-Je suis vraiment obligé d’aller chez lui ?

-Sachant que je suis en train de t’y conduire, je pencherais vers un oui définitif.

-Mais Maman, je peux rester tout seul à la maison !

-Il n’en est pas question Alex ! Dois-je te rappeler l’état dans lequel j’ai retrouvé la maison quand je partie trois jours ?

-Mais c’était il y a un an, je suis beaucoup plus mature maintenant.

-Trop tard. Et de toute façon, j’ai déjà appelé mon frère et il est très heureux de t’avoir avec lui pendant deux semaines.

-Ça c’est sûr…

-Pardon ?

-Non, je n’ai rien dit.

Ça craignait vraiment. Deux semaines à passer dans le fin fond de la campagne, sans réseau, sans internet, sans rien en fait. Tous mes amis étaient partis ensemble en vacances et moi je retrouvais là-bas. Je n’avais rien contre mon oncle Robert, loin de là. C’était d’ailleurs mon oncle préféré. Il venait à chaque Nouvel An et à chacun de mes anniversaires en famille, sauf pour 18 ans, que j’ai fêté la semaine passée. Il n’est pas venu justement parce que je le voyais une semaine plus tard. Je l’aime beaucoup. On a toujours été très proches lui et moi. Mais ça doit faire bientôt deux ans qu’on a pas eu une vraie discussion entre nous. À chaque fois qu’il repartait chez lui, il me faisait un gros câlin et un bisou au coin de la bouche. Ça ne me gênait pas, c’était mon oncle après tout !

-Ne t’en fais pas mon chéri, ton père est peut-être parti pour trois mois en Amérique mais moi je serai là dans deux petites semaines.

-Ah bon ? Je te signale que la dernière fois que tu es partie en vacances avec tes collègues, tu es restée une semaine de plus.

-Oh mon doudou, arrête de m’en vouloir.

-Ne m’appelle pas comme ça !

-Et pourquoi ton oncle peut t’appeler comme ça ?

-Parce que c’est lui qui a trouvé le surnom.

-Oh tu es exaspérant. Vivement que tu travailles avec Robert, ça te forgera le mental et ça ne te fera pas de mal au niveau des muscles…

Aïe, sujet sensible. Pourtant elle avait raison, même si j’avais horreur qu’on en parle et surtout qu’on s’en moque. J’étais assez frêle pour quelqu’un de 18 ans. Je mesurais 1m75 pour 65kg tout mouillé. Il faut dire que la puberté ne m’a pas encore touché. Et j’espère qu’elle arrivera un jour. Je suis totalement imberbe, aucun poil n’a jamais poussé sur mon corps à part sur mon crâne et sur mes arcades sourcilières et encore, je n’avais que deux minces sourcils. J’avais un visage fin, des pommettes hautes et des cheveux bruns en bataille. J’essayais tant bien que mal de m’intégrer dans l’équipe de rugby de mon village mais ma morphologie ne me le permettait pas. À la place, je lis beaucoup, énormément même. Je passe la plupart de mon temps dans ma chambre à bouquiner.

Évidemment j’avais quelques bons amis avec lesquels je sortais chaque samedi au bar en bas de chez moi. Les mêmes amis qui ont ravagé et mis sans dessus dessous la maison de mes parents. Je ne peux pas leur en vouloir, j’étais peut-être le pire de ceux qui étaient présents ce jour-là. J’étais vraiment dans un état lamentable à la fin de cette soirée.

-Alex ?

-Mmh ?

-On arrive.

Et effectivement, je reconnaissais la maison de Popi. Oui, c’est comme que j’appelle mon oncle depuis que j’ai appris à parler. C’est même l’un des premiers mots que j’ai prononcé. Mon père appelait toujours son beau-frère Bobby et apparemment j’essayais de l’imiter mais avec difficulté. Du coup, le surnom est resté et on a formé la paire Popi et Doudou. Un peu ridicule quand on y pense…

