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Deux étudiantes si raisonnables – Chapitre 1




L’envers du décor

    J’ai une petite histoire à raconter, ancienne peut-être, mais vraie.

    J’étais étudiant à l’époque. La période des examens s’annonçait difficile. La plupart d’entre nous s’organisaient pour réviser en groupes. J’avais invité deux copines à passer le week-end dans la maison de campagne de mes parents. On pourrait y travailler tranquille, dormir là-bas et rentrer le dimanche soir. Mes camarades étaient Issatou, jeune Sénégalaise riante mais sérieuse, et puis la première de la classe : Marylène, rouquine, discrète et réservée. On ne leur connaissait ni petit ami ni a fortiori d’amants : la rumeur publique les donnait pour vierges. Savaient-elles qu’en dépit de mes vingt ans et demi, j’étais comme elles : ’puceau’ ? Peu importait, il s’agissait de travailler ! On a revu nos cours tout le samedi. Le soir, après le dîner, on a parlé de tout et de rien. Comme une nouvelle journée studieuse nous attendait le lendemain, on est allé se coucher aux douze coups de minuit.

???

    Une heure plus tard, je ne dormais toujours pas. Je me retournais en tous sens dans le lit. Pour tout dire, j’étais excité. En ce temps-là, sans partenaire féminine, quand ça se produisait, j’avoue qu’il m’arrivait assez souvent de me masturber dans le lavabo… Je n’en suis pas particulièrement fier, mais c’est la vie ! Je me suis donc dirigé vers la salle de bain. En passant devant la chambre de Marylène, j’ai vu la porte entrouverte. J’y ai passé la tête. La jeune surdouée était endormie, en soutien-gorge et petite culotte. Ses gros seins blancs contrastaient bizarrement avec l’étroitesse du bassin et la finesse des jambes. Je savais que c’était mal de la regarder ainsi. Pourtant, je me suis approché du lit, et j’ai risqué un doigt léger pour lui toucher la cuisse, ni vu ni connu…

    Sa peau était très douce et, de près, on voyait à travers le fin tissu de la culotte une touffe de poils roux. Comme la fille semblait dormir profondément, je me suis enhardi. J’ai soulevé un peu la culotte pour caresser cette pilosité, colorée et soyeuse. Et puis, j’ai carrément baladé la main sur ses seins ! On sentait bien les tétons sous la lingerie, ce qui me fit des frissons partout. Marylène demeurait sans réaction, la respiration régulière, victime innocente de mes turpitudes.

    Le plus légèrement possible, j’ai posé une main sur le bas-ventre. Courage ! Je voulais lui toucher ce que vous devinez. Mes doigts ont glissé sous l’élastique de la culotte. Après un moment d’attente, c’est toute la main que j’avais enfin sur le sexe de la belle endormie. C’était magique ! Malheureusement, je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre dans ces conditions. J’ai donc dégagé la main et, retenant mon souffle, j’entrepris de déculotter la copine… J’y suis allé doucement et, sans rien brusquer, j’y suis arrivé. Marylène était quasiment nue !

    Elle m’excitait énormément. Je bandais comme un forcené. J’avais envie de me masturber plus que jamais. Pour mieux voir son sexe, j’ai essayé d’écarter les jambes mais Marylène a remué. Elle a soupiré profondément puis s’est retournée pour se coucher sur le ventre. Elle me découvrait ainsi des fesses adorables, avec une large raie. Elle avait l’anus tout mignon, roux et palpitant. J’ai hésité, mais entraîné par je ne sais quelle folie, j’ai mouillé mon index de salive et je l’ai enfoncé lentement. Marylène a soupiré encore, sans sortir de son sommeil. A ce moment, sa croupe s’est mise à onduler, d’avant en arrière, comme une invitation. Pourquoi ne pas tenter davantage ? Je me suis agenouillé de part et d’autre des fesses, avec mille précautions, et j’ai poussé le gland dans l’anus. Mon geste a déclenché des gémissements étouffés chez la jeune fille, accompagnés de petits soubresauts. Un doute affreux m’assaillit. Marylène dormait-elle vraiment ? Effrayé qu’elle se soit éveillée, apeuré de perdre l’équilibre, près d’éjaculer dans le corps du délit , je battis en retraite sans tambour ni trompette.

???

    Marylène me laissait d’affreuses crampes dans la verge et comme des tiraillements dans les testicules : une masturbation hygiénique s’imposait ! Quand j’ai voulu pénétrer dans la salle de bain, pour m’y soulager, la porte a résisté. C’était occupé, mais de l’intérieur, j’ai entendu Issatou lancer ’Attends, j’ouvre…’ et la porte s’est immédiatement entrebâillée, dans un grand bruit de chasse d’eau. Issatou était vêtue d’une courte nuisette. Elle avait une poitrine plate où les tétons se voyaient très bien. Toutefois, ce qui m’attira se trouvait plus bas : pressée d’ouvrir la porte, Issatou avait mal remis sa culotte et une jolie fesse noire restait toute découverte. Je me mis à plaisanter :

    – Couvre-toi, tu vas t’enrhumer, on n’est pas en Afrique ici !

