Pour re-situer l’action : suite à mon accident, l’ermite m’héberge. La préparation du repas s’est transformée en une étreinte passionnée

Il mit un certain temps à sortir de sa torpeur. A se rendre compte de ce que nous venions de faire, de l’état second dans lequel il s’était trouvé pendant ces minutes sauvages et délicieuses. Il se releva, me libérant de son poids, et se retira, me laissant avec une sensation de vide immense. Et une étrange courbature géante. La violence de mon orgasme n’avait eu d’égale que la dilatation de mes chairs intimes, et maintenant qu’il n’était plus en moi, tout mon corps se mit à me rappeler à son bon souvenir.

Alors qu’il se rhabillait nerveusement, le regard baissé, je me décollai du plan de travail, et les jambes tremblantes, affaiblie par le combat encore frais, je me penchai pour ramasser les lambeaux des vêtements qui furent les miens. Son énergie sexuelle furieuse avait laissé place à une maladresse gênante, et l’embarras et la honte avaient chassé son instinct animal. Il marmonna quelques excuses et en quelques mots, m’expliqua où trouver un t-shirt à me mettre, et enfin je m’éclipsai dans la salle de bain.

Je me glissai pour la seconde fois en une petite heure sous cette douche réparatrice, et tentai de faire le point. Physiquement, listant mes courbatures, cherchant inconsciemment des blessures potentielles, provoquées par la lame, sur mon ventre, mes seins, ou par son membre turgescent, dans le mien ; mais non, rien de sérieux ou visible. Psychologiquement, ensuite : que venait-il de se passer ? Avais-je honte ? Peur ? Je décidai finalement qu’il avait l’air plus respectueux que méchant, plus humain que bête sauvage, et que j’avais tout comme lui laissé libre cours à mon instinct, à mon désir, à mon plaisir. Et quel plaisir !

Je dénichai sans peine le t-shirt proposé. C’était dorénavant mon seul atour, et il tombait sur moi comme une robe, courte, évasée aux manches, qui mettait délicieusement mes jambes musclées en valeur, me dénudant jusqu’à mi-cuisses, remontant légèrement sur mes fesses, et laissait apparaître par les manches, en plus de mes tétons qui pointaient à travers le coton, les courbes de mes seins. Eh bien, voilà qui n’allait pas aider à faire redescendre la température, ou la gêne prégnante qui avait suivi nos ébats. Prenant mon courage à deux mains, je le rejoignis dans la pièce principale.

Il ne s’embarrassa pas pour me détailler du regard lorsque je m’approchai. Il me gratifia d’un grognement indéchiffrable mais que j’interprétai comme approbateur, et je me coulai sur la chaise disposée en face de lui, tandis que sans attendre il faisait le service. Je ne me fis pas prier pour manger, tant la marche forcée et le coït qui avait suivi, m’avaient creusé l’appétit. Je fus agréablement surprise de la finesse et de la saveur des plats préparés, comme si les côtés taciturnes et brutaux de mon hôte eussent dû aller de pair avec de piètres qualités culinaires. Il n’en était rien, et en outre de me sustenter efficacement, je me régalai du début à la fin.

Il n’eut pas mon appétit, et en plus de m’observer du coin de l’il, il réfléchissait manifestement à son comportement, passé et futur. J’étais trop fatiguée pour m’en soucier, et le laissai tranquille, perdu dans ses pensées, pour savourer mon repas. Il sembla se détendre quand je le complimentai sur ses talents de cuisinier. Le dessert fut tout simple, et je croquai allègrement dans ma pomme. Trop juteuse sans doute, elle fit couler un peu de sève sur mon menton. Je crus saisir une étincelle dans ses yeux, et ne pus m’empêcher de rougir, au souvenir de ma bouche cherchant sa queue, alors que mon ventre s’enflammait instantanément, et que je prenais sur moi pour ne pas me tortiller ostensiblement sur ma chaise.

