Ce fut à cet instant que le cur de Mélanie chavira.
Elle ne put pas l’expliquer, ni alors ni par la suite. Rien de probant, simplement un faisceau d’indices concordants. La taille hors norme du gland ; le volume de la matraque de chair qui le portait ; son volume certes, mais aussi le grain de sa peau, la raideur même du membre ; une odeur diffuse mais prégnante, à nulle autre pareille.
La verge qu’elle suçait maintenant avec entrain appartenait à Thomas. Rectification : elle lui appartenait à elle, Mélanie. Malgré toutes ses précautions, elle l’avait reconnue. Elle faillit même la mordre, pour punir Thomas de l’avoir bernée en la précipitant dans un traquenard. Elle réalisait enfin que jamais, au grand jamais, Freddy ne l’aurait ainsi trahie. Il était son ami, lui aussi ; malgré ses attitudes de matamore parfois pénibles, il avait un cur d’or. « Et une bite d’acier, aussi ! » ajouta-t-elle mentalement alors qu’un rostre surdimensionné défonçait son anus.
Elle ne pouvait en être certaine, mais c’était bien le genre de l’Italien de la prendre aussi gaillardement. L’Italien la besognait en puissance, projetant Mélanie en avant et l’obligeant à engloutir jusqu’à la garde la verge de son fiancé. Celui-ci avait compris que Mél l’avait reconnu ; il desserra les liens de la cagoule et l’enleva, libérant la blonde chevelure ébouriffée et découvrant le visage rouge de sa délicieuse compagne. Elle sourit sans prendre la peine de simuler la colère, tellement elle était heureuse de la présence de Tom.
Idiot ! Me faire un coup comme ça… La pauvre Kath s’imagine sûrement que je suis tombée aux mains d’un réseau de proxénètes et qu’elle va subir le même sort.
Eh si ! claironna Freddy sans cesser de défoncer le petit cul de Mél. C’est oune bonne histoire qué vous raconterez plus tard à vos enfants !
Peut-être pas quand même, répondit Thomas en enlevant les menottes à l’aide d’une petite clé. Voilà, tu es libre, ma chérie.
Quand j’ai compris que c’était toi, j’ai failli te mordre la bite, espèce d’idiot. Tu l’aurais mérité. Bon, tu veux bien prendre mon pauvre vagin abandonné ? Il n’y en a que pour mon cul depuis tout à l’heure ; c’est lassant…
Tou n’aimes pas ce que je fais ? protesta Freddy.
Si, d’accord. Mais je n’oublie pas que c’est toi qui as organisé ce guet-apens, Rital.
Thomas s’allongea sur le matelas et Freddy souleva une Mélanie glapissante pour la positionner au-dessus de la verge dressée comme un mât. Sans quitter un instant l’anus de la blonde, il s’arrangea pour qu’elle s’empale dessus. Mél faillit jouir instantanément quand la bite de son fiancé s’enfonça dans son vagin trempé.
Du fait de la présence de la verge de Freddy dans le fondement de Mél, celle de Tom était compressée, les parois brûlantes du vagin trempé l’enserrant étroitement. Ils commencèrent à se mouvoir chacun à son rythme, changeant régulièrement de tempo et conduisant rapidement la jeune femme à un orgasme qui la liquéfia. Les deux hommes continuèrent avec la même vigueur ; ils pilonnèrent sans retenue les orifices distendus de Mél, attentifs à ne pas jouir et à procurer le plus de plaisir possible à leur partenaire.
Les trois corps enchevêtrés ruisselaient de sueur, les chairs claquaient maintenant avec un bruit liquide ; dans un rugissement, l’Italien se planta avec force et éjacula dans les reins de Mélanie, la précipitant dans un nouvel orgasme. Les contractions désordonnées du vagin torride entraînèrent la jouissance de Thomas qui emplit la matrice de sa compagne de longues et conséquentes rasades de semence.
Obligeamment, Freddy se retira avec lenteur de l’anus qui resta béant, semblant prêt à une nouvelle saillie. Mélanie plongea ses doigts dans les cheveux humides de Thomas et lui sourit tendrement.
Pour cette partie de baise torride, beaucoup te sera pardonné, mon chéri.
Ouf, je respire ! Quand Freddy m’a téléphoné pour me parler de ton escapade, j’ai décidé de m’immiscer. Mais c’est grâce à lui que le directeur de la société de production nous a bien reçus.
Eh ! L’Italien, il connaît tout le monde du porno !
