Chapitre 11
Deux minutes plus tard, elle est dans sa voiture, mais elle tremble tellement qu’il lui faut bien cinq minutes avant qu’elle ne puisse démarrer, le ventre lourd, des larmes coulant sur ses joues.
La jeune femme fit le trajet qui la sépare de chez elle en quelques minutes. A peine arrivée, elle vit Maria qui l?attend, visiblement un peu inquiète. La belle bourgeoise sort de la voiture, la remerciant alors qu?elle lui tient la portière ouverte, et rassure aussitôt la bonne.
– Je suis juste un peu fatiguée ce soir… Je n?aurais pas du sortir finalement.
– Oui, Madame. J?ai envoyé Caroline vous préparer un bain.
– Merci, c?est gentil.
Anne-Laure pénètre dans l?entrée et arrivée dans sa chambre, elle s?assied devant sa coiffeuse, apercevant la jeune et jolie bonne qui sort de la salle de bain. Cette dernière annonce à Anne-Laure, attendant visiblement que la jeune rousse ne lui demande d?autres choses.
– Le bain est prêt…
Anne-Laure a toujours été très pudique et refuse de se changer devant le personnel, même Maria qui a été sa nourrice, n?est pas autorisée à entrer. Et à plus forte raison ce soir. Catherine, la jeune bonne le sait, mais elle reste là, fixant la jeune femme.
– Laissez-moi un moment Catherine…
Finalement cette dernière s?éclipse, avec un léger éclair dans les yeux. Anne-Laure qui a reboutonné son chemisier espère que les deux domestiques n?ont rien remarqué. Puis la jeune rousse laisse ses vêtements un peu partout sur les tapis, et se glisse dans la salle de bain en marbre, se coulant dans la baignoire ronde.
La jeune femme ferme les yeux, sentant l?eau chaude, la délasser immédiatement. Elle entend la porte de la chambre s?ouvrir et sait que Caroline va ranger les vêtements et préparer son lit. La jeune servante est à son service depuis peu, et bien qu?Anne laure n?aie rien a lui reprocher, la jeune bourgeoise trouve que quelque chose la gêne chez elle. Peut être parfois son attitude trop insolente, à moins que ce ne soient les formes trop généreuses de la blonde, que n?arrive pas à rendre sage la tenue de soubrette. (Et les regards que mon mari lui jette…)
Caroline est une jeune fille d?une vingtaine d?années, au visage angélique et aux profonds yeux bleus. Mais ces derniers jettent parfois des éclats quasi démoniaques qui effraient parfois Anne-Laure. Assez grande, on la remarque surtout pour ses formes généreuses et surtout cette poitrine que l?on devine ferme, mais qui pointe comme des obus sous le tissu épais de son uniforme de servante.
La jeune femme ferme les yeux, sentant l?eau chaude la délasser immédiatement. Mais après quelques minutes, le ventre lourd, elle sait que rester dans l’eau serait pire pour oublier ce qui vient de se passer. Anne-Laure sort du bain, et s?enveloppe dans un peignoir en satin après s?être sommairement essuyée. Il lui semble que son envie ne s?est vraiment pas calmée mais la jeune femme a réussi à oublier la soirée pour le moment. Le tissu fin lui colle à la peau quand elle entre dans la chambre, moulant ses cuisses et son dos. Caroline qui vient de préparer le lit, emporte le tailleur et le chemisier, et avant de fermer la porte :
– Euh… ! Madame, je…
– Oui, qu?il y a-t-il, Caroline ?
– Je n?ai pas trouvé le soutien gorge de Madame. Peut être Madame l?a-t-elle perdu ? Bonne nuit Madame.
Elle ferme la porte, laissant Anne-Laure sans voix, et surtout rouge comme une tomate. Comment se fait il qu?elle laisse cette gamine lui parler ainsi alors qu?elle aurait renvoyé toute autre sur-le-champ. La jeune bourgeoise songe au ton qu?a employé la soubrette. A coup sûr elle a perçu de l?ironie et cette façon de lui dire ? Madame ? à tout bout de champ. Il faut qu?elle ai une discussion avec cette fille. A cette pensée, Anne-Laure panique un peu. Non, il vaudrait mieux que ce soit Maria qui s?en charge. Pas Maria non plus… D?ici à ce que cette petite peste ne parle de cette histoire de soutien gorge ! … Mon Dieu que j?ai été stupide ce soir !
Anne-Laure, toujours en peignoir va dans le petit salon attenant à la chambre et se sert un verre d?alcool, et se cale dans un fauteuil, allumant la télévision pour chasser les images qui lui viennent. Elle fait défiler les chaînes qui passent des programmes idiots, puis rageuse, elle éteint la télévision et jette la télécommande sur le tapis.
En se tournant un peu, Anne-Laure se raidit. Enfoncée dans le fauteuil, elle aperçoit son image dans la glace en face. Elle frissonne en découvrant l?image qu?elle renvoyait. Ses seins semblent encore plus gros que d?habitude. Elle se tient, le ventre en avant, les chevilles repliées sous ses fesses. La belle bourgeoise serre le verre dans ses doigts et lentement ouvre les cuisses. Elle découvre son ventre plat et son sexe bombé que surplombe sa toison rousse. La belle rousse, dans un gémissement honteux, soulève le ventre, le tendant en avant. Son sillon fessier se découvre, laissant émerger la forêt de poils roux qui entourent son anus. Anne-Laure pousse un hoquet en s?apercevant qu’il tranche obscène, au milieu de tous ses poils. N’en pouvant plus, elle pose son verre et retourne dans sa chambre le ventre en feu.
