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Service clients – Chapitre 23




JOUR 37

Le lendemain, Karine se faufile dans mon bureau en refermant la porte derrière elle, peu après le lancement de la journée.

« Je nen croyais pas mes yeux hier soir lorsque je suis rentrée dans le bureau ! Comment as-tu pu, en si peu de temps, lamener à .ça ? » Elle me regarde avec un air où se mêlent curiosité, admiration mais aussi de la peur. Peur de ce qui peut se cacher derrière ma façade avenante, de mon esprit suffisamment « hors normes » -certains diront dérangé et pervers- pour infliger de telles humiliations à une jeune femme équilibrée et dont la vie était tranquille avant de tomber entre mes mains.

« Je nai fait que la guider. Mais le potentiel y était. Aujourdhui, elle en redemande et jai même du la punir pour cela. Tu ne me crois pas ? Ne bouge pas » je compose un numéro interne sur mon téléphone

« Gaëlle ? Viens dans mon bureau immédiatement »

Le regard de Karine se tourne vers la porte et, quelques secondes plus tard, Gaëlle entre après avoir frappé discrètement. Elle voit Karine mais passe devant elle pour se présenter devant moi et adopter la pose adéquate.

« Quas tu fait hier soir dans mon bureau ? »

« Je .Karine est là »

« Et alors ? Si je te pose la question devant elle, cest que je nai rien à lui cacher. Réponds ! »

« Je suis venue à votre demande. Nous avons échangé à propos de la fois précédente, puis vous mavez à nouveau ligotée et fait tout ce que vous désiriez. Enfin, jai du lécher une femme qui sest assise sur mon visage je suppose que cétait Karine jusquà la faire jouir, pendant que vous me sodomisiez. »

« As-tu aimé ce que je tai forcé à faire ? »

« Oh oui, Monsieur ! »

« Es-tu prête à faire tout ce que je te demanderai à lavenir ? »

« Oui, Monsieur, sans hésiter ! »

« Pourquoi ai-je du te punir la semaine dernière ? »

« Parce que jai osé réclamer que vous vous occupiez davantage de moi. Vous ne maviez pas utilisée pendant plusieurs jours. » elle baisse la tête à ce souvenir.

« Tu as bien répondu. Vendredi prochain, débrouille-toi pour inventer une excuse car je te sors. Je te donnerai plus dinstructions quelques jours avant. Nous reviendrons dans la nuit. Cest tout. Tu peux retourner au travail. »

« Oui, Monsieur. Merci, Monsieur. »

Karine na pas perdu une miette de la scène et, dès que Gaëlle a quitté la pièce, siffle entre ses dents « Hé bien, je dois reconnaître que tu las bien dressée ! Elle tobéit au doigt et à lil ! Cest ça quon appelle la domination ? »

« Oui, cest une relation complexe dominant dominée, qui nécessite une confiance totale de part et dautre. Elle sabandonne à moi, me laisse la diriger comme bon me semble. Et moi, je suis responsable delle, et mon but est de lui faire découvrir, peu à peu, toute la jouissance quil peut y avoir à sabandonner ainsi, en lamenant toujours plus loin dans le plaisir. »

« Je nai jamais vu ça de ma vie. Oh, jen ai entendu parler. Une de mes ex mavait dailleurs incitée à jouer un peu à ça, mais on nest jamais allé plus loin que sattacher les poignets pour simmobiliser. »

« Ca, cest ce quon appelle le côté « vanille », gentillet et propret. Ce que je veux avec Gaëlle, et ce que jai déjà bien entamé, cest une relation de totale soumission. Tu es libre vendredi soir prochain ? »

« Oui, je crois. »

« Hé bien si tu veux, tu nauras quà venir avec nous. Je compte lamener dans un club libertin où je connais un peu le patron. Il devrait être ravi du spectacle quon va lui offrir, il va sans doute augmenter son chiffre daffaires après ça. En revanche je ne tiens pas à être reconnu, ni quon reconnaisse Gaëlle. Donc procure-toi un masque style loup de carnaval ou bandana avec des trous pour les yeux. Pas trop ridicule non plus »

« Bon, daccord. Quest-ce que tu comptes faire ? »

« Tu verras bien ! Ne sois pas impatiente ! Au fait, ça te dirait de prendre un peu part à son éducation ? »

Elle me regarde quelques secondes, hésitant avant de répondre « Bien sûrmais je ne sais pas si je saurais »

« Ne tinquiète pas pour ça. Vendredi prochain, tu maideras et je te montrerai comment faire. Et si ça te plaît, tu pourras toi aussi te trouver une soumise ! »

« Mmmhhh, jaimerais bien ! »

« Bon alors en attendant au boulot aussi ! Qui va faire tourner la boutique si on passe notre temps à causer ! Allez, hop ! »

« Oui, patron ! » me lance-t-elle amusée tandis quelle sort en trottinant de mon bureau.

Ce week-end, je vais avoir des contacts à prendre et des préparatifs à réaliser.

JOUR 44

La semaine sest déroulée sans fait notable. Karine était un peu plus nerveuse quà laccoutumée et évitait un peu Gaëlle. Celle-ci essayait de se concentrer sur son travail, et notamment ses tâches transverses mais, à plusieurs reprises, il avait fallu corriger ses rapports qui comportaient des erreurs dinattention. Jessayais quant à moi de ne pas penser à ce vendredi mais je comprenais la nervosité de chacune car moi-même je repassais plusieurs fois dans ma tête le scénario que javais imaginé et je vérifiais ne pas avoir oublié de détail.

Javais donné rendez-vous à Gaëlle et à Karine dans un parking couvert, afin que nous ne partions quavec une seule voiture (la mienne) et que je puisse vérifier que chacune était habillée comme il se devait.

