5.
Je me réveillai tôt. Cétait dailleurs bien la première fois de ma vie que cela marrivait. Je rempli mon sac à dos, au cas où tout ça naurait été quune mascarade. Je filai à la cuisine où Igor petit-déjeunait. Je me gavai de tartines et avalai un grand bol de café, le savourant comme si cétait le dernier avant longtemps.
Igor attendit en silence que je termine.
— on y va ! dit-il une fois que jeus fini.
Il mamena dans le salon où Isabelle, toujours aussi sexy, nous attendait.
— alors, tu tes décidé ? me demanda-t-elle.
— oui, dis-je après quelques secondes dhésitation.
— parfait !
Elle sapprocha de limmense télé, appuya sur quelques boutons et une image apparut. Un homme que je reconnus être Jean-Charles, le mari dIsabelle pour lavoir vu sur les photos du salon.
— bonjour Xavier, me dit-il
— b bonjour Monsieur.
— Isabelle et Igor mont tout raconté en détail.
Je blêmis à lidée que mes performances sexuelles aient pu être ainsi déballées.
— mais ne tinquiète pas. Je sais pertinemment quIsabelle a des aventures sans moi. Cest même moi qui ly ait poussée. Comme je suis toujours en déplacement pour mon travail, je ne pouvais pas la laisser attendre mon retour. Il y a Igor qui lui fait du bien. Et je suis très content que tu te joignes à eux, enfin à nous. Enfin si tu es daccord, bien sûr.
— alors Xavier, continua Jean-Charles, quas-tu décidé ? Et je te le rappelle, nous accepterons ton choix, quel quil soit.
Je les observais à tour de rôle. Je repensais aux moments passé dans le lit dIsabelle, aux sodomies profondes et longues dIgor, à ma future vie en fille et objet sexuel. Mais le fait de navoir pas été invité à baiser Isabelle la veille mavait rendu un peu jaloux.
— je me suis décidé. Mais ça na pas été facile.
— je me doute, commenta Isabelle. Cest pour ça que je tai laissé quinze jours.
— pas facile dabandonner ses préjugés et ses idées reçues. Mais Igor a su me faire apprécier la sodomie.
Lintéressé fit un signe de la tête en guise de remerciement. Et je le sus que bien plus tard, mon compliment lavait beaucoup touché.
— et Isabelle est une femme absolument délicieuse.
— merci, cest gentil.
— mais javoue que lidée de devenir une fille, même si le témoignage de Clarisse était des plus convaincants, me laisse perplexe. Je ne suis pas sûr dêtre aussi crédible quelle.
Je sentais bien quIsabelle, Jean-Charles et Igor étaient pendus mes lèvres et, sils ne le disaient pas ouvertement, attendait enfin que jaccouche du verdict.
— fais-moi confiance, dit Isabelle. Tu seras très crédible, crois-moi.
— donc, dis-je enfin, jai décidé de tenter lexpérience. Et comme le disait Isabelle, je nai rien à perdre dessayer. Je suis déjà tombé bien bas. Alors, un peu plus ou un peu moins…
— cest parfait, dit Isabelle.
— excellent ! ajouta Jean-Charles
Igor se contenta simplement de sourire.
— Xavier, dès demain, tu commenceras ta transformation, dit Isabelle. Et jai choisi de te prénommer Nicole. Ça permet plein de diminutifs en fonction des situations.
— tu ne le regretteras pas, dit Jean-Charles. Tu verras, tu expérimenteras plein de choses aussi excitantes les unes que les autres.
— je nen doute pas une seconde, répliqué-je, pas encore pleinement convaincu.
On discuta encore un moment. Puis on coupa la communication avec Jean-Charles.
La journée fut consacrée à mon emménagement dans la chambre voisine de celle dIgor. De mes affaires, je ne gardai juste ce quil me fallait pour la journée du lendemain. Ma dernière journée en garçon, me dit Isabelle.
Tout le reste, cest-à-dire pas grand-chose en définitive, fut mis dans un sac qui serait déposé dans un container de recyclage.
Le lendemain, Isabelle me leva aux aurores. Douche, petit déjeuner copieux. La journée allait être longue me confirma ma patronne.
On commença par lesthéticienne qui me dépoila intégralement et affina mes sourcils. A la fin, elle mannonça que javais rendez-vous tous les matins pour une épilation définitive au laser et que ça commençait par le visage.
Jallais vérifier que ladage qui dit quil faut souffrir pour être belle était on ne peut plus vrai. La matinée se poursuivit au centre commercial où jessayai des tenues de filles : jean, t-shirt, pull. Isabelle me fit essayer des bottines à talons plats et acheta des culottes toutes simples en coton et en nombre suffisants pour les jours à venir.
Jétais rassurée : je ne passerai pas de garçon à bimbo du jour au lendemain.
Déjeuner la cafétéria puis rendez-vous chez la coiffeuse qui féminisa ma tignasse.
Nous refîmes encore quelques emplettes : maquillage, crèmes et autres soins du corps et des cheveux, quelques bijoux de pacotille. Sur le chemin du retour, on sarrêta chez un bijoutier pour me faire percer les oreilles.
Je rangeai ma nouvelle garde-robe dans mon armoire.