    Issatou fit celle qui ne comprend pas. J’ai donc désigné du doigt la fesse fugueuse.

    – Je ne te croyais pas comme ça, me dit-elle en fronçant les sourcils.

    J’étais entré dans la salle de bain. Celle-ci étant petite, je me suis trouvé tout contre Issatou.

    – Je pourrais être très différent, tu sais, si tu n’étais pas toujours si raisonnable…

    Pour se donner une contenance, Issatou prit l’attitude des fillettes sages, mains derrière le dos et yeux baissés et là… elle se mit à pouffer de rire, mais vraiment de bon coeur ! Je ne portais sur moi que mon pantalon de pyjama. Ce genre de pyjama en coton dont la braguette ne se ferme pas. Et j’ai réalisé avec stupeur que j’avais le sexe dehors !

    Issatou m’a dévisagé :

    – Eric, qu’est-ce que tu venais faire exactement ici, aux toilettes, dans un état pareil ? Ne mens pas…

    Comment nier l’évidence ? J’ai confessé mon intention coupable : un truc de garçon, difficile à comprendre pour elle, sans doute, mais tellement nécessaire… Que dire d’autre ? Issatou semblait dubitative. Elle me dit pensivement :

    – Tu sais, je ne l’ai jamais vu faire.

    – Tu veux que le fasse pour toi ? ai-je demandé, la gorge sèche, sans trop oser y croire.

    – Oui ? D’accord ! Tu fais ça où ? Et moi, où je me mets ?

    – Place-toi simplement là, à ma gauche, face au lavabo.

    On aurait dit que j’étais un habitué de la chose, alors que c’était la première fois que je faisais ça devant une fille. J’étais à la fois inquiet et fier de moi. J’ai posé mon sexe au-dessus de la faïence puis j’ai commencé à me toucher de la main droite. Petite déception : je ne sentis rien de plus qu’en le faisant tout seul. J’ai alors pensé à le fesse sortie de ma spectatrice, et je la lui ai caressée de la main gauche. Tout de suite, ce fut meilleur, bien mieux question sensations. J’ai risqué deux doigts sous l’élastique de la culotte. Attentive à mes gestes, Issatou me fit un sourire gêné, mais sans véritable réprobation.

    Pendant qu’elle m’observait caresser les testicules, décalotter le gland et branler le pénis de diverses manières, j’enfonçais bravement la main gauche dans la culotte. C’était chaud, la raie du cul était presque brûlante. Quand j’y mis les doigts, la fille eut un frisson silencieux. Je connus alors dans le sexe de nouvelles perceptions, jamais éprouvées, qui m’irradièrent tout le ventre… Comme je maîtrisais bien la mise à mort de mon taureau fougueux, je me suis concentré – sans crainte d’éjaculer trop tôt – sur le sillon moite de l’Africaine. J’ai patiemment exploré toutes les merveilles qui s’y trouvaient, tel un nouveau Levingston. Enfin, mon index s’est focalisé sur un petit orifice secret, déjà rencontré lors de la promenade. Il ne fallut qu’une légère poussée pour qu’il s’y enfonce dans d’insoupçonnées profondeurs équatoriales. Issatou avala bruyamment une gorgée de salive, presque étouffée. Elle sembla vérifier la réalité de l’événement par une contraction des sphincters. C’était le moment…

    – Regarde ça !

    Et j’ai libéré la bête… elle propulsa de puissantes giclées, l’une sur la glace, l’autre sur la robinetterie, une troisième dans le trop-plein du lavabo. Issatou regardait ce feu d’artifice :

    – Oh, la belle blanche ! Et celle-ci ! Et celle-là !

    A la fin, exténué, le taureau se transforma en limace toute engluée, comme le carrosse de Cendrillon en citrouille. Enigmatique, Issatou me posa un petit baiser sur la joue et partit se coucher. Il ne me restait plus qu’à nettoyer mes pollutions nocturnes et à dormir. J’ai reniflé mon index gauche : non, je n’avais pas rêvé !

???

    Le dimanche, personne n’a parlé de rien. On a lu nos cours toute la journée. Marylène et Issatou n’étaient-elles pas deux étudiantes si raisonnables ! Toutefois, j’avais entrevu l’envers du décor. Jusqu’où ces mystérieuses jeunes filles modèles iraient-elles ? Quoi qu’il en soit, en fin d’après-midi, alors que nous devions rentrer chez nous, elles ont proposé qu’on reste là. On pourrait regarder la télé, dormir un peu et rentrer tôt lundi, ont-elles déclaré.

    Eric

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