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Je suis un jouet entre ses mains – Chapitre 13




Le vent qui me caresse les jambes vient me rappeler à chaque instant qu’elles sont quasiment nues. La tenue que j’arbore aujourd’hui n’est pas légère, ni même vulgaire : elle est obscène.

Un mini-short est tout ce qui me couvre les jambes. J’ai eu le droit de conserver un string, mais je dois en revanche garder la fermeture Éclair de mon short ouvert, ce qui le rend largement visible. Quant au haut, il n’est pas mieux : un petit chemisier noué juste sous les seins. Je n’ai certes qu’un B, mais il est ainsi bien mis en valeur.

La plupart des voitures freinent en passant à ma hauteur, voire me font des appels de phares ou klaxonnent. Un groupe de jeunes s’arrête même pour me lancer des remarques salaces, mais ils ne vont pas plus loin.

Mon premier « client », pourtant, ne tarde pas : un type d’une cinquantaine d’années, le genre bon père de famille. Il s’arrête à proximité, puis il s’approche timidement.

— Bonjour, Mademoiselle, commence-t-il d’une voix douce, je voulais savoir combien ça coûte

— Tout dépend de ce que vous voulez, Monsieur.

Je lui ai répondu d’une voix aimable, plus proche de celle d’une standardiste que d’une prostituée. Qu’importe, il semble apprécier l’attention, d’autant qu’il n’a pas l’air plus aguerri que moi.

— Une fellation glisse-t-il d’une voix faible, presque inaudible.

C’est sûr, il n’est pas habitué à recourir à ce genre de service. Sans doute même est-ce la première fois.

— Pour une fellation, ce sera gratuit aujourd’hui.

Il écarquille les yeux sous le coup de la surprise, ne semble pas croire en sa chance.

— Parfait, acquiesce-t-il finalement.

Je lui fais signe de me suivre dans la camionnette que Thomas a prévue à mon attention (mais où trouve-t-il tout ça ?), ce qu’il fait en jetant des regards anxieux autour de lui. Il s’installe ensuite sur le côté de la camionnette, négligeant la couchette.

— Vous préférez assis ? lui demandé-je pour confirmation.

Il fait oui de la tête, sans répondre à haute voix. Je m’approche de lui, m’appliquant à afficher un sourire réjoui.

— Déshabillez-vous.

Il descend son pantalon, toujours aussi gêné, puis son caleçon. Je vois alors apparaître son sexe, pas très grand. Je m’accroupis, le prends dans mes mains, le caresse un peu puis j’approche mes lèvres pour le prendre en bouche. Il soupire immédiatement de plaisir, rejette la tête en arrière. Je commence alors à le masturber doucement tout en suçant.

Il pousse de temps à autre des gémissements appréciateurs, ce qui m’encourage. Je n’aime pas ça, surtout sur un inconnu qui pourrait être mon père, mais le travail de Thomas a été si efficace que j’arrive presque à apprécier en prenant à cur mon rôle de salope.

Soudain, l’homme commence à me caresser les cheveux en me regardant dans les yeux.

— Tu me rappelles ma fille Lucie, me dit-il. Elle doit avoir à peu près ton âge.

Cela me fait un peu paniquer : mais sur quelle espèce de pervers je suis tombée ? Il n’est quand même pas en train d’imaginer que je suis sa fille ? Pourquoi me dire ça maintenant ?

Il commence à remuer son bassin pour m’imposer un rythme plus rapide. Je m’exécute donc, pressée d’en finir. Sa main se fait soudain plus ferme derrière mon crâne, il m’agrippe les cheveux pour m’imposer son rythme.

— Tu l’aimes, la bite à papa, ma chérie ? Suce-la bien, papa adore ça !

Je ne dis rien, mais je panique maintenant franchement. C’est bien ce que je craignais : il imagine que je suis sa fille pour s’exciter davantage. Et ses coups de boutoir redoublent ; il me baise maintenant la bouche sans vergogne.

— Ce n’est pas très bien ce que tu fais, ma princesse. Aguicher ton papa comme ça, ce n’est pas correct. Hein, ma puce ?

Il soupire de plus en plus fort. Je me rends compte qu’il est totalement possédé par le désir, au point de perdre le contact avec la réalité. Ou peut-être n’est-ce qu’un jeu pour s’exciter davantage ? Dans tous les cas, c’est très malsain.

— Le matin, tu te promènes dans la maison en chemise de nuit sans te soucier de l’état de ton papa qui voit tes jolies cuisses toutes blanches Et tes petites fesses que tu agites sous mon nez Et tes seins, dont je vois les tétons à travers le tissu

Encouragée par un sourire de Thomas, je décide de jouer le jeu.

— Hmmm pardon, papa, lâché-je de ma voix la plus sensuellement innocente (autant que me le permet le chibre que j’ai en bouche).

— Pardon ? Il fallait y penser avant, ma petite puce. Hein, ma princesse salope ?! Maintenant il va falloir soulager papa !

Sa respiration s’accélère encore, il gémit maintenant comme un porc.

— Et quand tu te balades au bord de la piscine en maillot de bain comme une petite traînée, tu penses un peu à ton vieux père qui voit ta chair innocente de jeune salope et qui meurt d’envie d’y goûter ? Et quand tu ramènes tes copines, tes garces de copines, toutes plus chiennes les unes que les autres Tous ces jeunes corps de pucelles presque nues devant mon nez, et tu voudrais que je ne dise rien ?

