Comme convenu avec mon double féminin le vendredi soir suivant, je fis une méditation qui devait être synchrone avec elle. L’idée était d’échanger nos incarnations comme nous l’avions fait par hasard deux semaines auparavant.

Il y a une règle en physique quantique, c’est que l’observation perturbe le phénomène à observer, voire peut l’empêcher. Dans l’expérience d’Afshar*, un photon unique est placé face à deux trous et produit une figure d’interférence si on ne cherche pas à savoir par lequel il est passé alors que si on observe son chemin, la figure d’interférence disparaît. Face à des phénomènes quantiques, il faut donc rester humble et ne pas forcément chercher à contrôler les événements.

Après une heure de méditation, je n’avais toujours pas réussi à passer dans le monde inversé, mais ayant une pensée pour mon double, j’atterris une nouvelle fois dans cet espace étrange que j’avais nommé limbes. Comme la fois précédente, j’aperçus venant vers moi une silhouette féminine qui se révéla être Alexandra.

Nous nous saluâmes et nous embrassâmes d’un chaste baiser. Nous étions nus. J’entamai la conversation :

Alexandra, il semble que nous ne soyons pas parvenus à nos fins…

Non Alexandre, c’est bien dommage, car je me faisais une joie de passer le week-end en homme !

Et moi en femme !

Quelque chose nous pousse dans ces limbes.

Oui, mais quoi ?

Profitons-en pour échanger un peu sur ce que nous avons fait ces derniers jours.

Nous évoquâmes nos galipettes respectives avec Mario et Marion, mais aussi nos tentatives pour aider Claude et Ernest/Ernestine. Alexandra avait eu une action similaire vers Ernestine à celle de Marion vers Claude. Nous espérions qu’ils retrouvent le goût de faire l’amour ensemble.

Alexandra changea de sujet :

Alexandre ?

Oui, Alexandra ?

Elle s’approcha de moi et m’enlaça. Je la laissai faire et nous nous embrassâmes, cette fois plus fougueusement. Au contact de son corps contre le mien, je sentis mon sexe monter en érection contre son pubis. Nous continuions à nous embrasser et à nous étreindre. Le sable était meublé sous nos pieds et nous finîmes par nous coucher sur le sol. Alexandra mouillait copieusement et mon sexe finit par trouver le chemin de sa grotte d’amour. Nous entamâmes un coït d’enfer qui dura un temps indéterminé (quelle était d’ailleurs la structure du temps dans ces limbes. Nos jouissances furent simultanées et je perdis alors connaissance ou plutôt conscience de la situation.

J’émergeai de nouveau à la conscience. J’étais chez moi en homme dans mon monde à moi. Alors que je m’interrogeais sur ce qui venait de se passer, j’entendis une voix féminine dans ma tête m’interpeler :

Alexandre, tu es là ?

Je répondis par la pensée :

Alexandra, c’est toi ?

Oui… je suis chez moi dans mon monde, j’ai perdu conscience des événements après mon orgasme.

Pareil…

Ça alors, nous pouvons communiquer l’un avec l’autre à travers nos mondes respectifs !

Notre câlin dans les limbes a dû établir un lien quantique entre nous. Reste à savoir s’il est permanent et ce qu’il permet en termes d’échanges…

J’espère aussi que nous pouvons avoir aussi des instants non connectés.

On va essayer, je coupe mentalement et pense à autre chose.

Immédiatement, je me trouvais seul dans ma tête, tant mieux, une liaison permanente serait sûrement gênante et envahissante.

Quelques minutes plus tard, je réessayai une communication en pensée :

Alexandra ? Tu es là ? Tu m’entends ?

Oui je suis là !

Chouette, on peut communiquer quand on veut ! J’ai envie d’essayer autre chose.

OK, mais quoi ?

Alexandra, es-tu OK pour un échange de corps ?

OK essayons.

Je me concentrai sur son monde, je pense qu’elle fit de même et… cela marcha ! Après un voile léger, je reconnus ma maison en plus girly : j’étais femme de nouveau et dans le corps d’Alexandra.