Mais voilà qu’on passait enfin le dernier virage qui cache la fameuse maison. D’ailleurs, Robert a dû nous entendre car il est déjà sorti et se tient devant la porte d’entrée en nous faisant un signe de la main. Il n’a pas changé… Toujours aussi rayonnant. Peut-être juste ses cheveux coupés courts qui sont devenus plus grisonnants qu’avant. Il est beaucoup plus grand que moi. Environ 1m90 et un ventre assez bedonnant dû au nombre incommensurable de bières qu’il a avalé tout au long de ces quarante dernières années. Je ne me souviens même plus de de son âge pour être franc. Peut-être 56 ans, sachant que Maman en avait 49. En somme, c’était un bon vivant, un gros nounours. Car oui, tous les poils que je n’ai pas sur le corps se retrouvent sur le sien. Je ne l’ai jamais vu entièrement nu mais je peux dire que son torse et ses jambes sont couverts de poils.

On sort de la voiture et j’ouvre le coffre pour en sortir ma valise. Je n’ai pas pris grand chose avec moi à part quelques bouquins et des vêtements légers. Je vois Maman marcher vers la maison et je la rejoins. Elle l’embrasse et lui fait un câlin comme le ferait n’importe quels frère et sur. Bien sûr, le plus gros m’est réservé. Il me prend dans ses bras et je passe difficilement les miens dans son dos. Ma tête est écrasée contre ses poils de torse et j’avoue que ça me faisait beaucoup de bien de le revoir. Il m’embrasse au coin de la bouche comme à son habitude et je sens son haleine mentholée comme à chaque fois.

-Bonjour mon gaillard !

-Salut Popi !

-Mais c’est que tu as grandi, dis-moi !

-De quelques millimètres alors, rigolai-je.

-Et toi Nathalie, tu as fait bonne route ?

-Oui oui mais figure-toi que je suis déjà en retard et je dois rejoindre les filles avant que notre avion décolle.

-Vas-y sans crainte je m’occuperai de ton fils comme si c’était le mien !

-D’accord, prends soin de toi mon chéri et profite de tes vacances avec ton oncle.

-T’en fait pas M’man, ça ira.

Elle claque une bise à Robert et m’embrasse fort sur la joue, je déteste quand elle fait ça. À chaque fois je me retrouve avec du rouge à lèvres sur la peau. Mais cette fois-ci, je ne dis rien pour éviter une énième petite dispute. On lui fait des signes d’au revoir jusqu’à ce qu’elle ne soit plus visible.

-Allez viens mon bonhomme, rentrons !

Il me laisse passer devant et connaissant la maison, je me dirige directement vers la terrasse en déposant ma valise près de l’escalier. Le style de la propriété est plutôt rustique mais on s’y sent bien. Je passe par le salon et m’attarde sur sa collection de voitures miniatures.

-Tu as toujours celles que je t’ai offerte pour tes anniversaires ?

-Évidemment Popi ! Je les ai mises sur mon étagère dans ma chambre.

-Tant mieux, ça te permet de penser un peu à moi de temps en temps, dit-il en posant une main chaleureuse sur mon épaule.

-Bien sûr que je pense à toi ! Plus souvent que tu ne l’imagines !

-C’est bien mon bonhomme, je te taquine.

Il enlève sa main en la laissant tomber le long de mon dos. Il fait souvent ça. Ainsi que quelques caresses au niveau des fesses mais pour moi, c’est plutôt un geste d’affection. On passe par la véranda et on s’installe autour de la petite table de la terrasse.

-Alors, prêt à transpirer un peu avec tonton Robert ?

-Oui, Maman m’a dit que tu avais besoin d’aide pour l’entretien de la maison ?

-C’est exact, et il y a du boulot ! On s’y met directement ?

-D’accord, je commence par quoi ?

-Commence par tondre la pelouse. Si on ne fait rien, on va bientôt avoir l’herbe qui nous caresse les roubignoles ! S’esclaffe-t-il.

Oui, mon oncle était très porté sur les blagues un peu populaires mais ça faisait son charme. Et c’est pourquoi on rigola tous les deux après sa remarque. On se lève et je vais chercher la tondeuse à gazon dans le fond du jardin, à côté de la petite cabane en bois. Je la pousse jusqu’à la terrasse et la fait démarrer. Elle émet un bruit sourd et se met à vrombir. Je vois tonton commencer à décaper les vieilles fenêtres en bois et c’est vrai qu’elles en ont bien besoin. Je continue de marcher derrière la machine qui tond toute seule la pelouse. Heureusement qu’il n’a pas plu ces derniers jours.

