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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine – Chapitre 51




Le soir-même, les scores étaient affichés sur le tableau :

Morgane – 4

Claire – 1

Erika – 4

— Tu t’es fait qui, toi, Morgane ? S’enquit Erika.

— J’avoue que je ne me suis pas foulée pour le premier jour ! Une collègue de bureau que je me retenais de baiser depuis beaucoup trop d’années et, bien sûr, vos mamans chéries.

— Vraiment ? Tu as mis enceinte Juliette, Mathilde et Eugénie ?

— On va avoir de vraies petites surs, Alors ! Se réjouit Claire.

— Les filles, souffla Morgane en se penchant en avant comme si elle allait leur révéler un secret, vous allez avoir une cinquantaine de « vraies » petites surs en préparation d’ici la fin du moi.

— Hahaha ça tombe bien ! S’exclama Erika en rigolant à gorge déployée. D’ici la fin du mois, tu seras grand-mère d’au moins cent fillettes ! Il va falloir faire de la place dans la maison …

Mère et filles rirent avec complicité.

— Cela dit, expliqua Morgane en recouvrant son calme, Eugénie ne tombera pas enceinte … Elle est ménopausée depuis un moment maintenant. Mais Mathilde et Juliette se réjouissent d’avoir à nouveau des filles en préparation.

— Elles se réjouissent plutôt de pouvoir enfin se faire prendre sans que tu aies à te protéger, lança Claire avec un clin d’il.

— Remarque, nous aussi on pourra les fourrer sans capote, lâcha Erika en se léchant lubriquement les lèvres.

— Et vous les filles, dites-moi qui vous vous êtes tapée ?

Claire haussa négligemment les épaules :

— Une fille facile que je connais. Elle chauffe sans arrêt tout le monde, ça a été un jeu d’enfant de me la faire. Derrière un muret, dans le parc de l’université.

— C’est un bon début, reconnu Morgane. Et toi Erika ? Je dois dire que je suis impressionnée. Moi, j’avais mes petites femmes, c’était des points gagnés d’avance. Toi tu m’égalise sans débuter avec ce « joker » … Comment tu as fait ?

— Ce sont aussi des filles de ma faculté, fit Erika avec modestie. C’est mon groupe de pote, quoi.

À son sourire en coin et son regard confiant, Morgane se doutait qu’Erika lui cachait quelque chose … Mais quoi ? Elle se demanda ce que la surprenante jeune fille pouvait bien lui dissimuler mais finit par admettre qu’elle n’en avait aucune idée. Elle lança un regard interrogateur vers Claire. Bizarrement, celle-ci n’avait pas l’air intriguée par les manigances de sa grande sur, comme si elle savait déjà quelque chose… Elle décida qu’elle l’interrogerait plus tard.

— D’ailleurs, fit Erika pour changer de sujet, on ne parle que d’avoir des filles. Se pourrait-il que nous ayons des garçons ?

Morgane haussa les épaules en signe d’ignorance :

— Seul l’avenir nous le dira …

— Ou Simon.

— C’est vrai, ça. Peut-être qu’il sait, lui. Mais avant d’aller lui demander, les filles, j’aimerais que vous me donniez les noms et prénoms des charmantes demoiselles que vous avez engrossées. Nous ferons ça tous les jours comme ça nous aurons une trace de toutes ces filles.

— Tu veux dire, comme un tableau de chasse ? S’enquit Claire.

Morgane parut ravie.

— Exactement ! Un tableau de chasse pour les trois prédatrices que nous sommes ! Qu’est-ce que vous en pensez ?

Claire et Erika se sourirent et approuvèrent vivement. Ainsi, elles écrivirent les neuf premiers noms dans un cahier qu’elles nommèrent : « tableau de chasse ». Et à côté de chaque prénom fut inscrit l’identité de celle qui les avait ensemencées.

Quelque temps après, elles se trouvaient toutes les trois dans le laboratoire de Simon.

— Si vous pouvez avoir des garçons ? J’avoue que je n’en ai aucune idée, je ne me suis d’ailleurs jamais penché sur la question.

— Avec toutes les recherches que tu fais sur nous, tu ne sais même pas nous répondre ? Demanda Erika.