Heureusement, il ne laissa rien paraître d’autre que ce regard furtif, et se leva pour débarrasser. Avant que je n’aie pu esquisser un geste, et avec son efficacité habituelle, il avait terminé. Rassasiée, épuisée, sans énergie pour mener une vraie discussion avec cet ermite hypnotisant, je fus soulagée quand il me donna les indications pour rejoindre ma chambre, me souhaita bonne nuit et disparut dans la sienne. Je me trainai jusqu’à mon lit, et m’effondrai, trouvant le sommeil sans effort.

Je me réveillai au beau milieu de la nuit, désorientée. Je mis de longues minutes à émerger, comprendre où j’étais, et ce qui m’avait réveillée. Etait-ce un bruit ? La maison semblait silencieuse, mais je vérifiai quelques secondes qu’aucun pas ne résonnait contre le parquet. Etait-ce cette douleur sourde dans mon ventre ? Séquelles de notre lutte ? Apparemment pas, tout allait étonnamment bien. Ou un appel peut-être ? Cette pensée me perturba, et m’occupa de longues minutes. Je ressentais gronder au fond de moi une tempête, un besoin diffus, et au fur et à mesure que j’en pris conscience, je fus capable de lui donner un nom : le désir. Un putain de désir. Vibrant. Brûlant. D’une force !

Instinctivement mes doigts coururent le long de mes hanches, glissèrent sur mes cuisses, puis se coulèrent sous le t-shirt et remontèrent inexorablement, relevant l’étoffe, me dénudant. Le contact sur l’intérieur de mes cuisses fut absolument délicieux, mais je ne m’y attardai pas, devant l’urgence, l’obligation d’assouvir mon besoin primal. Des doigts s’emparèrent de mon clitoris, d’autres me pénétrèrent sans attendre, et je me cambrai sous l’assaut combiné. Aucune réflexion dans mes mouvements, une masturbation primaire. Aucun scénario élaboré, je fus immédiatement submergée par les images de nos ébats.

Je retombai soudain lourdement sur le matelas, paralysée, comme frappée par l’évidence : rien de ce que je pourrais entreprendre seule dans ce lit ne pourrait approcher ce qui était encore tellement frais dans mon esprit : son regard perçant, ses bras finement musclés, sa bouche contre ma vulve, ses doigts en moi, son sexe ! Son sexe ! Son sexe dans ma bouche, contre ma paume. Son sexe écartant les parois de mon vagin, les frottant si vigoureusement, m’emplissant entièrement, se raidissant dans un dernier effort avant notre orgasme conjoint

Je roulai sur moi-même, dépitée, recroquevillée dans la position du ftus, frustrée, terriblement excitée, en proie à un horrible combat intérieur. Que faire ? Tenter de me rendormir, la sagesse incarnée, sans doute sans succès, et végéter ainsi dans cet état jusqu’au petit matin ? Ou le rejoindre, avec les risques que cela comporte : me faire repousser, m’abaisser à mes instincts reptiliens, subir quelque sauvagerie de sa part ?

Je tentai la sagesse. Pour me changer les idées, rien de tel que me remémorer mes déconvenues de la journée : le choc, le moteur fumant, la marche à la nuit tombante, la traîtresse averse. Et son visage, qui se découpe dans la faible lueur, alors qu’il se tient sur le seuil de sa porte Un frisson incontrôlable parcourut mon dos à l’évocation de cette image, que je chassai aussitôt. Les ennuis à venir, alors, plutôt ? L’attente du dépanneur, celle de l’expert de l’assurance, son verdict, une éventuelle réparation, l’impact en délai sur mes vacances, devoir se loger une ou plusieurs nuits de plus ici ?

Rhhaaa impossible d’ignorer les palpitations qui reprirent furieusement aux tréfonds de mon être ! Toutes les techniques que je maîtrisais y passèrent : concentration, méditation, respiration, visualisation de mon corps en train de s’endormir, toutes furent vaines, terriblement vaines. Je ne sentais plus que ce fluide qui coulait entre mes cuisses, que la sueur qui collait mon dos aux draps, que mon sang qui martelait mes tempes, lançant des appels désespérés à ma raison.

