Ce soir c’est la fête au village. Sur la place, sous les guirlandes lumineuses, une piste de danse, entourée de table sur lesquelles la bière et le vin coulent à flot, des couples ont entamés un slow et la douce musique incite les corps à de rapprocher, à se serrer un peu plus fort, les bassins ondulent pendant que les lèvres se joignent.

Moi je me tiens à l’écart dans l’ombre de l’estrade qui supporte l’orchestre. J’ai 18 ans depuis peu et je sais que ces gestes amoureux je ne les connaîtrais jamais. A 10 ans ma vie s’est arrêtée le jour où la faucheuse de mon père m’a happé une jambe. Comme je lui en veux à mon père, de m’avoir volé mon adolescence et maintenant ma vie de femme. Il ne s’en est jamais remis: pourtant ce n’était pas entièrement de sa faute, j’aurai du, moi aussi, faire attention. Depuis ce jour il s’est mis à boire, transformant notre petite vie tranquille en enfer. Ma mère que je voyais toujours si enjouée, si empressée auprès de son époux, les marques d’affection comme les bisous sur les lèvres ou dans le cou qu’il lui donnait à longueur de journée, les caresses à peine appuyées sur sa poitrine ou ses fesses, tout cela avait disparu. Ils avaient fini par faire chambre à part mais, bien que la maison fut grande, seules deux pièces avaient été aménagées en chambre. Heureusement elles étaient suffisamment grandes pour contenir deux lits, aussi ce fut dans la mienne que ma mère passa désormais ses nuits. Nous avions simplement, pour préserver notre intimité, séparé nos deux lits avec une tenture.

Je me déplaçais à l’aide de béquille, attendant impatiemment, la prothèse qui pourrait me permettre de vivre un peu plus facilement. A l’école primaire, dans un premier temps, tous mes camarades étaient gentils, semblaient comprendre le malheur qui m’accablait. Puis je fus de plus en plus souvent mise à l’écart. Je voyais mes anciennes amies qui s’éloignaient. J’étais triste quand je voyais l’une d’elle s’afficher avec un garçon, qu’ils se bécotaient sans honte en ma présence ou s’échanger quelques caresses anodines. J’étais devenue taciturne et cela ne s’arrangea pas avec l’arrivée de la puberté. Je remarquais alors que les flirts de mes "copines" évoluaient. Les baisers devenaient plus profonds et les caresses plus appuyées. Dans mon corps qui, maintenant muni d’une prothèse et me permettait de me déplacer plus aisément, je sentais bien quelque bouleversements. La vision de ces jeunes couples s’embrassant, se serrant, se caressant, me donnait des frissons dans tout le corps et surtout au niveau du pubis.

J’eus mes règles assez tôt et la réponse de ma mère à qui je demandais la raison de ce saignement, fut: "Tu es une femme maintenant". Je dus me contenter de cette phrase et d’accepter ces désagréments mensuels.

Un soir d’été où la chaleur était particulièrement étouffante, j’avais bien du mal à trouver le sommeil. Les couvertures et les draps repoussées au pied du lit, j’avais même des difficultés à supporter ma chemise de nuit mais que je m’efforçais à conservé par simple pudeur et puis ma mère pouvais à chaque instant passer devant mon lit pour se rendre aux toilettes ou aller boire un verre d’eau ce qu’elle faisait régulièrement.

Ce qu’il se passait aussi régulièrement c’est que j’entendais des gémissements plus ou moins étouffés, une respiration saccadée qui duraient plusieurs minutes puis un grognement un peu plus fort suivi d’une respiration plus régulière, puis d’un grand silence.

Ce soir d’été donc, les gémissements commencèrent, mais au lieu de me contenter de les entendre, je pris l’initiative d’aller voir ce qui se passait derrière le rideau, prenant pour excuse si ma mère me voyait, que j’allais respirer un peu d’air frais à la fenêtre qui se trouvait de son côté. Je me traînais jusqu’au rideau que j’entrouvrais, pour plus de discrétion, du côté de ses pieds. Ma mère gisait, entièrement nue, jambes repliées et très ouvertes, une main entre ses cuisses qui s’agitait et l’autre tenant un téton qu’elle pinçait. Ses yeux étaient fermés aussi je pris tout mon temps pour voir comment les choses évoluraient. Elle en était au stade des gémissements, un de ses doigts parcourait sa fente de bas en haut, s’attardant plus longuement sur le haut puis replongeait vers le bas et s’enfonçait à l’intérieur. La deuxième phase commençait, la respiration s’accélérait, son va et vient devenait plus rapide, ses jambes se mettaient à trembler puis le bassin se soulevais tandis que la troisième phase arrivait: le grognement. Le corps de ma mère de détendit, la respiration repris son rythme normal. Je quittais mon poste d’observation, le cur battant et toute remuée par ce spectacle auquel je venais d’assister.

Je ne savais quoi penser de ce que je venais de voir. Etait celà devenir femme? L’isolement du à mon handicap ne me permettait pas de me tourner vers une personne qui pourrait me fournir une explication. Le jour ou plutôt la nuit suivante je revivais les images imprégnées dans ma mémoire, les images de ma mère se caressant sur son lit. Je savais que ce soir rien ne se passerait. Généralement cette situation ne se répétait qu’une, voire deux fois par semaine. La seconde fois, mue encore par la curiosité, j’assistais au même rituel sauf que cette fois ma mère était munie d’un long morceau de bois de 3 ou 4 cm de diamètre qu’elle s’enfonçait dans le minou en chatouillant d’un doigt le sommet de sa fente. La suite par contre fut exactement comme celle que j’avais vue la première fois.