— Mais … je … bafouilla la scientifique. C’est juste que je ne me suis jamais dit que vous ne pouviez pas avoir de garçons. Le fait que Morgane ait eu trois filles aussi spéciales que vous n’exclue en rien la possibilité que vous ayez des garçons.

— Ah, donc c’est possible.

— Bien sûr ! Enfin, ce n’est pas impossible … Seul l’avenir nous le dira.

— C’est exactement ce que je leur ai dit, sourit Morgane. Ne soyez pas trop impatientes, les filles. Laissez la nature faire les choses.

— Oui, enfin la nature … grommela Simon.

— Que dis-tu ?

— Rien, rien, je réfléchissais, c’est tout.

Plus tard, dans la soirée, Claire frappa à la porte de Morgane.

— Entre.

— Il faut que je te parle, Morgane.

— Bien sûr, dis-moi, ma grande.

— Voilà, c’est à propos de cette compétition. Bon, comment dire … Je pense qu’on ne va pas gagner. Je crois que c’est Erika qui va gagner …

— Ah bon ? Mais pourquoi pense-tu ça ? C’est parce que tu n’as pas de pouvoir, comme Erika et moi ?

— Non … enfin oui, mais pas uniquement … Je sais exactement comment elle va s’y prendre et nous n’avons aucune chance.

— Mais si voyons, tenta de la rassurer Morgane. Il ne faut pas être défaitiste à ce point-là.

— La seule chance que nous ayons de la battre, poursuivit Claire, c’est de nous allier.

— Oh, je vois … Tu veux que nous fassions une alliance … Parle-moi d’abord du plan d’Erika.

— D’accord, accepta Claire en prenant place sur le lit de Morgane. Bon, tu sais qu’Erika possède le pouvoir de procurer des orgasmes à qui elle le souhaite. Eh bien, elle ne compte pas s’en passer. Elle va même en abuser ! Elle s’est arrangée avec ses copines et leur a promis un orgasme par filles qu’elles lui ramèneraient.

— C’est très malin, admit Morgane avec une note de fierté dans la voix. Elles font le bouleau à se place.

— Mais ce n’est pas tout ! Chaque fille qu’elle aura baisée pourra, elle aussi, échanger une proie, ou plutôt une rose, comme Erika les appelle, contre un orgasme. Si chaque fille rapporte une fille par jour, à la fin du mois, elle se retrouvera avec une armée à ses pieds !

— Je comprends, c’est exponentiel …

— Exactement !

— Je dois avouer que je l’ai sous-estimé … Tu as raison, Claire, il faut que nous fassions équipe. D’ailleurs, comment tu sais tout cela ?

— La fille que je me suis faite, c’est une des cueilleuses d’Erika … Elle s’appelle Virginie, c’est une vraie chaudière, surtout depuis qu’Erika l’a fait jouir. C’est elle qui m’a tout révélé …

— Bien joué ! Et comment tu as fait pour qu’elle n’avoue rien à Erika ?

— Elle m’a juste dit qu’elle voulait un cunnilingus contre son silence. Je lui ai alors montré mes bites et j’ai su à son sourire qu’elle ne révèlerait rien. Ça a été un vrai jeu d’enfant.

— Et tu as une idée pour contrer les plans de ta chère sur ? D’après ce que tu m’as dit, ça ne va pas être évident de la vaincre …

— Non, je n’ai pas d’idée, avoua la jeune fille. Mais on peut déjà explorer nos possibilités à toutes les deux …

Claire laissa traîner son regard sur le corps voluptueux de sa maman tout en arquant un sourcil de façon provocante. Morgane entra immédiatement dans son petit jeu :

— C’est vrai. Faisons avant toute chose l’inventaire de nos compétences respectives, dit-elle en se penchant pour embrasser sa fille. Peut-être pourrions-nous en apprendre beaucoup …

Leur poitrine se collèrent l’une à l’autre et les doigts de Morgane s’insinuèrent sous le t-shirt de sa fille …

C’est ainsi que débuta la compétition pour cette étrange famille. Le mois qui s’ensuivit fut extrêmement riche en nouvelles expériences et en surprises toutes plus variées les unes que les autres. Le jour, les toilettes, les recoins sombres et les classes vides furent le théâtre d’accouplements acharnés tandis que la nuit, ce fut au tour des ruelles mal éclairées, des bars miteux et des cages d’escaliers délaissées d’être comblés par d’orgasmiques gémissements.

