Melissa se tourne sur le côté puis, jambes tendues, elle se penche en avant. Mon regard est immédiatement attiré par ses seins nus qui ballottent mollement au gré de ses mouvements.
— Non, j’ai pas rêvé ! insisté-je avec une pointe d’irritation dans la voix.
Elle saisit son pantalon de pyjama qui traîne en tas à ses pieds puis elle se redresse et me fait face.
— Alors c’était peut-être une paralysie du sommeil ? suggère-t-elle.
Exaspérée, je pousse un profond soupir.
— C’était bien réel, j’en suis sûre.
Je vois alors un sourire se dessiner sur ses lèvres tandis qu’elle se tourne vers le radiateur pour s’emparer du soutien-gorge violet qu’elle a posé dessus un peu plus tôt.
— Quoi ?! lui demandé-je sur un ton plus agressif que nécessaire.
Mais je suis contrariée, et même énervée, par sa réaction, par le fait qu’elle ne me croit pas et remette ma parole en question alors que j’espérais du soutien de sa part.
— Tu me fais penser à ces gens qui prétendent avoir vécu des trucs paranormaux et qui s’énervent quand on essaye de trouver des explications logiques à leur histoire, m’assène-t-elle.
J’ai soudain l’impression d’être prise pour une cinglée. Bien que hors de moi, je reste sans voix, ne trouvant pas mes mots. Et heureusement, car dans cet état, mes paroles ont facilement tendance à dépasser mes pensées.
Comme si de rien n’était, Melissa enfile son soutien-gorge, dissimulant ainsi sa poitrine à mon regard. Mais de toute façon, à cet instant, je n’ai plus aucune envie de me rincer l’il.
Ce n’est qu’alors qu’elle remarque le regard noir avec lequel je la toise.
— D’accord, disons que tu as vraiment vu un fantôme, ou je sais pas quoi, tu veux faire quoi ?
Je m’attend à ce qu’elle ajoute à sa question une pique, un sarcasme, une moquerie quelconque, mais elle a l’intelligence de s’abstenir.
— Rien, c’est bon, laisse tomber, grommelé-je.
Je parviens à garder mon calme, mais je me sens néanmoins sur le point d’exploser. Mieux vaut que je ne reste pas là.
Alors, sans un mot de plus, je sors de la salle de bain, laissant Melissa seule pour finir de s’habiller et se maquiller.
En arrivant dans le salon, je retrouve Stéphanie devant la télé, assise sur le fauteuil de mon grand-père. Comme à son habitude, que ce soit ici chez ma grand-mère, ou chez nous dans le sud, elle va encore rester scotchée pendant des heures devant l’écran. D’ordinaire, elle en profite pour prendre son petit-déjeuner mais, ce matin, elle déroge à cette règle. Peut-être n’a-t-elle tout simplement pas faim. Ou bien, y-a-t-il quelque chose qui la perturbe. Aurait-elle senti, cette nuit, mes doigts courir sur ses fesses ? Non, c’est peu probable, elle ne m’aurait certainement pas laisser faire.
— Stéph ? l’appelé-je.
Mais je n’obtiens aucune réponse, ni aucune réaction. Assise en tailleur sur le fauteuil, de profil par rapport à moi, le dos bien droit et les bras pendants le long de son corps, elle se tient parfaitement immobile et silencieuse.
Ce n’est qu’à ce moment là que sa posture me saute véritablement aux yeux. Elle n’est pas naturelle, elle a quelque chose… d’étrange.
— Ça va ?
Cette fois encore, elle ne répond pas et ne bouge pas d’un poil.
— Ohé, l’appelé-je à nouveau.
Et enfin, elle s’anime. Elle tourne la tête vers moi, lentement, puis elle me lance un regard assassin. Elle ne dit rien, mais elle bouillonne de rage. Du moins, c’est l’impression qu’elle me donne. Elle a du sentir mes caresses cette nuit, c’est ça, j’en suis certaine. Ou, tout du moins, elle doit se douter de quelque chose.
— Qu’est-ce qui se passe ? me hasardé-je tout de même à lui demander.
Pour toute réponse, je n’ai droit qu’à un silence, lourd et pesant. Elle continue de me foudroyer du regard, sans rien dire, toujours assise dans cette posture étonnante. Pendant un instant, j’ai l’impression de me trouver face à un zombi enragé et prêt à me sauter à la gorge.
Finalement, elle se détourne de moi et elle reporte son attention sur la télé. Et bien, voilà une journée qui s’annonce sous les meilleures auspices !
