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L'Amour Partagé – Chapitre 8




ENTRE ELLES, PREMIèRES ?TREINTES

Les yeux clos pour s?isoler du monde, affalé sur le banc de maçonnerie ceinturant les parterres qui fleurissent la promenade de la plage, Laurent récupère. Malgré son insistance, préférant le farniente au sport, ni Alexandre et encore moins les trois femmes n?avaient voulu se joindre à lui pour aller courir le long du bord de mer. L?arrivée bruyante de deux adolescents venus s?asseoir près de lui le tire de sa léthargie et commence de l?agacer. Sans même se soucier de sa présence, la jeune fille continue de reprocher, avec véhémence, à son petit ami de ne pas lui donner de plaisir.

-Je me mêle sans doute de ce qui ne me regarde pas! Mais au lieu de le houspiller, vous feriez mieux d?apprendre le mode d?emploi des hommes, lui lance-t il, excédé.

-En effet, je ne vois en quoi cela vous regarde! le rabroue la jeune fille.

-Alors, n?en faites pas profiter tout le monde. Ce n?est pas gentil de lui faire ce genre de reproche, poursuit-il quand même. Cela ne va pas l?aider, bien au contraire. Vous êtes-vous seulement demandé si vous, vous lui faites bien l?amour?

-Vous avez peut-être raison, finit-elle par admettre, en rabaissant son caquet. J?entends les autres filles parler de jouissance, d?orgasme et moi je ne sais toujours pas ce que c?est.

-Elles se vantent peut-être. Vous devez bien avoir des copains et des copines, peut-être plus avertis que vous, avec lesquels vous pourriez en parler.

-Pour que tout le lycée soit au courant et que l?on se moque de nous? Hors de question!

-Il existe des livres?

-Des revues porno?

-Vous n?y trouverez pas votre réponse. Baiser n?est pas difficile. Faire l?amour c?est rechercher le plaisir de l?autre avant le sien. On est deux à faire l?amour. Racontez-vous vos phantasmes, avouez-vous vos désirs, indiquez à l?autre ce que vous aimeriez qu?il vous fasse. Si une femme peut jouir plusieurs fois de suite, ce n?est pas le cas pour l?homme. Les préliminaires sont très importants. Votre échec provient peut-être d?une trop grande hâte. L?union des sexes est l?aboutissement de tous ces préludes nécessaires à l?excitation des sens. N?oubliez pas que l?on peut faire l?amour dans de nombreuses positions. Essayez-les toutes, si vous ne savez pas, improvisez. Rappelez-vous aussi que l?on peut s?aimer ailleurs que dans un lit, qu?une étreinte à la sauvette, dans un endroit insolite est très excitante. En amour, l?imagination et la variété sont les meilleures façons d?aviver le désir. Quand vous serez seuls le soir dans votre chambre, masturbez-vous en pensant que l?autre fait de même.

-Vous le pourriez, vous!

-Je pourrais quoi?

-Me donner le mode d?emploi des hommes.

-Moi? Vous ne me connaissez même pas, répond Laurent, en pensant que cette fille n?a vraiment pas froid aux yeux.

-Vous devez avoir de l?expérience.

-Qu?est-ce qui vous laisse supposer cela?

-Vous êtes marié? Allez! insiste-t-elle devant son mutisme.

-Je m?appelle Laurent. Et vous?

-Olivier et moi c?est Delphine.

-Tu n?as pas de soutien-gorge? constate Laurent. Alors pourquoi mets-tu une culotte? lui demande-t-il sans même attendre la réponse à sa première question.

-Ce n?est pas pareil, répond-t-elle en rougissant.

-En voilà une idée! Tu ne seras pas la première.

-Tu en connais toi, des filles qui n?en mettent pas?

-Florence, par exemple.

-C?est ta femme?

-Oui. Chez toi, au lycée, je comprends, mais le reste du temps tu peux très bien t?en passer. Tu verras comme c?est agréable et puis, Olivier sera heureux de te savoir nue sous tes vêtements et de ne trouver aucune entrave pour te caresser. Enlève-la donc!

-Maintenant? On pourrait me voir!

-Quelle importance, tu es belle? Tu devrais te raser, poursuit-il, après qu?elle lui ait laissé tout le temps de la regarder, une fois son slip retiré.

-Me raser?

-Ou mieux, te faire raser. Chacun d?entre vous en retirera encore plus de plaisir!

-Florence l?est?

-Bien sur! Les hommes adorent.

-On le fera? On t?écoute! s?impatiente-t-elle, en rangeant son slip dans son sac.

-Mets-toi à califourchon sur Olivier. Très bien! Maintenant, embrassez-vous et caressez-vous.

-Ici?

-Nous sommes seuls, et c?est un bel endroit. Vous allez voir comme c?est bon de s?aimer dans les lieux publics.