Des alliances furent rompues, reforgées, avant d’être rompues à nouveau. Il y eut des disputes, des engueulades, des baises pour se faire pardonner, des baises pour se faire pardonner d’avoir baisé trop fort, … bref, la routine. Vingt-six jours s’écoulèrent ainsi, rythmés par les nombreuses filles qui défilaient entre les cuisses de Morgane, d’Erika et de Claire.

— Oh ! Je n’en peux plus ! Je suis sûre que si j’avais des couilles, elles seraient actuellement toute bleues.

— Ne m’en parle pas, soupira Claire. Surtout que je décharge deux fois plus que toi, moi …

— Dois-je te rappeler les scores, petite sur ?

— Non, non, ça va … maugréa Claire.

Erika poursuivit malgré tout :

— Et pourtant tu n’étais pas seule. Morgane ta bien aidé et même comme ça, vous avez …

— J’ai dit ça va ! Répliqua la jeune fille dont l’alliance avec sa mère était un sujet de discorde pour elles-deux. Et puis c’est elle qui m’a lâchée …

Erika saisit sa sur par les épaules pour la réconforter. Elles rentraient toutes les deux de la fac et marchaient sur le petit chemin de terre traversant un bois qui menait à leur maison.

— Tu es trop mauvaise perdante, rigola l’ainée. Quand je pense à tout …

La sonnerie de son téléphone la coupa et elle laissa sa phrase en suspend pour décrocher :

— Oui ? Encore ? Heu … attend, laisse-moi réfléchir. Non, je suis trop loin, réserve-la moi pour demain matin. J’en ai fini pour aujourd’hui. Oh, madame Sabine, tu dis. Mmh … c’est tentant c’est vrai …

La jeune fille se tapota songeusement la lèvre avant de répondre :

— Non, pas maintenant. Garde-la au frais pour demain matin. J’ai dit non ! Tu attendras demain pour ton orgasme. Stop ! Je ne veux plus rien entendre. À demain.

Elle raccrocha d’un mouvement énervé et rangea son téléphone dans son sac.

— Elles sont de plus en plus insistantes ! Râla Erika.

— C’était une des tes cueilleuses, c’est ça ? Elle a cueilli une prof, d’après ce que j’ai cru comprendre ?

Erika opina du chef, un léger sourire en coin.

— En plus, c’est madame Sabine, une prof super sexy … ça fait un moment que je la convoite. J’avais donné comme mission à beaucoup de mes cueilleuses de ma la ramener contre une grosse récompense à la clé … et l’une d’elles y est enfin parvenue. Je vais me faire plaisir, demain !

— Je n’en doute pas un instant, sourit Claire en caressant le cul de sa sur aînée.

Depuis quelques jours, cette dernière ne se gênait plus de porter des leggings qui moulaient incroyablement se formes. Toutes les filles de la faculté la connaissaient et lui faisaient les yeux doux chaque fois qu’elles la voyaient, espérant ainsi obtenir ses grâces. Elle avait pris une telle confiance en elle qu’elle en rayonnait presque et devenait ainsi d’autant plus attirante.

Les doigts de Claire se montrèrent taquins et se perdirent entre les cuisses d’Erika.

— Ooh non ! S’exclama celle-ci. Je suis littéralement lessivée et je n’ai plus une goutte d’énergie …

Claire ne répondit rien. Elle supplia sa sur du regard et caressa sa raie de long en large. Erika avait beau avoir pris une grande confiance en elle, elle n’en restait pas moins facilement excitable.

Au loin, des sirènes de police hurlaient.

— Mais bon, si c’est toi qui fait tout … Et puis, c’est vrai que j’ai beaucoup donné, aujourd’hui. J’ai le droit de me prendre de temps en temps une bite dans le cul.

— Ou deux, compléta Claire dont l’il venait subitement de s’éclairé.

— Aller, fais ça vite parce que je n’ai pas envie de rentrer trop tard à la maison …

— Promis !

Elles quittèrent le sentier sans que Claire n’ôte sa main du postérieure de sa grande sur. Une fois arrivé derrière un buisson, celle-ci abaissa son legging jusqu’au niveau de ses genoux et s’appuya contre un arbre, mouillant déjà d’impatience.

