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Incertitudes hivernales – Chapitre 14




Nous restons dans l’eau le temps de boire deux coupes, à discuter, à rire, puis je sors. J’aide ensuite Maryline à sortir et l’enroule dans un peignoir éponge. Je lui sèche les pieds et lui mets de petites pantoufles d’hôtel. Nous passons dans la chambre. Le lit est couvert d’un drap. Là encore, des bougies, de l’encens. Des huiles. Je retire le peignoir à Maryline et l’invite à se coucher. Elle n’en revient pas. Je mets une musique douce et je la masse alors doucement, insistant sur les jambes et les pieds, sollicités durant la journée. Son dos également, dont elle m’avait dit souffrir parfois. Elle se tourne ensuite et je masse ses épaules, caresse ses seins et finis sur ses jambes. Je dépose ensuite un drap sur elle et la laisse quelques minutes.

Le temps d’ouvrir au traiteur qui uvrera durant le repas et de voir avec lui les quelques derniers détails. Tout roule. Je retourne dans la chambre. Maryline dort. Je la réveille en douceur.

— Mon amour… Ma chérie…

Elle sourit et ouvre les yeux.

— Tu peux me pincer ? Il faut que je me réveille, mais que je me réveille vraiment !

Je ris. Je la prends par la main, elle s’assied. Elle se lève et je lui passe un peignoir court de soie blanche.

— Il est 18h15. Nous avons rendez-vous à 19h au salon. D’ici là, tu as interdiction de t’y rendre. J’y tiens.

— OK, chambre et salle de bains me suffiront. Je t’interdis de chambre en représailles.

— Aucun problème.

Je mets un jeans, une chemise blanche et un blazer et je vais à la cuisine. Le traiteur est dans les starting blocs. J’entends soudain :

— Je peux venir ?

— Oui !

Maryline apparaît dans le salon. Elle a mis la robe chemise bleue ciel, celle que j’ai choisi. Elle la porte avec le premier bouton ouvert, laissant apparaître le soutien-gorge pigeonnant rouge dans son décolleté. Elle est superbement coiffée et maquillée. Son rouge-à-lèvres vif s’accorde avec la couleur de son soutien-gorge et les talons avec sa robe. Je suis subjugué par sa beauté. De son côté, elle est très surprise de voir le traiteur. Elle s’avance vers moi.

— Cette table, cette ambiance… Et toi, si élégant, Florent. C’est quoi cette soirée ? Je m’attendais à passer une soirée tranquille avec toi et je passe la journée la plus fabuleuse de ma vie.

Le smack se transforme cette fois en baiser puis je présente Maryline au traiteur.

A la demande de ce dernier, nous prenons place au salon et il nous sert de divins petits amuse-bouches accompagnés d’un verre de vin. Maryline ne cesse de répéter à quel point elle est heureuse. Nous échangeons de nombreux gestes de tendresse, caresses, petits bisous, mots doux. Nous passons ensuite à table.

Le repas est parfait, tout comme les verres de vin qui se marient avec les différents plats. Comme prévu, à 21h, le traiteur nous quitte en laissant ses instructions pour le dessert que nous prendrons plus tard. Après son départ, j’invite Maryline à danser. Elle pose sa tête sur mon torse et nous tournons lentement, soutenu par la musique douce qui diffusée dans la pièce. Maryline se met à rire.

— Je ris car je me demande si tu as encore prévu quelque chose ou pas. Avec toi, tout est possible.

— Là, je t’assure qu’il ne reste que le dessert. Et nous.

Elle relève la tête et sourit.

— Jamais personne ne s’est occupé de moi comme tu l’as fait aujourd’hui et je ne sais pas pourquoi tu fais ça.

— Ne cherche pas de raison, il n’y en a pas. Quand tu as proposé cette soirée, j’ai eu envie de faire en sorte qu’elle soit marquante. Le traiteur était prévu depuis notre coup de fil.

— Je ne l’oublierai jamais.

Un smack. Elle me regarde :

— Tu as tout fait pour moi aujourd’hui, mais toi, comment vas-tu ?

— Je danse avec une femme magnifique avec qui je viens de passer une journée merveilleuse

Elle rit.