Elle tire sur le zip du short d?Olivier, plonge la main dans l?ouverture de son caleçon, sort son pénis raidi et commence de le masturber. Lui, glisse timidement la main sous le tricot de Delphine, caresse longuement ses seins dont les pointes se dressent sous le lainage léger.

-Tu n?as pas envie de les voir, de les embrasser?

-Si!

-Eh bien, qu?attends-tu? Déboutonne son tricot! Ils sont beaux, tu en as de la chance, complimente Laurent, après qu?il se soit exécuté.

Olivier se courbe sur ses mamelons, fais avec ses lèvres et sa langue ce qu?il faisait avec ses doigts. Peu à peu il s?enhardit, passe une main sous la jupe de Delphine, caresse ses reins, ses fesses, ses cuisses qu?il lui fait ouvrir un peu plus.

Laurent le voit effleurer sa vulve, puis après une brève hésitation, enfoncer un doigt puis un autre dans son ventre impatient. Il suggère, conseille.

Olivier s?arrête sur son clitoris. D?un petit va et vient du majeur, il le réveille, le fait saillir.

-?a vient, continue plus doucement, maintenant, serre-le un peu, ne t?arrête surtout pas! l?encourage Delphine, d?une voix saccadée, son beau visage défait par son orgasme. Jouis, toi aussi! le supplie-t-elle, en masturbant de plus en plus vite Olivier.

?Elle est assoiffée de sexe? pense Laurent en la regardant essuyer sur son ventre puis sur ses seins, sa main couverte de sperme.

Olivier a gardé une bonne rigidité. Delphine se soulève un peu et s?empale d?un coup sur lui. ?bahi, il l?interroge du regard. Elle lui sourit ingénument, appuie ses seins contre sa poitrine et mord tendrement sa bouche.

-Des promeneurs arrivent, prévient Laurent, étale bien ta jupe.

Immobile, elle le laisse grossir puis imperceptiblement, commence de se trémousser. Ses mouvements deviennent plus sensuels, plus voluptueux.

Les mains posées sur ses fesses, Olivier la fait bouger lentement d?avant en arrière. Sa respiration, ses traits montrent qu?il est de nouveau proche de l?éjaculation. Il s?agrippe à ses hanches, se déverse en elle et le vertige emporte de nouveau Delphine.

Elle sent son pénis se ramollir et quitter son corps. Elle attend que les promeneurs s?éloignent, s?accroupit devant lui, le suce brièvement pour le nettoyer et le replace dans son short auréolé de leurs jouissances.

-Je me sauve maintenant, annonce Laurent, content de les avoir vus jouir tous les deux.

-Reste encore avec nous! exige Delphine sans même consulter Olivier.

-Vous vous débrouillerez très bien tous seuls.

-J?habite à deux pas, viens nous regarder encore! ordonne-t-elle, en entraînant les deux hommes par le bras. ?a m?excite de sentir l?air caresser ma chatte Je vais suivre ton conseil et ne plus mettre de culotte. Puis elle glisse à Laurent:

-Mes cuisses sont toutes mouillées!

Leur impatience est telle que, dans l?ascenseur, Laurent doit tempérer leurs élans, mais ils se déchaînent sitôt arrivés, éparpillant leurs habits dans toute la chambre.

Debout au milieu de la pièce, Delphine s?empare du pénis d?Olivier dressé entre eux, le caresse un long moment avant de s?agenouiller devant lui. Elle frotte son visage après, lui donne une multitude de baisers. Une de ses mains enveloppe ses testicules, l?autre coulisse sur la hampe. Elle le fait asseoir sur le bord du lit, le repousse par l?épaule pour qu?il s?allonge.

-Je veux rester seule avec ta bite, lui dit-elle.

Elle arrondit ses lèvres, savoure chaque parcelle de chair qu?elle avale, lèche goulument son gland qui déforme sa joue. Olivier la prévient qu?il va jouir. Elle s?arrête de justesse puis reste à le contempler agité de spasmes. À quatre pattes, elle se met à ramper au-dessus de lui, au passage, elle lui donne à téter ses seins. Son excitation croît, elle reprend sa progression, frotte sa fente contre son visage. Elle s?accroupit davantage pour que sa langue la pénètre profondément puis le moment suivant, elle se cambre pour qu?il attrape son clitoris. Il met tant d?ardeur à la lécher que son nez, son menton, ses joues luisent du mucus qu?elle lui donne généreusement. Un séisme secoue son ventre. Agrippée aux barreaux du lit le temps que son c?ur se calme et sa respiration redevienne normale, elle lui intime:

-Bois bien tout!

Adossée à la tête de lit, confortablement enfoncée dans les oreillers, Delphine caresse ses seins.

-Viens les baiser! l?invite-t-elle, en les pressant l?un contre l?autre.