***
Je referme la porte du poulailler, vide depuis bien des années maintenant, puis je me retourne et m’engage nonchalamment sur l’étroite allée qui traverse le jardin et conduit à la maison. De part et d’autre du petit chemin dallé, de la pelouse est venue remplacer le potager dans lequel, lorsque j’étais plus jeune et que je venais passer mes vacances ici, mon grand-père m’apprenait les rudiments du jardinage. Je me revois, petite, manier tant bien que mal une bêche trop lourde pour moi et déterrer des patates. Braver le froid glacial et mordant de cette matinée pour faire ces quelques pas qui m’ont ramenée vers mon enfance m’a fait du bien. En effet, je ne ressens plus aucune colère envers Melissa qui n’a pas prit au sérieux ce que je lui ai dit un peu plus tôt. Nostalgique, j’ai seulement envie de rentrer me mettre au chaud, d’autant plus qu’un vent vif vient de se lever. Je remonte le col de mon manteau et je presse le pas en direction de la maison.
A l’instant où je passe près du cerisier qui se dresse au centre du gazon, sur ma gauche, le croassement lugubre d’un corbeau attire mon attention. Je lève la tête vers l’endroit où je suppose que se trouve le gros oiseau noir, et je ne tarde pas à l’apercevoir au milieu des branches nues. Au-delà, le ciel est couvert d’épais nuages, sombres et menaçants. Je ne serais pas étonnée qu’il se mette à neiger d’ici peu.
Le corbeau pousse un nouveau croassement et s’envole. Il passe au-dessus du toit de la maison et disparaît de mon champ de vision. N’ayant plus rien pour me distraire, je me remet en marche, mais à peine ai-je parcouru deux mètres que la sonnerie de mon téléphone retentit. Aussitôt, une certaine panique s’empare de moi comme je repense à cet appel mystérieux que j’ai reçu au cours de la nuit. Dans ma tête, j’entends à nouveau ce grésillement inquiétant qui avait résonné dans la chambre et, m’avait-il alors semblé, dans la maison tout entière.
Cependant, en voyant le prénom de l’une de mes meilleures amies s’afficher sur l’écran, mes peurs se dissipent immédiatement, et je décroche.
— Laura ? fais-je.
Un court silence me répond tout d’abord, puis j’entends une voix qui, bien que familière, a des intonations étranges. J’ai l’impression d’avoir à faire à une sorcière de dessin animé ou de film au budget très limité et aux doublages minables.
— Je vais dévorer ton âme… murmure mon amie avant de se mettre à pouffer de rire.
— Arrête, lui intimé-je fermement, n’appréciant pas sa plaisanterie.
— Qu’est-ce qui se passe, ma belle ? demande-t-elle après avoir très vite reprit son sérieux.
— T’as pas lu mon message ? l’interrogé-je sur un ton irrité comme je crains qu’elle n’ait même pas prit la peine de lire ce que je lui ai écrit.
— Si, me rassure-t-elle, mais je sais pas trop quoi te dire. Tu sais qui ça pourrait être cette fille ?
— Non.
— Tu peux peut-être en parler à ta grand-mère ? Ou bien tu fais comme dans les films et tu vas à la bibliothèque chercher tout ce qui existe sur la maison. Et t’apprendras que dans les anciens proprios’ il y avait des satanistes ou d’autres tarés du même genre. Ou bien qu’une petite fille a été tuée dans la maison…
— Ouais… réponds-je simplement, peu convaincue et estimant, très sûrement à tord, que de telles découvertes n’arrivent justement que dans les films.
— Sinon, il paraît que les esprits se nourrissent de ton énergie. Si tu es triste, ou déprimée, ou si tu as peur, ça les renforce. Le mieux, c’est d’ignorer tous les trucs bizarres qui peuvent arriver.
— Bien sûr, c’est si facile…
— Fais comme les petits : tu te mets la tête sous la couverture, tu fermes les yeux, tu chantes, n’importe quoi pour penser à autre chose…
Mentalement, je me vois assise au centre de mon lit, totalement dissimulée sous une couverture aux motifs enfantins, et chantonnant une comptine. L’image me paraît tout à fait ridicule.
— Au pire, tu rentres après-demain, non ? reprend Laura. Tu te prend pas la tête, ce soir tu te mets un truc dans les oreilles et un bandeau sur les yeux, et tu fais un gros dodo !
— J’ai pas de bandeau, rétorqué-je.
J’entends alors Laura pousser un profond soupir.
— Tu fais pas beaucoup d’efforts, hein, grommelle-t-elle en feignant d’être exaspérée. Entre toi, Mel et ta sur, vous avez bien des soutifs, non ? T’en prend un et tu te l’enroules autour de la tête, et voilà !