— Tu as très bien compris ma question.

— Jess’ ne me manque pas du tout et j’ai pris la meilleure décision pour moi. C’est difficile à dire, à entendre, mais je me sens revivre. J’ai fait pleins d’erreurs également, les torts sont partagés. Mais je devais arrêter.

— Et tu as quelqu’un d’autre.

Je la regarde et fais la moue. Elle dit :

— Tu as quelqu’un d’autre, mais vous n’êtes pas officiellement ensemble, raison pour laquelle je suis là ce soir. J’y ai pensé plusieurs fois aujourd’hui, car tu es adorable, mais tu gardes une distance. Or, si tu étais libre, tu n’aurais aucune raison de la garder.

Je souris, elle poursuit.

— Le fait que vous ne soyez pas ensemble pour la Saint-Valentin est étrange. Je vois deux raisons possibles : elle est mariée ou elle a la garde de ses enfants.

— Elle pourrait être partie en week-end avec des amies.

— Non. Elle aurait annulé.

J’avoue.

— Elle est séparée de son mari avec qui elle a eu deux enfants. Je ne les ai pas encore rencontré et elle en a la garde ce week-end. Elle a 39 ans.

— Tu es amoureux ?

— Je crois.

— Alors pourquoi suis-je là ?

— Maryline… Nous avons eu une relation intime qui m’a émotionnellement marqué, certainement plus que tu ne l’imagines. Mais surtout, après la séparation avec Jess’, tu as pris de mes nouvelles presque tous les jours. Ça m’a énormément touché. Je n’étais pas bien et je recevais des messages auxquels je ne répondais pas, mais tu continuais. Tu as commencé à me raconter tes histoires qui m’ont fait hurler de rire et sincèrement, j’attendais tes messages avec impatience. Alors cette journée, ces petits présents, c’est aussi pour te remercier d’avoir été si prévenante à mon égard.

Le smack qui suit se transforme en baiser.

Nous cessons de danser, allons papoter sur le canapé puis je vais cuire les fondants comme indiqué par le traiteur. Lorsque Maryline prend les assiettes dans le placard, elle doit lever les bras et la robe remonte à la limite de ses fesses. Je ris.

— Un peu plus haut et c’était bon !

— Quoi ?

— Ta robe. Si tu avais pris les assiettes un étage plus haut, j’aurais vu tes fesses.

Ni un ni deux, Maryline la remonte au-dessus de ses fesses. Une ficelle rouge traverse la raie de ses fesses et rejoint une autre ficelle horizontale. Je m’approche, les caresse.

— Elles ont une agréable tendance à se dénuder aujourd’hui.

— Hé ! Pour la première fois de ma vie, un mec me dit qu’il les aime ! Tu penses bien que je vais lui montrer !

Elle se tourne, la robe retombent. Je l’embrasse sur la joue et lui dis :

— Je crois aussi avoir dit que j’aimais tes seins, non ?

En disant cela, je commence à lentement déboutonner la robe de la jolie brunette qui me sourit. La robe s’ouvre alors et je remarque à quel point le string est minuscule. Maryline dit :

— Heureusement que je me suis bien rasée, hein !

J’embrasse ses seins, son ventre et m’agenouille devant elle. Une minuscule bande de tissu dissimule guère plus que son sexe. Je m’apprête à l’embrasse également quand la minuterie sonne. Maryline éclate de rire. Je me relève et sors les fondants pendant que Maryline se reboutonne.

Les fondants sont délicieux et Maryline fait volontairement tomber du chocolat sur ses seins afin que je vienne le lécher. Nous rions. Nous revenons sur le canapé, dansons à nouveau. J’ouvre une autre bouteille de champagne. Nous ne sommes pas ivres, malgré l’alcool que nous avons bu. Nous sommes bien, nous passons une délicieuse soirée ensemble. Dans le canapé, lovée contre mon épaule, Maryline dit :

— Demain, je partirai et nous échangerons encore des messages lorsque j’arriverai chez moi. Mais ensuite, je ne t’écrirai plus. Je suis amoureuse de toi, Florent, et je vais souffrir si nous continuons à nous écrire, à entretenir une relation. Tu vas construire ta vie avec cette femme que tu as rencontré et je dois construire la mienne. Je sais désormais que je peux plaire et je t’assure que cela change la perception que j’ai de moi et celle qu’on les autres de moi. Plusieurs amies m’ont dit que j’avais changé en bien ces dernières semaines et je pense que ce week-end va encore accentuer ce changement. En deux week-ends avec toi, j’ai l’impression d’être devenue une femme.