Bon, à la douche ! Puis je vais soigner tes bobos. Ils ne t’ont pas ménagée, les types. J’ai récupéré tes vêtements, ma chérie. Viens, nous allons te savonner tous les deux, Freddy en meurt d’envie.
D’accord, ça devrait être sympa. Et après, j’irai rassurer Kath. Elle doit être terrorisée, la pauvre.
Je suis passé voir Nick avant de te rejoindre, expliqua Freddy. Elle ne semblait pas malheureuse, ta copine rouquine.
En effet, quand Mélanie et ses deux gardes du corps entrèrent dans le studio une demi-heure plus tard, Kath trinquait avec Nick. Vêtue d’un long et épais peignoir de bain blanc siglé XLEGAL, les cheveux encore un peu humides, le teint frais et rose, elle resplendissait. Voyant son amie, elle se leva précipitamment en renversant la moitié de sa coupe de champagne.
Mél, Dieu merci, tu n’as rien. Nick m’a expliqué qu’il s’agissait d’une mise en scène. Ton fiancé a de drôles de manières… je n’ai jamais eu aussi peur.
La rouquine fusilla Thomas de ses yeux verts, mais celui-ci soutint son regard sans ciller. À la fin, elle l’embrassa sur les deux joues en se quillant sur la pointe de ses pieds nus. Puis elle s’approcha de Freddy qui se dandinait, tout sourire, manifestement très fier de lui.
Quant à toi, l’étalon macaroni, tu es vraiment un débauché ! Organiser un truc pareil, ça dépasse l’entendement. Tu as de la chance : je suis de bonne humeur, là.
Nick a été à la hauteur ? Ça m’étonne de cette pétite bite, ecco.
Ta gueule, le vieux Rital ! tonna Nick tout sourire. Babe a été très professionnelle, réactive et souple. Son cul est un vrai délice. D’ailleurs, je le garde cette nuit pour lui donner des cours : elle va encore améliorer son jeu. Demain, elle a deux tournages et je suis sûr qu’elle va se donner à fond.
Un peu surprise, Mél regarda son amie qui rougissait jusqu’aux oreilles en entendant cela.
Eh bien… Dire que tout à l’heure tu étais pétrifiée à l’idée de tourner dans un film porno, et que maintenant tu es prête à enchaîner les tournages…
Je ne sais pas comment t’expliquer. Nick m’a mise en confiance et, malgré mon appréhension, je n’ai pas eu du tout mal quand il m’a… enfin, tu vois.
Cette fille, elle est faite pour se faire enculer, confirma le producteur en hochant vigoureusement le menton. Demain matin, elle tourne avec un Black membré comme un âne, et l’après-midi avec deux autres. Oui, avec son tatoo, elle ne tournera qu’avec des Blacks ; heureusement que mon écurie est bien fournie.
D’accord, opina Thomas. Mélanie et moi allons vous laisser et faire la virée des grands-ducs. Tu fais quoi ce soir, Freddy ?
Ma ! Je ne vais pas vous emmerder, les tourtereaux ! Je reste avec Nick pour conseiller Katheleen. Je pense qu’elle tirera grand profit à passer du temps avec une pornstar comme moi.
Je vois… ironisa Mél. C’est uniquement par altruisme que tu vas donner de ta personne.
Exactement : tou as tout compris. Freddy il est comme ça. Allez, ciao ciao les amoureux !
Thomas et sa fiancée sortirent enlacés, décidés à visiter Prague de fond en comble pendant les deux journées à venir. Nick attendit qu’ils soient partis pour se tourner vers la jolie rouquine à ses côtés et lui ordonner :
À poil, salope. Et montre à mon ami ce que tu trimbales dans le cul ! Allez, tourne-toi et écarte bien tes fesses. Regarde, Freddy, elle porte un maxi plug gonflable sans problème alors qu’elle était vierge du cul hier.
Humiliée, les oreilles brûlantes de honte, Kath n’arrivait pas à croire qu’on parlait d’elle en ces termes avilissants. Elle avait obéi à Nick, exposant sans aucune pudeur son intimité et son anus empli à éclater avec un flexible terminé par une poire de gonflage qui pendait entre ses cuisses. Son corps se repaissait de cette situation, son vagin ruisselait et ses mamelons turgescents étaient douloureux tellement ils demandaient d’attention.
Ce soir, on va se relayer dans son cul, rien que tous les deux.
Ma, elle a vraiment aimé quand tou l’as sodomisée devant les caméras ?