— T’es con… lui dis-je en riant néanmoins à ses bêtises. Je prendrais mon écharpe…
— Ah, tu vois quand tu veux ! se réjouit-elle de manière exagérée. Aller, courage, dans deux jours tu seras là, tu auras retrouvé tes chats, ta petite vie normale et tranquille…
— Oui, j’ai hâte… Bon, je vais faire ça alors, merci. Je t’embête pas plus, je vais retrouver Mel.
— D’accord, amusez-vous bien quand même ! Bisous.
— Bisous, à plus.
Et je raccroche. En me repassant mentalement notre conversation, je me dis que l’idée de Laura, bien qu’absurde, n’est pas si bête. J’aurai d’ailleurs pu y penser toute seule. Ce soir, donc, je dormirais avec mon écharpe. Et tant pis pour les commentaires que feront inévitablement Melissa et ma sur.
La perspective de passer enfin une bonne nuit de sommeil, sans bruit effrayant, sans apparition terrifiante, me met d’excellente humeur. Je suis pressée de retrouver ma chérie pour partager ma joie, d’une façon ou d’une autre, avec elle.
Je glisse mon téléphone dans la poche de mon manteau mais, à l’instant même où je le lâche, il sonne à nouveau. Un message. De Melissa. Bizarre. Intriguée, je regarde ce dont il s’agit. En fait de message, il n’y a qu’une simple image. La pochette d’un album de musique. Elle représente, sur fond noir, une femme nue et à genoux, légèrement penchée en avant. Il n’y a aucun doute possible sur ce que fait cette femme, dans cette position, avec le crucifix qu’elle tient dans l’une de ses mains…
Je ris intérieurement devant l’image de cet album culte, du moins pour les amateurs du genre, mais je me demande toutefois pourquoi Melissa m’envoie ça.
Alors que je cherche une raison à ce message, un croassement me tire de ma réflexion. Le corbeau est revenu. Distraitement, je lève la tête dans sa direction, mais mon attention se porte sur tout autre chose. De là où je me trouve maintenant, je vois la fenêtre de la chambre de ma grand-mère, et il y a quelqu’un derrière cette fenêtre ! Une enfant de petite taille, avec de longs cheveux qui retombent en cascade sur ses épaules menues. Elle se tient immobile et regarde fixement vers moi. Son regard est lourd et pesant. Je me sens comme menacée. Qui peut-elle bien être ? Et que peut-elle bien avoir contre moi ?
Brusquement, sa petite silhouette devient moins nette. Elle paraît se fondre au milieu de ce qui l’entoure. Puis, le temps d’un clignement des yeux, elle a totalement disparu. Je reste clouée sur place au milieu de l’allée, les yeux rivés sur la fenêtre, et incapable de faire un geste. Pendant un instant, j’envisage de ne plus jamais mettre les pieds dans cette maison, et encore moins dans la chambre de ma grand-mère. Bien sûr, c’est totalement idiot, mais que puis-je faire d’autre ? Je repense alors à ma conversation avec Laura. Je dois m’efforcer de ne pas accorder d’importance à ces phénomènes étranges. Bien. Je ferme les yeux et j’essaye de retrouver mon calme. Me revient alors à l’esprit le message de Melissa. Je me focalise dessus. Pourquoi m’a-t-elle envoyé l’image de cet album, ça et rien d’autre ? Il est temps que j’obtienne des explications à ce sujet.
***
Je suspend mon manteau à la patère de l’entrée puis je traverse la cuisine et la salle à manger pour parvenir au salon. Mes parents et ma grand-mère, partis tôt ce matin, ne sont visiblement pas encore rentrés. Aucune trace non plus de Melissa. Ma sur est seule, toujours scotchée à la télé. Elle n’a pas bougé d’un poil depuis tout à l’heure.
— Tu sais où est Mel ? lui demandé-je en m’approchant du fauteuil sur lequel elle est assise.
Cette fois encore, elle ne répond pas. Elle a toujours cette posture étrange dans laquelle je l’ai trouvée avant de sortir dans le jardin. Elle me paraît complètement ailleurs. J’ai l’impression qu’elle n’a même pas remarqué ma présence.
Mais, bien décidée à obtenir une réponse, je viens me planter face à elle, je pose une main sur l’une de ses épaules et je la secoue, modérément tout de même.
— Oh ! Tu dors ?!
Elle sursaute, comme si elle sortait d’un long sommeil, puis elle pose un regard quelque peu étonné sur moi.
— Hein ? Quoi ?