Plus de deux heures passent avant que tout le gazon soit coupé. Que c’était long ! J’avais le soleil dans le dos et j’avais tellement chaud que j’ai dû enlever mon t-shirt et passer un short plus court. J’avais transpiré à grosses gouttes mais j’avais réussi à tout tondre. Je coupe le moteur et j’entends tout juste Robert qui m’appelle. Je range rapidement le matériel au fond du jardin et me dirige vers mon oncle.

-Dis, tu pourrais enlever les escargots coincés au dessus de la fenêtre ? Je ne peux pas le faire.

-Tu as toujours peur de ces pauvres bêtes ?

-Je déteste ces fichus gastronomes.

-Gastéropodes, tonton. Ce sont des gastéropodes.

-C’est pareil.

Je rigole et vais chercher l’échelle dans le cabanon. Je reviens et l’installe contre le mur. Popi me dit de faire attention et je le rassure en disant que je n’ai pas le vertige et que je ne suis qu’à un mètre du sol. Je monte les premiers échelons et je sens ses mains se poser sur mes fesses. Je suis assez surpris mais si ça peut le rassurer, tant mieux. Et puis, c’est pas si désagréable que ça. Je monte encore un peu et ses mains glissent juste en dessous de mes fesses entre mes cuisses. J’ai une petite chaleur qui se forme dans mon bas-ventre, quelle étrange sensation. Je me ressaisis et enlève les coquilles des escargots, toutes vides, évidemment. Je le regarde pour lui dire que j’ai tout enlevé et je vois qu’il dévie rapidement le regard. Est-ce qu’il vient de regarder mes fesses ?

-J’ai fini.

-Parfait ! Tu peux descendre mon grand, je sens qu’on va faire du bon travail ensemble.

-Je pense aussi !

-Tu as sûrement soif. Assis-toi, je reviens avec un petit remontant.

Je m’installe à la terrasse et contemple mon travail. À part quelques petites touffes d’herbe par-ci, par-là, tout semblait correct. J’avoue que sur le coup, j’étais un peu fier de moi. J’entends Robert qui revient grâce aux tintements des glaçons contre le verre. Il dépose devant moi un mojito. Génial, j’adore ça ! On trinque à nos vacances à deux et je bois une petite gorgée de ce délicieux cocktail. Wouah ! C’est qu’il est chargé celui-là !

-Te serais-tu assoupi en versant le rhum dans le verre ? dis-je en rigolant.

-Oh mince désolé ! Ça m’arrive de temps en temps d’en mettre plus que d’habitude. Je peux aller t’en faire un autre si tu veux ?

-Non non, ne t’inquiète pas. Je peux t’assurer que j’ai déjà bu bien pire que ça.

On sirote nos verres en silence et je sens que l’alcool commence à me faire de l’effet. J’ai la tête qui tourne légèrement mais j’arrive à rester droit sur ma chaise. C’est sûrement à cause de la paille, ça monte toujours plus vite avec. Je dépose le verre sur la table et profite un peu du soleil jusqu’à ce que tonton entame la discussion.

-Alors, tout va bien dans ta vie ?

-Oui, j’ai de bonnes notes à l’école, les profs étaient sympa. J’espère les revoir en septembre.

-Et du côté des filles ?

-Euh… rien.

-Comment ça rien ? Et la petite Alicia dont tu m’avais parlé ?

-C’était il y a un an, tonton. J’ai essayé de lui faire comprendre ce que je ressentais mais elle m’a arrêté tout de suite en disant qu’elle n’était vraiment pas attirée. Du coup, j’ai laissé tombé et ça ne m’intéresse plus.

Rien que d’en parler, ça m’énervait. Je touillais furieusement ma paille dans mon verre pour faire tournoyer les derniers glaçons. Popi dépose sa main sur mon bras en le tapotant doucement.

-Les filles ne t’intéressent plus ?

-Pas plus que ça pour le moment.

-Et pourquoi tu ne te tournerais pas vers les garçons ?

-Mais t’es dingue ! m’esclaffai-je en retirant mon bras.