Tu parles ! Du jamais vu ! Elle a joui comme une reine, même qu’après les deux cameramen l’ont enculée pendant qu’elle léchait Erika. Une folle du cul, je te dis. Regarde comme elle est trempée.
Mamma mia ! Elle coule plousse que la fontaine de Trevi !
Kath ne put s’empêcher de gémir pendant que les deux hommes plongeaient leurs doigts dans sa moiteur torride. En vérité elle ne se reconnaissait plus. Elle allait passer la nuit avec ces obsédés puis tourner des films pornos… elle, la fille d’un Irlandais catholique et d’une Parisienne bobo, grandie dans le Connemara entre moutons et Smithwick’s avant de décider de devenir magistrate en France. Contre toute attente, elle avait aimé être sodomisée, insultée, rabaissée et humiliée par Nick, un homme brutal et dominateur qui ne montrait aucune considération pour elle. Et maintenant elle allait être la proie de deux prédateurs sexuels. Au lieu d’être terrifiée, elle attendait ça avec impatience ; elle savait déjà qu’elle allait se soumettre de bon gré à toutes les turpitudes qu’ils allaient lui imposer.
Déjà 18 heures, constata Nick. On continue chez moi ?
Eh, continuer ! S’exclama Freddy. Je n’ai pas commencé avec la petite rouquine, moi. Allez, on te suit.
Je me rhabille, commença Kath, incertaine.
Pas la peine : c’est au dernier étage de l’immeuble. Reste à poil, ça te va très bien ; tout le monde pourra voir que tu es une salope.
En fait de monde, ils ne croisèrent personne dans l’escalier menant à l’appartement de Nick, ce qui arrangea bien Kath. Il les fit entrer dans une garçonnière meublée simplement et sortit une bouteille de champagne du frigo pour la tendre à la jeune femme.
Débouche-la et sers-nous. Les coupes sont sur l’évier.
Et il se déshabilla rapidement, imité par l’Italien. Nus tous les trois, ils trinquèrent et burent ; au deuxième verre, Kath commença à flotter, l’esprit embrumé ; elle en oubliait presque le plug gonflable qui distendait son anus. Sur un signe de Nick, elle fila aux toilettes ôter cet encombrant intrus, puis se soulagea avant de procéder à une toilette intime. Comme elle le pressentait, sa vulve était poisseuse et gonflée. Elle joua un instant avec son bouton érigé et sensible, s’arrêtant néanmoins avant l’orgasme. Quand elle revint dans le salon, ses yeux brillaient, entre ivresse et désir.
Regarde cette petite salope, Freddy. Elle crève d’envie de se faire baiser par tous les trous.
Eh oui, mon ami. Comme c’est la meilleure copine de Mélanie, ça ne m’étonne pas trop.
Cette Mélanie, c’est quelque chose ! s’exclama le producteur. Elle est super baisable et elle n’a pas froid aux yeux.
Ni ailleurs, Nick. Elle est chaude de partout. Et cette petite rouquine a l’air aussi pute qu’elle.
Les deux hommes buvaient en se masturbant de leur main libre ; égarée, Kath s’approcha lentement d’eux jusqu’à appuyer sa hanche contre la verge tendue de Nick. Elle passa ses doigts sur la puissante queue de l’Italien en souriant.
Alors c’est vous le célèbre Freddy, l’étalon Italien ! La légende dit vrai : vous avez une bite impressionnante !
Ma ! Tu peux me tutoyer, je ne suis qu’un homme, et un ami de ton amie, alors…
Tu as raison, je sens que je t’aime bien. J’aimerais te sucer, tu es d’accord ?
Je ferai oune effort, parce que c’est toi, plaisanta l’Italien.
En riant, la jeune femme s’agenouilla gracieusement et saisit à deux mains le bel engin ; elle le caressa doucement, ravie de sentir la colonne de chair se raidir encore, avant de prendre le gland mafflu en bouche. Après quelques instants, Freddy empoigna les cheveux roux de chaque côté pour diriger le mouvement.
Pompe-moi, et sans les mains, commanda-t-il d’une voix rendue rauque par le désir. Tu vas avaler toute ma bite, et là tu lécheras mes couilles
Ouais, ajouta Nick. Pendant que tu suces la queue de mon pote, je vais t’enculer, petite salope. Je vais te défoncer si fort que ce que je t’ai fait tout à l’heure te semblera doux. Je crève d’envie de t’exploser le trou du cul et je vais pas me gêner. Je suis ton patron, après tout !
