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Chroniques immortelles – Chapitre 14




Raconte-moi une histoire

Et si pour une fois parmi ce que vous pouvez lire ici, je vous racontai quelque chose de complètement différent ? Mais en même temps étrangement semblable avec d’autres choses que vous auriez pu lire ailleurs ?

C’est la fin de l’été. Au-dessus de Digne, il y a une colline avec à son sommet les restes d’une petite chapelle. J’y suis montée uniquement vêtue avec une robe légère, sans culotte, ni chaussures, pieds nus. Et quand on connaît l’état caillouteux des sentiers dans les collines de Provence J’avais envie de marcher, d’être en contact direct avec la terre, seule, pour mieux me concentrer. Les personnes que j’ai croisé ont fait une drôle de tète. Il faut dire que depuis mes quinze années passées à vivre nue sur Éden, ma plante des pieds s’est endurcie et le contact des vêtements sur ma peau me semble à présent désagréable. Il va pourtant bien falloir que je m’y fasse…

Je me suis assise dans l’herbe regardant le soleil se coucher. Il a fait torride, mais la soirée s’annonce douce. Lorsque le soleil disparaît à l’horizon et que seuls les bruits des grillons troublent la quiétude de la colline, le moment est venu. Je retire rapidement ma robe. Je pose mes mains à plat sur l’herbe rase du site, je ressens la somme des énergies de la végétation, je la fusionne avec la mienne. Mon métabolisme s’accélère. Un aigle qui volait par là semble se figer dans le ciel. Le papillon qui passait devant moi s’immobilise à hauteur de mes yeux. Tout s’arrête. Le temps est comme suspendu. Je ferme les yeux. Ma perception s’étend à une vitesse folle, traverse les terres, les mers, file vers une île d’Indonésie, au-delà d’un banc de brume

« Mère, je suis là… »

«  Bonjour Christine. Je vois que tu es toujours aussi performante. Es-tu prête pour entendre cette histoire ? »

« Oui »

« Alors écoute. En ce temps là, il y a plus de soixante dix mille ans, les ténèbres recouvraient la Terre. Loin à l’est, une montagne de feu avait craché ses entrailles. Le Soleil avait disparu derrière les nuées. Très rapidement, la température de la Terre baissa de quelques pour cents. Là ou existait une chaude foret luxuriante, la neige s’était mise à tomber en quantité, une neige grise, mêlée de cendres volcaniques, tuant toute vie dans le pays. Rien ne survécut à part quelques arbres très résistants qui entrèrent en sommeil. Tous les animaux moururent, sauf quelques oiseaux qui partirent dans des régions qui échappaient quelque peu à l’anéantissement.

Mais tout n’était pas mort. L’esprit du créateur survolait les étendues désolées, mesurant l’ampleur du désastre. Il finit par se poser au sommet d’une falaise et regarda les étendues grises et glacées.

— Que disent tes frères ?

— Tous deux font le même constat que nous. Tout est mort, gelé, dévasté jusqu’à trois jours de vol d’ici. Partout ailleurs, le climat est bouleversé. La planète va connaître un changement.

— Ce n’est ni la première ni la dernière fois. La Terre guérira cette nouvelle blessure. La vie renaîtra ici comme ailleurs.

— Mais il n’y a plus rien de vivant ici. Pourquoi y rester ?

— Pourquoi ? A cause de cette femelle. Elle me fascine.

Le femelle en question était une femelle humaine. Le créateur avait senti sa présence, cette trace de vie au milieu de ce qui n’était plus qu’un cimetière.

— Elle est étonnante Les humains m’étonnent. Ils sont intelligents, opportunistes, ils savent s’adapter, fabriquer des outils, ils sont capables d’empathie. Tu te rends compte qu’ils ont appris à maîtriser le feu seuls ?

— Mais ce sont aussi des primates, agressifs comme tous les autres primates. Qu’a cette femelle de particulier ?

— Quand la catastrophe est arrivée, tous ses congénères ont fui. Mais pas elle. Eux sont morts dans le froid et la faim. Elle, a trouvé un abri dans cette grotte, elle y entretient un feu. Elle a bouché l’entrée avec des blocs de neige durcie à part un petit passage fermé au moyen de branches tressées. Au début, elle a survécu en se nourrissant de cadavres d’animaux gelés. Elle se sert de leurs peaux pour se protéger du froid quand elle sort. Maintenant, elle n’hésite pas à creuser profondément la neige pour rechercher des racines comestibles qu’elle fait cuire. Elle ne renonce pas, sans jamais céder au désespoir. Au fond, c’est admirable. Elle ne fait rien d’autre que ce que nous avons fait lorsque le temps de notre espèce s’est terminé dans la chute de ce morceau d’étoile.

