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Retard de paiement – Chapitre 10




Après avoir passée une nuit peuplée de rêves érotiques, je ne fus pas autrement étonnée de me réveiller les draps humides et le ventre en feu. Epinglée comme un papillon de collection sur mon lit à baldaquin, j’aurai donné une fortune pour retrouver l’usage de mes mains. Une fournaise délicieuse couvait derrière mon pubis. J’étais parvenue à l’apprivoiser assez facilement et cette douleur subtile qui irradiait inlassablement dans mon sexe était même devenue la compagne de mes fantasmes masochistes.

Manuelle pénétra dans ma chambre accompagnée des cinq blacks les plus baraquées. Sans mot dire, elles me libérèrent et me conduisirent aux toilettes. Manuelle éructa un ordre impérieux.

    – Tu as cinq minutes pour t’enfiler ce lavement et te vider complètement les boyaux.

Quelques minutes plus tard, deux filles me lavaient sous la douche en prenant autant de précaution qu’elles le feraient avec le corps d’un bébé. Quand elles commencèrent à me pétrir avec leur baume parfumé, je m’abandonnai totalement en miaulant de plaisir. Prolongeant habilement les préliminaires et malgré qu’aucune d’entre elles ne m’avait encore toucher le sexe, un orgasme cosmique se préparait. ( définition pour Lioubov: l’orgasme cosmique est une jouissance pleine d’étoiles épisodiquement traversée par une comète qui arrache des cris suraigus à l’intéressée). Les Libyennes cachaient de plus en plus difficilement la violence du désir que je leur inspirais. Quand elles estimèrent que j’étais suffisamment allumée, Manuelle colla mes poignets à une poutre métallique. Sa complice déplia une large ceinture composée même métal.

    – M’enfin! Laissez-moi le temps de m’habiller!

    – C’est inutile. Tais-toi ou je te muselle! Rentre ton ventre plutôt! Nous allons te faire une taille de guêpe famélique pour mieux faire ressortir tes belles fesses. Allez!. Encore un cran et tu seras prête pour l’école du plaisir!

    – Vous serrez trop, là! Je ne peux presque plus respirer. Han!

Une décharge maligne me tua le bas des reins.

    – Elle a parlé ou je rêve?

C’est bon, j’ai compris. Je la boucle. Les décharges électriques, c’est vraiment pas mon trip.

    – Tu rêves. Une chèvre ne parle pas.

    – Montre-moi son sexe ! Très bel objet! Dès qu’elle est attachée, ses hormones semballent. C’est excitant, ce petit pis qui ressort de ses lèvres dès que je le masse. Puis-je déjà la traire, Manu?

Dis lui oui! Dis lui oui, Manuelle! J’en peux plus.

    – Attends! Jasmine m’a remis une kyrielle de tubes contenant de la pâte à traire les petites jouisseuses. Parait qu’il faut y aller mollo, mollo avec les concentrations et mettre des gants car ça arrache.

    – Je peux te dire que ça lui plait à la biquette. Qu’est-ce qu’elle nous fait là? Une crise d’épilepsie debout? J’ai du toucher un point sensible ou elle a une fuite.

    – Ne la lâche surtout pas, tu la tiens! Continue comme ça! Nous allons nous occuper de ses mamelles.

Encore! Encore!

    – Tu vois, elle vient de mieux en mieux. Même quand elle tombe à genoux, elle se vide encore.

Détache-la et mets la biquette sur ses quatre pattes,! Vite, je n’en peux plus!

    – Maureen ! Que fais-tu? Pourquoi tu te déculottes?

    – La bestialité ce n’est pas mon truc mais quand je vois une croupe pareille, je ne sais pas résister. Rien ne vous empêche de faire pareil. Chris! Mets tes gants et relaye Charlotte! Je veux vérifier si biquette lèche aussi bien qu’elle jouit.

Personne ne trouva à redire. Lorsque toutes les quatre eurent pris leur pied, la chèvre, anéantie par cette succession inédite d’orgasmes, ne tenait plus qu’à grand peine sur ses pattes arrières.

    – Ne crois-tu pas que nous avons un peu forcé, Manu? Son minou, il est tout rouge. Les autres vont se demander ce que nous lui avons fait.