Il m’impose des mouvements de plus en plus rapides en me propulsant si fort contre son gros ventre poilu que sa toison pubienne m’irrite les lèvres.

— Je vais toutes les baiser, tes salopes de copines ! Les unes après les autres. Je vais les faire couiner, ces petites putes ! Leurs petits corps de nymphettes seront à moi ; je vais les massacrer sans pitié.

— Hmmm Elles veulent toutes goûter à ta grosse bite, papa haleté-je au gré de ses coups de reins.

— Aaaahh soupire-t-il, rendu fou par mes paroles. Et toi, ma fille, papa va te baiser aussi. Papa va te faire mal !

Et effectivement il me fait mal. Il me baise la bouche sans aucune pitié, inconscient de ce que je peux ressentir. Heureusement, le calvaire prend bientôt fin. Il s’agite de manière de plus en plus erratique, puis égrène des vulgarités salaces en se répandant sur ma langue.

— Regarde dans quel état tu mets ton père, salope ! T’as pas honte, sale petite pute ? D’abord tu viens m’aguicher, puis tu me sautes dessus pour me bouffer la biiite

L’orgasme le paralyse, et c’est une puissante giclée de foutre qu’il m’expédie au fond de la gorge. À mesure que les répliques de ce premier jet me tapissent le palais, il s’adoucit et finit même par redevenir plus tendre.

— C’est bien, ma chérie, halète-t-il dans un dernier spasme de plaisir. Avale toute la semence à papa, tu es une gentille fille !

Lorsqu’il a fini, il semble se rendre enfin compte de la situation. Il rougit jusqu’aux oreilles, prépare deux billets de vingt euros que je refuse (conformément à la charte de Xstory), puis il s’enfuit avant même que je puisse lui dire au revoir.

Drôle de bonhomme

Je jette un coup d’il à Thomas, que la situation a apparemment bien amusé.

— Tu n’as aucune limite, hein ? lui demandé-je.

— Aucune, confirme-t-il avec un sourire.

J’ai d’abord été surprise qu’il prenne autant de plaisir à me voir être utilisée par d’autres hommes, mais je n’y fais finalement plus très attention. Après tout, j’ai moi-même découvert bien des choses sur ma sexualité depuis ces derniers jours, alors je ne vais pas le juger. C’est devenu tellement plus fun !

— Je peux te poser une question ? lui demandé-je encore.

Il soulève les sourcils pour seule réponse.

— Pourquoi les mecs ayant des fantasmes pervers les reprochent-ils toujours à l’objet de leur fantasme ?

— C’est-à-dire ?

— Bah, regarde le type qui vient de partir : il rêve de coucher avec sa fille, qui n’a probablement rien demandé ni rien fait pour. Pourtant, quand il imagine qu’il le fait, il l’insulte de tous les noms en le lui reprochant. Pourquoi ?

Il hausse les épaules.

— Je suppose que c’est pour se déculpabiliser. Ou tout simplement parce que ça l’excite de penser qu’elle est véritablement une grosse salope. Regarde-moi : j’adore te dire des choses comme ça parce que c’est plaisant sur le moment, mais ce n’est pas un reproche, bien au contraire !

— Oui mais pourquoi l’accuser et l’en rendre responsable, alors que manifestement ce n’est pas le cas ?

— Parce que c’est précisément ce qui correspond à son fantasme ! Il fantasme sur sa fille, mais elle ne fait rien de concret pour l’aguicher. Donc il y a deux possibilités : ou bien il est un mauvais père qui a des pensées malsaines à l’égard de sa fille innocente, ou bien c’est une manipulatrice perverse qui joue avec lui.

— C’est évidemment la première solution !

— Bien sûr, mais il en est conscient et se le reproche tous les jours. Alors le seul moment où il peut se laisser aller à rêver un peu, il imagine que c’est la deuxième qui est vraie. Et il la punit pour ça, ce qui lui donne en plus une très bonne raison d’accomplir son fantasme, tout en reprenant le contrôle.

Thomas a sûrement raison, comme toujours, mais ce que je viens de vivre ne me perturbe pas moins. Surtout après ce qui s’est passé avec François !

— Tu veux rentrer ? me demande alors mon amoureux.

Je le regarde avec un vague espoir.

— Tu avais dit que je devrais faire ça toute la journée, sinon tu ne validerais pas cette épreuve.

Thomas s’approche de moi, me prend tendrement le visage entre ses mains et m’embrasse avec douceur.

— Justine, tout ça n’est qu’un jeu. Je voulais te faire découvrir des choses, t’ouvrir un peu les yeux sur ta sexualité, mais tu as toujours le contrôle de ta vie. Allons-y par étapes. Si tu veux rentrer, tu n’as qu’un mot à dire.

J’hésite une seconde : est-ce un test ? En même temps, ce que je viens de vivre a été assez éprouvant ; je ne suis donc vraiment pas certaine de vouloir continuer.

— Allons-y, s’il te plaît.

Il acquiesce sans sourciller.

— C’est parti. Je vais te préparer de bonnes lasagnes pour te remettre de tes émotions.

Des lasagnes mon plat préféré ! Décidément, mon Thomas sait mieux que personne comment me rendre heureuse.

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