— Mais les racines se font rares, et les neiges de plus en plus épaisses. Ses jours sont comptés.

— Oui

Là bas, dans la vallée, la femelle finissait de déterrer au prix d’énormes effort une ultime racine et retournait à sa grotte ou elle disparut. Un filet de fumée s’échappait pas une ouverture.

— Continue ta patrouille. Moi je veux en savoir davantage sur cette femelle.

D’un coup d’aile, le créateur plongea dans la vallée. A peine posé il se métamorphosa en un mâle humain, et fit apparaître une sorte de sac dans sa main et un manteau en peau de bête qu’il enfila. Puis sans hésitation, il poussa les branches tressées et pénétra dans la grotte.

Le feu illuminait faiblement l’intérieur de la cavité qui s’enfonçait profondément au cur de la montagne. Deux racines étaient en train de cuire sur une pierre plate posée sur le feu. Au bruit, la femelle se leva et jeta à l’intrus un regard inquiet et interrogatif.

— Je te salue femme, dit-il. Tu n’as rien à craindre de moi. Accepterais-tu de m’héberger pour la prochaine nuit avant que reprenne ma route ?

Après une hésitation, la femme l’invita du geste à s’asseoir à coté du feu.

— Que fais-tu seule ici, au milieu des pluies blanches ? Ou sont les tiens ?

— Ils sont partis voilà bien des jours, répondit la femme après avoir hésité. Je ne sais pas ou ils sont, ni si ils ont survécu. Et toi ? D’où viens-tu ?

— Oh, de très loin La plupart des miens sont morts depuis longtemps, les autres sont dispersés. Pourquoi n’es-tu pas partie avec ton clan ?

— Je ne pouvais pas les abandonner, fit elle avec un geste de la main.

Avec surprise, il découvrit deux petits humains serrés frileusement l’un contre l’autre qui regardaient l’homme avec inquiétude. L’un était un jeune mâle, l’autre une petite femelle.

— Pourquoi es-tu restée avec eux ?

— La petite est blessée. Et le garçon est un orphelin que j’ai adopté.

— Tu n’as pas d’enfants ?

— J’en ai eu deux. Ils sont morts tout petits.

La femme avait prononcé cette phrase sans manifester d’émotion. Perdre un enfant en bas age, c’était tellement ordinaire… Mais il sentit à quel point le chagrin était présent à cette évocation, un chagrin qui lui était inconnu, qu’il n’avait plus connu depuis des temps immémoriaux. Et cela lui fit mal La femme se leva, prit une des racines qui cuisait et la partagea entre les petits. Puis elle prit la seconde, et il la vit hésiter.

— Tiens, mange, c’est pour toi. Lui dit-elle gentiment. Tu dois avoir faim d’avoir marché dans le froid.

Malgré sa longue expérience, il ressentit un trouble intense. Il n’y avait pas d’autre racine. La femme et les enfants étaient amaigris. Ils mourraient de faim. Elle n’avait presque rien, et pourtant elle lui donnait sans hésiter le peu qu’elle avait. Quelque chose bascula en lui.

— Non, attend, c’est très gentil. Mais j’ai de la nourriture avec moi beaucoup de nourriture. Tiens, regarde !

Dans le secret de son sac, quelque chose se matérialisait, se divisait, se multipliait Il en sortit ce « quelque chose » et le tendit à la femme.

— Qu’est-ce que c’est ?

— C’est des grains de blé, écrasés, cuits au feu et imprégnés avec du miel. J’appelle çà du « pain ». Goutte, tu verras, c’est très bon.

La femme hésita, huma l’objet qui répandait une odeur délicieuse. Les deux petits s’étaient approchés poussés par la curiosité. Puis elle mordit timidement dedans et son visage exprima la surprise.

— Mais c’est très bon !

— Vous en voulez aussi les petits ?

Pendant plusieurs minutes, ce fut la fête. Les estomacs affamés se remplissaient de cette nourriture inconnue et savoureuse. Dans le sac, les petits pains se multipliaient au fur et à mesure qu’ils disparaissaient. A la fin, repus, les petits déclinèrent les derniers et la femme pour la première fois sourit largement.

— Nous ne mourrons pas de faim aujourd’hui, c’est toujours çà. Merci étranger As-tu un nom ?

— Tu peux m’appeler Ouranos.

Il regarda la femelle. Et il trouvait que les humains étaient de beaux animaux. Chez les singes, ils étaient uniques. Bipèdes, une peau presque nue surtout chez les femelles, cette crinière qui poussait sur leur tète. Cette femelle en particulier était physiquement attirante : fine, brune, les longs poils de sa crinière ondulés, des yeux en amande, une paire de mamelle qu’on devinait généreuse sous les peaux de bête, si caractéristique de cette espèce. Et ce visage expressif ou la reconnaissance se mélangeait à autre chose. Elle voulait remercier l’homme d’une façon ou d’une autre. Alors, elle se colla à l’homme, posa une main sur sa cuisse. Puis elle se redressa, se mit à quatre pattes dans une attitude de soumission, découvrit ses fesses et son intimité, et invita l’homme du regard.