Anne-Laure s?appuie sur le rebord de la commode pour calmer sa respiration. La jeune rousse, souffle, gênée par ce qu?elle vient de voir. Anne-Laure, ouvre la bouche, mais ne reconnaît pas la voix rauque qui résonne dans la pièce. Elle se parle.
– Nonn… d?accord je vais le faire… laissez moi maintenant… non, pas ça… je t?en prie !… Arrête Elisabeth ! Oh, mon Dieu… vous…. Vous n?êtes que des infâmes !! Ah…
Les mots semblent la frapper, comme si elle recevait des coups de fouet, Anne-Laure tremble de partout. Elle se laisse glisser le long de la commode et quand ses fesses touchent la moquette, elle sursaute. Ses longs cheveux ondulés lui cachent la moitié du visage mais on aperçoit l?éclat fiévreux dans ses yeux. Si son mari avait trouvé sa jeune épouse à cet instant, il l?aurait prise pour une folle. Elle murmure des phrases inaudibles, parfois, on peut saisir :
– Ouiiii… Encore… encore… Oh… mon Dieu… salopes !!….
Anne-Laure, dans ses rêves, mouille, elle fait même plus que cela, elle est carrément trempée. La mouille translucide coule de son sexe qui s’ouvre et se perd dans les poils de sa raie. Quelques gouttes perlent et tombent sur la moquette. Elle glisse une main nerveusement vers la fourche de ses cuisses et aussitôt enfonce deux doigts dans son vagin brûlant. La prude jeune bourgeoise pousse un gémissement de bonheur et tendant le ventre en avant, elle les fait coulisser avec un clapotis obscène. De son autre main, la jeune rousse pince les pointes érigées de ses seins, les étirant, les malaxant, lui arrachant parfois des gémissements de douleur. La jeune bourgeoise, jouit rapidement sur le sol de sa chambre mais elle continue ses mouvements encore un moment avec un secret espoir que l?orgasme ne s?arrêtera jamais. Enfin, la jeune rousse se laisse glisser sur le sol, savourant le contact de la moquette sous son dos en sueur. Anne-laure est épuisée et elle réalise alors que ces attouchements ne lui suffisent désormais plus.
Mais qu?est ce qu?il m?arrive ?!… Je dois… oui, je dois me calmer et oublier… C?est ça, oublier tout
Elle en éprouve alors une peur violente et se promet de tout faire désormais pour redevenir normale.
Cette nuit là, Anne-Laure dort très mal, et se lève plusieurs fois pour aller se rafraîchir. Il lui semble qu?elle ne supporte plus le léger déshabillé en satin pour dormir. Elle a ouvert la porte fenêtre, mais l?air un peu plus frais de la nuit ne suffit pas. La jeune femme se tourne et se retourne dans son lit, à la recherche d?un sommeil purificateur. Mais ce n?est que très tôt dans la matinée qu?elle réussit à s?endormir, le déshabillé au pied du lit, dormant nue à même les draps, comme quand elle transgressait un interdit dans son adolescence.
Chapitre 12 – La pause des ouvriers
En se réveillant, le lendemain matin, la matinée était presque passée. Le soleil entre complètement par la porte fenêtre ouverte et inonde de sa clarté le lit de la jeune rousse. Elle ouvre les yeux, s?étire et soudain réalise qu?elle est nue, les draps à ses pieds. La jeune bourgeoise étouffe un gémissement et aussitôt se précipite vers la porte fenêtre Elle jette un oeil avant de fermer les volets. La chambre donnant de plain-pied sur la terrasse et la pelouse de devant, n?importe qui aurait pu la voir. Elle tremble à cette pensée, mais les ouvriers ne sont pas visibles. La jeune femme pousse un soupir de soulagement en fermant les rideaux. Précaution supplémentaire.
Anne-Laure enfile son peignoir fin mais sent que la chaleur qui lui a embrasé le ventre la veille n?est pas totalement passée. Elle sonne pour que l?on lui apporte son petit déjeuner. La jeune femme demande à ne pas être dérangée de la matinée. Elle veut se reposer. Après avoir à peine touché à son plateau, la jeune rousse se met à marcher de long en large dans sa chambre. Elle ouvre la porte-fenêtre et jette un coup d?oeil. La jeune femme sursaute en découvrant des ouvriers qui sont arrivés qui font la pause à une vingtaine de mètres de la villa. Elle aperçoit trois hommes qui en profitent pour se reposer. Ils se sont mis à l?écart des autres pour manger, plaisantant entre eux.
Anne-Laure frémit et se demande si ce matin, ils ont déjeuné à cet endroit. Cet endroit qui donne une vue bien que restreinte sur sa chambre. Elle hausse les épaules. Même s?ils avaient été là, ils n?auraient pas pu la voir. (Sauf s?ils se sont approchés… Personne ne les aurait vu faire… Ils auraient pu entrer aussi et .. Oh, mon Dieu… ! Arrête !
La jeune rousse secoue la tête comme pour chasser ces pensées et son regard se pose à nouveaux sur les ouvriers. Alors que deux sont de dos, un arabe face à elle, tout en piochant dans son assiette, lit une revue. La jeune rousse plisse les yeux. Elle aperçoit la couverture. Un homme prend une femme à quatre pattes. Il ne faut pas longtemps à la jeune rousse pour deviner de quelles lectures il s’agit.
Anne-Laure se penche un peu plus mais elle a aussitôt un mouvement de recul. Il lui semble que l’arabe a levé les yeux et a regardé dans sa direction La fenêtre ouverte permet aux ouvriers de voir l?intérieur de la chambre. Elle se recule et pense avec dégoût à ce qu?elle vient de voir. Anne-Laure repasse dans le champ de vision des ouvriers, pour refermer la fenêtre. Alors qu?elle attrape un montant elle entend un plaisanter en parlant très fort.
