats, je cherche à les mordre. Mais la force physique de ces hommes est énorme. Je suis basculée sur le dos, à même le sol, solidement maintenue par les deux hommes. Mais je ne me laisse pas faire ! Je me tortille dans tous les sens, j’envoie des coups de pieds à celui qui cherche à se glisser entre mes jambes. Je crie ma colère et mon indignation à tous les vents, faisant se tourner toutes les tètes du campement vers la scène. S’ils veulent me baiser, il va falloir qu’ils le méritent !

Je pousse un cri (pour le principe) lorsque mon violeur d’hier me pénètre brutalement. Salauds ! Ordures ! Enculés ! Enfoirés ! Salopards !Tout mon vocabulaire d’insulte y passe pendant que l’homme me ramone vigoureusement. Les autres m’ont immobilisée et tous semblent ravis de la résistance que je leur oppose. Et il me fait du bien ce con ! Mais je continue à jouer mon rôle, je gémis, je sanglote, je deviens suppliante, je faiblis, je ne me bats plus que faiblement. Un vrai numéro d’actrice qui mériterait bien un Oscar du porno ! Et puis alors que le plaisir est en train de monter en moi, il se retire brutalement et empoignant frénétiquement son sexe à deux mains, m’envoie plusieurs jets de sperme en manifestant bruyamment son plaisir !

Je n’ai pas le temps de souffler. Un autre a déjà pris sa place. Il est plus lent, plus intimidé, plus jeune ? Je proteste faiblement, victime vaincue. Mais il accélère rapidement. Ah oui, il est plus jeune, parce qu’il décharge rapidement sur mon ventre, presque honteux, sous les rires de ses compagnons.

Le troisième est plus vieux, plus expérimenté. J’ai cessé de lutter, je me contente de pleurnicher. Il prend son temps, il sait faire durer le plaisir, et le mien monte, monte, putain, je vais pas pouvoir tenir ! Ma chatte est en feu ! Et sous les murmures admiratifs des hommes, je prends avec un rugissement sauvage, un de ces orgasmes qui comptent dans une vie, immortelle ou pas !

Il a joui à son tour. Sur le sol. Aucun ne va décharger dans ma chatte. Je comprends plus tard qu’ils évitent de procréer plus que de raison. Je suis complètement secouée par la violence de ma jouissance. Le suivant me retourne sur le ventre. Il m’écrase de tout son poids. Sa queue me pénètre sans difficulté. Je suis complètement dilatée. Un moment j’ai cru qu’il allait m’enculer, mais non. Là aussi, je vais découvrir qu’ils ne pratiquent pas la sodomie. Mais j’aurai préféré, car toute mon intimité est brûlante ! Encore quelques coups comme ça et je vais tourner de l’il.

Lorsque ce dernier m’a maculé le dos de son sperme, le dernier se présente à son tour. Je reste sans réaction, mais à l’instant ou il me pénètre, je pousse un cri de douleur, un vrai cri ! Ce con a tapé durement sur mon périnée. La douleur est horrible. Dans le spasme, je l’éjecte, me roule en boule, en position ftale secouée de tremblements. Je ne sens plus rien d’autre que la douleur qui irradie entre mes cuisses. Je les vois hésiter. Ils se sont rendu compte que je ne simule pas. Ont-ils comme consigne de ne pas me faire mal ? A moitié inconsciente, je les entend palabrer. Laisse, tu l’a blessée. Et après, ce n’est qu’une blanche ? Pawin n’aimerait pas ça. Allez, laisse là récupérer, tu la prendras plus tard…

Ils s’en retournent à leurs occupations comme si de rien n’était, pendant que je reprends mes esprits en gémissant. Je finis par me redresser. Les jambes tremblantes, je me relève. Putain ! Ils m’ont pas loupée… Je suis couverte de terre, de sperme, et un filet de sang s’échappe de mon entrejambe. J’ai besoin d’un brin de toilette. Je lance un regard vers mes tortionnaires. Ils rigolent… mais je vois une lueur de reproche dans le regard de leurs compagnons.

Au bord du rio, à une dizaine de mètres du campement, la rivière a créé une sorte de petite piscine naturelle dans les rochers. J’ai vu des indiens de tous ages aller se laver. C’est aussi un des terrains de jeu préféré des enfants. Mais alors que je commence à me diriger vers le bord de l’eau, mon cerbère à la lance s’interpose vivement. Et je pique une énorme colère !

— Quoi ? Quoi ? Quoi ? Alors je peux même pas me nettoyer ? Dis-je d’une voie furieuse. Qu’est-ce que tu veux toi ? Tu veux me sauter toi aussi ? Tu veux m’empaler avec ta baguette ?

D’un geste vif j’ai attrapé la pointe de la lance et sous le regard ahuri de l’homme, je me la colle dans ma chatte !

— Tiens, vas-y, il y a plus qu’à pousser ! Eh bien ? Qu’est-ce que tu attends ? Marre ! Qu’on en finisse ! Merde, vous faites chier à la fin !!!

