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la vie sexuel d'un jeune manipulateur – Chapitre 3




Chapitre 3 : la femme

Javais un plan Ce nétait pas un pan infaillible, mais cétait quelque chose dassez solide pour retourner chez Antoine et tenter de croiser à nouveau sa mère Bon, je me la pète mais il sagit juste daller sonner chez eux pour récupérer mes fringues Cest même assez basique comme plan Je savais de plus quAntoine devait aller à son entraînement de tennis avec son père laprès midi, comme chaque semaine. Javais donc de grandes chances de tomber sur sa mère.

Vers 14h30 je me décidai enfin à sauter le pas, et si possible aussi, la mère. Je partais de chez moi, direction le 12 place de lEglise. Une fois devant la porte je sonnais. Lattente fut longue. Au moment où jallai sonner une seconde fois la porte dentrée souvrit et une femme apparut. Elle descendit sur le perron, un chiffon à la main.

-Oui ?

-Euh Je suis un ami dAntoine Je

-Oui ?!

-Jétais là hier soir et vous vous mavez fait sortir sans me laisser le temps de récupérer mes vêtements

-Ah oui Je ne tavais pas reconnu avec un pantalon Cest bien les pantalons non ? me fit-elle en rentrant.

Le portail en fer forgé souvrit alors tandis que la voix de la mère se fit entendre « ben entre, ne reste pas planté là ». Je rentrai donc sur le terrain des parents dAntoine. Je messuyais les pieds sur le paillasson au bout du perron et je rentrais. Je fermais la porte derrière moi et cherchais la femme des yeux. Elle revint de la cuisine, en train dessuyer un verre.

-Antoine nest pas là, il est à son entraînement de tennis avec son père.

-Ce nest pas grave, je voulais juste récupérer mes vêtements

-Ce doit être ta copine qui les as récupéré en sortant, il ny a plus rien ici.

-Ah Je lui demanderai alors Je pensais quelle les avait laissé ici

Voyant quelle nallait pas tarder à mindiquer la porte de sortie, je mempressais de nourrir la conversation.

-Rien na été cassé hier soir ?

-Si Un crétin sest suspendu au plafonnier, je te laisse imaginer dans quel état il est Le plafonnier, pas le crétin.

-Vous vous avez besoin daide pour ranger ou nettoyer ? Je men veux davoir participer à tout mettre en désordre et de ne pas aider à ranger.

Cette technique marchait à tous les coups, il suffisait détaler sa politesse et sa bonne éducation pour que tous les parents soient à mes pieds. Jétais un très bon comédien en ce qui concernait les relations avec les parents de mes amis, je passais toujours pour un gentil garçon parfait, ils mavaient à la botte. Jai toujours été attiré par les femmes plus âgées, cest pourquoi javais découvert cette technique, pour massurer que si un jour lune delle voulait essayer quelque chose de nouveau je sois en première ligne.

-Ouais, pourquoi pas, fit-elle en jetant le chiffon sur son épaule et en considérant la pièce du regard Je veux bien que tu viennes essuyer la vaisselle, jirai plus vite comme ça.

Une fois dans la cuisine (qui me rappelait de bons souvenirs) je tentais de lobserver faire la vaisselle le plus discrètement possible.

Elle était assez grande avec une ligne très bien entretenue. Elle avait des cheveux blonds sarrêtant aux épaules, une poitrine généreuse ainsi quun fessier qui attirait irrésistiblement le regard. Un véritable cul à en faire bander un gay. De longues jambes fines et musclée, des yeux vert noisette et une peu basanée, voici comment je décrirai sa personne.

-Cest pas croyable ! Pourquoi nos coquetiers ont été sortis ?!

Je me revoyais soudainement dans la cuisine, la veille au soir alors que Lise sortait les coquetiers pour en faire des shots. Je fis alors mine de rien, continuant dessuyer la vaisselle.

-Et tu es dans quel lycée ?

-le même quAntoine, jétais dans sa classe à vrai dire.

-ah et tu fais quoi lannée prochaine ? me demanda-t-elle sans même me regarder.

Cette question semblait universelle à tous les gens apprenant que javais fini ma terminale. LA seule chose qui semblait les intéresser était mon avenir scolaire Elle aurait pu me demander nimporte quoi, mais non, les études, à croire que la vie dun jeune de nos jours se résume à ses études et rien dautres !

-Ben je vais aller faire du droit à la fac.

Je pariais à présent quelle allait vouloir savoir ce que je voulais faire plus tard.

-Et cest pour faire quoi après ?

