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La boite de Pandore – Chapitre 4




Qui perd gagne : 4/4

Les amours partagées sont une évidence et le plaisir retiré en vaut-il la chandelle ?

Lair vif de la nuit prenait le nez et à chaque respiration, un nuage de buée entourait le couple de marcheurs. Ils longeaient la route principale, se dirigeant vers les lumières de la ville, tout au fond, droit devant eux. Pas un seul mot échangé, ils restaient, lun et lautre dans leur bulle. Daniel tremblait encore dans sa tête, à lidée de ce qui aurait pu arriver. Il revoyait ce gars avec des yeux qui lui sortaient des orbites. Une chance que Claude ait pu contenir la fureur de son mari. Ensuite, il navait que vaguement perçu les explications quelle lui avait apportées. De cette Bon Dieu de soirée, il ne restait quune seule chose : elle marchait, à ses côtés, à onze heures du soir, en direction de son hôtel avec lui.

Bon sang ! Quelle en voulait à Michel ! Tout ce cinéma pour cela ! Pourquoi lui avoir demandé de faire cette chose sil nétait pas capable dassumer ? Si au bout de quelques minutes, il était intervenu, mais non ! Monsieur avait attendu lextrême limite, à savoir quelle ait vraiment envie de faire lamour pour surgir comme un diable hors de sa boite. Et il pensait peut-être que de cette manière elle allait baiser avec les deux ? Il ny avait donc que son plaisir qui comptait ? Eh bien ! Il allait sapercevoir du contraire. Folle dune rage intérieure, elle était partie avec Daniel. Oh bien sûr que non ! Elle ne coucherait pas non plus avec celui-ci. Il ne lui servait que pour aller chez son amie Fabienne.

Immédiatement aux abords de lhôtel de ce Monsieur, elle le planta là, sans regret. Elle songea juste une seconde quil ny était finalement pour rien et elle revint sur ses pas. Lautre, ancré sur le trottoir, ne savait plus ce qui lui arrivait. À sa hauteur, elle lui murmura :

Merci ! Vous ny êtes pour rien, et je suis confuse pour ce qui sest passé.

Dans un élan inconsidéré, elle empoigna lhomme et ses lèvres cherchèrent les siennes. Le baiser échangé avait un gout de rupture définitive, ils ne furent dupes ni lun ni lautre. Au moins aurait-il la mémoire dune fesse chaude et de deux palots de rêve. Mieux que rien après tout. Il saurait se contenter de ces souvenirs-là ! Longtemps encore, il regarda partir cette silhouette qui avait lair de danser sur la neige. Il en serait quitte pour une bonne branlette ce serait toujours moins douloureux quun pif cassé, ou pire qui savait ! Le petit point sombre disparaissait dans lavenue de la Jamagne.

Dans la salle de bain, Claude avait téléphoné à son amie. Bien sûr, elle ne sétait pas étendue sur les causes qui lamenaient chez Fabienne. Du reste elle navait pas posé de question. Une copine était dans le besoin, cétait une raison suffisante pour quelle accepte de la recevoir pour la nuit. Une fraction de seconde elle pensa que Michel nétait pas là et que la solitude pesait à la jeune femme. Le couple que formaient Claude et son mari était réputé pour être solide. Alors quand la sonnerie de la porte se mit en branle, elle se précipita pour ouvrir. Son amie sur le pas de la porte lui souriait, donc la situation nétait pas si désespérée finalement !

Fabienne ! Quarante-quatre printemps, autant dhivers et celui qui finissait cette année, la revoyait de nouveau solitaire. Elle possédait des serres sur le flanc de la montagne et elle vendait ses produits dans une échoppe minuscule, dans sa ville natale. De tout temps, elle avait éconduit des dizaines de prétendants, ayant une préférence nettement plus marquée pour les jupons. À dire vrai, les pantalons et surtout ce quils contenaient lindifféraient totalement. Bien entendu elle avait connu des moments difficiles. Il nétait jamais aisé de parler de ces choses-là dans une petite ville de province, qui plus est, puritaine comme Gérardmer. Mais les mentalités commençaient à évoluer favorablement.

Claude était une des rares amies avec qui elle avait toujours pu ouvertement étaler sa sexualité non conventionnelle, sans que celle-ci prenne parti, pour ou contre. La femme brune était son amie, sa cliente, sa confidente depuis bien des années. Et elle ne jugeait pas. Fabienne avait, question de ne pas parler sans savoir, tenté une expérience avec un homme. Un échec cuisant dont elle gardait encore les stigmates profondément ancrés dans son esprit. Elle se savait née différente, et finalement sétait résolue à assumer pleinement cette divergence. Mais dans la vie quotidienne, pas question aux yeux des autres de vivre avec une femme. Alors tout restait discret, secret, caché. Donc que son amie débarque en pleine nuit sans bagage, sentait la crise conjugale. Elle laccueillait les bras ouverts.

Elle lui aurait bien aussi ouvert autre chose si Claude avait été réceptive. Mais avec son Michel ils formaient un des couples les mieux assortis quelle connaisse. Michel cétait également le seul homme dont elle arrivait à supporter la présence plus dune heure. Comme quoi pour linstant la brune déposait son manteau dhiver sur la patère du couloir et elle avait les joues rougies par le gel et le vent. La nuit sannonçait comme une des plus froides de décembre.