Karine arriva la première, vers 21h30. Elle portait un pantalon de cuir noir et des bottes, un chemisier noir et une veste en cuir. Elle avait opté pour le loup qui masquait le haut de son visage, à la manière du carnaval de Venise. Gaëlle gara sa voiture à côté de la mienne à 21h34. Elle navait pas eu de choix vestimentaire, contrairement à Karine, et avait reçue des instructions précises. Elle portait une mini jupe en cuir noir que je lui avais offerte, les jambes nues mais masquées par un spray qui imitait le port de collants ou de bas, des bottes très pointues avec des talons de 9 centimètres, et un corsage en cuir noir également, lacé sur le devant, qui non seulement faisait ressortir sa poitrine mais dévoilait tout le milieu de son corps, de son ventre à sa poitrine. Mais le tout était masqué dun long manteau de cuir noir, que je lui avais remis avec la robe, afin de ne pas éveiller les soupçons de son compagnon et lattention en se rendant à sa voiture. Dans un petit sac se trouvait son masque, en cuir lui aussi. En réalité cétait une cagoule se zippant par larrière du crâne et qui comportait des orifices pour le nez et la bouche, mais pas pour les yeux. Elle était nerveuse ce soir, car elle savait que nous nous rendions dans un lieu où se trouveraient dautres personnes, et elle ne savait pas ce que je comptais la forcer à faire devant celles-ci. Car elle se doutait que nous ne resterions pas sagement dans notre coin. Lavenir allait lui donner entièrement raison.

Pour ma part, jétais habillé en costume noir mais sans cravate, chemise blanche et chaussures en cuir modernes. Javais, dans le sac de voyage contenant plusieurs ingrédients pour la soirée, un bandana en tissu noir qui comportait deux trous pour les yeux, me masquant ainsi tout le haut du visage.

Notre anonymat était garanti, il ny avait que le patron du club où nous nous rendions qui me connaissait, mais son intérêt était de ne pas divulguer notre identité, sil voulait que nous revenions dans son établissement pour lui procurer un show gratuit. Il avait contacté ses meilleurs clients, tous intéressés par le BDSM, et leur avait promis une excellente soirée. Il ne fallait pas le décevoir.

A mi-chemin, je demande à Karine, assise sur la banquette arrière, denfiler la cagoule à Gaëlle, assise à lavant, afin quelle ne voie pas où nous nous rendions. Celle-ci se laisse faire sans discuter mais présente des signes de nervosité de plus en plus évident. Elle nose pourtant rien dire. Je conduis silencieusement, un fond musical de Malher, lacte IV de la 5ème symphonie, nous accompagne et saccorde avec latmosphère tendue qui règne dans le véhicule. Au bout dune vingtaine de minutes, nous arrivons dans un endroit un peu reculé, qui sapparente davantage à un manoir quà une boîte de nuit. Les pneus crissent sur les gravillons de lallée bordée darbres qui nous mène devant lentrée du lieu. Je serre le frein à main et coupe le contact.

« Nous y allons maintenant. Gaëlle, tu es prête ? »

« Oui, Maître » répond-elle dune voix tremblotante.

« Naie pas peur, et surtout rappelle-toi que je suis là et que je te protège. Je suis fier de toi. »

« Merci, Maître » répond-elle avec un peu plus dentrain, flattée par lattention que je lui porte.

« Karine et moi allons taider à descendre et à marcher, nous te tiendrons chacun par un bras »

Des torches lumineuses sont disposées dans lallée de gravillons pour nous aider à suivre le chemin, car lentrée nest que faiblement illuminée. Nous grimpons quelques marches pour parvenir à une porte en bois massif. Une plaque en bronze indique le nom du club, avec une mention en gros caractères « Privé. Admission seulement aux membres du club ». Jappuie sur le bouton puis je nous annonce dans la grille juste en-dessous. Quelques instants plus tard, un quinquagénaire aux cheveux gris, de belle allure et à la peau du visage grêlée, vient nous ouvrir.

« Bienvenue dans ma demeure. Cest un plaisir de vous recevoir ce soir ! »

« Bonsoir, Christophe. Nous ne sommes pas trop en retard ? »

« Pas du tout. Le timing est parfait. Tout est prêt. Jai servi quelques cocktails afin de mettre tout le monde à laise. Cest donc elle ? »

« Oui. »

Lhomme prend le temps dexaminer Gaëlle et la déshabille du regard, malgré son manteau. Karine en est presque gênée pour elle, heureusement que son masque ne lui permet pas de voir !

« Pas mal du tout. Pas une jeunesse toute fraîche mais plutôt la fleur de lâge. Mmmhh, elle me plaît ! »

Gaëlle nen revient pas que lhomme parle delle ainsi, mais elle savait quelle serait punie si elle lui répondait. Elle maintient donc le silence. Karine était également choquée par la goujaterie de leur hôte mais, ne connaissant pas exactement dans quoi elle était embarquée, préféra conserver un mutisme prudent. Dautant que lhôte lui sourit dun air charmant en la voyant et reprend, en sadressant à moi : « je vois que tu es venu accompagné. Tu sais bien tentourer. Soyez la bienvenue, mademoiselle ! »

Karine lui répond par un sourire pincé et Christophe pivote sur ses talons pour les précéder. Nous reprenons Gaëlle par les bras pour la guider dans un couloir normalement éclairé. Nous passons une porte coulissante, puis un autre couloir. Enfin, notre hôte nous fait descendre quelques marches, qui mènent dans une vaste salle de réception. A lintérieur, une ambiance feutrée saccordait à la décoration : musique assez forte pour couvrir les bruits de fond mais assez douce pour ne pas gêner les conversations, pierre apparente adoucie par des lourdes tentures en velours ou en tissu, éclairage indirect, plusieurs alcôves où des couples et des petits groupes sirotaient leurs cocktails. Plusieurs têtes se tournent vers nous, et des chuchotements pour signaler notre présence se font entendre. La plupart des personnes sont habillées en tenue de soirée, sans pourtant de trop grand formalisme. Les femmes portent généralement une jupe et un bustier ou une robe, les hommes une veste et un pantalon accordés ou un costume, mais très souvent sans cravate, comme moi. Les âges des convives vont dune trentaine à une soixantaine dannées. A priori, une bonne cinquantaine de personnes est présente. Gaëlle percevait, malgré sa cagoule, quune assemblée occupait lendroit où nous venions de pénétrer, et je la sens se raidir et tenter de reculer. Je serre son bras et je lui souffle, assez fort pour que Karine lentende également « Allons, ce nest pas le moment de reculer ! Tu es la plus belle de toutes, et tu vas les rendre tous jaloux de ne pas être à tes côtés, comme moi. Tu nécoutes que ma voix, tu nobéis quà mes ordres, tu fais tout ce que je te dis et tout va bien se passer. Et puis personne ne peut te reconnaître avec ce masque ! »