Il fallut bien me rendre à l’évidence, rien n’y ferait. Dès lors que j’avais fait l’effort d’essayer de me rendormir, et échoué, il me semblait moins honteux d’écouter l’appel de mon corps. Je repoussai les draps, et telle un zombie, me levai et avalai le court trajet jusqu’à sa chambre. Le doute me prit au moment de saisir la poignée. J’avais imaginé le rejoindre dans le noir, le surprendre, m’étais inquiétée de sa réaction, du fait qu’il dormirait sûrement. Mais voilà qu’un rai de lumière filtrait sous la porte. Que faisait-il ? Lecture ? Ecriture ? Visionnage de film ? Pensait-il à moi ? Souillait-il ses draps pour moi ? L’image aviva le feu entre mes cuisses. Le visualiser nu, empoignant son membre virilement dressé, susurrant mon prénom dans le silence assourdissant de sa chambre à coucher, se cambrer, jouir

Je m’adossai au mur, et en un instant, ma main droite soulevait mon t-shirt et excitait follement mon clitoris, tandis que la gauche sondait un téton à travers le tissu. La tête rejetée en arrière, j’étais tout à mon plaisir, quand un grincement de parquet m’interrompit. L’origine, je n’en avais aucune idée. Moi, ou lui, qu’importe. Pétrifiée dans l’attente du son suivant, j’avais l’impression que mon cur tambourinait si fort dans ma poitrine qu’il devait l’entendre, forcément. L’immobilisme devint rapidement aussi insupportable que mon désir. Sans autre bruit qu’un léger grincement de métal, je tournai la poignée, et entrai, fiévreuse, faire face à mon destin.

Il ne lisait pas, n’écrivait pas. Il gisait simplement dans ses draps, le regard fixé au plafond, dans l’impossibilité de dormir. Il avait rejeté le drap sur ses hanches, dévoilant ses pectoraux et ses abdominaux joliment dessinés. Rendus brillants par quelques gouttes de sueur. Vivants aussi, soulevés en cadence par son souffle tranquille. Désespérément attirants.

Je n’attendis pas sa réaction et m’avançai dans la lumière. Son regard n’exprima pas vraiment de surprise, ni de rejet, mais plutôt un soulagement. Je grimpai sur le lit, approchai mon visage du sien, et fouillai sa bouche de ma langue, luttant farouchement contre la sienne, à la découverte de sa puissance, de sa texture, de son goût. Il m’accueillit avec passion mais aussi tendresse, pour la première fois depuis notre rencontre.

Je me retirai lentement, savourant ce baiser, et mes lèvres rejoignirent mes doigts qui avaient entamé un exquis voyage sur son torse et son ventre, passant d’un muscle à un autre, suivant le sillon les séparant, appréciant le dessin, la résistance ou la douceur. Puis le goût, suave et salé, de sa peau, chaude et frémissante. Je sentis sa main remonter le long de ma cuisse, soulever le t-shirt, se poser sur mes fesses, les parcourir sans hâte. Presque négligemment, tandis que je n’en finissais pas de le manger. Mais je craignais trop qu’il reprenne le contrôle par ses caresses, aussi adaptai-je ma tactique : d’un frôlement de main, je m’assurai de son érection -et quelle érection !, elle m’arracha un soupir d’anticipation- et me positionnai à califourchon sur son bassin. Je plongeai mes yeux dans les siens, saisis le bas de mon t-shirt, et très lentement, le fis passer par-dessus ma tête.

Le temps d’apprécier son regard fou de désir, et je soulevai mes hanches, saisis son sexe entre mes doigts, le présentai à l’entrée de mon vagin depuis longtemps inondé, et sans lâcher ses yeux, l’enfonçai en moi. Millimètre par millimètre. Enregistrant chaque sensation. Mes chairs délicieusement écartelées sur son passage, forcées et consentantes, frottées et vibrantes, brûlées et demandeuses. Les mains posées sur mes cuisses, il ne bougeait plus, concentré sur le plaisir dément que mon périnée tropical lui donnait, l’emprisonnant, l’enserrant, le suçant.

Je fermai les yeux, et le gardai ainsi longtemps tout au fond de moi, dans son cocon d’extase. Puis je trouvai appui de mes mains sur son torse, et entrepris de me limer, déformant mon corps, enfonçant plus encore cette pine merveilleuse en moi. À jamais mienne. Une intense chaleur envahit tout mon être, détendant mes muscles entièrement. Des gouttes de sueur coulèrent sur mon front, sur mes seins, lustrant ma peau sous la lumière tamisée.