– Quand tu auras fini ta revue tu me la prêteras, dis ! Faut que je m?informe !
Les trois hommes rient ensemble. Anne-Laure reste là sans bouger, les observant, le pouls qui s?accélère. Soudain la jeune femme sursaute.
– Il y en a une qui m’inspire…
– Tu m’étonnes ! T’as vu cette paire de nichons !
– Ben moi, c?est son petit cul ! Je te dis qu?avec mon truc elle va avoir du mal à s’asseoir après…
Et ils éclatent de rire. Anne-Laure, toute rouge, remarque soudain qu?en fait les yeux de l’arabe sont dirigés dans sa direction. Il fait semblant s?intéresser à la revue, mais son regard fixe l?échancrure de son peignoir. De là où il est, il ne doit pas voir la peau blanche mouchetée de taches de rousseur de la jeune femme.
La jeune femme baisse les yeux sur sa poitrine. Le peignoir entrouvert, laisse apparaître ses gros seins blancs et la trace du maillot. Les tétons roses découverts, sont érigées au milieu de ses larges auréoles peu marquées. Dans un réflexe de pudeur, elle va resserrer les pans, mais l’arabe qui continue à plaisanter avec les autres, parle très fort. Assez fort pour qu’elle entende. Il commence à frotter sa braguette du plat de la main.
– Et bien moi, c’est entre ses gros seins que je la lui mettrais. Ses gros seins tout blancs !
Ces mots et ce geste ôtent toute volonté à la jeune femme. Incapable de résister à l?envie, elle reste immobile, laissant l?ouvrier mater ses seins. Elle lui offre même son buste en s?accoudant à la fenêtre. Elle ferme les yeux en sentant les rayons du soleil chauffer sa peau nue. Cette fois elle l?a fait, cet ouvrier qui profite pleinement de sa poitrine généreuse. Elle ferme un peu les yeux, leurs voix résonnent dans sa tête.
– Rhâa et vous avez vu cette bouche qu?elle a… Elle doit pomper comme une reine !
– Faudra bien qu?elle lubrifie… si elle veut pas gueuler quand je vais lui éclater la rondelle.
– Ah, mais tu t?y crois trop toi… Ah ! Ah !
Anne-Laure mouille comme jamais. En même temps elle frotte ses cuisses l?une contre l?autre, comme si elle était prise d?une envie d?uriner. Ses reins se cambrent, son bassin ondule, le peignoir s?ouvre, la ceinture tombe sur le sol. Elle ouvre les yeux. Elle se montre toute mais l’arabe ne peut voir que le haut de son corps.
– Qui sait, Luis ? Elle a peut être envie qu?on lui rende visite…
Anne-Laure frémit, ça va trop loin maintenant.
Mais l?ouvrier n?a pas le temps d’en dire plus. Le contremaître qui s’approche leur fait signe qu?il est temps de reprendre le travail. Anne-Laure voit les trois hommes s?éloigner comme si elle n?existait plus. Frustrée en pleine excitation, ses sens la trahissent, l?empêchant de réfléchir.
En partant, un grand noir, s’adresse à l’arabe.
– J’aimerais bien la mater au bord de sa piscine.
L’arabe répond à son ami, en se retournant, fixant la fenêtre où se trouve la jeune femme.
– Ouais, avec ces petits maillots de pute de luxe !
Anne-Laure se recule brutalement, sans réaliser qu?ainsi elle lui montre qu?elle l?a entendu. Dehors les rires gras des trois ouvriers résonnent. Un instant plus tard, elle est dans sa chambre, allongée sur son lit. Ces rires la mortifient, l?humilient même. Mais elle ne peut pas s?empêcher de glisser une main vers son ventre encore trempé. Ayant l?image des ouvriers devant les yeux, elle roule son clitoris à toute vitesse sous son doigt. Le plaisir arrive trop vite alors pour l?amplifier elle accélère le mouvement, griffant la pointe de ses seins hypersensibles de l?autre main.
Anne-Laure hoquette des mots sans suite, quand l?orgasme la saisit, la foudroie sur son lit, échevelée, les seins gonflés, le ventre en avant, la main dans la fourche de ses cuisses. La jeune femme ouvre soudain les yeux et se découvre les cheveux en désordre collés sur le visage. Elle pousse un gémissement de honte en voyant le doigt maculé de mouille qu?elle a posé contre ses lèvres. Comme piquée, elle se redresse en sursaut, les joues rouges, le ventre en feu. Paniquée et horrifiée par ce qui vient de se passer, Anne-Laure se lève, les larmes aux yeux. La jeune bourgeoise ne sait pas ce qui lui a prit, et brusquement s?effondre contre la tapisserie, prenant son visage dans ses mains, elle ne peut contrôler les sanglots qui l?envahissent. On frappe à nouveau à la porte et Anne-Laure entend la voix de Caroline.
– Madame… Vous allez bien ?
Mais la jeune rousse, entre deux sanglots qu?elle essaie d?étouffer, d?une voix aussi ferme que possible.
– Laissez moi ! Allez vous en !…
Anne-Laure semble entendre comme un petit rire derrière la porte. Elle tend l?oreille mais entend seulement les pas s?éloigner dans le couloir. La jeune rousse, alors se laisse aller à pleurer, recroquevillée en chien de fusil sur le tapis perse. C?était la première fois que ses rêves se fixent sur des ouvriers dans des situations si glauques qu?elle en tremble encore.