Alexandra, tu es toujours là ?

Oui Alexandre, c’est merveilleux, on peut aussi changer quand on veut !

Voilà qui ouvre des perspectives pour la suite !

Tu l’as dit ! Bon on se le fait ce week-end ?

OK, contacte-moi quand tu veux pour échanger, discuter, ressentir…

J’y compte bien ! Ne fais pas trop de folies et prends soin de mon corps !

Je retourne le conseil ! D’ailleurs, qui est qui et quel corps appartient à l’autre au final ?

C’est pas faux, il va falloir travailler la question…

En attendant, on fait comme prévu !

Bises, à plus, mon double !

J’étais donc en femme pour le temps qu’Alexandra et moi allions nous donner, démarrant ce vendredi soir.

Je contactai cependant Alexandra, ou devrais-je dire Alexandre puisque j’étais la femme et lui l’homme maintenant

Euh… Alexandre.

… oui ?

Je propose qu’à partir de maintenant, on s’appelle selon qui est dans quel corps, tu es Alexandre quand tu es homme et Alexandra quand tu es femme et moi de même.

OK, ça me va.

Par ailleurs, quelque chose de prévu pour Alexandra ce week-end ?

Mario vient demain jusqu’à dimanche soir.

Pareil pour Marion et Alexandre.

Pas de nouvelles d’Ernestine et Claude ? Moi rien de la part d’Ernest et Claude.

Non, pas à ce stade.

OK on se tient au courant.

OK, bises.

Etant seule ce soir, j’eus envie de me réserver la soirée. Je montais à l’étage, me mis nue. Je fouillais dans le tiroir aux sex-toys et vis que mon double avait lui aussi investi dans un gode ceinture double, voilà qui me plairait avec Mario ! Je choisis deux godes et pris du lubrifiant. Je me mis dos sur le lit les jambes écartées et commençai à me caresser l’abricot… Quel plaisir d’être une femme ! Je ne délaissai pas mes seins pour autant. Je pris le premier gode et me l’insérai dans le vagin. Après quelques va-et-vient, je mis du gel sur ma rondelle et sur le deuxième et me l’insérai lui dans mon petit trou… Ma masturbation dura de nombreuses minutes et j’alternai l’usage d’une main sur chaque gode, l’abandon provisoire de l’un ou de l’autre, une caresse du clito… jusqu’à un orgasme féminin mérité et fort agréable.

Reprenant mes esprits, j’ôtais les godes de mes orifices et allai les nettoyer à la salle de bain. Au retour dans la chambre, je remarquai que mon portable avait reçu un SMS. C’était Ernestine qui m’invitait pour demain soir. Je lui répondis que Mario serait là aussi. Elle me répondit qu’elle serait heureuse de nous recevoir tous les deux et qu’Ernest serait là lui aussi.

Je l’appelai :

Ernestine ?

C’est Alexandra, je voulais juste te dire que mon invitation pour venir chez moi tenait aussi toujours ! (Cf. chapitre 4)

Oui, oui, mais je voulais te remercier pour ce que vous avez fait pour nous.

Ah oui, super !

A demain alors, bises.

Bises.

Je contactai Alexandre immédiatement :

Alexandre ?

oui ?

oui, oui, je viens de me goder le petit trou.

inutile de préciser, tu n’en as qu’un !

Ah oui, c’est vrai ! Quelle conne, ou plutôt quel con !

En l’occurrence, c’est pas le mot approprié.

Qu’est-ce que tu peux être chiante par moments !

Oh ça va t’es pareil !

OK, je parie qu’Ernestine vient de t’inviter ? Ernest vient de le faire dans mon monde.

Dans le mille, tu iras avec Marion ?

Oui bien sûr !

OK à plus,

A plus.

Je coupai la conversation et allai me faire couler un bain, peut-être mon alter ego faisait-il de même, mais là c’était pour moi…

Je laisse le lecteur intéressé faire lui-même une recherche sur internet à ce sujet.

(à suivre)

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