    – Laisse-moi leur expliquer! J’ai ma petite idée.

    *

    – Enfin vous voilà! Qu’est-ce que vous fichiez?

    – Vous n’allez pas me croire. Lorsque nous sommes entrées dans sa suite, cette cochonne s’était libérée se masturbait en se tartinant la chatte avec ces tubes que nous lui avons confisqués. Elle se tapait le sexe en criant: " Vilain minou, vilain minou! Tu me fais jouir comme une folle".

    – Et alors?

    – Et alors, nous avons joué à notre tour avec vilain minou.

    – Et alors?

    – Ben, elle avait raison, vilain minou a joui dix fois de suite, sans forcer.

    – Et alors?

    – Ben, comme nous ne sommes pas fait de marbre, nous avons fait pareil et nous nous sentons beaucoup mieux, n’est-ce pas, les filles?

    – Mouais! Elle a l’air drôlement entamée, la belle blonde. Ne trainons pas! Charlène, pour changer, a eu une idée lumineuse. Elle ira de chambre en chambre et refera le lit de chacune de nous en se laissant "guidouner". Cela devrait l’occuper jusqu’à midi. Je peux les voir, ces tubes, Manu.

    – Les voici! A utiliser impérativement avec des gants! Je t’accompagne pour te montrer comment ça marche.

Dans la troisième chambre, la fille utilisa un tube plus concentré. Mon clitoris devint d’une hypersensibilité déconcertante. Sa pointe était constamment ressortie et mon sexe en feu, source d’une souffrance constante et voluptueuse.

De chambre en chambre, les fessées prenaient de la vigueur et des orgasmes déconcertants s’enchainaient comme ceux de mes bourreaux qui utilisaient toutes les parties de mon corps pour s’envoyer en l’air avec moi.

    – C’est évident. Notre prisonnière s’éclate bien mieux quand nous la tapons.

Le mot qu’il ne fallait pas dire. Ce statut de prisonnière nue méchauffait terriblement. A la fin du parcours, la prisonnière n’était plus qu’une épave tout juste bonne à mettre au lit. Quand la dernière porte s’ouvrit, je me retrouvai face à Jasmine en pleine action amoureuse avec la plus jeune des arabes.

    – Tu pourrais frapper avant d’entrer. Tout le monde n’apprécie pas de s’envoyer en l’air devant des spectatrices. Tu t’es déjà bien regardée. On dirait une fille de vie. Les roses flétries ne présentent plus aucun intérêt pour moi. Quand je pense qu’hier encore, je te trouvais canon.

L’humiliation suprême!

    – Occupe t’en, Nadia, mais mets tes gants pour la doigter!

    – Ecarte les jambes et mets les mains dans ta nuque! Combien de fois a-t-elle déjà joui?

La réponse vint de la bouche de Manuelle.

    – Quarante deux fois et il est à peine onze heures.

    – Alors, son vagin doit pouvoir avaler toute ma main. Ouvre-toi mieux, sale truie ou je te déchire!

    – Enduis-toi la main avec ce lubrifiant, breveté Adèle! Je n’en connais pas la composition complète mais je sais qu’il contient un concentré de venin de cobra et de mygale.

    – La belle recette que voilà! La gourmande vient de m’avaler la main entière.

L’intromission fut archi douloureuse mais la friction de mon point G méga géniale. Mon corps nétait plus que spasmes et frissons. Sentant les premières contractions m’envahir, la vicieuse sempara de mon clitoris saillant et tira dessus comme pour le dévisser. Lorgasme reflua dans un premier temps pour resurgir presque aussitôt, plus violent encore, dès quelle le reprit entre ses doigts. Je savais que lorsque j’étais irritée à ce point, la jouissance tarderait à venir et déboucherait sur une extase prodigieuse mais pas à ce point, surtout pas après avoir autant donné de ma personne.

    – Oh Nadia, Nadia! Tu m’as, tu m’as. Tu vas me tuer si tu continues.

Et elle a continué. J’ai connu le premier véritable orgasme exponentiel de ma vie jusqu’à la syncope. A treize heures trente, j’avais joui plus de cinquante fois.

    *

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