Olivier glisse son sexe dans ce fourreau douillet et commence d?aller et venir. Les yeux exorbités, Delphine regarde son gland suintant de plaisir apparaître et disparaître entre ses seins.

-?a va partir! s?écrit Olivier.

Delphine tend la langue mais son sperme atterrit sur son cou et sa poitrine. Elle en recueille un bon peu avec son index qu?elle suce avec gourmandise en le faisant glisser sensuellement entre ses lèvres pulpeuses puis étale le reste sur ses aréoles. Le pénis d?Olivier commence de se ramollir. Avant qu?il ne soit trop tard, elle le prend à pleine main, serre fermement la hampe entre ses doigts pour faire saillir son gland, entrouvre la bouche et l?engloutit presque en entier. À force de faire, il se raidit de nouveau. Delphine replie ses jambes sur sa poitrine, écartes ses petites lèvres et le présente à l?entrée de son vagin. D?une seule poussée, Olivier s?enfonce en elle dans un bruit de gargouillis obscènes.

Assis dans son fauteuil, Laurent les regarde faire l?amour, tantôt tendrement, tantôt fougueusement. Ils semblent inépuisables. Il les trouve beaux.

-?a t?a fait bander de nous regarder, constate Delphine, empalée sur Olivier, toute à sa joie, d?avoir joui et fait jouir.

-Heureusement!

-Enlève ton short, j?ai envie de voir ta bite! Putain qu?elle est belle! le complimente-t-elle crûment avec son accent chantant. J?aurais bien aimé qu?elle me dépucelle? Approche un peu!

Avant qu?il ne réalise, elle s?empare de son sexe et referme sa bouche sur lui. Gêné pour Olivier, Laurent veut se retirer mais elle serre un peu plus la main et les lèvres et continue de plus belle. Il la prévient qu?il va jouir mais elle ne désire que ça, heureuse d?être prise simultanément par deux hommes.

-Vous apprenez vite, félicite Laurent en récupérant son short.

-Reste encore un peu, l?invite Delphine, allongée de tout son long sur son petit ami, en tapotant du plat de la main le lit pour qu?il vienne s?y asseoir. Tu vas raconter tout ça à Florence? questionne-t-elle en recommençant de le caresser doucement.

-Bien sûr, et aussi à Diane, Alexandre et Nathalie.

-Qui est-ce?

-Diane est mon amante. Alexandre son mari est l?amant de Florence.

-Putain! s?exclame Olivier.

-Et Nathalie?

-Nous nous la partageons.

-Florence et Diane aussi? veut savoir Delphine.

-Aussi!

-En somme vous partouzez tous ensemble, finit-elle par lâcher le moment d’étonnement passé.

-On peut dire cela, mais je n?aime pas beaucoup ce terme. Nous nous aimons, quoi de plus normal que faire l?amour.

-Parce que tu trouves normal que des femmes se gouinent?

-Bien sûr, si elles s?aiment.

-C?est ce que tu appelles la variété?

-Tu m?as offert ta bouche, ta main me caresse! Même si nous n?avons pas fait l?amour ensemble, c?est de l?échangisme, lui fait-il remarquer. Pratiquez aussi, comme on vient de le faire, l?exhibitionnisme et le voyeurisme?

-Hum! ronronne Delphine, en sentant le sexe de Laurent gonfler et son sperme inonder sa main.

Rouge de plaisir, il la regarde lécher sur ses doigts et son pénis les traces de sa jouissance.

-Est-ce que tes amoureuses aiment le sperme?

-Toutes, mais surtout Florence.

-Alors, je suis comme elles, j?adore le sperme.

-Tant mieux! Bois-en beaucoup. Chacun de vous y trouvera son plaisir… Cette fois je m?en vais, continuez de bien vous aimer!

-On te reverra? demande Delphine en se plaquant contre lui pour l?embrasser sur la bouche.

-Je ne sais pas, mais je ne t?oublierai pas, lui répond Laurent ému par le contact de ses jeunes seins contre sa poitrine.

-Je l?espère de tout mon c?ur! avoue-elle en frottant son pubis contre son sexe. J?aurais bien aimé le mettre dans ma chatte et aussi faire la connaissance de Florence et de tes amis.

-Les connaître ou les voir à l??uvre et participer?

-À ton avis?

?Quel tempérament! Olivier ne va pas s?ennuyer avec elle. Dommage qu?elle n?ait pas quelques années de plus?, regrette-t-il en dévalant l?escalier.

    *

-Florence, veux-tu répondre? demande Nathalie depuis la cuisine. C?est peut-être Bruno?

-Non! C?est ta copine Valérie.

Ses propres observations durant cette soirée et les échos recueillis après, lui laissaient supposer que Nathalie ne devait pas être fâchée qu?elle l?y ait emmenée. Sans aucune crainte donc, quant à l?accueil qu?elle peut lui réserver, Valérie appelle pour prendre des nouvelles de son amie qu?elle n?a pas revue depuis.