Le jeune bourgeoise met l?après midi pour se calmer et ce n?est que lorsque Maria l?avertit que la repas est servi Anne laure quitte sa chambre, plus calme, aussi belle et rayonnante qu?à l?accoutumée. Son mari qui aurait du rentrer pour dîner avec elle, est comme toujours pas rentré. Elle déjeune donc seule dans la grande salle à manger.
Chapitre 13 – La coup de fil de Florence
La soirée de juin annonce une chaleur encore plus torride que la précédente. La chaleur est devenue insupportable. Anne-Laure se relève prestement de son canapé pour sortir sur la terrasse. Elle ne sait plus où se mettre. Malgré les douches répétées tout au long de la journée, son corps est moite de sueur. Elle n?ose pas aller à la piscine. Elle s?accoude à la balustrade et la jeune femme regarde distraitement vers la piscine. Elle voit les ouvriers qui chargent les camions, se préparant à rentrer chez eux. Anne-Laure s?est parée de lunettes de soleil pour que l?on ne puisse pas déceler sa curiosité.
Elle promène son regard de gauche à droite. La belle rousse ajuste ses lunettes et attend en réfléchissant. Anne-Laure ne veut pas ennuyer sa famille avec ses problèmes de couple. Parfois, elle pense prendre un amant, son éducation bourgeoise la bloque beaucoup trop. Elle sait pourtant que beaucoup d?hommes se retournent sur son passage. Beaucoup trop pense-t-elle avec un sourire amusé. En pensant à cela, un frisson parcours son corps. Anne-Laure vient d?avoir trente ans, de longs cheveux roux et des yeux verts magnifiques. Elle juge ses seins beaucoup trop gros et ils la complexent car ils contrastent tellement avec sa taille menue.
Elle secoue la tête pour revenir à la réalité. La jeune femme réajuste son paréo en soie fine sous lequel la sueur continue à s?écouler sur son corps. Elle la sent dégouliner dans son dos pour glisser sous son maillot et s?insinuer dans le sillon profond de ses fesses. Le soleil décline derrière les arbres. Elle fixe les ouvriers. Anne-Laure les étudie longuement, ils lui font toujours un peu peur avec leurs mains calleuses aux doigts sales et leurs rires gras et les commentaires qu’elle entend quand elle les croise. Jamais devant elle, mais elle les entend dans son dos, sent leurs regards sur ses fesses, sur ses seins. Une bouffée de chaleur lui monte soudainement au visage. Elle les a évité depuis l?incident de l?autre jour, et elle l?a occulté de son esprit. (Pourvu qu?ils ne continuent pas… Non, de toute façon, j?ai dit à Caroline de s?occuper d?eux, et Ahmed les surveille… Y a pas de raisons de les voir. Tant pis, je vais éviter de me promener pendant quelques temps… Dépêchez vous de finir… Vous allez me rendre folle !
Les ouvriers partent. Anne-Laure, déçue, regrette presque leur départ. Ca lui faisait un peu d?animation. La jeune rousse essaie sortir de sa torpeur. Les ouvriers avec leurs bleus de travail semblent encore danser devant ses yeux. Elle sent son sexe s?humidifier. Anne-Laure serre les cuisses, l?une contre l?autre pour calmer son excitation. Ses joues se sont teintées de rouge. Son corps est devenu lourd. Pourtant elle ne veut pas se masturber. Elle lutte avec succès depuis quelques jours, mais ce soir, le désir est vraiment très fort.
La jeune femme qui ne s’était jamais vraiment adonnée à cette pratique avant son mariage s?est rendue compte que ces dernières semaines, il en est autrement. Elle ne sait pas d?où lui viennent les envies lubriques qui lui scient le ventre à longueur de journée mais c?est encore la seule solution de les satisfaire. (Si seulement tu essais plus souvent là… J?ai l?impression parfois d?être un trophée ou un joli bibelot que tu enfermes dans ta villa… Je suis ta femme, mince !)
Anne-Laure ferme les yeux. Paul-Emmanuel est adorable avec elle, mais elle doit comprendre qu?il est très occupé pour le moment avec ses nouvelles affaires. (Oui, mon chéri… je comprends… mais je m?ennuie vraiment).
Et ces séances de masturbation de plus en plus fréquentes des derniers temps ont montré à la jeune rousse qu?elle est très imaginative et émotive. Et Anne-Laure s’est surtout rendue compte que malheureusement le plaisir qu?elle a éprouvé ces derniers temps dans ses rêves surpasse celui qu?elle trouve dans les trop fades et espacées étreintes conjugales.
Et même si elle trouvait dégradant et honteux de se caresser, Anne-Laure l?avait fait de plus en plus souvent jusqu?aux derniers évènements qui l?avaient bien fait réfléchir.
Mécaniquement elle lève les yeux vers les arbres du parc qui font face à la villa.
Anne-Laure est sur la terrasse, la respiration ample de la jeune femme tend la soie fine. Les seins en poire retenu dans le maillot deux pièces tendant le devant du paréo qui baille, lâche, gonflent le tissu et laissant apparaître le profond sillon mammaire. Les tâches de son, disséminées sur le haut de ses seins luisent de transpiration.
Anne-Laure retourne dans sa chambre. La rousse enlève ses lunettes de soleil et pense aux nombreuses fois où elle s?est masturbée. L?air qui pénètre dans la pièce est encore trop tiède pour lui faire du bien. Machinalement, elle fait glisser le bas du maillot le long de ses jambes et elle écarte les cuisses et regarde sa toison flamboyante qui se reflète dans le miroir. Les pans du paréo se sont ouverts. En haut, le tissu a glissé sur sa taille et laisse à présent apparaître ses seins blancs retenus dans le maillot. Elle s?éponge le visage avec un coté du vêtement, puis retire complètement celui-ci comme si elle ne le supportait plus sur la peau. Le reste du maillot suit le même sort.