A moitié rassurée, elle mollit et se laisse mener au centre de la pièce. A cet endroit se trouve une petite estrade ronde de 2 mètres de diamètre environ. De petits spots composés de leds bleutées lilluminent sans que léclairage ne soit violent. Près des bords de lestrade sont posés des poufs en cuir, style marocain, et au centre est suspendue une espèce de siège hamac, fixé à une chaîne accrochée à une poutre au plafond. Nous nous dirigeons tout droit vers elle, et je préviens Gaëlle quil y a une marche afin quelle ne trébuche pas. Karine regarde autour delle, dun air assez peu assurée. Elle doit certainement apprécier dêtre à sa place plutôt quà celle de ma soumise, encore que cette dernière ne peut voir ce qui lattend. Une fois au centre, nous sommes surélevés dà peine une cinquantaine de centimètres. Pourtant, cela nous donne limpression dêtre sur une scène de spectacle, dautant que les « spectateurs » ont commencé à déplacer leurs sièges pour former un demi-cercle autour de nous. Je positionne Gaëlle devant moi, le siège hamac derrière moi. Puis je retire son manteau et le laisse glisser le long de ses épaules jusquau sol. Un murmure dapprobation monte de lassistance. Visiblement ils apprécient le spectacle. Il faut dire que dans un tel accoutrement, avec sa peau pâle et les cheveux blonds qui dépassent de la cagoule et qui tranchent avec le cuir noir, la vue est saisissante. Je fais signe à Karine de maider à pousser Gaëlle dans la direction du siège suspendu, jusquà ce quelle y bascule en arrière, lâchant un petit cri de surprise. Une fois assise, je sors des liens du sac que jai apporté et jattache le coude gauche avec le genou gauche, montrant à Karine comment faire de même avec les membres droits. Gaëlle se retrouve ainsi basculée en arrière, montrant son entrejambe rasée à la foule en toute impudeur. Enfin, pour linstant, la visibilité est réduite à cause de la jupe en cuir. Or, celle-ci comporte une fermeture éclair sur le devant. Je louvre donc largement. Puis jattache sa cheville gauche à une des cordes en hauteur du hamac, Karine mimitant. Ainsi, Gaëlle se retrouve immobilisée sur le siège, à plus dun mètre cinquante de hauteur, jambes largement écartées, offrant ses orifices nus à qui veut les admirer.

Je me lève et je fais face à lassistance

« Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, si nous sommes ici ce soir, cest pour vous offrir un spectacle que vous naurez pas souvent lopportunité de revoir. Je crois savoir que beaucoup parmi vous ont déjà assisté à des mises en scène SM. Je ne peux connaître le niveau de réalité de ce qui vous a été offert, pourtant, ce soir, je peux vous assurer que tout est vrai. Ma soumise ici présente va réellement souffrir pour votre plaisir, et pour le mien. Pourtant, ce ne sera pas spectaculaire car il ne sagit pas de la marquer, mais vous entendrez ses cris, et vous saurez quelle ne feint pas. Je vous demanderai un peu dindulgence si elle supplie, car cest sa première représentation en public. Elle aura ensuite loccasion de se faire pardonner. Jespère que vous passerez une très agréable soirée ! »

Lorsque Gaëlle entend ces paroles, elle est prise de panique. Lambiance, la foule autour delle, la situation incongrue lui font perdre son début dentraînement et elle se met à supplier, en tremblant comme une feuille : « Pitié, Maître ! Détachez-moi ! Je ne veux pas que ces gens me voient comme ça ! Non, je ne veux pas ! »

Je mapproche delle en une enjambée et jattrape une poignée de cheveux qui dépassent de sa cagoule dans mon poing serré, et lui dis à loreille :« Tais-toi ! Si tu ne veux pas que je ferme ta bouche avec un instrument que tu connais bien, tu as intérêt à conserver ta salive pour dautres usages ! Tu veux me faire honte devant tous ces gens qui sont venus pour admirer combien ma soumise sait résister à la douleur ? Sait même la transcender pour en tirer du plaisir ? Ce soir, cest un test pour toi. Si tu le réussis, tu auras franchi une étape importante. Mais si tu laisses la peur tenvahir, si tu ne me fais plus confiance, alors nous serons revenus au point de départ. Et je me demanderai alors si ça vaut la peine de continuer avec toi. »

Ces derniers mots ont fait mouche. Gaëlle a besoin désormais de notre relation, un besoin autant physique quémotionnel, elle ne peut guère se passer de cet état dans lequel elle sabandonne totalement et qui lemplit à la fois de crainte, de souffrance mais surtout de beaucoup, beaucoup de plaisir. Un plaisir quelle na jamais rencontré auparavant et dont elle ne peut plus se passer désormais, comme dune drogue. Quimporte que je lhumilie, que je lavilisse, même cela participait à son plaisir. Sa raison la poussait à me fuir et à me résister, mais sa volonté sabandonnait bien volontiers à mes ordres pervers.