-Je plaisante mon doudou, mais penses-y. Si tu n’aimes pas les filles, c’est peut-être que ce n’est pas fait pour toi.

-Et toi alors ? Je ne t’ai jamais vu sortir avec une femme et Maman ne m’a jamais parlé de tes conquêtes dans mes derniers souvenirs.

-C’est parce que ma sur n’en a aucune idée ! Bien sûr que j’ai eu des conquêtes, plus que tu ne le crois ! Mais après avoir couché avec plusieurs femmes, je me suis désintéressé.

-Et quoi ? T’as essayé les mecs ?

-Bah…

-Tonton !

-Faut bien tout essayer pour se faire une idée.

-Mais… Ce sont des hommes avec d’autres hommes, c’est pas repoussant ?

-Pas plus que ça, bien au contraire.

-C’est mieux qu’une femme ?

-Je trouve oui. Pourquoi ? Tu es intéressé ?

-Dis pas de bêtises !

On rigole tous les deux et Robert s’affale sur sa chaise. Je remarque que l’alcool délie bien les langues. Mais je ne vais pas trop poser de questions, pour ne pas le gêner. C’est quand même fou. Jamais je n’aurais cru que mon oncle était bissexuel ou peut-être juste gay en fait. Mais il fait ce qu’il veut après tout, c’est un adulte. Je le vois terminer son verre et j’aspire la dernière goutte du mien.

-Bon ! On se remet à bosser ?

-D’accord. Je fais quoi ?

-Tu peux tailler la haie, ça ne devrait pas être trop difficile.

-Ok, je m’y mets tout de suite !

Robert met sa main sur ma cuisse, un peu trop haut pour que ce soit anodin mais je ne dis rien car une nouvelle fois, j’ai une chaleur qui naît dans le bas du ventre. Je pense qu’il le remarque mais il ne me le fait pas savoir. Il s’appuie donc sur ma cuisse et se lève. Il me dit qu’il va continuer avec les fenêtres et m’indique que le sécateur est dans la remise. Je me lève et marche vers le cabanon. En même temps, j’essaye de calmer la flamme que j’ai dans le ventre. Vraiment bizarre. Est-ce dû au contact entre ma cuisse et la main de mon oncle ? Je ne sais pas…

J’arrive dans la remise et prends le sécateur. J’ai mis cinq bonnes minutes à le trouver. C’est que cette maisonnette n’a pas été nettoyée depuis un moment ! Il y a plein de toiles d’araignées et leurs propriétaires ne doivent pas être très loin. À cette pensée, j’ai un frisson et je sors rapidement de cette endroit poussiéreux.

Je suis toujours torse nu et c’est comme ça que je commence à tailler la haie. Il n’y a pas beaucoup d’entretien à effectuer mais je m’applique tout de même. J’enlève chaque petite branche qui dépasse et j’arrive rapidement à la haie de l’autre côté du jardin. Je remarque en traversant le jardin que Robert a lui-aussi enlevé son t-shirt. Comme je l’imaginais, il avait un torse bien fourni au niveau des poils, que je lui enviais d’ailleurs, et un ventre tout aussi poilu que le reste. Certains poils du torse viraient au gris, comme ses cheveux. Ça me donnait envie de fourrer mes doigts dans ce doux pelage. Mais qu’est-ce que je racontais ? C’était mon oncle ! Je secoue la tête pour enlever ces images et reprends mon travail.

Après plus de trois heures passées sur cette fichue haie, j’avais enfin terminé. Autant la première avait été facile, autant l’autre avait été un véritable calvaire. Je m’étais acharné sur cette pauvre haie. Il y avait des mauvais buissons qui poussaient parmi les branches et j’avais dû toutes les couper. En plus, mon sécateur s’était bloqué et j’avais dû en prendre un autre plus petit et rouillé. Mais bon, c’était fait et je pouvais aller me doucher. J’avais suer comme un buf et l’odeur était assez désagréable. Je me frotte le visage et passe devant tonton sans lui dire que je vais me doucher.

