En arrivant à notre hauteur Maxime afficha un sourire radieux et donna laccolade à mon père, puis il effaça son sourire en passant devant moi et madressa un salut à peine audible. Voilà, je ne représentais rien dautre que la petite fille chérie de son pote, un tantinet coincée, et qui serait dans ses pattes le temps de son séjour chez nous. Et moi je restais planté là, à canaliser toutes les sensations qui grandissaient en moi depuis que mon père avait réactivé luf vibrant. Il avait un sourire vicieux quand il entraina Maxime dans la villa. Il laccompagna jusquà sa chambre pour que son invité puisse poser son sac et me laissa à mon triste sort. Il fallait que je me soulage avant leur retour. Mon père ne men voudrait pas. Je montais à pas pressés dans la chambre damis, devenue ma chambre, la fermais à clé et mallongeais sur le grand lit. Mon père qui avait dû mentendre aller dans la chambre, avait cessé de faire fonctionner luf et frappa discrètement à la porte :
-« Ça va ma chérie ? Je peux entrer ? »
Je lui ouvrais la porte, écarlate. Il ne put réprimer un éclat de rire en voyant dans quel état il mavait mise. Il minforma que Maxime finissait de ranger ses affaires et que nous avions quelques minutes devant nous. Jétais en colère contre lui, car sil navait pas mené Maxime à sa chambre, pendant combien de temps maurai-il fait subir la décharge de luf ? Maurait-il emmené au bout de lextase devant son ami ? Et alors que je chuchotais de rage il mempoigna et me jeta sur le lit. Et, en moins de temps quil nen avait fallu pour me linsérer il tira sur la ficelle de luf, ce qui me provoqua une immense chaleur dans le bas ventre, et mon orgasme déferla dans tout mon corps.
Jétais toute pantelante sur le lit. Lexcitation, la rage, le plaisir, toutes ces émotions entremêlées mavaient épuisée. Et alors que je me remettais à peine de cet orgasme, mon père, qui était resté debout, au bord du lit, mordonna de faire la sieste, pour me remettre de ces émotions. Je me retrouvais enfin seule, et des larmes que je ne pus retenir se mirent à couler sur mes joues. Je me sentais humilié car Lionel avait joué avec mon corps comme bon lui semblait et mavais ensuite laissé à mon triste sort. Mais à quoi je mattendais ? Quand jai commencé cette relation avec mon père je lui ai très bien fait comprendre ce que je souhaitais : quil me possède comme il possédait ses maîtresses, et cest ce quil faisait. La présence de Maxime dans la villa ne faisait quaccroitre son excitation et ne faisait quaugmenter mon doute fasse à cette relation. A force de tourner le problème dans tous les sens je commençais à avoir mal au crâne, et finalement dans la fraicheur de la chambre je fini par mendormir. Je me réveillais une petite demi-heure plus tard en me sentant mieux. Mon mal de tête était parti et je fini par conclure que mon état émotionnel était dû au faut que Maxime ne me calculait pas comme je souhaitais et que cétait mon ego qui était frustrer.
Après mêtre rafraichie je décidais de rejoindre Lionel et Maxime, mais la villa était vide. Je retrouvais Maxime au même endroit où je lavais laissé plus tôt ce matin, allongé sur un transat, il bouquinait, lunette de soleil sur le nez, chose que je naurais pu imaginer. Il ne prêta aucune attention à moi et minforma sans lever les yeux de son livre que mon père était parti en ville voir une amie. Une claque !!! Mais je nen laissais rien paraître, après tout, javais bien envisagé de flirter avec Maxime alors mon père était libre de faire ce que bon lui semblait. Je décidais, moi aussi, dignorer Maxime et de profiter de cette chaude après-midi. Je laissai glisser ma petite robe sur mon corps afin dêtre en maillot de bain. Mon magnifique maillot qui me rend si sexy, qui navait pas laissé indiffèrent mon père, ne fît aucun effet à Maxime. Tanpis. Je pris soin de bien mappliquer ma crème solaire mais ne risqua pas de demander à Maxime de men mettre sur le dos. Puis une fois que cette cérémonie fût finie, je me dirigeai vers la piscine où je rentrai sans problème, la température de leau était exquisément fraiche. Une fois complètement mouillée, je commençai à faire quelques longueurs. Ça me permit de me défouler de toutes les émotions que javais accumulées ces derniers jours. Après plusieurs minutes je me sentais vide et tellement bien. Jattrapai le transat gonflable qui était au bord de la piscine et my installai. Je me laissai bercer par les clapotis provoqués par ma nage, le soleil me sécha et je laissai pendre une jambe dans leau afin de garder un peu de fraicheur. Tout était si calme et si apaisant.
Un bruit fini par briser le silence. Maxime venait de poser son livre et de se lever de son transat. Il se dirigea vers la piscine. Je décidai de continuer de lignorer et retournai à mon oisiveté. Je lentendis rentrer dans leau. Mon transat qui ne tanguait plus, repris son doux balancement. Maxime devait nager maintenant car le balancement était plus fort. Puis, dun coup tout sarrêta. Jouvris les yeux, surprise. Il se trouvait à ma droite, ses deux avant-bras sur mon transat. Son regard était sévère, mais il restait affreusement sexy, les cheveux mouillés. Jaurais tant aimé voir leau ruisseler sur sa peau. Il finit par interrompre ma contemplation :
« -En effet, tu nas pas lair si prude que ça quand je voie tout le cirque que tu fais pour attirer mon attention. Bien que tout cela soit inutile.
