Bien sûr ce texte n’est pas de moi (hélas),
mais je ne peux m’empêcher de le poster
il est si bien écrit….
Jai posté une première version, mais incomplète
Voici la version complète, avec la réponse de François 1er
Nous sommes au Château de Chambord,
Dans la salle du trône, le roi assis sur le trône,
Quel roi ? François 1er, bien sûr.
Autour de lui, courtisans, courtisanes qui papotent
La porte souvre et lon annonce
« Le marquis de Saint Vallier »
Ô ! Lavare.
Une insulte de plus – Vous Sire, écoutez-moi
Comme vous le devez, puisque vous êtes Roi
Vous la fîtes mener, nue en place de Grèves
Vous la baisâtes là, comme Adam foutit Eve
Elle vous bénissait ne sachant en effet
Ce qu’un roi cache au bout d’une pine qu’il met
Puis vous avez foutu le vit à mon derrière
Oui, Sire, sans respect pour ma race guerrière
Pour le cul de Poitiers, puceau depuis mille ans
Tandis que, revenant le con tout plein de sang
Elle priait tout bas le Dieu du pucelage
De rendre votre vit moins dur à son passage
Vous, François de Valois, le soir du même jour
Vous avez sans pitié, sans pudeur, sans amour
Des joies du cul, du con, usant toute la gamme
De votre lit, tombeau de la vertu des femmes
Flétri, déshonoré, déculotté, baisé
Moi, moi, de Saint-Vallier, vicomte de Brézé !
En m’enculant ainsi d’une manière infâme
Vous preniez donc mon cul pour le con d’une femme ?
Vous, roi François, sacré chevalier par Bayard
Jeune homme, il vous faut donc des fesses de vieillard ?
Et les poils de mon cul, déjà blanchis par l’âge,
N’ont pu me préserver de ce cruel outrage !
Ô vous Dieu des bordels qu’avez-vous dit là-bas
Lorsque vous avez vu, dans le pli de deux draps
S’enfoncer raide et dure et rougeâtre et sanglante
Une pine royale à mes fesses saignantes ?
Sire, en enfonçant trop, vous avez mal agi
Que du sang d’un enfant votre vit fut rougi
Cela peut s’expliquer: on comprend qu’une femme
Ait pu se laisser prendre à votre piège infâme
Mais que vous ayez pris et le père, et l’enfant,
Que vous ayez flétri sous votre vit bandant
Le con d’une comtesse et le cul d’un vicomte.
C’est une chose impie dont vous vous rendez compte
Quand votre braquemart, de fatigue brisé
Sur vos roustons vidés pendra inerte, usé
Sire, je ne viens pas insulter votre pine
Quand on est enculé, l’on fait mauvaise mine
Et mon pauvre vieux cul, flétri par cet affront
A bien assez à faire à garder son étron
Je me tais. Seulement, je me suis mis en tête
De venir vous montrer mon cul dans chaque fête
Et jusqu’à ce qu’un père, un frère ou quelqu’époux
« La chose arrivera » vous aie enculé, vous !
En me grattant le cul, je reviendrai vous dire:
Vous m’avez enculé, vous m’avez fait mal, Sire !
Je fus tout déchiré par votre nud puissant,
Tout barbouillé encore et de foutre et de sang !
Peut-être voudrez-vous me forcer à me taire
M’enculer à nouveau ? Vous n’oserez le faire
De peur que dans la nuit ce soit mon spectre nu
Qui vienne vous trouver, un bouchon dans le cul
Le roi répond :
Ô, mais sen ait assez monsieur vous insultâtes
Vous nétiez point si fol amant quittant vos pénates
Vous vous mimes en tête de venir à ma cour,
Présenter votre fille en ses plus beaux atouts,
Elle me plût, nous nous plûmes,
« Et même vous vous plumâtes. »
Mais vous le cherchez compère !
Et quand je la baisais par courtoisie princière
Vous exultiez ainsi votre famille
Grâce à lunique cul de votre unique fille
Etait valorisé du foutre des Valois !
Mais je vous ai donné trop de chance à la fois,
Et quand jai pénétré dans, dans votre intimité
Cétait pourquoi, monsieur, si ce nest par bonté !
Sachez, Marquis borné, que si mon vis royal
De ce maigre fessier sonda le noir dédale
Ce fut la, ma plus louable action
Jélargissais le cercle de vos relations
Comblé comme vous le fûtes, que vous me blâmassiez
Fi, Monsieur, des griefs que vous ressassassiez
En unissant deux fois, ma race à votre race
Jouvrais la voie pour dautres et pour la « pédérasse »
Et tenez-vous en joie, quenfin ma pine altière
Neut point encore connue la belle ferronnière
Car, vous nauriez point pu, ainsi que vous le pûtes
Venir jusquà céans, dire ce que bon vous crûtes
Vous avez perdu, A vraiment for lhonneur
Car la chtouille verdissant ce vieux cul en pleurs
Ce vieux cul pourrissant, ne vous eut point permis
De venir jusquà moi, mais jusquà Saint Louis.