Elle tremble toujours un peu lorsquelle me répond, dune voix mal assurée mais quelle essaie de maîtriser « Pardonnez-moi, Maître. Je ferai ce que vous voudrez. Je souffrirai pour vous si vous le souhaitez. Je suis à vous ! » souffle-t-elle finalement, en baissant la tête vers son torse. Elle ne peut voir le petit sourire de satisfaction qui apparaît alors sur mon visage, mais le ressent comme si un lien spécial nous unissait. Elle sait quelle a plu à son maître en disant cela, et elle en retire également de la fierté.

Il est temps de commencer réellement. Je me retourne et déclame à voix haute, pour le compte de lassistance : « Nous allons dabord devoir lubrifier un peu ses orifices. Est-ce que lun ou lune dentre vous a amené un soumis ou une soumise et souhaiterait venir sur scène avec ? »

Après quelques secondes de réflexion, une femme aux traits austères sous son masque, grande et assez maigre, se lève. Elle est vêtue dun chemisier de soie noire et dune jupe en cuir de la même couleur, fendue sur le côté et laissant entrevoir des bas sombres que gainent de longues jambes un peu maigres. Aussitôt, lhomme qui laccompagne, plutôt petit et replet, suit son mouvement. Elle avance de quelques pas et ne se retourne même pas pour vérifier sil est bien derrière elle. Je lui tends la main pour laider à monter, et ses doigts fins agrippent les miens avec fermeté, en me regardant. Visiblement, cette femme a lhabitude dêtre servie et obéie. Ses yeux me jaugent afin de savoir si elle peut me traiter en égal ou en valet. Finalement elle se retourne et lance à lhomme dune voix cassante « Et alors ? Cest pour aujourdhui ou pour demain ? ».

Celui-ci répond dune voix craintive « Tout de suite, Maîtresse ! ». Comme il fait mine de monter debout sur lestrade, elle lui lance une nouvelle cinglade : « A genoux ! Tu nauras pas besoin dêtre debout pour me servir ! ». Il se laisse aussitôt tomber lourdement et se retrouve à un mètre du compas ouvert que forment les cuisses de Gaëlle.

Je madresse à sa « maîtresse » à haute voix, afin que lassistance suive notre échange : « Jaurais besoin que sa langue parcoure ses deux orifices, suffisamment pour que nous puissions y introduire ce qui nous servira pour la suite. Pourrait-il faire cela ? ».

Elle ne me répond pas mais se tourne vers lhomme et lui lance, comme si elle sadressait à son chien : « Tu as entendu ? Avance-toi à genoux vers la fille et sors ta langue. Tu vas ten servir sur elle comme si cétait sur moi : suce, lèche, lappe, fouille, que ce soit son cul ou son con, jusquà ce que je te dise darrêter. Et applique-toi, sinon tu auras affaire à moi ! ».

Lhomme avance à genoux, comme il lui a été commandé, et se penche sur lentrejambe de Gaëlle en sortant une langue large et crevassée, quil applique sur elle en commençant par la lécher de son anus jusquau dessus de son clitoris. La femme se met légèrement de côté, afin que le reste de lassistance constate lobéissance de son compagnon. Après avoir parcouru et humidifié largement ses deux orifices, il se concentre dabord sur le clitoris, sachant par expérience que le reste sera plus facile une fois ce petit bouton gorgé de sang. Il le suce comme un bonbon, le titille de la langue, le mordille. Gaëlle nest pas habituée à un tel traitement et ouvre grand la bouche comme un poisson hors de leau. La femme se rend compte de leffet produit et gronde lhomme : « Attention ! Tu ne dois pas la faire jouir, seulement quelle mouille abondamment ! ». Sa langue se déplace alors sur son anus, et il pousse peu à peu sur le petit trou, afin quil se dilate sous la pression et la salive, jusquà sintroduire. Satisfait, il agit de même sur son vagin mais la pression nétant pas la même a cet endroit, il peut pénétrer bien plus profondément, jusquà ce que sa langue disparaisse toute entière. Gaëlle na jamais connue de telles sensations et sursaute à plusieurs reprises sous les sensations extraordinaires que lui procure cet inconnu. Jamais elle naurait pu imaginer quune simple langue puisse lui apporter autant de plaisir. A plusieurs reprises elle est à deux doigts de jouir mais lhomme, en expert, le sent et fait une courte pause ou change sa cible instantanément. Finalement, elle se retrouve trempée, du pubis à la fin de la raie des fesses, autant par de la salive que par ses sucs internes, et ses orifices dilatés et rougis par laffluence du sang dans ses extrémités nerveuses. La femme tire brusquement lhomme en arrière par ses cheveux : « Ça suffit ! Tu as correctement travaillé, nous allons revenir à notre place pour la suite ». En passant, je la remercie de son concours, elle me lance un simple regard qui me laisse penser que je nai pas intérêt à la décevoir et regagne son siège dun air altier, toujours suivie de son soumis qui na pas osé se relever, nen ayant pas reçu lordre, et reste le visage luisant du menton jusquau nez du mélange de sa salive avec la cyprine de Gaëlle. Après avoir parcouru la distance à genoux, il reste aux pieds de sa maîtresse. Elle tapote son crâne comme on le ferait dun chien de compagnie.

Pendant ce temps, jai sorti du sac un générateur électrique avec un potentiomètre, un cadran de puissance et un bouton plus proéminent, que jai posé en-dessous du hamac. Lassistance commence à comprendre quel sort je réserve à ma soumise et semble apprécier, selon les murmures que je peux capter. Je branche deux fils électriques assez longs aux deux pôles du générateur et au bout de chacun je connecte un plug métallique dont la base est incrustée dune led, et qui est en forme das de pique, mais moins ventru. Je présente le premier cône métallique devant les lèvres de Gaëlle en les touchant. Elle comprend sans que jai à lui dire quelle doit ouvrir la bouche et prendre lobjet pour le sucer, déposer sa salive sur lui, même si elle ne sait pas exactement de quoi il sagit et quel sera son usage. Je recommence avec le second et elle commence à se faire une idée de la raison pour laquelle je lui fais lubrifier les deux objets. Une fois quils sont bien luisants, jintroduis aisément le premier dans le vagin dont lentrée est béante après le traitement quil a subi. Une fois la partie ventrue passée, il reste bien en place. Puis, je pousse doucement le second dans son anus. La pénétration est moins aisée, mais la lubrification du conduit et du plug facilitent lopération. Il glisse dun seul coup après que la plus grosse partie ait écartée les parois anales, arrachant un petit gémissement à la jeune femme.