On dîna et je montai presque aussitôt me coucher. Malgré tout, je pris enfin un peu de temps pour me regarder dans le miroir collé la porte. Mon corps imberbe, ma coupe de cheveux, rien que ça suffisait à me rendre presque féminine. Je repensais à Clarisse. En quelques années, elle était devenue une vraie femme, malgré un pénis entre les jambes. Je mimaginai ce que je pouvais être dans quelques semaines. Je mallongeai sur le lit, caressai mon sexe lisse. La sensation nouvelle me fit bander. Je me masturbai, éjaculai rapidement et, mort morte devrai-je dire de fatigue, mendormis.
Isabelle me réveilla en ouvrant les volets. Elle avait posé ma tenue du jour sur mon lit : jean, t-shirt et pull. Plus androgyne que féminin. Sauf la culotte rose. Je remarquai aussi quelque feuille de papier dont je memparai. Le titre me laissa perplexe : le tucking ou comment cacher son sexe.
— cest pour quon ne voit pas la bosse de ta queue sous ton jean, me résuma Isabelle. Tu essayes, on améliorera la technique au fur et à mesure. Je te rappelle que tu as rendez-vous chez lesthéticienne. Ne te rase pas.
Je lus le document, tentai de reproduire les instructions avec plus ou moins de succès, et enfilai ma culotte. La sensation était étrange mais agréable. Le jean, le t-shirt, le pull. Je me regardai dans le miroir. A part ma barbe naissante, je me trouvais assez fille quand même.
La semaine se passa ainsi.
Le week-end arriva et Jean-Charles aussi.
Je fis enfin connaissance avec le mari dIsabelle. On discuta longuement pour apprendre à se connaitre. Puis décalage horaire oblige, il partit faire une sieste.
Le soir, après le dîner, Igor mentraina vers la salle de bains. Je savais à quoi mattendre et quelque part, jen étais ravi. Mais au lieu de se retrouver dans la chambre, on descendit au salon. Le couple nous attendait, nu, enlacé. Je constatai que Jean-Charles était intégralement épilé lui aussi.
— aaaah ! Te voilà enfin ! me dit Jean-Charles
Il repoussa doucement sa femme et sapprocha de moi. Et chose quIsabelle navait jamais faite, Jean-Charles membrassa sur la bouche.
Surpris, je fermai mes lèvres.
— laisse-toi faire, murmura Jean-Charles.
Il reposa ses lèvres sur les miennes. Je sentis sa langue qui voulait jouer. Je desserrai ma mâchoire et Jean-Charles me roula une pelle comme je nen avais jamais fait moi-même. Sa main descendit le long de mon corps et sempara de mon sexe. Son autre main prit la mienne et la dirigea vers sa queue déjà dressée. Si Igor était bien monté, Jean-Charles était plus dans la moyenne, proche de mes propres dimensions.
On se masturba mutuellement, tout en restant bouche contre bouche.
— tu es vraiment une salope ! cracha Isabelle.
Mais je ne savais pas si ça métait destiné ou si elle sadressait à son mari.
— cest celle qui dit qui est ! rétorqua Jean-Charles, mettant fin à mes doutes.
— laisse-moi te faire lamour, me chuchota-t-il à loreille. Jai très envie de toi depuis que ma femme ma parlé de vos parties à trois.
Jétais stupéfait. Jean-Charles me parlait comme sil parlait à sa femme, tendrement, amoureusement.
— mais suce moi un peu dabord, ajouta-t-il avant de membrasser à nouveau.
Bien que ma féminité se limita à seulement quelques vêtements androgynes, Jean-Charles me considérait déjà comme une femme à part entière.
Je me mis à genoux et pris presque sans hésitation son sexe dans ma bouche. Moins épais que celui dIgor, le sucer était un réel plaisir.
— elle est douée, commenta Jean-Charles.
Un frisson parcouru mon corps en lentendant parler de moi au féminin. Et encore plus étrange, cela mexcita.
— tourne-toi, me demanda mon amant.
Je me mis à quatre pattes sur le tapis. Il se mit derrière moi mais au lieu de mettre son sexe devant ma rondelle, cest sa langue que je sentis. Il me fit ma première feuille de rose. Je sentis mon anus souvrir. Putain que cétait bon ! Je bandai.
Puis il se redressa, enfila un préservatif, lubrifia généreusement et me pénétra doucement, centimètre par centimètre, mencourageant par des mots doux. Cétait la soirée des première fois car ce fut la première sodomie que jappréciai.
Comme avec Igor, on changea plusieurs fois pour finir face à face.
Je ne sais ce qui me prit mais je passai mes jambes autour de sa taille, mes bras autour de son cou et lattirai à moi pour lembrasser.
Il se figea et se sentis son sperme emplir le réservoir du préservatif.
— tu es trop bonne. On va bien samuser tous ensemble.
Il membrassa encore un long moment, son sexe encore en moi mais perdant de sa superbe.
Il rompit le contact. Je ressentis comme un vide.
Isabelle et Igor se levèrent et applaudirent.
— viens avec moi Nicole, dit Isabelle.
Jean-Charles monta sur le canapé, cambra ses rein et Igor lencula. Isabelle écarta les jambes, me lança un préservatif et je la pénétrai à mon tour. Elle serra ses jambes sur ma taille pour me retenir en elle.
A un moment, Jean-Charles se pencha et malgré les coups de reins violents dIgor, réussit à me voler un baiser. Jalouse, Isabelle me prit par les cheveux et membrassa à son tour. Et avec les couinements de plaisir de Jean-Charles, je dus faire un effort presque surhumain pour ne pas jouir.
Isabelle mit fin à mon tourment. Ses cris témoignaient du plaisir qui montait en elle et jattendis encore quelques secondes pour jouir à mon tour.