Claire sortit ses queues qui étaient, elles aussi, abondamment lubrifiées et les plaça chacune devant une entrée. Erika soupira d’aise lorsqu’elle sentit ses trous se faire lentement remplir par ces deux verges qu’elle affectionnait tant.

— Je suis certaine que ça t’avait manqué, susurra Claire à l’oreille de sa sur.

— Mmmh … peut-être, oui … Commence doucement, j’aimerais … mh … profiter de cet instant.

Claire pris les hanches d’Erika entre ses mains et débuta de lents va-et-vient. L’anus et le con de la sur aînée suintaient une quantité importante de liquide lubrifiant, ce qui rendait les pénétrations bien plus intenses qu’avec des filles ordinaires. Claire avait toujours l’impression de glisser en Erika comme si elle se trouvait dans un gouffre sans fond aux parois bouillonnantes de désir.

Une chute libre aux effluves orgasmiques.

Et puis la vision de ce cul engloutissant voracement l’une de ses queues était pour Claire le plus palpitants des spectacles. À chaque poussé, l’anneau anal s’ouvrait délicatement et laissait s’insinuer en lui la verge transpirante de mouille. Cette dernière s’enfonçait dans ses tréfonds jusqu’à la garde avant de faire machine arrière. Le petit trou laissait alors rejaillir la hampe en la raclant amoureusement sur toute sa longueur comme s’il désirait la conserver en lui le plus longtemps possible.

Et à cela venait se mêler les gémissements d’Erika. Petits miaulements plaintifs qui donnaient l’impression de supplier Claire pour qu’elle ne s’arrête jamais.

De doux halètements aux intonations divines.

— Aaah oui ! Soupira Erika. Continue, Claire … Mmh … encore … C’est si bon …

Elle caressait son clitoris, léger bourgeon gorgé d’envie situé à la base de son sexe masculin, en y dessinant avec sa main de tendres cercles concentriques. La sensualité émanant de ce simple mouvement doucement répété faisait grimper le plaisir d’Erika à une vitesse époustouflante.

Le second sexe de Claire entrait et sortait avec cette lente régularité juste sous les doigts d’Erika conférant à ce moment une lasciveté terriblement excitante.

Bientôt, un plaisir intense gagna les deux filles et Claire se mit à accélérer presque contre son gré. Le claquement de son bassin contre les fesses de sa grande sur se joignit à leurs gémissements incontrôlés.

— Oh Erika ! Ton cul, putain !

— Encore, ma belle ! Mmmh ouii … Ne t’arrête pas ! Oh, mon Dieu, oui !

Les verges perforaient à présent les chaudes cavités d’Erika avec une frénésie nouvelle, comme si elles étaient saisies d’une soudaine et violente envie de se décharger dans ces grottes soyeuses. De la cyprine coulait en large quantité dans le sillon inter-fessier d’Erika et venait se perdre entre les cuisses de cette dernière qui tremblaient sous les assauts de Claire.

— Oh c’est bon, Claire ! Aaah oui, c’est bon ! Encore ! Encooore !

Claire assénait maintenant de violents coups de boutoir dans le derrière de sa sur qui se mordait la lèvre pour ne pas crier. Ses hampes étaient bouillantes et s’enfonçaient dans les entrailles d’Erika avec une vigueur stupéfiante.

— Je vais jouir ! Ahana-t-elle.

Erika s’agrippait à son arbre comme si sa vie en dépendait. Elle se sentait propulsée en avant à chaque fois qu’elle se faisait pénétrer et continuait malgré tout à masser son vagin détrempé.

— Vas-y, petite sur ! OoOOooh oui … Remplis-moi … Mmh … donne tout ce que tu as !

Ses doigts dégoulinaient de mouille. Elle adorait sentir les passages de la verge de sa sur sous ses caresses. Son vagin s’étirait et libérait des filets de cyprine qui venaient imbiber sa main. Son plaisir atteignit bientôt le paroxysme.

— Oooh je viens aussi, Claire !

Soudain, elle sentit sa sur s’enfoncer le plus profondément possible en elle et des jets de foutre s’écrasèrent tout au fond d’elle.

— Aaaaah ! Hurlèrent-elles à l’unisson.

