Tout commence quelques jours après mon dix-huitième anniversaire.
Cela fait déjà quelque temps que des pensées perturbent mon esprit, vont et viennent sans cesse sans que je ne puisse y faire quelque chose.
Et bien que je n’ai jusqu’ici que couché avec des filles, l’envie de me retrouver face à un autre homme ne fait que grandir en moi et je mets à mater du porno gay de temps à autre lorsque je me masturbe.
Un soir, pris par une folle pulsion, je recherche un chat en ligne dont j’avais vaguement entendu parler. Il s’agit d’un chat classique, avec des salons dédiés et où l’on peut discuter avec d’autres connectés de la même région.
Je retrouve le site en question, inscrit un pseudo au hasard, renseigne mon âge et ma localisation et me voilà connecté.
A peine en ligne, un nombre considérable d’hommes viennent me parler, et à en voir la liste des contacts disponibles, les hommes sont ici très majoritaires. Il y a bien des salons publics abordant un peu tous les thèmes, les salons les plus garnis sont les salons dits privés et parlent tous de sexe. Visiblement, sous couvert d’être un chat classique, ce site est un nid à rencontres, entre hommes, vu le peu de femmes que l’on y croise.
J’évite soigneusement de répondre aux hommes trop jeunes qui viennent me parler, bien que je sois qu’ici pour discuter, je n’ai pas envie de prendre le risque d’être démasqué par quelqu’un que je pourrais connaître. Je ferme donc une à une les fenêtres des contacts que je juge trop jeunes et donc à risques. Restent alors des hommes d’un âge bien plus avancé que le mien, cela va de 45 à 60 ans.
Je mène donc parallèlement plusieurs discussions, mais la plupart des personnes en face de moi cherchent du sexe direct et à dire vrai, je ne suis pas vraiment là pour ça. Quelques contacts continuent de me parler lorsque je leur dis que je ne suis là seulement pour un "dial".
L’un d’entre eux, voyant que je mettais un peu de temps à répondre, me dit qu’il imagine que je dois être très demandé et me souhaite une bonne soirée. Je lui demande pourquoi je pourrais bien être "très demandé" comme il venait de me le dire. Il me répondit que mon jeune âge devait attirer beaucoup de monde, que comme lui, beaucoup d’actifs cherchaient des minets. En effet, lors de ma connexion, bien qu’il y est eu quelques jeunes, la plupart des hommes qui m’ont abordé avaient plus de la trentaine.
Pour la première fois de ma vie, je me sentais comme de la chair fraîche au milieu d’un groupe de bête, c’était à la fois impressionnant et très excitant.
J’ai expliqué aux derniers contacts à qui je parlais encore que j’étais là pour parler que ma venue sur le chat n’avait que peu de chance de dépasser les frontières du virtuel, cela aura été efficace, car seulement un contact a poursuivi la discussion avec moi.
Il s’agissait d’un homme, milieu de cinquantaine qui habitait à une trentaine de kilomètres de chez moi, celui-là même qui avait soupçonné le fait que je sois très demandé.
Bien que lui ayant fait part de mon inexpérience auparavant, celui-ci me parla des rapports entre hommes et me fit parler des envies.
Il ne fallut pas très longtemps avant de lui avouer que l’envie de trouver face au sexe tendu d’un autre homme était forte, et que celle d’y goûter bien plus encore. Ses mots furent rassurants, il me dit que passer aux choses sérieuses est très différent de ce que l’on peut ressentir seul ou bien en regardant des vidéos. Qu’il me faudrait peut-être du temps pour franchir le cap, et que certains hommes ne le passaient jamais.
Il était de bon conseil, à aucun moment, je ne l’ai senti faire le forcing pour absolument me rencontrer et alors qu’il se faisait tard et qu’il allait se déconnecter du chat, il me donna son numéro de téléphone au cas où je voudrais finir par franchir le cap…
Alors qu’il venait de se déconnecter, je fis pareil de mon côté et j’allai me coucher.
Toute la nuit durant, je fis des rêves érotiques dans lesquels il n’y avait que des hommes. Je n’étais pas à l’intérieur, il s’agissait probablement de passages de vidéos gay que j’avais vues sur le Net et je me réveillai plusieurs fois en ayant à chaque fois une gaule monstre.
Durant la journée du lendemain, il fut impossible pour moi de penser à autre chose et j’allais et venais dans le répertoire de mon téléphone en passant sur le numéro de l’homme à qui j’avais parlé la veille. Lorsque la fin d’après-midi approcha, je ne pus m’empêcher de lui envoyer un SMS qui était le début d’un échange rapide:
Coucou, on s’est parlés hier soir sur le chat, je crois en avoir vraiment envie. Tu penses que l’on pourrait se voir pour que j’essaye ?