Jentends des commentaires étouffés provenant des spectateurs, mais un silence pesant envahit la pièce. Certains retiennent presque leur souffle dans lattente de la suite, dautres haussent les sourcils ou écarquillent les yeux pour mieux voir. Je massure que tout est en place et bien branché, puis je règle la puissance à la moitié. Jappuie brusquement sur le gros bouton. Les Led des deux plug sallument dun seul coup, confirmant que lélectricité passe bien. Il ne se passe rien durant une fraction de seconde, puis les jambes et le corps de Gaëlle sont brusquement traversés dun spasme et elle se met à pousser un hurlement, probablement autant de surprise que de douleur. Elle vient de se recevoir une double décharge, dans le vagin et lanus, les enflammant brusquement et les « rigidifiant de lintérieur ». Je mavance brusquement vers son visage et la gifle à deux reprises, pour obtenir toute son attention.

A haute voix, je lui dis : « A chaque fois que tu ressentiras une décharge électrique, tu diras merci au public qui est venu te voir souffrir. Du plaisir va peu à peu se superposer à ta douleur mais tu ne parviendras pas à jouir ainsi. Lorsque tu nen pourras plus, je veux que tu implores à haute voix que quelquun vienne taider à jouir. Peut-être quune âme charitable daignera se déplacer, ou peut-être quon prolongera ton supplice encore de longues minutes. Ce nest plus moi qui décide. Mais je suis certain que si tu nous offres une prestation de qualité, et que tu remercies avec conviction, cela influencera la décision. ». Je me tourne vers le public et lance « Que le spectacle commence ! ». Je vois des sourires se dessiner sur les visages masqués et des langues se passer sur les lèvres qui les encadrent.

Je lance un regard à Karine, qui est impressionnée et un peu intimidée, et lui fait signe de me rejoindre. Puis je me baisse pour prendre le générateur et le tenir dans le creux de mon bras droit. Puis, avec ma main gauche, jenfonce à nouveau le bouton poussoir et le relâche. Un nouveau petit cri accueille mon geste, après que lentrejambe de Gaëlle se soit à nouveau illuminé. Jattends deux secondes et entend avec satisfaction une petite voix qui dit « Merci ».

Je me tourne vers le public et leur demande « Vous avez entendu quelque chose, vous ? »

Plusieurs voix me répondent « non, non ! »

Je me retourne vers Gaëlle et lui dit à haute voix : « Nous ne tavons pas entendu. La prochaine fois tu le diras plus fort ! ». Sur ce, je règle le cadran sur une puissance plus élevée et jappuie un peu plus longuement sur le bouton. Un « Aaaahhhh ! » me répond puis séteint dans des soubresauts de membres attachés. Quelques secondes plus tard, une voix rauque mais plus forte émet un « MERCI ! » suffisamment audible jusquau fond de la salle.

« Ah, cest mieux ! ». Je règle le potentiomètre à un niveau plus faible et jactionne le bouton durant au moins trois secondes. Gaëlle est parcourue de picotements, elle sent ses parois intimes gonfler, en même temps que ses tétons pointer douloureusement.

« MERCI ! » noublie-t-elle pas dajouter lorsquelle peut reprendre le contrôle de sa langue et de sa bouche, quelques secondes après que jai arrêté dappuyer.

Je module ainsi, durant de longues minutes, des décharges rapides et violentes, avec des plus longues mais également plus douces, la faisant passer dune tétanie qui la déchire intérieurement, lançant des éclairs explosant dans son vagin, dans son anus, mettant au supplice son clitoris et brûlant sa peau du moins en imagination, à des instants pendant lesquels elle a limpression que tout son corps est parcouru dune douce chaleur, que son clitoris est caressé par une plume pendant quune bouche suce délicatement ses tétons, et que son anus défèque des excréments un peu trop épicés.

Au fur et à mesure, elle se liquéfie intérieurement et la montée de sa jouissance devient visible par lécume blanche qui se forme autour du plug vaginal. Néanmoins, je lui laisse suffisamment de répit pour quelle ne soit pas emportée par un orgasme. Elle transpire abondamment et respire bruyamment. Elle noublie pas pour autant de dire « MERCI » à chaque nouvelle pause. Je tend le générateur à Karine puis mavance vers son visage et lui glisse assez doucement, pour ne pas que lassistance entende : « Alors, je dois continuer encore ou tu veux que quelquun te fasse jouir ? »

« Faites-moi jouir, Maître, je vous en supplie ! » me répond-elle dune voix haletante

« Non, Gaëlle. Ce nest pas moi que tu dois implorer. Cest eux : eux qui sont venus tadmirer, dans la souffrance comme dans le plaisir, celui que tu leur donnes et que tu vas recevoir. Demande-leur et peut-être que lun deux texaucera ». Jai parlé une nouvelle fois assez bas pour quelle seule entende la totalité. En attendant quelle se décide, jai réglé une nouvelle fois le cadran sur une forte intensité et jai appuyé, cette fois une bonne seconde. Elle crie à nouveau et se débat dans ses liens, pour retomber. Après son remerciement, je lui insuffle un nouveau courant de trois secondes beaucoup plus doux. Au bout de trois nouvelles décharges, Gaëlle capitule et lance à haute voix, après avoir remercié : « Sil vous plaît, que quelquun vienne me faire jouir. Je nen peux plus ! Il faut que je jouisse ! Pitié, faites-moi jouir ! Jen ai trop besoin! »

Je me tourne vers lassistance et attend. Quelques secondes dattente et une femme se lève. Elle est brune avec des cheveux très courts plaqués en arrière, et porte un bustier avec un pantalon en cuir comportant un rabat sur le devant, qui passe sur son entrecuisse. Des bottes la chaussent et allongent son corps déjà élancé. Elle est accompagnée dune autre femme, peut-être un peu plus jeune, habillée de manière beaucoup plus féminine. Elle lui fait signe de ne pas bouger dun seul geste du doigt, et se dirige dun pas décidé vers lestrade. Je mécarte pour la laisser monter et mapproche delle pour lui tendre, sans un mot, le vibreur électrique que jai déjà utilisé à plusieurs reprises sur le sexe de Gaëlle. Je linstalle sur un pouf entre les jambes largement écartées et donne des instructions à Karine, puis me recule un peu pour profiter moi aussi du spectacle.