Les trous d’Erika se mirent à trembler violemment pendant que les deux verges se déversaient en puissantes coulées de sperme. Les spasmes n’en finissaient pas et l’aînée faillit s’effondrer tellement son orgasme fut ravageur.

Il leur fallut un long moment avant de récupérer leurs esprits. Erika finit par se relever et remit son legging.

— Roh, je vais encore avoir du foutre partout ! Râla-t-elle en remettant sa culotte sur laquelle des tâches humides commençaient déjà à grossir.

— Mais je sais que tu aimes ça ! S’écria Claire en claquant les fesses de sa sur.

Erika poussa une petite exclamation mais un sourire ravi naquit rapidement sur ses lèvres.

— Ah, tu vois que tu kiffes !

— Peut-être … admit l’aînée.

Elles reprirent le chemin de la maison l’esprit alléger … et pour Erika, le cul encombré.

— Et sinon, tu as eu tes règles depuis la dernière fois ?

— Non, pas encore. En principe, elles devraient arriver très bientôt mais … j’espère que ce ne sera pas le cas …

— Moi aussi, avoua Claire. Et j’espère surtout que Morgane ne sera pas trop fâchée …

— On verra, petite sur, on verra …

Erika prit Claire par les épaules et elles poursuivirent leur route dans un silence serein. Le soleil se couchait, un couple d’écureuils se couraient après, sautant d’arbre en arbre et fit fuir une volée d’oiseaux qui piaillèrent, outrés de se voir dérangés de la sorte. Les deux surs sourirent devant cette vision touchante.

Soudain, Erika se figea. Elles arrivaient en vue de la maison mais quelque chose clochait.

— C’est quoi toutes ces voitures ? S’enquit Claire.

— Je … je n’en sais rien …

Devant leur maison, une quinzaine de voitures noires étaient stationnées tandis que des hommes armés et en tenue militaire semblaient quadriller le périmètre. Certains émettaient des ordres dans des talkie-walkie pendant que d’autres surveillaient les alentours avec une attention soutenue …

— Et qui sont tous ces hommes ? Qu’est-ce qu’ils foutent …

Erika tira sa sur avec elle est elles se planquèrent derrière un buisson.

— Shht, ne dis rien. Restons cachées le temps de comprendre ce qu’ils cherchent exactement.

La porte de leur maison s’ouvrit à la volée et une dizaine d’hommes en sortit. Ils transportaient tous des cartons contenant divers objets ayant appartenu à la famille Shem : des godes de toutes les formes et de toutes les couleurs, des fioles et des machines ayant appartenues à Simon, le tableau sur lequel était inscrit « tableau de chasse » ainsi que le scores des trois filles, …

— Mais … qu’est-ce qu’ils vont faire de tout ça ?

— Je n’en sais rien … déplora Erika. J’espère juste que …

Le dernier homme à émerger de la maison ne transportait aucun objet, lui. Il tenait Morgane par le bras. On lui avait passé les menottes et elle avançait la tête basse, comme résignée.

— Morgane … ? Qu’est-ce que …

— Ssht ! Silence, il ne faut pas qu’ils nous voient !

— Mais Erika, ils sont en train d’emmener notre mère ! Il faut faire quelque chose !

— On ne peut rien faire. Regarde-les, ils sont au moins trente. Tais-toi, tu vas nous faire repérer !

— Je ne les laisserai pas faire ! Il faut que …

Erika plaqua sa main sur la bouche de sa sur pour la faire taire. Celle-ci se débattit un moment mais finit par se calmer. L’aînée conserva sa main posée sur la bouche de Claire afin de s’assurer qu’elle ne dirait plus rien. La jeune fille lui fit signe qu’elle s’était bel et bien calmée et Erika la lâcha.

Sans crier gare, Claire se leva subitement et hurla à plein poumon :

— MORGANE ! MORGANE !

La pauvre interpellée qui s’apprêtait à entrer dans une voiture blindée tourna brusquement la tête sur le côté :

— Claire ? C’est toi, Claire ? Cours ! Fui le plus loin possible ! Je vais bien, ne t’inquiète pas pour moi ! Cours de toutes tes forces !

— Là ! Elles sont là ! S’exclama l’un des hommes en fonçant vers les deux filles.

— Oh non … Gémit Erika.

Elle saisit sa sur par le bras et la tira brutalement en arrière. Ensemble, elles coururent aussi vite que la végétation abondante le leur permettait.