Heureuse, peut-être grâce à elle, de sa bonne humeur retrouvée, bonne humeur qui lui faisait défaut précisément depuis que Bruno la laissait seule, de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps, Valérie lui demande si elle peut venir se réfugier chez elle ces deux jours car Brice la poursuit de ses assiduités. Elle l?aime bien, veut rester en bons termes avec lui car c?est un bon amant, mais de là à s?en en encombrer tout un week-end, il n?en est pas question.

-Valérie peut-elle se joindre à nous? demande Nathalie à ses amis. Elle voudrait échapper à un admirateur un peu trop collant.

-Elle sera la bienvenue, se félicitent-ils, s?étonnant qu?elle leur fasse pareille demande.

Elle est bien libre d?inviter qui elle veut, surtout Valérie, dont ils se réjouissent de faire la connaissance, elle qui est à l?origine de tant de bouleversements dans leur vie amoureuse.

-Ne fais pas de folies vestimentaires pour nous, lui conseille-t-elle.

-Pourquoi me dis-tu cela?

-Tout simplement parce que nous ne faisons pas grand cas des vêtements. Je dois te dire aussi, afin de ne pas te mettre devant le fait accompli comme tu l?as fait avec moi, que mis à par les hommes entre eux, tout le monde fait l?amour avec tout le monde? Tu ne devrais donc pas être dépaysée!

-Même toi?

-Même moi! J?ai continué de me dévergonder avec Florence, Diane et Alexandre aussi, lui confie-t-elle, assez fièrement. Mais je t?en dirais d?avantage de vive voix.

-Tu es en progrès, ma chérie. Dire que tu étais mal baisée, je n?en sais rien et ce serait faire offense à Bruno que de le penser, mais que tu ne l?étais pas assez est une évidence. Tu peux te vanter d?avoir de vrais amis.

    *

Dès son arrivée, à la villa de Diane et Alexandre qu?elle a trouvée sans difficulté grâce aux explications fournies, Valérie a un aperçu de la situation. Nathalie, empalée sur Laurent, Diane, accroupie sur son visage, s?embrassent et se caressent tendrement. Perpendiculairement à eux, assise de dos sur lui, Florence fait l?amour à Alexandre. Dissimulée, afin de ne pas les interrompre et de profiter aussi du spectacle, Valérie les regarde s?aimer jusqu?à leur jouissance. Lorsqu?elle leur manifeste sa présence, Nathalie se sépare de Laurent laissant échapper un long filet de sperme.

-Ta robe est magnifique, enlève-la vite, intime-t-elle, les présentations faites et la composition habituelle des couples expliquée.

?Décidément toutes les filles que nous rencontrons sont belles? pense Alexandre, en la regardant ôter sa robe bain de soleil safran si légère que son corps transparaît.

-Tu portes le même string que la vendeuse de Transparences, remarque Laurent.

-Il vient de là. Vous aimez?

-Nous aimons tout ce qui est impudique et provocateur. Il te va à merveille, tout comme à elle.

-Elle vous a donc fait le coup du soutien gorge!

-Non, du string!

-Ses opérations de charme laissent rarement les hommes indifférents. Elle ne peut jamais s?empêcher de séduire les beaux garçons.

-Pas les jolies filles? interroge Florence.

-Les jolies filles aussi.

-Tu sais donc qui tient cette boutique? demande Nathalie.

-C?est Laetitia! Tu la connais, elle était à la soirée où?

-Parlons-en justement! la coupe Nathalie.

-De Laetitia?

-Non, de la soirée! Tu es quand même gonflée de m?y avoir emmenée.

-Tu n?as pas crié au scandale et tu ne t?es pas sauvée non plus. Je sais aussi que tu ne t?y es pas ennuyée. D?après ce que tu m?as dit tout à l?heure et ce que je viens de voir en arrivant, d?y être allée t?a ouvert de nouveaux horizons.

-Avais-tu seulement pensé à notre couple?

-Pas un seul instant! Il ne risquait rien.

-Tu lis dans les cartes maintenant?, demande ironiquement Nathalie.

-Laissons ça de côté. Je t?y ai emmenée pour te changer les idées et aussi t?en donner. Tu avais perdu ton entrain habituel, tu étais devenue triste comme un jour sans soleil.

-C?est la réflexion que je lui ai faite, indique Florence.

-Ce n?était donc pas une vue de mon seul esprit! Tu es métamorphosée. Ta bonne humeur me fait plaisir à voir? J?espérais bien te voir flirter, et au mieux, faire l?amour. Mais ça, je n?y croyais pas trop. Je n?avais pas envisagé un seul instant que tu le ferais avec Alexandra. Tu étais pourtant bien partie avec Brice. Comment est-ce arrivé?