Karine règle le potentiomètre et attend que le vibreur fonctionne et soit posé directement sur la fente béante de Gaëlle. Celle-ci sursaute au contact de ce dernier et Karine appuie alors sur le bouton du générateur pour lui envoyer une longue décharge à faible intensité. Le résultat ne se fait pas attendre et un nouveau long gémissement séchappe de la bouche de la belle entravée. A partir de là, les deux femmes ne lui laissent plus de répit : Karine alterne les décharges et leur puissance à un rythme bien plus endiablé quauparavant tandis que la femme passe le vibreur entre ses lèvres et sur son clitoris, essayant même à un moment de la pénétrer avec. Gaëlle réagit au traitement en tirant sur ses liens, haletant furieusement et alternant cris de douleur et hululements de plaisir. Mais trop de tension lempêchent de jouir et elle ressent de plus en plus douloureusement cette frustration, qui devient insupportable.

Je sens linstant adéquat. La salle est penchée en avant et savoure le moindre gémissement comme des vampires assoiffés de sang psychique, pas un bruit ne séchappe en dehors de ceux produits sur la scène. Je fais signe à Karine de ne plus envoyer de décharge et à la femme de relever le vibreur, et je mapproche du visage déformé par les émotions qui la parcourent. Je lui dit à haute voix « Si tu veux jouir, il va falloir demander la permission à celles et ceux qui te regardent ! »

Sa voix se fait immédiatement entendre en retour : « Sil vous plaît ! Autorisez-moi à jouir ! Laissez-moi avoir un orgasme ! Cest trop dur ! Je nen peux plus ! »

Je me tourne vers les spectateurs et les interroge « A-t-elle mérité de jouir ? Vous a-t-elle donné du plaisir ? »

Plusieurs réponses fusèrent en même temps « OUI ! OUI !»

Je me retourne vers la femme qui tenait encore son vibreur au-dessus du sexe largement offert « Alors quelle jouisse, puisquon ly autorise ! »

Le vibreur se pose à nouveau sur le sexe et le fouille, irritant le clitoris autant que les chairs délicates, massant, fouillant et envoyant des décharges enivrantes au cortex cérébro-spinal de la jeune femme entravée. Jamais elle navait été si offerte, si vulnérable, se donnant en spectacle devant des dizaines de personnes quelle ne connaissait pas, et pourtant jamais elle navait eu autant besoin datteindre le nirvana, ses nerfs à vif et son esprit flottant dans un demi-brouillard. Elle sent à peine la vague monter lorsque celle-ci lemporte.

« AAAARRRRRRRRGGGGGGGGGNNNNNNNNGGGGG ! » Un hurlement séchappe de sa gorge et tout son corps se tend une nouvelle fois. Pourtant lélectricité nétait pas en cause, seulement lensemble de ses terminaisons nerveuses qui paraissent parcourues par un autre courant dorigine interne, en provenance de son cerveau et des endorphines quil libérait. Les muscles de ses cuisses sont tétanisés et vibrent presque de la tension accumulée qui se relâche. La salle semble ravie de cette réaction de pur plaisir et de cet abandon total et primal de cet être qui leur est offert en pâture. Un rapide coup dil me montre que des mains sont posées sur des têtes et que des langues saffairent sur des sexes, masculins sur féminins, féminins sur masculins, féminins sur féminins (il ny a pas dhomosexuels masculins dans lassistance, semble-t-il). Pendant plusieurs longues secondes, lappareil infernal vibre à lunisson de ses muqueuses, qui finissent pas être inondées de cyprine, et transforment Gaëlle en femme-fontaine. Finalement, mon assistante volontaire lève le vibreur mais lorgasme se prolonge encore et encore, pour finalement sachever dans un relâchement total des muscles et une quasi-défaillance de son état conscient.

Je la laisse se remettre quelques instants et en profite pour remercier la femme de lassistance qui sest portée volontaire, et qui regagne à présent son siège. Cette expérience semble lui avoir plu, et elle souffle quelque chose à loreille de sa soumise. Cette dernière se lève et se dirige vers une alcôve protégée dun rideau en velours noir, suivie de près par sa maîtresse qui, visiblement, a besoin de se décharger à son tour de la tension sexuelle accumulée.

Je demande à Karine de maider pour détacher Gaëlle et la remettre debout. Elle tient à peine debout et il nous faut la soutenir pour ne pas quelle saffaisse. Je défais son corsage pour que ses seins soient bien visibles et tire sur sa jupe largement ouverte pour la faire glisser jusquà ses pieds, avant de lui retirer complètement. Elle est désormais nue, seulement chaussée de ses bottes. Je madresse alors de nouveau à lassistance :

« Vous avez pu apprécier la qualité oratoire de la jouissance de cette jeune soumise. A présent, je vous la mets à disposition, pour vous satisfaire encore plus. Elle va passer, à genoux, entre vos tables et chacun dentre vous pourra lui donner une punition ou une récompense, selon votre désir. Des accessoires sont en cours de distribution par notre hôte et vous pouvez en faire lusage qui vous plaît. La seule contrainte est quil ny ait pas de marque rémanente plus dune journée. A vous de jouer ! »

Gaëlle ne proteste même pas lorsque je lui fais descendre lestrade et la force à se mettre à genoux. Là, je lui passe un collier terminé par une laisse et la promène en la faisant stopper à chaque fois quelle sapproche dun couple.