— Tu es une femme, une femme magnifique. Je comprends que tu souhaites couper les ponts après ce week-end. Je le regrette, mais je le comprends. Je souhaite de tout mon cur que tu sois heureuse. Tu le mérites plus que tout autre. Te voir dans cette robe ce soir me comble de joie. Je vois une femme, celle qui tu deviens, et ce changement te convient à merveilles. Je…

Je m’arrête. Maryline me regarde.

— Tu allais dire quelque chose.

— Je… Je ne sais pas si je dois te dire cela en fait…

— Dis-le. Car lundi, il sera trop tard.

— Nous avons appris à nous connaître très tardivement. Il est étrange qu’avant, nous soyons tant restés à l’écart l’un de l’autre. Et… Et j’ai découvert une femme exquise. Et ce que je voulais dire, c’est que si je n’avais pas fait la connaissance de Cathy avant, je pense… je pense que j’aurais aimé faire un bout de chemin avec toi.

Maryline m’enlace et m’embrasse. Notre baiser est passionné et je ne résiste pas à l’envie de la peloter. Rapidement, Maryline caresse mon entrejambe et, malgré ma promesse de ne rien faire, malgré Cathy, je la laisse sortir mon sexe et me sucer. Elle aspire ma bite avec un désir ardent. Quelques instants plus tard, je lèche le sexe moite et humide de la belle brune qui jouit bruyamment. S’empalant à nu sur mon sexe, Maryline ondule avec douceur tandis que je la couvre de baisers et de caresses. Je montre très vite :

— Tu ne prends toujours pas la pilule ?

— Non, mais je dois avoir mes règles demain ou après-demain.

Je sais que le risque est très limité, mais je m’apprête tout de même à sortir quand Maryline jouit et fait deux mouvements saccadés qui me font exploser en elle. J’inonde son vagin de sperme et Maryline gémit puis s’affale sur moi. Je l’embrasse sur la tête. Elle dit :

— On va au lit, j’ai envie de me coucher contre toi.

Pendant qu’elle va se doucher, je range rapidement au salon. Maryline sort de la douche que j’arrive. Baiser. Je me douche à mon tour et en sortant, je la découvre en babydoll rose transparent.

— Ohh !

Elle rit.

— Je me suis acheté cela cette semaine pour l’occasion. Tu aimes ?

Petit nud entre les seins, string ficelle minuscule, j’adore.

— Tu es adorable, bébé.

Je me lave les dents en même temps qu’elle. Elle rit.

— Je pourrais dire que j’ai passé un week-end en couple avec toi : on s’est lavé les dents en même temps !

J’éclate de rire tant l’image fait effectivement "vieux couple".

Nous nous couchons et Maryline vient dans mes bras.

— J’espère que tu le voulais vraiment…

— Coucher avec toi ? Tu rigoles, j’espère ? Si je n’avais pas voulu, nous ne l’aurions pas fait.

Nous parlons longuement dans le lit. Maryline me raconte ses difficultés, ses problèmes de santé qui font qu’elle grossit ainsi. Elle me fait part de sa frustration de voir ses amies raconter leur vie sentimentale. Nous parlons aussi de ses joies et de la confiance qu’elle a en plusieurs amis.

— Rien à changer avec Jess’ depuis votre séparation, mais si nous étions sortis ensemble, je pense que cela aurait changé beaucoup de choses pour moi. En positif avec toi, mais en négatif avec mes amies car plusieurs n’auraient certainement pas admis que je trahisse Jess’ ainsi.

— Oui, c’est possible. Je te rassure, personne ne saura rien de ce week-end.

Il est environ 23h30 quand nous éteignons et nous endormons.

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