-Je ne t?apprendrai rien en te disant que j?étais très excitée et aussi un peu saoule, raconte Nathalie en rougissant. Je suis sortie dans le jardin avec l?espoir de remettre mes idées en place. Hélas pour elles, un couple y faisait l?amour bientôt rejoint par un deuxième homme. Je me suis cachée pour les regarder s?aimer tous les trois. Si Brice ou un autre s?était présenté à ce moment là, je me serais donnée à lui. J?avais terriblement envie de faire l?amour. Je suis tombée dans les bras d?Alexandra parce que c?est elle qui est venue. La suite tu la connais.

    *

La chaleur est accablante. Au fil des heures, le vent du sud a fait grimper les températures. Accompagnés de Valérie et Nathalie, Alexandre et Laurent sont allés avec parasols et glacière s?installer sur la petite plage, espérant trouver dans la fraîcheur toute relative de la mer un remède à cette canicule. Diane et Florence sont restées, traînant pour ranger la maison après le déjeuner.

-Je ne t?imaginais pas participer à de telles soirées, relance Nathalie. Tu cachais bien ton jeu, je ne me suis rendue compte de rien.

-Je ne t?ai jamais rien caché, mais je ne t?ai rien dévoilé non plus! Du reste, tu ne m’as jamais rien demandé!

-Comment en es-tu arrivée là?

-Richard! Tu t?en souviens? Je l?ai fréquenté avant qu?il ne soit muté à Nouméa. Dès le début de notre liaison, il m?a prévenue qu?il était échangiste et qu?il aimerait bien que je le devienne aussi. Je ne comprenais pas qu?il veuille me partager avec d?autres hommes et lui aller avec d?autres filles. Durant des discussions interminables et souvent très animées, il m?a expliqué tout le plaisir que l?on pouvait en tirer. Patiemment il m?a convaincue d?essayer. J?ai fini par accepter de l?accompagner dans le club qu?il avait l?habitude de fréquenter.

-Raconte-nous ça!

-Pour cette première sortie nous avions convenu que je serais spectatrice. Pour le reste je n?avais rien promis. Mais au fond de lui-même, il espérait bien que nous ferions l?amour devant les autres et peut-être plus. Il m?avait assurée aussi, comme c?est la règle dans ces endroits, que personne ne me toucherait sans mon accord et que, si ce n?était vraiment pas de mon goût, je pourrais arrêter sur le champ cette expérience. C?est donc dans le plus grand secret qu?il avait, avec des amis, qui n?étaient pas censés l?être pour moi, échafaudé un scénario pour que tout se passe bien? Vous vous êtes aussi rencontrés dans un club? bifurque-t-elle.

-Non, à la plage.

-Comment cela s?y passe? lui demande Alexandre.

-Vous n?y êtes jamais allés?

-Jamais.

-Vous avez tort, on s?y fait beaucoup d?amis.

-Sans doute, mais plus que pour le seul plaisir physique, nous pratiquons l?échangisme parce que nous nous aimons, tient à préciser Laurent.

-L?un n?empêche pas l?autre? Pour répondre à ta question, Alexandre, celui-ci a une entrée des plus banales. Lorsqu?on y est, rien ne permet de connaître la destination réelle de cet établissement. De là il est impossible de voir à l?intérieur, un sas fait barrage. À la suite se trouvent les vestiaires puis la discothèque avec son bar et sa piste de danse. Plus au fond les sauna, caldarium et autre hammam, un spa et une piscine. À l?étage, une mezzanine, au plancher de verre, offre, vous l?imaginez, aux gens du dessous un merveilleux spectacle. Tout au tour, des alcôves où l?on peut s?aimer en petit ou grand comité sous le regard ou non, d?autres participants.

-Les gens sont tout nus? demande ingénument Nathalie.

-Pour faire l?amour, c?est mieux, se moque un peu Valérie, mais ça dépend des clubs. Dans certains il faut quitter tous ses vêtements avant d?entrer, dans celui-ci, chacun fait comme il veut. Certains se déshabillent entièrement et se nouent une serviette autour du corps, d?autres entrent habillés. Les femmes les plus exhibitionnistes s?affichent en dessous sexy, d?autres au contraire les enlèvent avant pour le seul plaisir qu?on les trouvent nues sous leurs vêtements.

Quand je suis entrée dans la discothèque, quel spectacle! J?étais sidérée. Tout ce que l?on fait à deux dans l?intimité, l?était ici par des dizaines de personnes. Sur les canapés tout au tour de la piste, des gens s?embrassaient, se caressaient, se suçaient, se léchaient. Certains faisaient l?amour, d?autres se contentaient de regarder. Des couples dansaient en petite tenue, voire complètement nus. Richard en a salué quelques-uns auxquels il m?a présentée.

