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Comment je suis devenue Monica – Chapitre 4




Monica m’aida à appliquer une crème épilatoire sur l’ensemble de mon corps. Pendant que j’attendais, assise sagement sur une chaise droite, elle affina jusqu’à l’excès le tracé de mes sourcils. Je n’avais pas de miroir, mais je devinais le caractère irréversible de la transformation qu’elle m’imposait ainsi. Comment pourrais-je, si elle décidait de me libérer, affronter mon univers d’homme avec ces sourcils trop fins, arqués comme ceux d’une cover-girl ?

Puis, avec un soin d’esthéticienne professionnelle, elle m’appliqua des faux cils, des boucles d’oreille et un maquillage qui me parut juste un peu trop généreux. Elle me fit ensuite passer dans la salle de bain, retira la crème séchée de ma peau désormais étrangement lisse. Elle me tendit un corset noir, à l’évidence trop étroit pour ma taille. Elle commença à en lacer les cordons à l’arrière, au niveau de mes reins. À chaque fois qu’elle serrait un illet, je sentais comme un étau de fer se refermer un peu plus autour de ma taille. Quelle impression agréable pourtant que de savoir son corps ainsi emprisonné, pris en charge, protégé en somme par ce vêtement érotique aux accents victoriens, sous lequel tant de femmes, dans l’histoire, ont accepté de souffrir !

— « Prend une grande respiration… Maintenant, vide tout ton air, et rentre le ventre complètement… Voilà ! C’est beau ! »

Elle serra les derniers illets, en appuyant son genoux au centre de mon dos. Quand je voulus reprendre mon souffle, ça m’était devenu impossible. J’allais défaillir. À peine puis-je aspirer un mince filet d’air. Tout mon torse était désormais prisonnier, comme un seul bloc rigide, sous un étau de torture. « Un jour, mon bel ange, quand ton corps aura épousé les formes de ce corset, tu pourras y respirer à l’aise. Ca te fera comme une seconde peau. Mais là, tu as un bon dix centimètres à perdre au tour de taille ! »

Puis ce furent les bas, une culotte de dentelle délicieusement érotique, les faux seins et le soutien gorges, puis la robe magnifique que j’avais entrevue sur le lit. C’était un long fuseau de soie bleue, descendant aux chevilles, mais fendu sur le côté, laissant paraître à chaque pas jusqu’à l’emprise de mes bas. Pendant qu’elle ajustait une longue perruque toute en ondulations brun orangé, je vis dans un des miroirs de sa chambre cette superbe femme fatale que j’étais devenue. Elle remarqua mon émerveillement.

— « Tu aimes ? »

— « Oh Monica ! C’est merveilleux ! Comment avez-vous pu faire de moi une si belle femme ? Vous êtes une vraie fée ! »

— « Maintenant, j’ai une mauvaise nouvelle. Il te faudra remettre ces souliers qui te font tant souffrir. »

— « Oh je m’en fous, Monica ! Après ce que vous venez de faire de moi, je vais faire tout ce que vous me demandez. »

Elle me demanda ensuite de m’agenouiller devant elle, d’enfouir ma tête dans sa touffe et de lécher son clitoris. La manuvre s’avéra fort difficile, avec ce corset qui me serrait le corps. Ma rigidité maladroite amusa Monica. « Pauvre Claudia ! C’est dommage que je préfère les tailles de guêpe aux rondeurs. Tu as mal choisi ta maîtresse ! »

Au bout d’une demi-heure, après qu’elle eut joui, je crois, elle me demanda de l’attendre dans le hall. Elle savait bien qu’accoutrée comme je l’étais, je n’allais pas fuir. En fait, j’aurais pu, sans doute. J’y ai songé en tout cas. Mais j’étais encore sous l’envoûtement de la femme. Comment aurais-je pu vivre sans être allé jusqu’au bout de ce voyage érotique au cur de l’enfer ?

Nous étions en plein après midi. Je n’avais rien mangé depuis la veille. Et le corset inconfortable qui m’enserrait le torse m’empêchait de respirer autrement qu’en petites lampées maladives. Je me sentais étourdie. Je m’habituais heureusement aux souliers, dont les talons aiguilles de dix centimètres m’apparaissaient désormais d’une hauteur confortable. Mes ossements s’étaient conformés aux contraintes des chaussures qui me meurtrissaient beaucoup moins les pieds.