— Ça va ?
— Bah oui, pourquoi ?
Je l’observe attentivement, mais elle me semble maintenant tout à fait normale.
— Non, comme ça. Tu sais où est Mel ? la questionné-je à nouveau.
— Dans la chambre.
Quelle chambre ?! Celle où j’ai vue cette petite fille ?!
Affolée, j’abandonne ma sur devant la télé et, en courant presque, je vais rejoindre ma chérie, déterminée à la sauver des griffes de cette enfant.
Je parviens à l’étage en un temps record et j’ouvre la porte d’un mouvement brusque. Mon regard se porte aussitôt sur la fenêtre : personne. Aucun fantôme maléfique prêt à me fondre dessus. Il n’y a que Melissa.
***
Ma chérie, totalement nue, est à genoux au centre du lit. Elle est dos à moi mais, en m’entendant faire irruption dans la chambre, elle tourne la tête dans ma direction puis elle me lance un sourire sans équivoque.
— Ah, quand même… dit-elle. J’ai pas été sympa tout à l’heure et je voulais me faire pardonner.
Sans attendre de réaction de ma part, elle me tourne à nouveau le dos puis elle se penche légèrement en avant, en s’appuyant sur le lit de la main gauche. Tandis que mon regard se pose sur ses fesses, je remarque du coin de l’il le crucifix en bois, habituellement accroché au mur, qu’elle tient dans l’autre main. Je comprend maintenant pourquoi elle m’a envoyé cette image tout à l’heure. Mais, et ensuite ? Melissa va-t-elle aller au bout de son délire ?
Sans me laisser le temps de m’interroger davantage, elle se met en action. Elle pose le bout de la branche verticale du crucifix au creux de son genou droit, elle le fait ensuite aller le long de sa cuisse puis de sa fesse, jusqu’au bas de son dos. Arrivée là, elle le déplace sur le côté avant de le faire glisser entre ses fesses, doucement, de moins en moins vite, mais elle finit toutefois par atteindre son minou. Elle redresse alors le crucifix, que je vois ensuite disparaître peu à peu, s’enfoncer progressivement, dans sa petite chatte.
Le crucifix planté en elle, elle pousse un soupir de plaisir et entame un lent mouvement de va-et-vient. Si, jusque-là, j’étais parvenue à me contenir et à seulement observer ce délicieux spectacle, je suis maintenant trop excitée pour rester sans rien faire. Je me déshabille en un clin d’il et je rejoins Melissa sur le lit.
Je m’installe à genoux au-dessus de sa jambe gauche, de manière à, en ondulant du bassin, frotter mon minou sur son mollet. Je me penche ensuite en avant pour déposer une multitude de baiser dans son cou tandis que ma main droite vient couvrir celle avec laquelle Melissa manipule le crucifix. Brûlante d’excitation, j’accélère le mouvement de va-et-vient. Il est rare que nous utilisions autre chose que notre langue ou nos doigts pour nous donner du plaisir, mais je dois bien reconnaître que jouer avec ce crucifix est particulièrement agréable, et excitant. Cela ne fait même qu’accroître mon désir pour Melissa.
Soudain, alors que je ne m’y attend pas, ma chérie s’avance puis se laisse tomber en avant. Elle se réceptionne sur les mains et se retrouve à quatre pattes devant moi, puis elle se penche de manière à venir s’appuyer sur ses bras, pointant ainsi ses fesses vers mon visage. Elle pose alors une main sur sa fesse droite et exerce une pression sur le côté, me dévoilant sans la moindre gêne toute son intimité. Déjà chaude comme un volcan un instant plus tôt, je bouillonne maintenant d’excitation. Mon regard ne sait pas où s’arrêter. Sur son petit trou étroit, ou sur sa chatte, de laquelle dépasse la tête du crucifix ? Il va de l’un à l’autre sans arrêt, augmentant constamment mon excitation.
Je ne peux plus résister. Je débarrasse Melissa du crucifix puis je m’avance à mon tour et, en venant coller mon nez contre ses fesses, je me met à lécher avec gourmandise son minou déjà bien humide. A cet instant, je ne cherche qu’à assouvir mes propres désirs. Je veux me délecter du parfum que dégage son intimité, je veux m’enivrer du goût de sa mouille.
Je lèche Melissa sans aucune retenue. Je m’attarde sur son clitoris, bien évidemment, mais aussi et surtout entre ses lèvres où ma langue s’immisce autant que possible pour venir récolter sa mouille. Parfois, je lèche ses fesses, me rapprochant alors de son petit trou. Je fais toutefois l’effort de l’éviter pour ne pas contrarier ma chérie.