A présent qu?elle est nue, son image dans la glace lui paraît différente. Sous sa frange, son regard est devenu trouble. La jeune rousse pose un doigt sur son ventre plat et le fait remonter lentement, cette sensation l?électrise au plus haut point. Anne-Laure caresse la peau moite et douce du galbé d?un de ses seins. La jeune femme ferme les yeux, savourant son excitation qui monte. La jeune bourgeoise n?y tenant plus, s?empare de ses seins à pleine main. Ses tétines érigées durcissent instantanément entre ses doigts. Elle cambre les reins dans un frisson, soupèse ses seins un moment, tout en faisant rouler ses mamelons entre son pouce et son index. La jeune rousse se penche en avant, comme pour mieux les faire saillir. Elle creuse son ventre, appuyant son entrecuisse contre le tabouret. Lentement, la vision de la jeune rousse se trouble. Un mélange de honte et d?excitation s?empare d?elle. Les joues rouges de honte, le ventre noué par l?excitation, la jeune rousse décide de se mettre devant le miroir de sa coiffeuse.
Soudain, la sonnerie stridente du téléphone retentit. Anne-Laure retire la main de ses seins comme une voleuse prise sur le fait. L?instant de surprise passé, la jeune femme prend l?appel dans sa chambre, s?asseyant sur le lit. Son coeur bat à tout rompre et ses jambes tremblent encore. Une voix féminine, au timbre ironique, résonne dans l?écouteur.
– Anne-Laure… ?
– Heu… oui… Qui êtes vous ?
Elle parle d?une voix légèrement essoufflée. La voix de femme enchaîne rapidement.
– La dernière fois qu’on s’est vues, tu montrais tes seins en public…
Anne-Laure sent ses joues s?empourprer de honte. Une boule lui obstrue la gorge, l?empêchant de répondre. Elle ne rêve pas là et maintenant que Florence est au bout du fil, elle demeure interdite, ne sachant que répondre. La blonde la relance.
– Tu aurais du rester. Ca t’aurait beaucoup plu je suis sûre…
La jeune rousse avale sa salive avec difficulté. Son sang frappe à ses tempes et ses joues la cuisent. Un instant, la panique la saisit et l?oblige à nier.
– Non… Non ! Je… jamais je n’ai eu envie de…
Florence se met à rire dans l?écouteur. A présent elle cherche à lui faire perdre ses moyens.
– Allons, ma chérie ! L’autre soir tout le monde a vu que tu étais une vraie cochonne…
La jeune et très belle bourgeoise croit à ce moment là, que le monde s?écroule autour d?elle. Elle essaie désespérément un moyen de s?en sortir, et ne trouve que celui d?avouer. Sa voix, d?ordinaire si altière et sûre d?elle, se met à trembler.
– Et même si c?était vrai ! Je suis majeure et je n’ai de compte à rendre…
– Sauf peut être à son gentil mari, non ?
Florence entend un sanglot étouffé de la jeune femme avant qu?elle ne réponde d?une voix basse.
– Ecoutez, je… je ne veux pas de scandale…!
– Mais il n’en est pas question. Tu aimes trop cette situation, non ? Allez, dis-moi combien de fois tu t’es masturbée ces jours-ci…
Anne-Laure sursaute en entendant la question, elle comprend alors que la jeune fille la connaît trop bien. Elle est piégée et à sa merci.
– Pourquoi est ce que vous… tu.. tu m?appelles ?
– Juste pour prendre de tes nouvelles… Tu es partie si vite l’autre soir…
Anne-Laure laisse échapper un gémissement, qu?elle regrette aussitôt. Florence l?entend répondre d?une petite voix.
– Mais justement… Il y a plein de filles avec qui tu… enfin, tu serais plus…
– Tu me plais, avec tes airs de bourgeoise hautaine et l’autre soir tu as tellement mouillé ta culotte que ce serait dommage d’en rester là, non ?…
Anne-Laure ne sait quoi dire. La discussion prend une autre tournure et lui rappelle qu?elle est excitée. La jeune rousse se trémousse un instant sur les draps du lit, comme pour éviter la moiteur qu?elle sent monter sous elle.
Elle regarde un instant son image dans la glace et sent le trouble l?envahir de nouveau. A l?autre bout du fil Florence enchaîne.
– …du genre à s’exciter rien qu’en sentant l’odeur de son cul…
– Mais c?est dégoûtant…! Il fait être malade pour dire des choses pareilles…
– Et toi…? Montrer ses seins en public, alors….! Je connais tout de toi, Anne-Laure De St Clair… je sais dans quel état tu te mets….je sais que tu aimes être vue…
Anne-Laure est malade de honte. Florence vient de l?appeler par son nom de famille, insistant sur le fait qu?elle est mariée. Elle essaie vainement de se justifier mais le ton doucereux de la jeune fille la décontenance. Florence continue à lui parler, à lui raconter comment elle s’était montrée, avec de nombreuses descriptions des poses qu?avait prise la jeune femme. Elle insiste sur la vue que la jeune femme avait donné de ses seins, quand Anne-Laure s?était bien offerte sur la piste de danse.
– …tu haletais comme une petite chienne, la bouche ouverte… J’aurais du prendre des photos de tes seins quand tu me les offrais comme une petite vicieuse que tu es… parce que tu es une vraie vicieuse… tu le sais ça…
La jeune rousse essaie de prendre un ton outré, mais le tutoiement et la vulgarité la rendent complice. Elle est de plus en plus troublée.