Je me suis assise un moment pour regarder une femme qui masturbait son partenaire tout en dansant. Elle a étalé son sperme sur sa chatte et s?est caressée avec jusqu?à l?orgasme. À la barre de strip-tease deux filles s?exhibaient. L?une d?elle n?avait plus rien en haut, pour l?autre c?était le contraire. Elles ont fini par un show lesbien qui a fait un tabac. Je commençais à comprendre pourquoi Richard aimait tant y venir.

-Et toi? demande Laurent.

Valérie le regarde. Son pénis se dresse sur son abdomen. Elle se met à califourchon sur le haut de ses cuisses, retire son prépuce. Avec ses deux index, elle écarte ses petites lèvres, pose ses chairs humides sur son membre et son clitoris juste sur son gland puis, par de petits mouvements de son bassin, commence d?aller et venir sans pour autant le prendre en elle.

-Pour être franche, j?avais le ventre en feu, avoue-t-elle. Partout ce n?était qu?un étalage de sexes en érection et de chattes offertes. J?avais de plus en plus de mal à me contrôler. Mon entrejambes était trempé. Je n?étais pas la seule à être émoustillée, la serviette que Richard portait autour de la taille, faisait une très jolie bosse.

Au bar, sous le regard lubrique de clients et de la serveuse, une très jeune femme suçait un homme perché sur un des grands tabourets. Elle-même était prise en levrette par un noir avec un sexe énorme. À leur côté, une blonde léchait la fente et caressait les seins d?une eurasienne magnifique étendue sur le zinc. En continuant la visite des lieux, nous nous sommes arrêtés, quelques instants près de la piscine. Deux filles se câlinaient sur les marches et une métisse suçait deux hommes assis sur la margelle. Un autre léchait une fille qui flottait au milieu du bassin, soutenue par un couple qui embrassait ses seins.

-Tu n?embellis pas un peu? demande Nathalie avec une moue dubitative.

-Plus il y a de monde, plus c?est luxurieux. C?est comme chez Arnaud mais multiplié par cent, par deux cents voire plus. On ira, tu verras par toi même?.Un peu plus loin, dans un renfoncement, il y avait une fauteuil de gynéco, continue-t-elle. Une jeune femme délicieuse, avec un ventre déjà bien rond, s?y était installée.

-Une femme enceinte dans un endroit pareil? s?offusque Nathalie.

-?a n?empêche pas de faire l?amour! Les hommes n?ont pas manqués pour caresser ses seins et les téter. Elle en a sucé plusieurs et les a fait jouir sur elle. Elle était luisante de sperme. Sa fente n?arrêtait pas de couler. Ils étaient nombreux à vouloir la lécher. Des filles se sont aussi occupées d?elle. Pour finir, elle s?est donnée à son ami et son amant. Mon excitation avait définitivement pris le dessus sur mon appréhension. Quand nous sommes entrés dans le sauna, un couple était tête-bêche. À l?opposé d?eux, une femme suçait un homme assis sur les gradins et un deuxième la prenait par derrière. Les fameux amis, que tu connais du reste.

-Ils étaient à la soirée? se doute Nathalie.

-Oui, ma chérie. C?étaient Arnaud, David et Laetitia. Manon s?est jointe à nous plus tard.

-David?

-Celui-la, tu ne le connais pas, Manon non plus? Nous les avons regardé faire. Cette fois je ne me contenais plus. On s?est mis à l?identique de nos voisins et j?ai sucé Richard. Toute à ce que je faisais, je n?ai pas remarqué tout de suite qu?Arnaud était venu s?asseoir à côté de lui. En voyant la taille de son sexe, je me suis demandée comment la fille avait pu le faire entrer dans sa bouche. Je pompais Richard, mais c?est à lui que je pensais. Je n?ai pas protesté quand il a pris ma main libre et l?a posée dessus. Mes doigts en faisaient tout juste le tour. Un dans la bouche, l?autre dans la main. J?aimais ça. Il me manquait quand même quelque chose ailleurs, mais c?était un début. En se penchant un peu sur moi, Richard m?a demandé si je n?en avais pas envie. Bien sûr que j?en avais envie. Je n?osais pas, j?étais pétrifiée. Prenant mon silence pour une acceptation, il m?a relevé la tête et m?a encouragé d?un battement de paupières et d?un sourire.

Son sexe est vraiment énorme. J?avais les lèvres complètement distendues. Richard s?est levé et m?a prise en levrette. Chacun de ses coups de reins faisait buter le gland d?Arnaud sur le fond de mon palais. Deux hommes en même temps, c?était une première. Après avoir joui, il est venu se rasseoir et Laetitia est venue lécher son sexe. À chaque succion, je voyais ses joues se creuser. Elle se donnait un mal fou pour le refaire bander. À ce moment-là, j?ai senti quelque chose de ferme s?appuyer contre ma vulve. David s?est mis à passer et repasser son gland entre mes lèvres, de mon clitoris jusqu?à mon anus. Je l?ai laissé faire un moment. C?était très bon. Il s?est arrêté à l?entrée de mon ventre et a attendu. Comme il ne se décidait pas, je me suis reculée d?un coup. Après Richard, il m?a offert mon deuxième orgasme.