En attendant Monica, je fis les cent pas et me retrouvai devant un miroir. Sauf pour le rouge autour des lèvres, défraîchi par les caresses orales que Monica venait de m’exiger, j’avais devant moi l’image d’une femme superbe. Et cette vision érotique de celle que j’étais devenue provoqua une nouvelle érection. Une bosse révélatrice fit saillie au milieu du fourreau, déformant la

pureté des lignes de cette magnifique robe droite. Je fis un effort pour replier ma queue entre les jambes, mais Monica, qui descendait l’escalier à ce moment précis, vit le geste et me gronda :

— « Qui t’a permis de te toucher, petite vicieuse ? »

Je me retournai vers elle, pour qu’elle puisse voir la déformation disgracieuse de ma robe. « C’est que je n’ai rien pour cacher cela ! »

— « Ma pauvre fille, si j’avais voulu cacher ton sexe d’homme, j’aurais pu l’enfermer plus solidement dans un harnais ou dans une cage. Si je l’ai laissé libre, c’est que je veux que tu apprennes à mieux contrôler ton organe. Et puis, le moment venu, si jamais il te prend envie de séduire quelques proies, mieux vaut qu’ils sachent au plus tôt à quelle petite dégénérée ils ont affaire. Sinon, la violence d’un homme trompé peut devenir dangereuse, crois-moi ! Alors, t’es mieux de porter ton sexe en évidence ! »

Monica s’était vêtue d’une robe blanche sans manches, aux plis amples, à la jupe courte, comme la tunique d’une vestale grecque. Elle portait des sandales légères à talons hauts et des accessoires de métal délicats. Une fille sage en apparence. Cela contrastait avec ma tenue à la fois raffinée et provocante, avec cette jupe fendue très haut et mon maquillage manifestement érotique qu’elle s’empressa de rafraîchir. L’ensemble de mon corps se présentait comme une invitation sexuelle claire alors que le sien, au contraire, était d’une pudeur exemplaire. « Ce soir, petite fille, c’est toi qui va servir d’appât. Je veux que les hommes te regardent, te désirent. »

Je me sentais effectivement désirable. Et je perçus comme un éclair d’envie dans le regard de Monica. « Mais il est trop tôt pour sortir maintenant, reprit-elle. J’ai encore quelque

préparation à te faire subir. » Elle me poussa avec douceur dans la pièce qui m’avait servi de chambre à coucher (bien que le mot « coucher » soit abusif : j’y avais passé la nuit debout, adossée au mur), me fit écarter les jambes, en pliant le tronc vers l’avant, les paumes apposées sur le mur. J’ai compris que j’aurais droit à la pénétration complète lorsque je la vis lever sa tunique, et apposer sur son sexe un godemiché à courroie, qu’elle attacha solidement en place. « Si jamais nous faisions, ce soir, d’adorables rencontres, Claudia chérie, il serait dommage que ta petite chatte culière refuse de s’ouvrir. Alors, on va préparer le passage, maintenant. »

Elle approcha d’abord de ma bouche son pénis de latex. En me penchant un peu plus (ce qui ne fut pas facile, avec ce corset trop rigide qui m’emprisonnait toujours), je parvins à enfoncer la prothèse entre mes lèvres, puis au fond de ma gorge.

— « Vas-y avec ta salive, ma jouisseuse, car ça sera ta seule lubrification, » me dit-elle, en commençant à retirer tranquillement le membre synthétique.

Puis elle vint se placer derrière moi et m’enfonça son pénis dans l’anus. Je sentis la même douleur, la même brûlure que j’avais expérimentée plus tôt, juste avant ma flagellation. Comme

si le trou de mon cul refusait encore de s’ouvrir. Mais pourquoi n’avait-elle pas pris le temps de relâcher mes muscles avec des caresses ?

Si j’ai, une fois, détesté cette femme cruelle et sensuelle, c’est bien à ce moment, alors qu’elle poussait de toutes ses forces sur mon anus en flammes, que je sentais prêt à déchirer

sous la pression. Mais il s’ouvrit soudain, et je la sentis pénétrer d’un seul coup jusqu’au fond. Choc électrique d’une violence insupportable. La douleur monta par vagues le long de ma colonne. Et pendant qu’elle faisait l’aller-retour dans mon cul défoncé, s’excitant elle-même, du même coup, jusqu’à l’orgasme, j’eus comme un coup de barre au ventre. C’était le stress de mes muscles emprisonnés dans ce corset démoniaque, la position inconfortable de mes jambes tendues, et cette

pénétration trop subite qui bousculait tout à l’intérieur de mon corps cintré… et à l’intérieur de ma tête surtout. Oui ! Je venais d’être violée une seconde fois en quelques heures. Le geste de Monica avait la même brusquerie, la même haine. Je me remis à pleurer, et sentis mon corps trembler en grandes vagues incontrôlables.

Monica n’en poursuivit pas moins son manège, va-et-vient jusqu’à l’orgasme, puis retira lentement l’objet de mes tortures et se laissa choir sur une chaise, détendue, en s’achevant avec

les doigts. Je m’effondrai sur le sol, vidée, tremblante, en larmes, honteuse, comme le sont toujours les femmes violées.

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