Je repousse brutalement la lance et reprends ma marche vers le bord de l’eau. L’homme interloqué par mes éclats de voix, ne sachant que faire interroge ses compagnons du regard. D’un geste, ils lui font signe de m’accompagner…

Ce bain est un vrai délice. Je me suis demandée s’il y avait des piranhas, mais tous barbotent dans l’eau sans crainte, et le courant semble garantir l’absence d’alligators. Je me baigne de longues minute, m’attachant à faire disparaître toute trace de salissure. Je prends un malin plaisir à me caresser le corps plus que je ne le nettoie, tout en jetant de fréquents regards à mon gardien, en multipliant les techniques de séduction. Je me venge ! Le pauvre gars ne sait plus ou se mettre. Désolée mon gars, mais s’il te vient des idées mal placées, tant pis pour toi, tu dormiras sur la béquille !

Des femmes se baignent également à quelques mètres de moi sans s’approcher. Je les entends discuter en riant. Je commence à comprendre pratiquement tout ce qui se dit et je sens que je peux déjà m’exprimer dans leur langue. Elles comparent leur physique avec le mien. Je suis plus grande qu’elles, plus musclée, et elles multiplient les commentaires admiratifs sur mes seins !

J’ai repris mon poste d’attente au pied de mon poteau. De temps en temps j’adresse une illade à mon gardien et son sexe souffre a être comprimé par la cordelette qui le maintient en place. Ça va, je ne saigne plus, la douleur a quasiment disparu, ce qui permet à ma faim dévorante de réapparaître ! Si encore j’avais pu avaler tout le sperme que m’ont balancé ces mecs !

Un brouhaha se fait soudain entendre d’un côté du campement, des cris joyeux, des exclamations, hommes, femmes et enfants mêlés. Quatre indiens font leur apparition, portant deux pécaris, un cousin sud-américain de nos sangliers. Ceux là, je ne les ai pas encore vu. Dans la conversation, je comprends que c’est un groupe de chasseurs parti traquer le gros gibier et qu’ils ont tué ces animaux hier à une journée de marche d’ici, dans les montagnes.

L’un d’eux attire mon attention. Il n’a pas les cheveux mi-longs comme tous les autres mais une coiffure « au bol », assez courte. Il est plus grand. Il ne porte pas d’ornements sophistiqués, il n’est pas tatoué et seule une griffe de fauve pend à son cou. Un indien d’une autre tribu. Je l’entends être félicité, j’entends son nom : Pawin…

Pawin ? J’ai entendu ce nom à plusieurs reprises. Les indiens y faisaient référence comme « décideur » ultime. Et il vient de me remarquer. Il s’enquiert et on lui expose les conditions de ma venue. Il s’approche de moi suivi par le reste du groupe. Il me dévisage, avec un mélange de curiosité et de perplexité. Je ne décèle pas d’agressivité dans son regard ni dans ses gestes. Je devrai pourtant, car il porte avec lui un arc et des flèches d’une longueur affolante, et une machette pend à sa ceinture. Mais c’est un beau mec : un visage régulier, des grands yeux noirs, des muscles saillants. La seule chose qui m’inquiète c’est ce qu’il va faire maintenant…

— Cual es… tu nombre ?

J’ai sursauté. Il s’est exprimé en espagnol, quoiqu’en cherchant ses mots, nouvelle preuve d’un contact avec le monde extérieur.

— Euh… Christine. Mi nombre : Christine.

— Kirin ? Kirin… Bueno, répond-il sobrement.

Il tourne les talons, reprends sa marche, salue les autres membres de la tribu. Il s’assoit avec d’autres hommes. Et ça discute. Mon sort est en balance. D’autres se sont emparés des pécaris. Ceux-ci ont été vidés déjà la veille de tout ce qui n’est pas comestible. En un tournemain, les animaux sont dépecés, dépiautés, découpés… Il est pas loin de midi, les femmes servent la nourriture aux autres membres de la tribu. Putaiiiiin ! J’ai faim !

Pawin m’a lancé un rapide coup d’il, adresse un phrase courte à une femme. Cette dernière s’approche en souriant doucement, une large feuille dans les mains, sur laquelle enfin ! – elle me donne à manger, une sorte de bouillie d’un mélange de viande et de légumes et… une pomme de terre grillée ?

— Kirin, mange, me dit-elle avec beaucoup de douceur.

— Merci, dis-je dans leur langue.

Je vois son visage afficher la surprise. C’est le premier mot que je dis dans leur dialecte.

— Tu parles notre langue ? Me demande-t-elle

Je fais celle qui n’a rien compris. Je répète simplement « merci » avec un timide sourire. Elle me le rend, retourne vers le groupe et l’entends raconter que Kirin a dit « merci » dans leur langue. Et les regards qu’on me lance sont plus étonnés qu’autre chose.

Enfin à manger. Je fais comme eux, je mange avec les doigts. Je l’ai souvent fait sur Éden en d’autres temps. C’est épouvantablement épicé, mais qu’est-ce que c’est bon ! J’étais à deux doigts de défaillir. J’en aurai mangé Pawin à moi seule ! Et puis je m’arrête net. Une idée vient de me traverser l’esprit.

Et si c’était Pawin ou un des trois autres hommes ? Si l’un d’eux était Viracocha ?

A suivre…

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