Le premier, peut-être encore sous le charme du spectacle auquel ils viennent dassister, reste très traditionnel. Lhomme décide de lui donner une simple fessée à mains nues, en appréciant, semble-t-il, la chair rosée et délicate qui soffre à lui. Gaëlle le remercie pour son attention et je la mène à la table suivante. Là, cest une femme, aux traits largement masqués mais qui ne laissent néanmoins transparaître une peau grêlée, qui arbore un petit sourire pincé.

« Viens ici, mon petit » demande-t-elle à Gaëlle dun air doucereux.

Cette dernière se met à genoux devant elle et ne sachant que faire de ses bras, les croise dans le dos, comme je lui ai appris. De fait, elle offre son buste et ses seins fiers dont les pointes sont encore érigées après lexpérience quelle vient de vivre sur la scène. La femme lui caresse un peu la poitrine puis prend entre ses doigts un des mamelons, quelle roule un peu. Dans son autre main apparaît une pince crocodile aux petites dents acérées, dont jai réglé la pression afin quelle fasse souffrir sans déchirer la peau. Toujours souriante, elle applique la pince sur le téton du sein gauche et ne peut réprimer un rictus lorsque sa victime tressaille au contact de lacier et de sa morsure. Elle donne des chiquenaudes au sein pour vérifier que la pince ne tombera pas et Gaëlle la remercie comme il se doit.

Je la mène à présent à côté dun couple dont la femme, en retrait, possède une luxuriante chevelure brune qui lui tombe presque aux fesses. Lhomme a un regard perçant que lon remarque malgré son loup et dévore du regard la jeune femme qui savance à quatre pattes près de lui. Il ordonne à Gaëlle de se lever et de se placer devant lui, jambes écartées. Là, il passe sa main sur son sexe et, sans vergogne, enfourne deux doigts dans son sexe, quil fait aller et venir. Elle ne peut réprimer un hoquet de surprise, dautant que, aveugle, elle ne la pas vue venir. Une claque de ma part sur sa fesse droite et une mise en garde soufflée à son oreille la font reprendre une pose immobile. Lhomme arrête son manège et sort une petite pince quil applique sur une des grosses lèvres du sexe rougi, après lavoir un peu étirée. Puis, après avoir vérifié quelle tenait bien en place, il y ajoute un poids de quelques dizaines de grammes afin quil létire bien. Une fois que lensemble sest immobilisé, après avoir oscillé quelques secondes, il lui caresse du bout de lindex sa fente offerte et se cale à nouveau dans son fauteuil, la laissant partir à regret.

« Merci, Madame, Monsieur » ne sachant si cest un homme ou une femme qui lui fait subir ces traitements, elle ne peut que rester dans une formule de politesse générique.

Le couple suivant est composé dun mâle dominant à forte corpulence et dune femme du même gabarit portant une jupe fendue sur le côté qui laisse apparaître un porte-jarretelles, ainsi quun bustier avec un décolleté plongeant sur sa poitrine opulente. Lhomme se lève et prend Gaëlle par les épaules pour la faire se coucher dos sur la table, après avoir retiré les verres qui y étaient posés un instant auparavant. Là, il veille à ce quelle laisse pendre ses bras et ses jambes et prend les bougies quil a pris soin dallumer lorsquil nous a vu sapprocher de lui. Il les place au-dessus du ventre légèrement palpitant dappréhension et les renverse, ensemble. La cire chaude se met à couler et ruisselle dans un premier temps sur la peau qui se rétracte au contact douloureux. Gaëlle ne peut sempêcher de laisser échapper un petit cri, ce qui fait sourire lhomme, ainsi que sa compagne. Sachant à quoi elle doit sattendre à présent, et redoutant une punition ultérieure de ma part si elle ne se tient pas correctement, ma soumise se mord les lèvres et ne prononce plus un bruit. Lhomme continue pourtant et dessine des arabesques de cire rouge , dont les gouttes saplatissent et durcissent sur son abdomen, sa poitrine , la base de sa gorge. Puis, il repose les bougies et aide Gaëlle à se relever. Elle le remercie et se remet à quatre pattes pour la table suivante.

Là, cest une femme, assez jeune et très élégante, qui semble avoir le dessus sur un homme qui paraît avoir deux fois son âge et qui, pourtant, est aux petits soins pour elle. Elle a reçu en dotation un appareil de « musculation » électrique. Elle ordonne à Gaëlle de se mettre à genoux, jambes écartées et buste offert, légèrement penché en arrière, bras croisés dans le dos. Elle applique les patchs sur ses seins, son ventre, lintérieur de ses cuisses et son pubis. Puis, durant plusieurs minutes, elle se délecte dappliquer des décharges de plus ou moins longue durée sur le corps offert, qui tressaute à chaque impulsion, même si le traitement est sans commune mesure avec celui qui lui a été administré sur la scène, un peu plus tôt. Quelques gémissements qui séchappent délectent la femme, et nous la laissons dans un état de grande excitation lorsque nous quittons la table. Du coin de lil je la vois se lever pour se diriger vers une autre alcôve, suivie par lhomme qui laccompagne.

Pour Gaëlle, les couples suivants ne sont quune répétition des précédents, une pince crocodile sur son deuxième sein ce qui la fait le plus souffrir et ce quelle redoute le plus -, une autre pince avec un poids sur son autre grande lèvre elle se met à tinter lorsquelle se déplace une nouvelle fessée qui rougit lensemble de son postérieur car elle lui est administrée par un homme aux larges mains. Elle ne peut se retenir de laisser échapper des petits cris et des gémissements lorsquun des derniers convives lui applique des coups de martinet sur son buste et son ventre, jusquà ce que la cire séchée se détache. Il faut que je la retienne pour quelle ne se débatte pas. Cela lui vaudra une punition supplémentaire de ma part, elle le sait et laccepte, et remercie néanmoins lhomme.