Le deuxième choc qui devait avoir eu une grande influence sur ma sexualité se produisit quelques mois plus tard. Mon père, tandis que maman et moi montions nous coucher, restait attablé avec sa bouteille de vin et il n’était pas rare de le retrouver le lendemain matin, affalé sur sa chaise en train de cuver.

Comme chaque soir, avant d’éteindre la lumière au grand dam de ma mère qui voulait dormir, ou faire autre chose je le sais maintenant, j’aimais beaucoup lire. Ce soir là, j’avais laissé le livre du moment dans la salle à manger aussi avant d’ôter ma prothèse, je redescendis et là, nouveau choc, mon père, le pantalon déboutonné avait sorti son sexe et le caressait. Là encore j’eus la chance que l’ivresse et le plaisir qu’il semblait prendre, l’avaient empêché de remarquer ma présence. Je me fis donc toute petite. J’avais toujours été intrigué par cette excroissance qu’avaient les garçons bien que ma seule expérience se limitait aux zizis des bébés et jeunes enfants. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’il puisse atteindre de telles dimensions. Il faisait des allers retours avec la peau mobile qui venait couvrir et découvrir le sommet, une grosse boule rouge et lisse. L’autre main malaxait deux autre boules qui se situaient à la base se son sexe. Comme ma mère, il gémissait, son souffle s’accélérait à la même vitesse que sa main, de plus en plus vite puis le même grognement mais en même temps, du sommet jaillit une longue traînée de liquide blanc. Dans la minute qui suivit son sexe long et rigide se ramollit, il le rangea et s’endormit non sans avoir fini son verre de vin. Je remontais vite fait dans ma chambre en omettant de prendre le livre. Dans mon lit j’eus du mal à trouver le sommeil et ne pus m’empêcher de comparer le sexe de mon père au morceau de bois que ma mère utilisait.

Ce fut le spectacle de mon père qui déclencha mes premières caresses. Mon bas ventre me picotait de plus en plus et, revoyant la longue tige de mon père dans mes pensées, c’est en employant la technique de ma mère que j’atteignis ma première jouissance qui me fit presque hurler. Ma mère d’ailleurs accourut vers mon lit. Heureusement je m’étais donné du plaisir en restant couverte aussi je pus la rassurer en mettant mon cri sur le compte d’un cauchemar. Ce soir là je compris ce que ma mère devait ressentir à chacune de ses masturbations. Et moi j’ai commencé à ne plus pouvoir m’en passer.

Donc, ce soir là c’était la fête au village. J’aurais voulu moi aussi qu’un beau garçon vienne m’inviter à danser, qu’il me serre très fort, que je sente sa queue dure se frotter sur ma chatte. A cette pensée je mouillais et, bien à l’abri des regards, j’avais une main glissée dans l’élastique de ma jupe et de ma culotte. Je savais que j’allais jouir là, debout mais seule une fois encore.

J’étais jalouse de tous ces couples. Je me les imaginais, après s’être bien échauffés par la série de slow, rentrant chez eux, lui la bite tendu et elle la culotte mouillée. J’étais à la fois envieuse et curieuse. Combien de fois, le soir après la séance de ciné, n’ai je pas suivi un couple de jeune, enlacé, s’arrêtant sous le premier porche désert et moi, tapie dans l’ombre, les observant. J’avais déjà remarqué que durant le film, ils n’étaient pas restés inactifs. Je devinais, plus que je ne voyais, leurs mains enfouies dans leurs culottes respectives, leurs bras qui s’agitaient et moi la main dans ma culotte. Je pouvais jouir deux fois en suivant et remettre ça une fois entrée à la maison. Je me souviens du soir où le film "Emmanuelle" était programmé. La salle n’était pas très garnie, les habitant du village avaient sans doute eu peur du quand dira-t-on. Je me souviens du passage où une très jeune fille se masturbe devant l’héroïne et qui, une fois son plaisir trouvé elle demande à Emmanuelle d’en faire autant. Celle ci refuse devant la jeunesse de son interlocutrice mais raconte (avec un flash back) comment elle s’est fait prendre par deux hommes dans l’avion. La scène suivante montre les deux femmes, endormies, la main entre les cuisses. Bien entendu je m’étais mis, moi aussi, discrètement, entre les cuisses et quand mon plaisir est venu, à quelques siège du mien, une femme d’un certain âge était occupé à se masturber, non pas en regardant l’écran mais en me regardant moi. Ses yeux brillaient et semblaient me dire: "regardes moi". Ce que j’ai fait. Ce soir là, dans ma chambre, ce n’est pas avec une image d’homme que j’ai joui mais avec celle d’une femme qui aurait pu être ma mère et que j’entendais prendre son plaisir à quelques mètres de moi.

Je me suis souvent demandé si ma mère n’était pas au courant de mes masturbations car les siennes coïncidaient le plus souvent avec les miennes et ses gémissements étaient de moins en moins étouffés.

En quelque sorte, je me servais du plaisir des autres pour assouvir mes besoins de jouissance et c’était le plus souvent en espionnant mon père que je jouissais le plus fort. Et si j’osai lui demander de me faire femme, après tout, tout est de sa faute.

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