Pas besoin de le lui dire, je sais très bien où se trouve la douche. Je prends ma valise au passage qui est restée au pied de l’escalier. Je monte jusqu’à l’étage et ouvre la porte de la chambre d’ami, là où je vais sûrement dormir. Je dépose ma valise sur mon lit et je sors tout son contenu. Je place les vêtements dans l’armoire et mets les quelques livres que j’ai ramené sur ma table de nuit. Je me déshabille, sachant que je suis seul à cette étage, et je sors de la chambre pour aller en direction de la salle de bain.

J’entre et je ferme la porte derrière moi. Je fais couler l’eau dans la douche et j’attends qu’elle se réchauffe. Je me regarde dans le miroir et essaye de faire jouer les muscles de mes bras. À part une légère protubérance au niveau des biceps, rien. C’est désespérant. Je reviens dans la douche et vérifie la température de l’eau, c’est bon. Je ne tire pas sur le rideau de la douche. Je n’aime pas cette matière. À chaque fois, elle colle dans mon dos et me donne des frissons désagréables. Je me lave consciencieusement le corps afin de faire partir la crasse qui s’est incrustée dans les plis de ma peau. J’en profite également pour me laver les cheveux qui deviennent de plus en plus long et difficile à entretenir. Maman dit qu’il faudrait les couper mais j’aime bien ma coiffure et puis il faut l’avouer, j’avais la flemme d’aller chez le coiffeur. Alors je laisse pousser et ça ne me dérangeait pas plus que ça.

Je finis de me laver et commence à rincer tout mon corps. Je rince mes cheveux et les mets en arrière sachant pertinemment que certaines mèches allaient retomber sur mon front. Je passe le jet sur mon entrejambe et j’en profite pour me caresser un peu la queue. Là non plus, aucun changement. Toujours pas de poil, toujours pas de centimètres gagnés après plusieurs mois. J’avais quand même un peu honte de mon petit engin. Il devait peut-être faire dans les 14 centimètres si ce n’est moins quand je bandais.

À la piscine, quand on se changeait dans les vestiaires, j’avais tout de suite remarquer que j’avais le plus petit pénis de la bande. Certains de mes amis s’amusaient à faire tourner leur sexe et ça arrivait souvent qu’il y en ait un qui se mette à bander. Je regardais sans gêne et comparais avec la mienne. Il y avait une différence d’au moins 3-4 centimètres à chaque fois. Évidemment, je ne savais pas si c’était la leur qui était au-dessus de la moyenne ou si c’était moi qui en avait une petite. Enfin bref…

Je prends un essuie dans l’armoire sous le lavabo et commence à me sécher. J’essuie mes aisselles, mon torse, mon ventre, passe par mon entrejambe et descends jusqu’à mes pieds. Comme à mon habitude, je termine par les cheveux. Je fourre ma tête dans l’essuie et commence à frotter rapidement pour les sécher. À ce moment-là, mon oncle rentre dans la salle de bain. Je vois d’abord l’essuie posé sur ses épaules puis je baisse le regard. Là, je vois une forêt de poils pubiens ainsi qu’une longue queue veineuse en sortir et pendre entre ses jambes, rien avoir avec celles de mes amis. Je pousse un cri de surprise quand je comprends qu’il est nu et qu’il me regarde aussi, les yeux exorbités. J’essaye tant bien que mal de nouer le court tissu autour de ma taille et je le vois galérer à cacher son incroyable sexe.

-Nom d’une pipe ! Je croyais que tu étais dans ta chambre !

-Et moi je pensais que tu toquerais avant d’entrer, au moins !

-Pardon pardon, j’ai entendu l’eau s’arrêter de couler et j’ai attendu le temps que tu partes et je pensais que tu l’avais fait. Tout est ma faute.

-Non, j’aurais dû fermer la porte à clé. Ça aurait éviter tout cet embarras.

-Je vais te laisser t’essuyer.

-Non non, j’ai fini. J’allais sortir de toute façon.

On murmure tous les deux un désolé et je me précipite dans ma chambre en pensant bien à verrouiller la porte. Que c’était gênant ! Il avait sûrement vu mon tout petit sexe et il devait bien rire dans la douche. J’enfile quelques vêtements et me jette dans le lit. Je prends un livre au hasard et me plonge dans le récit afin de ne plus penser à cette histoire.