Devin. Je suis devin Ou alors les adultes sont juste prévisibles TRES prévisibles

-Je ne sais pas encore, je vais là bas un peu par défaut Je naime pas les sciences ni la littérature Donc bon On va voir

-Oh tu sais, beaucoup de gens font comme toi. Moi par exemple je suis allée faire médecine parce que toutes mes amies y allaient.

Enfin elle me parlait delle, ça commençait à devenir intéressant.

-Donc vous êtes médecin ?

Évidemment je savais pertinemment que non, depuis lannée dernière jétais au courant quelle était styliste, mais ça alimentait la conversation et la forçait à men dire plus.

-Non, je suis styliste, à mon propre compte.

-Et ça marche bien ?

-Assez oui, mais bon Tout le monde a ses problèmes tu sais.

Elle me décocha un petit sourire triste et continua la vaisselle sans dire un mot.

Voilà enfin quelque chose qui mintriguait. Cette femme avait tout pour être heureuse : un fils bûcheur, un mari sportif qui gagnait bien sa vie, une magnifique maison dans un quartier sublime au bord de leau, un emploie du temps peu chargé Et pourtant elle donnait limpression dune profonde tristesse. Le genre de tristesse provoquée par des blessures de longues dates.

Je dois à présent un peu plus vous parler de moi vu la tournure que prends cette visite chez les parents dAntoine. Je parie que vous vous dîtes que cette femme souffre intérieurement, elle est fragile et affreusement triste. Vous allez donc sous doute trouver cruel que jessaye dexploiter cette faille pour parvenir à mes fins : la sauter. Jadore les femmes plus âgées et le sentiment de puissance qui mhabite lorsque je les allonge sur leur lit, pouvant faire ce que je veux delles tant je leur plais. Voilà ce qui mexcite par-dessus tout, et la fin justifiant les moyens je nai aucun scrupule à les faire souffrir ou briser des couples pour couronner de succès mon entreprise sexuelle. Je nai aucune compassion, aucune pitié, lorsque je veux quelque chose je marrange pour lavoir et toujours men sortir sans encombre (ce qui nest pas toujours le cas pour les dommages collatéraux lors de ces missions). Cest pourquoi, cette femme, la mère dAntoine, qui me faisait tant deffet avec son petit côté caractériel finirait par sallonger comme tant dautres sur son lit, ses jambes enroulées autour de moi, soffrant à ma personne. Je comprendrai donc parfaitement que dorénavant vous me considériez comme un connard.

Nous venions de finir la vaisselle quand enfin je lui demandais son nom.

-Sophie. Et toi ?

-Guillaume, mais on mappelle Guigui, donc cest comme vous voulez, lui fis-je avec un sourire.

Je voulais en savoir plus sur elle, sa vie, comment elle sentendait avec son fils, son mari, ses ami(e)s, ses collègues Je voulais tout connaître de sa vie, ses goûts, ses rêves Ce nétait que comme ça que je pourrai la faire céder et lui faire croire que cest delle que vient ce désir.

-A quelle heure rentre Antoine ?

Elle jeta un il à sa montre en argent avant de me répondre avec un ton excédée.

-Lui et Richard rentrent vers 17h environ.

-Vous naimez pas le tennis apparemment, non ?

-Non ce nest pas ça, cest juste que cétait le bordel ici, et cest moi qui me suis tapée tout le rangement.

Son mari sappelait donc Richard La seule chose que je savais de lui me venait dAntoine. Richard était DRH dans une grande boîte chargée de web design. Il gagnait très bien sa vie, mais devait passer sa vie à son bureau tant son travail lui prenait du temps de toute évidence, Sophie nappréciait pas que son mari soit si peu présent quil passe son temps à jouer au tennis au lieu dêtre avec elle.

Elle mexpliquait à quel point elle trouvait ça sympathique et poli que je lui ai proposé daider à tout remettre en ordre lorsque je lui demandais si je pouvais aller fumer une cigarette à la fenêtre. Elle my autorisa et vint me rejoindre, accoudée à la rambarde en fer forgé.

Jallumais ma clope et lui tendis mon briquet. Elle me remercia et le saisit. Enfin nos deux peaux se touchaient. Ce contact mélectrisa et me donna envie de tout faire pour lavoir rapidement dans mon lit Ses lèvres pulpeuses me donnèrent des envies vicieuse, mais je dû rapidement détourner le regard delle pour éviter quelle ne me prenne en flagrant délit de reluquage. Nous tirions silencieusement sur nos cigarettes tandis que le ciel sombrageait doucement.

Ma décision était prise, je ferai tout et nimporte quoi pour me la faire. Cette femme me rendait fou et par tous les moyens je finirai par remplacer son mari dans son lit !

A suivre

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