J?étais assoiffée de sexe. L?odeur du sperme, des corps qui font l?amour excitait mes sens. Je me serais donnée à tout un régiment. Je n?avais plus qu?une envie, me faire prendre par Arnaud, le seul encore en état de le faire. Quand je me suis assise sur lui, son pénis fit expulser de mon vagin avec un bruit obscène, tout le sperme qu?il contenait.

Laetitia s?est empalée sur Richard et David la sodomisée. Centimètre par centimètre, comme happé par son anus, je regardais son gland puis sa hampe disparaître entre ses fesses qu?il tenait écartées. Quel spectacle!

-Et les deux autres?

-Ils se sont approchés pour voir. Laetitia s?est littéralement jetée sur le sexe de l?homme. Elle était prise de partout. Elle s?est déchaînée, ils n?ont pas résisté longtemps. Arnaud m?a fait l?amour longuement. C?est un amant insatiable. Sa semence est épaisse et généreuse. J?ai cru m?évanouir de plaisir. Après un moment passé dans le spa pour souffler un peu, Richard est venu s?étendre sur le deck avec moi.

-Tu as été formidable. Tu veux rentrer ou bien rester encore? m?a-t-il demandé perfidement, en recommençant d?embrasser mes seins et caresser ma fente.

?videmment que je voulais rester. Manon s?est approchée et lui a demandé s?il voulait bien me partager avec elle.

-Manon est lesbienne. Laisse-toi faire, tu vas aimer, m?a-t-il prévenue en lui abandonnant la pointe d?un sein.

C?était la première fois qu?une femme me touchait. J?étais un peu crispée, mais j?ai vite oublié qui me faisait toutes ces choses délicieuses.

-Tu es bi? demande Alexandre.

-Depuis, je laisse les filles me caresser. J?aime bien mais je ne suis pas encore très active. Je préfère quand même les hommes? Ensuite nous sommes retournés dans la discothèque, plus personne n?était habillé. Les voyeurs avaient quitté les lieux. En haut, sur la mezzanine, ceux qui restaient étaient très chauds. Une fille qui avait repoussé son string sur le coté dansait lascivement, les doigts enfoncés dans sa chatte. Tout le monde la regardait. Elle a joui debout sans cesser de danser. Vu d?en bas, c?était grandiose! Comme on prend vite goût aux bonnes choses, j?ai continué après le départ de Richard.

-Qu?est-ce qui t?excite le plus?

-Tout, absolument tout! J?adore cette ambiance de débauche sexuelle. Tu peux faire ce que tu veux, avec qui tu veux, le temps que tu veux. La variété des situations n?a de limite que le nombre des participants et leur imagination mais j?aime bien regarder un homme se masturber jusqu?au plaisir. C?est encore mieux s?il en caresse un autre et qu?il le suce.

-Tu en as déjà vu? demande Nathalie, ébahie.

-Trop rarement à mon goût. Contrairement aux femmes, ils n?osent pas s?exhiber, sans doute par peur des quolibets, mais ils commencent à se lâcher. Arnaud et Julien ont timidement franchi le pas.

-?a t?excite de voir des hommes entre eux? s?étonne Alexandre.

-Comme vous de voir des femmes entre elles.

-Quel est ton meilleur souvenir?

-Sans hésiter, l?anniversaire de Laetitia. Pour ses vingt ans, nous lui avons offert comme cadeau d?anniversaire vingt amants recrutés parmi nos amis communs et les clients du club qu?elle fréquente assidûment. Au milieu de la piste, les patrons avaient installé un lit d?amour?

-Un lit d?amour? interroge Nathalie.

-C?est une sorte de hamac suspendu au plafond par des cordes ou des chaînes. Tout au tour, attendaient ses futurs amants. Elle pouvait faire d?eux ce qu?elle voulait. Elle choisit de se faire prendre par tous. La tête rehaussée par des coussins, les jambes attachées aux cordes, elle les regardait, entre ses seins, se succéder dans son ventre. Dès qu?ils se retiraient, ils venaient lui donner leur sexe poisseux à nettoyer. Sa bouche et son ventre regorgeaient de sperme. Elle a jouit jusqu?au délire. Son copain fut le dernier à la prendre, mais contrairement aux autres, il s?est vidé dans sa bouche. Pour que la fête se termine en apothéose, la patronne suggéra au micro que tous les hommes présents viennent éjaculer sur elle. Agathe râla:

-Et après, on n?aura plus rien à se mettre sur la langue!

-Tu n?auras qu?à venir la lécher! lui rétorqua-t-elle du tac au tac.