– Tu… tu es vraiment obscène…
– Mais tu aimes ça, dis le… ça t?excite quand on te parle comme ça, non …? Ton mari doit pas trop te le dire, hein…?
A ces mots, Anne-Laure failli dire à Florence que cela ne la regarde pas, mais se rend compte que ça serait avouer ses envies insatisfaites.
– Je t’écoute… parce que…
– Parce que tu vas jouir si je continue à te dire des choses comme ça…
Anne-Laure est rouge de honte, mais aussi d?excitation. Elle se trémousse sur son lit, tout en l?écoutant. Elle est émoustillée, pourtant un reste de pudeur la retient. Florence insiste, pour qu?elle ne se dérobe pas au dernier moment.
– Tu ne risque rien chez toi… Allez, on va jouer à un jeu très très cochon, ma chérie…
– Je… je… qu?est-ce que je dois faire …?
– Je veux que tu ouvres les rideaux et tu te tournes vers la fenêtre…
La jeune femme prend le combiné et se levant, elle sent son émoi grandir à chaque pas. Elle tire les rideaux. Dehors il fait presque nuit maintenant, sa chambre est brillamment éclairée. Le combiné du portable dans une main, elle entend Florence.
– Maintenant, retourne toi… Tourne le dos à la fenêtre…
Seule dans la chambre, éclairée seulement par une lumière tamisée, la bourgeoise se retourne et offre ses fesses vers la porte-fenêtre qui donne sur le jardin. Complètement troublée par la situation, Anne-Laure sent son coeur s?emballer, son sexe lourd est plein de mouille.
– Maintenant tu vas me faire plaisir, tu vas te mettre toute nue…
Honteuse, elle baisse les yeux quand elle avoue, la voix rauque.
– Je… je suis déjà… toute nue…
– Oh… Tu veux dire que là tu montres tes fesses ? Cul nu ?
– Oui… je…
Anne-Laure frissonne quand la voix résonne à nouveau.
– J?étais sûre que tu commençais à te branler…! Mets-toi à quatre pattes sur le lit, face à la fenêtre et fait bouger tes gros nichons… Et je veux que tu les fasses ballotter…
La jeune rousse dans un état second, comme hypnotisée, se place sur le lit, la tête face à la fenêtre. Elle tient l?écouteur d?une main et de l?autre la jeune femme prend appui sur les barreaux du bras de lit en chêne. Anne-Laure fait remuer ses seins en ondulant des reins. Ils ballottent entre ses bras, gonflés, laiteux et obscènes.
– Pour t’exciter tu n’as qu’à imaginer qu’on peut te voir de la rue… Avec tes gros nichons et ton tout petit cul tu vas les faire bander… Montre le… Montre aussi ton cul…
La respiration de Anne-Laure est devenue haletante. La jeune rousse est dans le rêve avec Florence, elle imagine la rue, une petite foule d’hommes qui promènent leurs chiens le soir. De grosses gouttes de sueur coulent sur ses tempes, pendant qu?elle se tortille sur le lit.
– Allez, fais le… montre comment tu peux être vicieuse…
– Non… je peux pas….
– Chut… ça va te plaire, ma chérie…
Anne-Laure hoquette mais se retourne pour présenter ses fesses. Elle tremble.
– Mais il faut que tu t’ouvres bien les fesses…
Et après avoir calé l?écouteur contre son oreille, la jeune épouse les sépare en les prenant à pleines mains, avec une écoeurante docilité. La raie de son cul s?ouvre, tapissée d?une épaisse forêt rousse. Anne-Laure, toute rouge, a tellement honte de se montrer comme ça.
– Oh !… ils… mon dieu… ils me voient toute…
Encore surprise d?avoir osé parler, la jeune femme sent son sexe s?ouvrir. Elle exhibe les deux bourrelets de sa vulve délicate et au-dessus sa fine toison taillée en V, composée de longs poils roux. Les bourrelets de sa vulve s?évasent légèrement vers le bas, découvrant les grandes lèvres qui s?ouvrent sur le rose de sa corolle. Au-dessus elle montre l?anus strié qui palpite, encore fermé et serré. Mais sous l?excitation de la jeune femme qui s?offre sans pudeur, il se dilate, faisant ressortir un peu de chair rosée, autour de l?anneau vierge. Anne-Laure n?a plus aucune pudeur. Elle devient aussi vicieuse que Florence.
– Cambre toi et écarte bien… Il faut bien qu?on voit ce que tu cherches..
Anne-Laure, la tête dans les draps, cambrée, les fesses relevées s?ouvrent bien. Elle pousse un gémissement. La jeune rousse écoute les délires pervers de Florence, le téléphone posé sur le lit, à coté de son oreille. Florence lui murmure des insanités qui la mettent dans tous ses états.
– Tu es vraiment une superbe salope de te montrer comme ça …! Ca t?excite …
Anne-Laure la laisse parler. Les mots la frappent comme les lanières d?un fouet, elle sursaute à chaque phrase, gagnée par un plaisir masochiste. Chaque parole l?électrise et la fait mouiller davantage. Florence continue à la harceler.
– Ca t?excite tout ce que je te dis… Allez avoue, petite cochonne…! Tu sais que je suis en train de me caresser en imaginant que tu offres ton cul à des inconnus… Je… je te vois bien comme ça…
La jeune femme se laisse entraîner par son excitation. Elle répond d?une voix rauque.
– Continue…! Continue à parler… Je t’en prie….!