— Non, arrêtez, ce sont mes filles ! Vous n’avez pas le droit ! Courez ! Je vous aime, mes bébés, je vous ai …

L’hommes qui tenait Morgane par le bras lui asséna un violent coup de matraque à l’arrière de la nuque et elle s’effondra, inconsciente.

— Pourquoi je ne l’entends plus, paniqua Claire. Je n’entends plus Morgane. Qu’est-ce qu’ils lui ont fait ?

— Tais-toi et cours !

— Arrêtez-vous ! Crièrent les hommes derrière elles.

— Ne te retourne pas, Claire ! Cours sans t’arrêter !

— Je ne l’entends plus, sanglota la jeune fille. Qu’est-ce qu’ils lui ont fait ? Pourquoi je ne l’entends plus ?

Elles atteignirent l’orée de la forêt et traversèrent précipitamment une petite ruelle déserte. Rapidement, les bottes des soldats lancés à leurs trousses résonnèrent contre le macadam de la route.

— Ils sont tout proche, s’alarma Erika qui n’avait pas lâché le bras de sa petite sur. Vite, par-là bas !

Elles s’engagèrent sur une route assez peu fréquentée mais toujours aucune issue de secours à portée de vue.

— Arrêtez-vous !

L’injonction leur donna un coup d’adrénaline qui les poussa à accélérer. Le souffle leur manquait et elles avaient l’impression d’avoir du feu liquide dans les jambes. La peur leur donnant des ailes, elles continuèrent malgré tout à avancer, poussant leur corps au-delà de leurs limites. Une bâtisse abandonnée sur leur droite attira leur attention.

— Essayons de les semer là-dedans, ahana Erika.

Sans plus réfléchir, elles s’y engouffrèrent comme si le diable lui-même les pourchassait. C’était une vieille carcasse de bâtiment inachevé. Elle était faite en blocs de béton effrités et desquels émergeaient des dizaines de barres en métal rouillées qui rappelaient de petits vaisseaux sanguins gangrenés.

Le pas précipité des filles résonnait contre les murs froids.

— On va où, maintenant ? Se lamenta Claire. On est coincées …

— Cherchons une sortie de l’autre côté, vite !

Elles tentèrent de traverser la ruine mais parvinrent assez vite face à une paroi parsemée de nombreux tags.

— C’est bloqué. Non, non, non, pourquoi c’est bloqué ? Fit Erika, la peur remplaçant insidieusement la raison dans son esprit.

Les grosses bottines de leurs poursuivants claquèrent sur le sol bétonné et leurs échos achevèrent de terrifier les deux filles. Celles-ci se retournèrent et tombèrent nez-à-nez avec une demi-douzaine d’hommes qui arrivaient en courant.

— Elles sont là !

— Elles sont coincées, c’est bon les gars, on les a, ajouta un autre dans un talkie-walkie.

Les hommes se postèrent en demi-cercle autour des deux pauvres filles et les lorgnèrent sans vergogne.

— Qu’est-ce que vous nous voulez ? Demanda Erika qui peinait à récupérer son souffle.

— Vous êtes en état d’arrestation, répliqua un homme en s’avançant.

— Et pour quel motif, on peut savoir ?

— Délit de fuite.

— Quoi mais … ?

— Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous, poursuivit l’homme en s’armant d’une paire de menottes.

— Reculez, le menaça Erika. Ou je vous jure que …

Subitement, un soldat surgit de nulle part et ligota Claire dans ses bras. Cette dernière se mit à hurler et à se débattre comme une véritable furie. L’homme lui fit une clé de bras et la plaqua violemment sur le sol.

— Aaah ! S’époumona la jeune fille. Stop, aïe, aïe, aïe, tu me fais mal !

— Arrêtez ! cria Erika. Arrêtez !

— Aller, ne fais pas l’enfant et rends-toi sans faire d’histoire, lui lança l’un des hommes en s’approchant.

Soudain, dans le cur d’Erika, la peur fut remplacée par un autre sentiment qui lui fit perdre tout contrôle : la colère.

Une fureur si dévastatrice qu’elle sentit toutes ses barrières voler en éclat.

Dans un hurlement de rage, elle libéra son pouvoir :

— NE TOUCHEZ PAS À MA FAMILLE !!!

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