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Découverte gay – Chapitre 1




J’avais une trentaine d’années, plutôt beau gosse (1m88 82 kilos, brun, mince) et je plaisais aux femmes, et aussi aux hommes, mais je ne m’en rendais pas compte : ce n’est que plus tard que j’en pris rétrospectivement conscience.

Je n’avais pas non plus spécialement d’envies ou d’idées homos. La première "alerte" se produisit, lorsque, faisant l’amour avec mon épouse de l’époque, je ressentis comme une chaleur dans mon anus et comme une envie qu’il soit ouvert et pénétré : ceci me provoqua un grand trouble… Je me mis à partir de là à caresser puis à doigter cette région et à m’intéresser à des histoires gay trouvées dans des livres ou des revues, Internet n’étant pas développé à cette époque : mon trouble ne fit qu’augmenter… de même que mes fantasmes.

Quelque temps plus tard, je fis la connaissance de Christophe dans le cadre de ma profession. Il était un peu plus jeune que moi, 25 ans environ, était grand beau, blond, légèrement efféminé, soigné et parfumé ; il me paraissant évident qu’il était gay, et je me surpris à ressentir comme une bouffée d’attirance vers lui, mais je la refoulais très vite ; les pensées que j’avais étaient déjà très perturbantes, mais l’idée d’un passage à l’acte était inenvisageable. Ça n’allait pas très bien dans mon couple à l’époque et la frustration dans tous les domaines était mon quotidien, avec son lot de déprime et d’insomnie.

Un soir où m’étant assoupi sans pouvoir dormir, un mélange d’excitation et de désespoir me sortit de mon lit, dans un état semi-confus : je me rhabillai et sortis de chez moi puis pris ma voiture ; j’avais noté l’adresse de Christophe et me dirigeai vers chez lui, dans une petite ville de banlieue, sans trop savoir ce que j’allais faire ni ce qui allait se passer : juste une impulsion.

Je garai ma voiture près de chez lui et m’avançai près de la villa de ses parents lorsqu’il en sortit. A peine étonné de me voir, il comprit tout de suite et me fit entrer chez lui.

J’étais un peu hagard mais son accueil me rassura : pas besoin d’explications et de justifications ! Il m’offrit un café puis nous avons commencé une discussion faite de confidences intimes et de narrations de nos parcours respectifs ; ayant lui aussi dû faire ce passage vers l’acceptation de ses préférences sexuelles, il était évidemment très bien placé pour me comprendre et ne pas me juger ; de mon côté, j’étais comme coupé : mon corps était là mais c’est comme si je n’étais tout pas là ; ce n’est qu’avec le recul que j’ai pu retrouver la plénitude des fortes émotions et des sensations qui m’envahirent alors. Sensation de presque envoûtement de sentir son eau de toilette, émotion très forte lorsqu’il prit et caressa ma main et s’approcha de moi, posant ses lèvres sur les miennes et rentrant dans ma bouche sa langue dont la grosseur par rapport à celle des femmes que j’avais jusque-là embrassées me fit comme un choc émotionnel.

Il me prit par la main puis me guida vers sa chambre ou il me déshabilla. Tout était révélation, et tout me semblait aller de soi-même si une partie de moi avait encore du mal à se l’autoriser : sentir les caresses de ses mains chaudes et douces sur ma peau, le caresser, toucher son sexe qui s’était tendu dès qu’il m’avait vu nu, et que je ne pus m’empêcher de prendre dans ma bouche, sentir sa main me masturber très doucement, sentir sa bouche et sa langue sur mon gland durci ; le frémissement lors de la caresse de mes fesses ; l’envie d’être pénétré et mes fesses qui se cambrent.

Ma main qui prend son sexe raide pour le diriger vers mon anus ; lui qui me dit qu’il n’a jamais fait ça, que d’habitude il n’est que passif ; mon insistance et mon désir si fort qu’il vient quand même ; je suis serré et ça ne rentre pas, mais après qu’il m’ait doigté et lubrifié, il repositionne son sexe et peut rentrer presque d’un seul coup, presque frénétiquement ; je suis étonné de n’avoir presque pas mal et je savoure cette sensation nouvelle d’être rempli. Lui est assez affolé aussi et après m’avoir pilonné 3 ou 4 fois, ressort assez vite ; je prends mon sexe dans sa bouche, instinctivement, brièvement. Puis l’un contre l’autre, nous nous masturbons réciproquement ; je jouis et sens son sperme chaud contre mon ventre : encore une sensation nouvelle et affolante. Je passe ma main sur nos ventres comme pour mêler nos semences, et me surprends à savourer ce plaisir.

Il fait de même puis m’embrasse tendrement, faisant rentrer dans ma bouche avec sa langue nos spermes mêlés ; j’ai l’impression qu’il valide ainsi cette initiation et me fait rentrer dans le monde de mon homosexualité.

Apaisés, nous nous assoupissons un moment, puis je le remercie et le quitte presque sans rien dire et repars chez moi.

Dans les jours qui ont suivi, je retombe un peu sur terre, ne réalise que plus tard ce qui s’est passé et que, dans la précipitation et dans l’urgence du désir, je l’ai laissé me pénétrer sans préservatif : mais il n’a pas éjaculé et heureusement, les tests ultérieurs seront bons.

Comme il avait terminé sa mission dans mon entreprise, je ne l’ai revu que quelques années plus tard et nous avons alors pu échanger sur cette rencontre qui fut une première pour tous les deux : pour lui devenu actif pour la première fois et poursuivant cette pratique après moi et pour moi qui avait été initié à de multiples sensations nouvelles tellement affolantes que j’ai refoulé ces envies pendant des années après cette rencontre.

Puis d’autres rencontres, d’autres refoulements et un long chemin avant une pleine acceptation de ce que je suis vraiment et que je peux désormais savourer…

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