Je me réveille deux heures plus tard par une agréable odeur de nourriture. Je regarde l’horloge sur le mur en face de moi et vois qu’il est déjà bientôt 20h. Je me frotte les yeux et et sors de ma chambre pour aller manger. Je vois Robert qui prépare à manger dans la cuisine. Je vais dans le salon et installe les couverts pour nous deux sur la table à manger. Lorsque je dépose la dernière assiette, Popi arrive avec un plat fumant rempli de pâtes au jambon. Miam ! On se met à table et il nous sert tous les deux.

-Tout va comme tu veux Alex ?

-Oui oui, j’ai un peu lu après l’incident de la salle de bain. Je me suis assoupi après.

-Oh oui, encore désolé pour ça.

-Mais non, oublions tout ça.

-En tout cas, je pensais qu’il serait un peu plus grande.

-Eh je ne te permets pas de parler de ma queue comme ça !

-Du calme, je parlais de ton essuie. dit-il en pouffant de rire.

-Oh désolé… Euh oui, il était trop petit.

-Et je ne parlerai jamais comme ça de ton sexe, elle est très bien comme elle est !

-Tu le penses vraiment ?

-Bien sûr, une queue est une queue. Ce n’est pas la taille qui compte…

-C’est la façon dont on s’en sert, je sais. Mais comparée à la tienne, elle ne fait pas le poids…

-Tu m’as maté ?

-Non non ! C’est juste que j’avais pas vu que tu étais nu.

-Je te taquine mon doudou ! Mais merci du compliment…

On a continué de parler en évitant le sujet et quand on a eu fini, j’ai débarrassé les assiettes sales et on s’est retrouvés dans le fauteuil pour regarder la télé. Il avait l’habitude de mettre son bras autour de mes épaules et pour ne pas déroger à la règle, il le fit. Sa présence me faisait du bien. On regardait un film français mais il n’était pas très intéressant. Je sens sa main me caresser l’épaule. Encore une fois, une chaleur s’empara de mon bas-ventre. Je remarquais en fait que je commençais doucement à bander. Mal à l’aise, je tente tant bien que mal de cacher mon érection grandissante.

-Ça ne va pas ?

-Euh… si si, je pense juste que j’ai un peu trop mangé de pâtes.

-Ah ! Moi aussi, mais je ne me prive jamais des bonnes choses ! dit-il en me serrant l’épaule.

-Je crois que je vais m’allonger dans mon lit et essayer de dormir, il est déjà tard.

-Comme tu veux, je reste encore un peu ici. Fais juste attention, il y aura sûrement de l’orage cette nuit.

-Oh non, je déteste ça !

-Je sais… Si tu veux, je laisserai la porte de ma chambre ouverte si jamais tu ne veux pas rester seul.

-Merci tonton, j’essayerai de ne pas te déranger.

-Ne t’en fais pas. Allez monte dans ta chambre, on a du travail demain !

-C’est vrai, bonne nuit Popi.

-Bonne nuit Doudou…

Je me lève et cache mon érection avec ma main. Je monte rapidement les escaliers et je m’affale dans le lit. Ouf, c’était moins une ! Maintenant, il faut faire redescendre tout ça… Je me mets sous la couverture et soulève l’élastique de mon caleçon. Je remarque que mon sexe est bandé au maximum, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Je plonge ma main dans mon short et commence à me branler rapidement, sachant que Robert est toujours en bas. Je continue mes petits mouvements et repense à l’incident de tout à l’heure. Je revois sa queue qui ressort parmi ses poils. Je me demande quelle taille elle fait en érection. Elle doit sûrement dépasser les 20 centimètres… Je ressens une onde de plaisir, je vais bientôt jouir. J’accélère le rythme et prends un mouchoir sur ma table de nuit. Je le place rapidement sous mon sexe et éjacule dedans en fermant les yeux. Que ça fait du bien ! Bizarrement, j’ai l’impression que c’est grâce à sa bite que j’ai éjaculé aussi vite. Et étonnamment, je ne suis pas du tout gêné de cette situation.

Je referme le mouchoir et le jette sur le côté. Je me caresse une dernière fois le membre avant de retirer ma main de mon caleçon. Je m’installe confortablement dans mon lit et je m’endors rapidement, toujours avec l’image du sexe de Robert en tête. Dehors, la pluie a commencé à tomber.

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