Laetitia s?est retrouvée couverte de sperme.

-Et Agathe? demande Alexandre.

-Elle est venue se vautrer sur elle. Elle léchait le sperme qu?elle avait sur le visage, sur les seins et dans sa fente. Ensuite elle allait l?embrasser pour le partager avec elle. Leurs lèvres en étaient maculées. Elles ont fini tête-bêche. Quel anniversaire! Elle va s?en souvenir longtemps.

    *

-Viens voir! appelle Florence depuis sa chambre. La chaleur ne les arrête même pas.

Penchée par-dessus son épaule, joue à joue, Diane appuie son buste contre le dos de Florence pour regarder aussi par l?étroite fenêtre. Malgré elles, un peu de jalousie, les fait tressaillir.

Adossé à un rocher, Alexandre caresse Nathalie assise entre ses jambes repliées. Agenouillée fesses en l’air, Valérie suce Laurent. Masquant son visage, ses cheveux balayent son abdomen à chacun de ses va et vient. Elle se retire et fait venir Nathalie. Le plaisir que celle-ci éprouve en se faisant pénétrer se lit sur son visage. Accroupie derrière elle, Valérie saisit le sexe d’Alexandre qu?elle a fait mettre debout et le guide vers la bouche de Nathalie. Les lèvres des deux femmes se referment sur lui, leurs langues semblent se disputer son gland. Au moment de jouir, il rapproche leurs visages l?un de l?autre pour qu?elles se partagent son sperme. Laurent succombe aussi. Avant qu?ils ne perdent leur rigidité, Valérie se met tête-bêche avec lui, Nathalie avec Alexandre qui goutte par la force des choses la semence de Laurent. L?instant suivant, elles changent de partenaires, inversent encore avant de s?empaler sur eux.

Le désir gagne Diane et Florence. Intérieurement elles savent ce qu?il va arriver. Elles se sourient. Les battements de leurs c?urs s?accélèrent, l?émoi rosit leurs joues. Florence prend les mains que Diane a posées sur sa taille, les fait remonter le long de son buste et les referme sur ses seins qui se tendent à leur contact. Donnant elle-même le rythme et l?intensité de ses caresses, elle frotte ses fesses contre le ventre de son amie. Elle pivote un peu. Diane se courbe, happe une aréole, suçote son mamelon, l?excite du bout de la langue. Il durcit, s?étire, double de volume. Elle sent qu?une main se pose sur ses cheveux pour la presser contre elle. Quand elle en est bien repue, Florence noue ses bras derrière son cou, embrasse ses lèvres et gémit de plaisir lorsque son corps se colle au sien. Elle l?enlace plus étroitement encore, enfonce ses seins dans les siens, frotte doucement son pubis au sien.

Elle entraîne Diane vers le lit, la renverse en travers, s?étend sur elle, couvre ses joues, ses lèvres, son cou, son buste d?une multitude de baisers. Elle lèche ses aréoles, tète leurs pointes puis se laisse glisser à terre, frotte son visage sur sa petite toison, l?embrasse tendrement et plonge entre ses cuisses. Elle écarte davantage les jambes de Diane, ses doigts ouvrent son sillon, y pénètrent profondément. De sa langue, elle humecte les bords de sa vulve, lèche chaque replis de son vagin puis aspire son clitoris. Elle-même glisse ses doigts dans son ventre. Diane se tortille, se cambre, commence de gémir. ?puisée la première, Florence se couche sur le corps de son amoureuse et l?embrasse pour lui faire partager le bon goût d?elle qu?elle a dans la bouche.

Elles roulent sur le lit, inversent les positions. À son tour, Diane baise les seins puis la vulve de Florence. Comme elle le ferait sur sa bouche, elle penche un peu la tête pour croiser ses lèvres avec les lèvres verticales de son amoureuse. Sa langue qu?elle raidit s?enfonce loin dans son vagin. Un long moment elle lèche ses chairs secrètes puis vient sucer son clitoris. Diane la regarde jouir, traversée de frissons qui hérissent sa peau, parcourue de spasmes qui agitent son corps. Elle s?approche de nouveau, lape minutieusement le suc laiteux qui coule à n?en plus finir de sa fente.

Elles veulent unir leurs vulves, mêler leurs sucs d?amour. Les jambes en ciseaux le long de leurs corps, Diane et Florence frottent, dans un bruit de ventouse, leurs vulves l?une contre l?autre. Longtemps, très longtemps elles laissent leurs lèvres intimes s?embrasser et le fruit de leur plaisir ne faire plus qu?un.

Intriguée de ne pas les voir venir, Nathalie les appelle, les cherche dans toute la maison, les trouve dormant, tendrement enlacées. Elle aimerait se joindre à elles, mais y renonce. Assise dans une bergère, elle les regarde en se caressant, attendant qu’elles se réveillent.

À suivre…

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