Salut toi ! Très étonné de ton message, je pensais que tu étais un de ses jeunes fantasmeurs. Tu peux venir chez moi si tu veux.
Je n’ai pas de voiture pour venir malheureusement.
Pas de soucis, je peux venir te récupérer, tu connais peut-être un coin tranquille près de chez toi ?
Je lui donnai rendez-vous non loin de chez moi, près des vignes qui entourent la ville où j’habite.
Je fis le chemin pour aller au lieu de rendez-vous en ayant une énorme boule au ventre, je me posais des tas de questions. Est-ce que j’étais bien sûr de ce que j’allais faire ? Est-ce prudent de rencontrer un inconnu de la sorte ? Mais très vite, j’arrivai sur place et alors que le soleil commençait à se coucher, une voiture arriva, c’était l’inconnu en question, il était pile à l’heure.
Il baissa la fenêtre de sa voiture et le stress ne fit que monter plus encore à l’intérieur de mon corps. Il me demanda si c’était bien moi en me donnant le pseudo que j’avais noté la veille sur le site, après une hésitation, je lui répondis que oui. Il devait y avoir cinquante jeunes mecs qui attendaient l’air hagard sur le bord de cette route de campagne, je montai sans un mot dans sa voiture et il me demanda alors si je connaissais un coin pas loin où l’on pourrait être tranquille. Je lui répondis que oui, et lui indique le chemin pour y arriver.
Après moins de cinq minutes de trajet, nous y voilà. C’est un petit bosquet au milieu des vignes, on peut facilement y dissimuler une voiture pour pouvoir être tranquille. Il me demanda si ça allait, je lui répondis fébrilement "oui" et il posa sa main sur ma cuisse, pris la mienne et la posa sur la braguette de son pantalon.
J’étais très nerveux, je ne savais pas si j’en avais envie, j’avais une boule au ventre qui m’empêchait de respirer et l’homme que j’avais en face de moi ne me plaisait pas vraiment. Physiquement pas très attirant, en léger surpoids, il n’avait rien des hommes que je voyais dans mes vidéos.
Je malaxais son entrejambe pour le faire grossir malgré moi et au bout d’un petit moment, alors que n’arrivais même pas à le regarder dans les yeux, il me demande si je voulais essayer. Un hochement de tête en guise de oui, il défit sa braguette et baissa son slip pour laisser sortir son sexe.
Il avait un pubis et des couilles velues, un sexe de petite taille, encore une fois, loin de ce à quoi je rêvais.
Je branlais son sexe que je fixais sans relâche puis au bout d’un moment et alors qu’une de ses mains malaxait la bosse qui naissait à travers mon jeans, il me fit baisser la tête de son autre main jusqu’à ce que mon visage se retrouve juste devant son sexe bandé. Visiblement, il ne s’était pas lavé avant de venir à ma rencontre. Sa verge sentait la transpiration et il y avait également une légère odeur d’urine. J’éprouvais un certain dégoût, mais je savais ce qui allait se passer dans les prochaines minutes.
Vas-y.
Son sexe était petit, mais je m’éprouvais à faire des allers-retours avec ma bouche bien que ceux-ci soient courts, ce manège ne dura que peu de temps, jusqu’à ce qu’il enfonce complètement sa queue dans ma bouche et ondulant du bassin. J’avais le nez écrasé contre sa toison pubienne bien garnie, puis d’un coup sec, il me tira par les cheveux et éjacula dans sa main.
Pour la première fois de ma vie, je venais de faire jouir un homme ! Bien que l’expérience n’ait pas ressemblé à ce que j’avais imaginé, j’en tirais tout de même une certaine satisfaction.
Il attrapa un rouleau d’essuie-tout dans sa portière, s’essuya la main, me regarda les yeux dans les yeux et me remercia une fois encore, de façon sauvage, il m’attrapa par le cou pour m’embrasser. Je sentis sa langue fouiller l’intérieur de ma bouche, j’étais dégoûté, mais totalement passif face à la situation. Il redémarra la voiture et reprit le chemin pour me ramener à l’endroit où il m’avait récupéré.
Avant de sortir de sa voiture, il me remercia à nouveau, me demande si j’avais apprécié, ce à quoi je répondis oui avec un sourire gêné et il me dit de ne pas hésiter si l’envie me prend encore.
Je rentre chez moi, choqué, mais satisfait d’avoir pu répondre au besoin d’un homme. Excité par le fait de ne rien savoir de lui, hormis son pseudo sur le chat. Ma bouche venait d’être dépucelée par un inconnu et cette idée m’allait très bien.
Je ne savais en revanche pas à ce moment-là que cette pipe faite à la hâte dans l’inconfort d’une voiture en hiver serait la première d’une longue série…