La soirée touche à sa fin, quelques couples se sont éclipsés de temps en temps pour revenir assister aux divers traitements, la plupart sont restés soit pour discuter entre eux et regarder fugacement la progression de Gaëlle soit pour ne pas manquer une miette de ce que lui faisaient subir les autres.

Nous arrivons devant un homme dont la chemise pourtant large narrive pas à cacher un ventre proéminent et dont la barbe broussailleuse déborde de son masque qui lui couvre pourtant le haut du visage. Il tient un verre de cognac à la main et a terminé un cigare dont le bout finit de se consumer dans un cendrier. Christophe, notre hôte, ma informé quil sagissait dun homme influent, possédant de nombreuses relations dans la région, autant politiques quéconomiques, et quil était un des meilleurs clients de son club. Je préviens Gaëlle que cest son dernier « invité » à satisfaire, mais que celui-ci, elle devra lui accorder ses faveurs buccales. Et je rajoute, sentant son hésitation « Ne me déçois pas. Pas maintenant ! ». Je la place entre les jambes de lhomme et me penche vers lui pour lui chuchoter « Je vous présente Gaëlle. Après vous avoir probablement excité, elle se proposer de vous soulager en vous prenant dans sa bouche et en vous dégageant de toute cette tension accumulée. Est-ce que ça vous ferait plaisir ? »

Avant même que lhomme nai prononcé le moindre mot, ses yeux ont déjà répondu pour lui. Il prononce tout de même « Jen serais ravi. Merci pour cette généreuse attention. Je suis votre obligé, Monsieur ». Même sil a sans doute lhabitude de traitements de faveur et que ce nest pas la première fellation quil lui est administrée, il a lair dapprécier tout particulièrement dêtre le point final de la soirée. Il fait un signe à la jeune femme sylphide qui laccompagne, qui semble tout droit sortie du pays des elfes. Elle sapproche de lui et, dune main experte, déboutonne son pantalon et baisse sa braguette, puis dégage un sexe assez court mais dune largeur hors normes, strié de veines bleutées. Japproche la tête de Gaëlle et elle tire une langue pointue et rose pour localiser le sexe quelle doit servir. Lorsquelle touche la chair encore molle, elle commence à parcourir le membre et sinquiète intérieurement de sa circonférence inhabituelle. Après lavoir léché sur la hampe, elle décide de le prendre dans la bouche et, peu à peu, sent le sexe gonfler. Elle senhardit et enfonce la longueur dans sa gorge jusquà buter sur ses poils pubiens, très fournis. Le problème, cest quau fur et à mesure de son excitation croissante, le phallus gonfle, gonfle, et prendre des proportions énormes, non en longueur mais en largeur, et la pauvre Gaëlle a toutes les peines du monde à écarter suffisamment ses mâchoires pour le contenir. Je fais signe à Karine et lui indique de la distraire pour quelle se concentre sur autre chose que la tétanie quelle doit commencer à ressentir dans ses muscles maxillaires. Elle ne se fait pas prier et prend un gode vibrant quelle introduit dans le sexe largement accessible à cause de ses lèvres dilatées par les poids et par lhumidité encore largement présente dans ses muqueuses. Pendant ce temps jindique à lhomme quil peut jouer avec elle comme bon lui semble. Il ne se fait pas prier et se penche en avant pour attraper ses seins quil malaxe sans ménagement malgré les pinces crocodiles qui font déjà souffrir ses extrémités.

Gaëlle gémit à la fois du tourment du haut de son corps et de lexcitation qui émane de son sexe. Elle éprouve de plus en plus de difficultés à maintenir la bouche suffisamment grande ouverte pour engloutir lhomme et essaie daccélérer le mouvement pour en finir le plus vite possible. Déjà, elle ne peut plus lavaler en intégralité. Mais lhomme ne lentend pas de cette oreille et exige de sa jeune compagne quelle laide en poussant en avant la tête de Gaëlle. Cette dernière ne peut que tenter douvrir toujours plus grand sa bouche et dignorer les brûlures quelle ressent dans le bas de ses joues. Douleurs distraites par celles de ses seins, lhomme jouant également avec les pinces et lui envoyant des impulsions électriques à chaque fois que les griffes dacier mordent un peu plus sa chair délicate, et les vibrations qui parcourent ses parois vaginales, lolisbos allant et venant du main experte, dautres doigts de Karine posés sur son clitoris et le faisant doucement rouler. Ce manège dure assez peu de temps, heureusement pour Gaëlle, car lhomme finit par grogner et rejette la tête en arrière, tout en explosant dans la bouche dont les lèvres entourent son sexe mafflu. Bien entendu, elle reste collée à lui malgré son envie de soulager sa mâchoire et avale docilement le liquide séminal, et ce dautant plus aisément quil nen relâche que peu, en trois giclées. Karine a cessé de la pénétrer et de la masturber, bien avant quelle ait pu avoir lespoir dun orgasme, la laissant sur sa faim. Finalement, les lèvres fines se dégagent du sexe qui commence à diminuer de volume et lhomme arbore un large sourire, tapotant les cheveux de celle qui lui a donné un plaisir VIP. Dun claquement de doigt, lelfe qui laccompagne se précipite pour le rajuster et sagenouille à ses côtés, dans une position dattente. Gaëlle la remercié entre temps et je la mène à nouveau sur la scène. Là, je la fais se relever et, devant toute lassemblée attentive, je retire les ornements de ses seins et de son sexe, lui arrachant des gémissements de douleur. Je me tourne alors vers le public pendant que Karine rhabille Gaëlle.

« Jespère que notre petit spectacle improvisé vous a plu. Cétait la première repr&eacute%3

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