-Je ne cherche pas à attirer ton attention, car je sais bien que je ne tintéresse pas, après je ne vais pas jouer les pudiques juste parce que tu es là.
— Tant mieux, jaurais été déçu de ne pouvoir te contempler.
-Je suis perdue, je ne tintéresse pas, mais tu me mates quand même.
-Décidément tu comprends tout de travers. »
Maxime se mit bruyamment à rire et dans un geste rapide, me fit tomber dans leau et me rattrapa en me collant, avec un bras ferme, à son corps. Mais yeux étaient perdus. Il me dévisageait, dun air grave. Je sentais sa peau contre ma peau nue qui nétait pas couverte par les tissus de mon maillot de bain. Et bien que je ne sois déjà pas beaucoup vêtu javais limpression quil me déshabillait du regard. Malgré la fraîcheur de leau, je me sentais défaillir sous le regard de cet homme. Il me serra plus fortement. Javais limpression que les secondes duraient une éternité. Il cala une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Son doigt humide caressa le lobe de mon oreille, descendit le long de ma mâchoire, sattarda sur mon coup et fini sa course en suivant le contour de ma poitrine avant de se perdre dans leau. Que me veut-il ? Me désire-t-il ? Je me serais alors trompée ? Pourtant il était si odieux, si méprisable avec moi. Et là, nous étions tous les deux, face à face, dans la piscine, il me tenait étroitement contre son corps avec un bras, et son autre main venais de faire la caresse la plus sensuel que jeus connu. Je sentis même son érection contre mon ventre.
Après de trop longues secondes, ses lèvres finirent par venir se poser sur les miennes. Tout alla alors très vite. Il me plaqua contre le rebord de la piscine. Sa bouche dévorait ma bouche. Sa langue valsait avec ma langue. Ses mains étaient partout sur moi. Dans un geste expert il défie le nud de mon maillot de bain à mon coup et glissa le tissu qui tomba au fond de la piscine. Jétais nue, dans leau. Cette sensation était exquise. Il fît de même avec son short de bain. Cétait une douce extase de sentir son corps mouillé contre le mien. Il agrippa mais deux jambe autours de sa taille et me tenant fermement par les hanches il me pénétra dans un soupir. Il commença des va et viens lents et délicats puis accentua le rythme. Mon bassin venait à la rencontre du sien à chaque mouvement. Son sexe remplissait le mien avec tant daisance. Nos lèvres étaient toujours sceller par notre fougueux baiser, et je poussais des cris à lintérieur de sa bouche tandis quil me répondait par des râles roques. Un dernier coup de reins fini par memmener au septième ciel, où il me retrouva rapidement, se libérant de notre baiser et reposant sa tête sur mon épaule en chuchotant mon nom. Nous restâmes ainsi enlacés quelques minutes et nous finîmes par sortir de leau après avoir récupérer nos maillots de bains.
Maxime mattira contre lui, allongé sur un transat. Nous gardions les yeux fermés, bercés par la chaleur descendante de la fin daprès-midi. Mon père nallait probablement pas tarder à rentrer et il fallait que Maxime et moi nous expliquions sur ce qui venait de se passer :
« – Tu mexpliques,
-Mhhh
-Quest ce qui vient de se passer ?
-Tas besoin dun dessin ?
-Ah, je comprends mieuxtu avais besoin de tirer ton coup !!! »
Jallais me retirer de son étreinte mais il la sera plus fort.
« – Depuis hier soir jai envie de toi, tu mexcites au plus haut point, mais tes la fille de Lionel, je ne pouvais pas avoir envie de toi, cest malalors je préférais faire le con, être distant. Et toi tu continus à te pavaner devant moi. Tu mas piqué au vif. Si tu savais ce matin comme javais envie de toi. Et non je navais pas besoin de tirer mon coup, mais tu avoueras que cétait un bon coup, ça en valait la peine.
-Oui je dois lavouer. Puis cest assez gratifiant quun mec canon et sexy comme toi ai eu envie de moi.
-Je te retourne le compliment
-Alors on en reste là ? Enfin je veux dire, pourquoi se câliner si cétait juste comme ça, pour se faire du bien ?
-Peut-être parce que ce nest pas juste comme ça ma belle. »
Olala jétais prête à accepter que ce nétait peut-être quun coup comme ça, et là sa dernière phrase me laissait entrevoir dautres possibilités. Je venais de baiser avec un Apollon, et ce nétait peut-être pas terminé. Finalement je ne le laissais pas si indiffèrent que ça.
Je me laissais bercer par ses bras quand le bruit des pneus dans lallée nous réveilla de notre sieste post-coïtal, nous laissant perplexe. Javais oublié lespace dun instant lexistence de mon père.