Pour la deuxième fois, l’homme se troubla. Jamais il n’aurait imaginé cela. Elle n’avait plus rien à lui donner ! Et pourtant, elle lui donnait tout Non, il ne pouvait pas faire cela. Alors il sonda l’esprit de la femelle. Il comprit confusément qu’il devait accepter l’offrande. Refuser aurait été malséant, incompris Alors il se releva à son tour et lentement, la pénétra.

Cette dernière s’était abandonnée, les yeux mi-clos, offerte à l’homme. Mais quelque chose d’inconnu se passa. Ce n’était pas la première fois qu’un homme la prenait. Elle avait l’habitude des rapides mouvements des hommes jusqu’à ce qu’ils la fécondent, ce qui ne tardait guère Mais lui au contraire la prenait à un rythme lent. Personne ne l’avait jamais prise comme çà ? Et elle ressentait des frémissements qui allaient et venaient au même rythme que les poussées et les retraits de l’homme.

Car lui, il avait décidé de faire une sorte de cadeau à la femelle. Il était décidé à lui donner du plaisir en retour. Il s’était connecté à son esprit et accélérait ou ralentissait ses mouvements en fonction du plaisir croissant que ressentait la femelle.

Elle était déjà sur une autre planète. Ce qu’elle ressentait, jamais elle ne l’avait ressenti. Des ondes de chaleur, des frémissements de plus en plus intenses la parcouraient, naissant au creux de ses reins, irradiant son corps de plus en plus loin, de plus en plus fort. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, mais ne désirait qu’une chose, que çà continue ! Mais l’homme s’arrêta soudain et se retira. L’avait-il déjà fécondée ? Non Aucune trace de sève d’homme ne se trouvait sur l’entrée de sa grotte intime. Alors quoi ?

Il la fit se coucher sur le dos, releva ses jambes et s’avança à nouveau. Il avait senti les prémisses de la jouissance de la femelle, et il avait envie de voir son visage quand elle atteindrait l’extase.

Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Il allait la prendre comme çà ? Mais jamais de mémoire d’homme, un homme n’avait possédé une femme de cette manière ??? Mais emportée par le flot de sensation, elle le laissa faire. Elle ne put s’empêcher de pousser un petit cri de plaisir quand l’homme la pénétra à nouveau. Et il reprit ses mouvements, parfaitement synchronisés avec ses frémissements. Sa tète lui tournait, elle se cramponnait sans s’en rendre compte à lui, elle chavirait. Et soudain elle se sentit comme frappée par la foudre. Tout son corps se crispa, tétanisé, pendant qu’une longue plainte sortait de ses dents serrées. Elle se rejeta en arrière, haletante, pendant que l’homme la libérait en douceur.

— Que que m’as tu fait ? Dit-elle en reprenant sa respiration.

— Je t’ai fait jouir. Ça ne t’était jamais arrivé ?

— Non non, jamais.

Elle reprit le contrôle de ses pensées. Elle jeta un coup d’il à son entrejambe Non, toujours aucune trace. Pourquoi ?

— Tu ne m’as pas fécondée ?

— Non, je voulais d’abord te donner du plaisir. Est-ce nécessaire ?

— J’aurai aimé, répondit-elle en rougissant. Tu es fort, doux, tu m’aurai sûrement fait de beaux enfants

En fait, elle ressentait comme de la frustration. Le plaisir avait été tellement fort qu’elle n’avait qu’un envie : recommencer. Et il s’en aperçut.

— Tu veux encore ?

— Oh oui !

Elle s’allongea sur le dos après avoir retiré complètement les peaux qui la couvraient. Mais il la retint. Et c’est lui qui s’allongea sur le dos. Lui aussi s’était mis à nu.

— Non, cette fois, c’est toi qui va me prendre.

— Te prendre ? Mais comment ?

— Viens t’asseoir sur mon serpent. Fais le pénétrer dans ta grotte.

Elle était stupéfaite. Jamais elle n’aurait pu imaginer ce que l’homme lui demandait. Mais elle se laissa faire, enjamba le corps de l’homme et s’assit progressivement, avec appréhension, comme si c’était la première fois qu’elle était prise par un homme. Elle eut une crispation lorsque le serpent de l’homme toucha l’entrée de sa grotte. Il l’avait saisie par la taille, l’invitant à s’asseoir franchement sur lui. Alors elle se laissa aller et le fit pénétrer en elle générant de nouvelles ondes de chaleur.