– Alors, branle-toi pour moi, ma chérie… Branle-toi comme tu le fais si souvent…
– D’acc… d’accord… je vais le faire…
Anne-Laure, les cheveux épars, collés sur sa peau par la sueur, prend le combiné et descend de son lit pour s?asseoir sur le tabouret de sa coiffeuse. Elle appuie son dos contre le meuble, avançant son ventre à la limite du tabouret et écarte les jambes en les relevant haut. Elle coince le combiné sur son épaule pour conserver ses mains libres. Les pointes de ses seins sont douloureuses, et elle pousse un gémissement en les attrapant entre ses doigts. Ses seins semblent avoir doublé de volume, ils sont énormes.
– …raconte moi ce que tu fais petite cochonne…
– Je… je… ohh !… c’est mes seins… je les caresse… parle-moi…
– Tu y prends goût… c’est ça qui te plaît… le feu au cul et la chatte trempée… joue avec ton minou, ma chérie… il en a tellement envie…
Anne-Laure, malaxe ses seins, haletante, la bouche ouverte, pendant que Florence gémit elle aussi. Le regard brouillé, par le plaisir et les larmes de honte, elle descend une main et fouille fébrilement entre ses cuisses. Elle a saisi son clitoris en le pinçant entre le pouce et l?index.
– Oui… oui… j?ai envie… encore…
Ses poils roux sont tout poisseux de mouille. Toute trace de honte semble avoir disparu. La jeune femme sépare à présent ses nymphes, tendant le ventre, les genoux pliés. Elle veut se voir mais aussi se montrer toute. Avec ses pouces, elle tire sur le petit capuchon de chair pour débusquer le clitoris.
– Tu me rends folle petite cochonne ! Tu sais que je suis en train de me masturber aussi…
Le bourgeon est si sensible, qu?un frémissement lui parcourt le bas du dos, quand elle le prend entre ses doigts. Les jambes tremblantes, Anne-Laure ôte prestement ses mains, comme si elle recevait une décharge électrique.
– Le reste aussi ! Tes fesses… regardes les dans la glace..
Elle prend appui sur le bord de la coiffeuse et cambre le dos pour montrer ses fesses. Anne-Laure sent sa raie moite s?ouvrir sur l?épaisse forêt de poils roux qui lui tapissent le cul. L?air s?insinue comme une légère caresse entre ses globes laiteux. Au comble de l?excitation la jeune rousse se met à parler, la voix enrouée par l?émotion, toujours dans son rêve.
– Je leur montre tout… mes seins, mon sexe, mes fesses… je suis pire que ces filles d?un soir… oh… mon dieu !
D?autres mots résonnent dans sa tête, mais qui n?arrivent pas à franchir ses lèvres : nichons, cul, chatte, pute… Anne-Laure a saisi ses fesses, elle les écarte en enfonçant ses doigts dans sa raie moite et chaude de son cul. Ses odeurs intimes imprègnent toute la pièce. Elles ne font qu?alourdir un peu plus l?atmosphère de la chambre. Florence dans un souffle.
– Penche-toi… fais-toi du bien…
La belle rousse se penche en avant pour montrer son anus rose et strié. Il palpite entre ses poils, comme une petite bouche. Sans pudeur elle met sa tête entre ses jambes. Ses longs cheveux roux balaient un instant la moquette, pendant qu?elle ondule des hanches. Elle entend dans un brouillard.
– Avoue que tu as envie d’un doigt dans ton petit cul…
Anne-Laure sursaute mais lentement elle pointe son index tremblant dans la raie de ses fesses et l?enfonce à peine, très doucement dans son anus encore très serré.
– Ohh ! …mon dieu… je suis folle… oui… oui…
Elle mouille tellement que son sillon fessier est inondé et que son anus, lubrifié n?a aucun mal à céder. La fière bourgeoise pousse un hoquet de plaisir et de honte lorsqu?elle sent le doigt dans son cul.
– Tu l’as dedans, hein ?… je t’entends gémir comme une folle… rentre le bien… bien à fond…
Ses seins recommencent à remuer sur sa poitrine quand elle donne des petits coups de reins. Cette nouvelle sensation de pénétration, mêlée à la honte, lui procure une joie intense et malsaine. Elle pousse avec le doigt de plus en plus fort, pour que son anus se dilate complètement. Sa respiration est devenue haletante et son sang lui afflue au visage.
– Rentre le ! Encore… tout entier, tout entier… oui, courage…
La jeune femme est en quelques secondes toute rouge et échevelée. Le corps couvert de sueur, elle frétille de la croupe en enfonçant le doigt à moitié dans son cul.
– Mais tu vas jouir, ma petite pute… C?est ça, hein… Tu vas jouir avec un doigt dans le cul…
– Oui…! Parle-moi encore… Insulte-moi, s?il te plaît, mais parle…! Parle…!
Anne-Laure De St Clair se masturbe frénétiquement. Ses yeux se sont révulsés et elle écoute Florence, se grisant de ses obscénités.
– Je suis sûre que maintenant, tu aimerais aller dans ces toilettes…
– Oui, oui, oui j?aimerais…!
– Tu es tellement excitée que tu pourrais faire ce que je veux hein….!
– Oui… tout ce que tu veux…
– Oh, ma chérie… comme j?aimerais te goûter… Enfoncer ma langue dans ton ventre tout trempé. Tu es tellement excitée, que tu voudrais aussi que je te mette un doigt dans le cul…
– Oui…! Dans… dans le cul..!
– Tu le sens mon doigt dans ton petit trou tout serré, hein ?…
– Oui…! Voilà… Parle encore…! .. Encore… Ah !
Elle ouvre la bouche, agite sa langue entre ses dents, puis se met à jouer avec les pointes dures de ses seins avec l?autre main. Emportée par le même plaisir que dans ses fantasmes les plus fous, la jeune épouse a perdu toute retenue. L?orgasme arrive beaucoup plus vite que d?habitude.