Aux gémissements qu’elle pousse, je devine que ce traitement lui plaît. Pourtant, elle se remet à quatre pattes et, pour la seconde fois, elle s’éloigne. Tandis que je me redresse, elle se retourne avant de revenir vers moi. L’une de ses mains se pose alors sur mon sein droit. Elle le caresse, elle le palpe, puis ses lèvres viennent enserrer mon téton. Je sens sa langue tourner autour, passer dessus, alors qu’elle continue de presser mon sein.
Au bout d’un moment, elle me pousse en arrière, m’obligeant ainsi à m’allonger sur le dos. Elle vient ensuite se placer au-dessus de moi et elle s’aplatit, de manière à ce que ses seins viennent s’écraser contre mon ventre. Puis elle remonte, frottant sa poitrine sur mon corps.
A l’instant où ses seins viennent rencontrer les miens, sa main droite s’aventure entre mes cuisses, et elle saisit mes lèvres avec ses doigts. Elle les pince délicatement, elle tire légèrement dessus, elle enfonce ensuite deux doigts dans ma petite chatte. Tout en couvrant mes seins de coups de langue, elle se met à me doigter. Son index et son majeur, rapidement, plongent et replongent sans cesse dans mon minou. Cependant, après un trop court instant, elle s’arrête.
Melissa se redresse quelque peu et retire ses doigts de ma chatte, puis elle caresse l’un de mes seins, étalant au passage sur mon téton, ma mouille qui couvre ses doigts. Elle le lèche ensuite, tout en enfonçant à nouveau ses doigts au plus profond de mon minou. En soupirant, je laisse échapper un juron lorsque je sens son majeur et son index, enfoncés en moi, remuer dans des directions différentes. Mais cette fois encore, cela ne dure pas suffisamment longtemps à mon sens. Melissa se redresse à nouveau, et se tient à genoux au-dessus de moi. Sur mon ventre, je peux sentir la chaleur que dégage sa minette. Elle approche ensuite sa main de mon visage puis elle met ses doigts dans ma bouche. Je les lèche, je fais tourner ma langue autour, je les débarrasse rapidement de ma mouille.
Cela fait, Melissa s’avance, en faisant glisser ses genoux sur le lit. Arrivée au niveau de ma poitrine, elle fait attention à ne pas m’écraser les seins, puis elle poursuit son chemin. Lorsqu’elle passe au-dessus de mon visage, je ne manque pas de jeter un coup d’il vers sa petite chatte, mais je n’ai pas le temps de voir grand chose.
M’ayant dépassée, elle fait demi-tour et vient placer ses jambes autour de ma tête. Je devine qu’elle va se pencher en avant pour me lécher mais, au lieu de cela, elle s’assoit doucement sur mon visage. Je me retrouve alors avec ses fesses sur le nez, et son minou chaud et humide, collé à ma bouche. Pendant quelques secondes aussi courtes qu’excitantes, Melissa se balance lentement d’un côté et de l’autre après quoi, comme je m’y attendais, elle se penche en avant.
Tout d’abord, il ne se passe rien, mais soudain, quelque chose de dur vient se présenter devant mon minou. Tandis que de mon côté je caresse des deux mains les fesses de Melissa tout en léchant sa petite chatte, elle-même me pénètre avec le crucifix. Elle l’enfonce profondément en moi, puis elle le fait tourner, dans un sens et dans l’autre, avant de lui faire faire de rapides va-et-vient.
Mais bientôt, elle cesse de jouer avec le crucifix. Elle le laisse toutefois enfoncé dans mon minou, alors qu’elle reporte son attention sur mon clitoris auquel elle donne de grands coups de langue. Connaissant mon corps à la perfection, elle décrypte sans mal mes réactions ainsi que les signes que je lui envoie inconsciemment. Je fais de même de mon côté et, ainsi, alors que nous nous léchons mutuellement, nous faisons en sorte d’atteindre l’orgasme en même temps.
Peu après, c’est chose faite. Une vague de plaisir me submerge soudain, me vidant de toute mon énergie. Mon corps, comme celui de Melissa, est secoué par de légers soubresauts. N’ayant plus aucune force, j’arrête de lécher sa petite chatte. Je ferme les yeux et laisse ma tête retomber sur le lit. Les soupirs que nous poussons l’une et l’autre se mêlent pour n’en former plus qu’un. Je sens que Melissa retire le crucifix de mon minou puis, lourdement, elle s’écroule sur le côté.
Couchées près l’une de l’autre, envahies par un sentiment de bien-être, nous profitons de cet instant.