Lui regardait la femelle. Elle avait fermé les yeux, ondulait sur lui, se laissant griser par le plaisir qu’elle générait. Pour la première fois peut-être, elle s’adonnait au sexe pour son plaisir et non pour celui d’un mâle… Elle soupirait, faisait courir ses mains sur son corps sans jamais descendre sous le nombril. Elle n’était plus une femelle ordinaire s’adonnant à un simulacre d’activité reproductrice. Non Elle était un être vivant, sensible, intelligent, bien au-delà de la bestialité ordinaire de son espèce. C’était une femme. Et il sut qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait.

La femme avait augmenté la cadence de ses mouvements, la jouissance approchait. Il prit les mains de la femme dans les siennes et les amena au contact de son entrejambe. Il la guidait, la faisait se caresser au rythme des pénétrations. Puis il les laissa et caressa le corps de la femme, s’attardant sur la pointe des ses seins. Et une nouvelle fois elle cria en même temps qu’elle se déchaînait sur lui. Et il la féconda pendant qu’elle s’effondrait sur lui, caressait son corps, faisait courir son visage sur celui de l’homme, à la recherche d’ultimes caresses, d’ultimes sensations

Quand elle s’apaisa, ils échangèrent un sourire. La femme avait senti l’homme se vider en elle. C’était bon Elle aurait tellement voulu rester comme çà longtemps, longtemps

— C’est dommage, fit-elle en souriant. Nous allons mourir dans quelques jours, mais tu aurai fait un si bon père pour mes enfants.

Alors l’homme prit sa décision.

— Tu ne mourras pas, dit-il. Ni aujourd’hui, ni demain, ni un des jours suivants. Si tu le veux, je t’emmènerai dans une île merveilleuse, ou le climat est doux, ou des fruits savoureux poussent en abondance, un vrai paradis. Tu pourras vivre très longtemps, sans avoir à craindre quoi que ce soit et si tu le veux, nous aurons une nombreuse descendance. Qu’en dis-tu ?

La surprise se peignait sur le visage de la femme. Elle avait du mal à croire ce qu’elle entendait, mais l’homme semblait sincère. Et quelque chose dans son cur s’était mis à battre. Elle VOULAIT cet homme à ses cotés, elle ne savait pas ce que c’était, une pulsion, un désir inconnu qui la poussait vers lui.

— Oui, je te suivrai ou tu voudras. Mais les petits ?

— Ah oui. Ils viennent avec nous bien entendu. Tu m’as dit que la petite est blessée ? Voyons cela.

Les deux enfants étaient éveillés. Ils n’avaient rien perdu des minutes qui s’étaient écoulées La petite n’avait pas compris ce qui se passait et le garçon lui avait expliqué que l’inconnu s’amusait à mettre son serpent dans le ventre de leur mère. Elle avait trouvé çà dégueu Mais elle n’éprouvait aucune crainte devant l’inconnu qui l’examinait. Une vilaine tache violacée occupait un coté de son torse.

— Je vois, dit-il. Elle a une cote cassée. Je vais la réparer. Viens ici mon garçon, que je voie exactement comment est cet os.

Il posa sa main sur le coté du garçon, l’autre sur la blessure de la petite, et en quelques secondes, la blessure disparut et la douleur s’effaça. Puis, laissant le trio à une stupéfaction bien compréhensible, il se releva et ferma les yeux.

«  Michel. Écoute-moi bien et  fait exactement ce que je te dis, car telle est ma volonté.  Viens me rejoindre avec tes frères pour transporter ces humains dans le jardin d’Éden. Faisons-nous à leur image et à leur ressemblance, et nous les guiderons vers la connaissance »

« Bien père suprême, j’arrive immédiatement avec Raphaël et Gabriel »

La femme n’avait rien perçu de cet échange de pensées. Elle rassemblait le peu qu’elle possédait, c’est à dire pas grand-chose : quelques peaux de bêtes, un bâton à fouir, une lance armée d’une pointe de pierre. Elle regarda vers la sortie. Elle savait ce qu’était de sortir dans la neige, et elle avait peur

— Ouranos, comment allons nous faire dans cette neige ? Il fait si froid et si sombre ?

— Alors, que la lumière soit !

Et pour la première fois depuis de longues semaines, le voile de nuage se déchira et un rayon de soleil vint frapper directement l’entrée de la grotte, éblouissant ses occupants.

— Mes anges vont venir vous emporter et je vous accompagne. Tiens, au fait, je ne t’ai même pas demandé si vous avez des noms ?

— Le garçon s’appelle Adam. Et la petite fille, Eve

— Et toi comment t’appelles tu ?

— Gaïa

FIN de l’épisode.

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