Anne-Laure tombe à genoux sur le sol. Elle hoquette, tout en se disant des mots sans suite. Anne-Laure ne peut retenir son cri de plaisir. A l?autre bout du fil Florence crie de bonheur.
Le corps encore agité de soubresauts, la jeune femme se retrouve seule, allongée sur la moquette, le combiné du téléphone près d?elle. Cette intense jouissance la laisse pantelante et sans souffle, les cheveux épars, collés par la transpiration. Elle entend la voix de la jeune fille résonner dans le téléphone. Complètement épuisée elle tend la main et approche le combiné de son oreille.
– C?était magnifique… Je savais que tu étais une vraie cochonne… Je te rappelle demain, ma belle salope…
La tonalité du téléphone remplace la réponse de la jeune rousse. Anne-Laure se traîne péniblement vers le lit, où elle s?adosse. Puis cachant son visage dans ses bras, elle se met à pleurer à grosses larmes, le corps secoué de sanglots. La jeune bourgeoise n?arrive pas à croire qu?elle a pu se conduire comme cela. Malgré son plaisir la jeune femme est à bout de nerfs.
Si Anne-Laure n?avait pas été au téléphone avec Florence, elle se serait peut être rendue compte que la villa est déserte ce soir là. Maria a prit sa soirée, mais Catherine semble avoir disparu. En fait, elle n?est pas très loin. Une lumière éclair la maison d?Ahmed au fond de la propriété.
En regardant par une fenêtre ouverte, elle aurait pu voir Catherine, les deux mains agrippées au rebord de la table de la cuisine, recevoir les assauts de l?arabe, ponctuant chaque coup de reins d’un feulement rauque. Toute la table en est ébranlée. Ils ont commencé dans l’entrée, où il a forcé Catherine à le sucer, les deux mains dans le dos, soumise comme il l’aime. La jeune fille n’a gardé que ses escarpins et des bas noirs opaques et brillants montant très haut sur ses longues jambes, qui contrastent avec le haut des cuisses blanc de la jeune blonde. Il ressort d’elle et se penche vers son oreille.
– Viens ! Je veux te baiser sur le lit.
Catherine sourit et se lève, il la suit, fixant la croupe haute qui semble danser devant lui. La jeune fille hésite en entrant dans la chambre mais elle se dirige vers le lit. Ce n?est visiblement pas la première fois. Comme elle se retourne l?oeil brillant.
– T?aimes mater mon cul, hein petit vicieux ?
Ahmed la fixe sans répondre, se contentant d?un hochement de tête. Il s?approche d?elle, et la pousse dans le dos.
– Allez, donne ton cul…
Sans un mot, Catherine monte sur le lit et s?étend à plat ventre sur les draps en satin beige avec une expression lubrique. Ahmed s’agenouille derrière elle et la croupe de la jeune blonde monte lentement vers lui, en une invite muette. Comme il aime l’humilier, il la force à prendre le membre raide et à le placer où elle désire. La blonde ferme les yeux. L?arabe sent l’anneau serré des reins palpiter contre son gland. Avec un sentiment de triomphe, il commence à violer lentement l?étroite ouverture, millimètre par millimètre, savourant. Son gland très gros, trop gros, force doucement le passage, dilatant la chair. Mais, ne voulant plus se retenir, il s’enfonce sauvagement de toute sa longueur.
Catherine pousse un cri de démente. Autant de douleur que de surprise. Le sexe très large d?Ahmed est entré d?un coup. Il l?a empalée. Mais elle sait que la plaisir va l’envahir bientôt. Elle sait à quoi il pense ce soir. Il est toujours aussi excité quand il pense à Elle. Mais Catherine s?en moque, pour elle seule compte le plaisir qu?elle prend à être possédée ainsi. Elle ne dit rien quand Ahmed, les yeux mi-clos, marmonne entre ses dents serrées.
– Ah, Madame aime ça, hein ?… Oh oui, Ahmed il va bien lui défoncer le cul… Ca va la changer de Monsieur, hein ?
Et la croupe de la jeune fille se met à onduler de plus en plus vite, tant et si bien qu’il doit se tenir à la taille fine de la belle blonde pour ne pas ressortir. Puis les deux mains crispées sur les hanches élastiques de la jeune soubrette, il continue à la chevaucher sauvagement. Catherine, en nage, mord les draps, gémit, crie. Se prenant au jeu, elle murmure, imitant la voix de sa maîtresse.
– Oui.. Ahmed… ! Allez y Ahmed… Plus fort… Oh que Madame est contente ! Ahhh !
Des mots plus vulgaires sortent de sa bouche et les excitent tous les deux. La jeune blonde se démène sous lui jusqu’à la dernière seconde, retombant épuisée et en nage alors qu?il se vide dans son cul. Quelques minutes après, allongés côte à côte, elle lui avoue, rêveuse:
– Quand tu penses à elle, tu es violent… Ca me plait beaucoup…
– Mhmm… Ouais, je vois.. Bon, faut que tu rentres avant qu?elle te cherche…
– Oh, pas de problèmes. Elle doit être encore occupée à se branler dans sa chambre.
Ahmed se redresse soudain sur un coude, les sens en alerte.
– Se branler ? Tu… t?es sûre qu?elle se branle ?
– Certaine… Suffit d?entendre les petits couinements qu?elle pousse pour le savoir… Et pas qu?une fois de temps en temps !… Ca doit la démanger grave la bourge pour qu?elle soigne autant son minou.
– Putain, je le savais !… Et elle pense à quoi ? Raconte !
La jeune blonde, une lueur amusée au fond des yeux, passe sa langue lentement sur sa bouche puis se tournant vers l?arabe.
&n