Ses mains glissèrent sur mes fesses, les malaxèrent doucement, les écartant et les resserrant, au rythme de mes hanches. Cela me fit prendre conscience du ballet de mon anus, palpitant, torride, telle une bouche hurlant son désir, avide de sucer, avaler, engloutir ce qui voudrait bien se présenter. Comme s’il le ressentait lui aussi, mon ermite approcha ses doigts. En posa la pulpe contre l’entrée. Qui lui répondit d’une folle série de contractions et de relâchements, ne laissant aucune place au doute quant à mes envies.

Une main quitta ma croupe, se présenta à ma bouche. Je l’entrouvris, le laissant s’insinuer entre mes lèvres, et je suçai sensuellement ces doigts, les savourant, les préparant. Il les retira doucement, avant que je ne fasse exploser son plaisir, et les glissa le long de mon menton, de mon cou, de ma gorge. Il dévia sur un sein, titilla un téton au passage, puis descendit le long de mon ventre, choisit une hanche, retrouva les fesses, le sillon, s’y insinua. Je n’étais plus qu’impatience fébrile, anticipant ardemment l’inévitable.

Enfin le contact, chaud, impérieux. Je m’ouvris, béante, affamée, et son majeur entra. Je me cambrai pour l’accueillir, et il s’enfonça. Ouiiii ! C’était cela qui manquait. Les va-et-vient dans mon anus complétaient magnifiquement ceux qui ravageaient mon vagin. Mes deux bouches se répondaient en cadence, multipliant les sensations déjà si intenses individuellement. Tout en contrôle, j’imposais un rythme très lent, me délectant de ses pénétrations parfaites, gravant dans tout mon corps les délicieuses décharges nerveuses. Je n’avais qu’un seul désir à cet instant : prolonger ce plaisir à l’infini, le garder en moi jusqu’au bout de la nuit.

Il retira son majeur. Cela m’intrigua. Puis il me pénétra de quelque chose de plus sec, son index peut-être. Le lubrifia dans mon cul. Puis le majeur le rejoignit. Et ce couple infernal s’enfonça. Me dilata. Forçant le passage de ce cul si fragile et en même temps si fort, si terrifié et pourtant si gourmand. Alors que des râles d’extase menaçaient de m’échapper, mon esprit s’emballa. Définitivement consciente de mon sexe immensément rempli, au comble du bonheur, stimulé comme jamais, et de mon autre trou, prêt, rien ne pouvait m’empêcher de me projeter. Je le voyais déjà soulever mes hanches, retirer son chibre raide de mon con, fouiller un instant, et m’enculer sans permission. Je sentais le gland lutter contre mes sphincters, ces derniers céder douloureusement, dernières barrières physiques et mentales de mon être. Des tremblements me prirent, intensifiant mes ressentis, tandis que je me demandais, à la limite de la raison, comment ce serait : insupportable ? Ou l’orgasme de ma vie ?

Mon anus répondit pour moi : il se mit à se contracter furieusement, déversant dans mon dos des coups de fouet électriques qui me soulevèrent. Ne faisant qu’amplifier la rudesse magique de ses pénétrations. Et je le sentis monter. Un orgasme double. Une baston à mort entre les deux canyons, entre les deux frères d’armes. Jaloux, ambitieux, dominateurs, c’était à qui l’emporterait sur l’autre, me ferait grimper au rideau en premier. Je ne cherchai même pas à comprendre, noyée sous mes cris. Mon partenaire n’existait plus, seule comptait ma jouissance. Qui enfin éclata. Parfaite, interminable, mémorable. Tendue comme un arc, l’écrasant de tout mon poids, je reçus son plaisir, extatique. Le souffle court, je m’écrasai sur son torse. A la limite de l’inconscience. Presque déjà partie dans les brumes du sommeil. Rassasiée. Il se retira délicatement, et m’entoura de ses bras, m’assurant de sa chaleur pour le reste de la nuit.

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