Alors ma belle tu te balades en pleine nuit ? Tu tes dit, Fabienne me manque et je vais aller la surprendre en pleine nuit ! Histoire de voir si elle na pas un amant maintenant ?

Arrête tes bêtises ! Mais non ! Cest juste que Michel et moi, nous nous sommes un peu embrouillés. Je voulais lui donner une bonne leçon et je nai pas réfléchi !

Ben, tu as eu raison, les amies sont aussi faites pour cela. Enfin je souhaite que ça ne soit pas trop grave entre vous deux !

Penses-tu ! Juste une querelle, demain tout rentrera dans lordre. Il méditera toute la nuit et lenseignement lui sera sans doute salutaire.

Comme tu veux ! Cest tes affaires, je ne veux pas men mêler.

Et pourquoi crois-tu que je suis venue chez toi ? Je te connais et savais à lavance que tu ne poserais pas de question. Jai besoin dun lit. Tu dis oui, ou je vais à lhôtel ?

Idiote, bien sûr que je te garde pour la nuit, et même plus si tu en as besoin. Un café pour te réchauffer, tu sembles transie de froid.

Tu nas pas de lait ? Je préférerais un lait chaud

Ça marche ma belle !

Étrange comme les paroles et la mine de Claude se contredisaient. Son amie eut le bon gout de ne pas relever. La brune était à la limite des larmes. Le lait chaud fumait dans les deux bols. Un paquet de « petit beurre » vint agrémenter la boisson. Fabienne dordinaire si réservée était exubérante. Elle se lançait dans une diatribe sur les hommes, en femme convaincue de sa bonne foi. Claude songea lespace dune seconde que la voix de sa copine avait été sans doute pour beaucoup dans ses choix de vie. Eraillée comme si elle broussait des cigarettes à longueur de journée, elle qui navait jamais de près ou de loin tenu une clope de son existence. Les lesbiennes avaient-elles toutes cette allure ?

Les cheveux coupés à la garçonne, elle nétait pas à franchement parler, féminine. Mais il se dégageait de cette femme un indéfinissable charme, une tendance à être plus homme que femme. Claude ny a avait jamais prêté une attention particulière avant ce soir. Depuis des années quelle fréquentait le magasin de son amie, quelles se voyaient régulièrement, et autant dans son échoppe quailleurs, elle navait absolument pas senti comme en cet instant, cette prestance qui masculinisait Fabienne. Le trouble de la situation y était-il pour une part ? Possible quinconsciemment elle se comporte comme si larrivante était une proie à draguer ?

Il ny avait aucune peur, aucune crainte chez Claude. Seulement cette sensation que son amie avait un quelque chose dinhabituel, dinaccoutumé. Les sens exacerbés de la brune, son corps sollicité par le slow, son ventre mis en alerte par les mains de Daniel, tout contribuait à lui redonner une espèce denvie. Un désir que loin dapaiser, son amie accentuait même terriblement. Pourquoi ? Là était toute la question ! Lautre lavait elle aussi ressenti ? Peut-être était cela que percevait lépouse de Michel !

Tu veux que nous parlions ? Ou tu préfères seulement te coucher ? Cest toi qui décides.

Nous pouvons encore rester un petit moment tu faisais quoi avant ma venue ?

Je lisais ! Je nai plus le cur à le faire.

Une atmosphère bizarre entourait soudain les deux femmes. Cétait aussi la première fois que Claude venait seule de nuit chez son amie. Lautre sentait elle quelle était désemparée, ou avait-elle une odeur particulière qui, tel un parfum émanerait delle ? Assises de part et dautre de la table de cuisine, les deux filles, les yeux dans les yeux, nosaient plus broncher. La première qui parlerait briserait sans doute la magie dun instant fragile. Aussi, aucune delles ne prenait ce risque, mais la tension montait dun cran. Dans ce silence qui sinstaurait entre les deux personnages, un immonde gargouillis fait par un ventre éclata, pareil à une bulle crevant la surface.

Claude sourit. Incapable de savoir si cétait celles de Fabienne ou les siennes dentrailles qui perturbaient ce tête-à-tête silencieux. Alors ce fut son amie qui écorna la sérénité du moment.

Tu as faim ? Tu veux que nous préparions une omelette ou un truc de ce genre ? Rapide en tous les cas !

Non ! Non ! Ça ira comme ça je suis crevée. Tu as un lit pour moi ?

Tu sais que ma maison est toute petite, alors couche dans ma chambre. Je dormirai sur le canapé.

Mais non ! Si on se rejouait nos jeunes années et le bahut, enfin linternat tu as bien dû dormir avec au moins une de tes amies, à cette époque ?

Lautre face à elle la fixait avec des billes toutes rondes. La brune soudain se rendit compte de lénormité de ce quelle venait de prononcer. Elle rougit jusquà la racine des cheveux. Mais cétait trop tard et Fabienne avait déjà saisi la balle au bond. Sans doute pensait-elle que cétait une invitation en bonne et due forme. Un sourire de carnassier découvrait ses deux rangées de dents dune blancheur impeccable.

Tu veux un pyjama ? Une liquette ou une nuisette, parce que ton bagage est plutôt mince

Une nuisette si tu veux ! Je peux emprunter tes toilettes et ta salle de bain ?

Oui, fais comme chez toi !

Elle reprit son calme, loin des yeux de sa copine ! Leau coulait sur sa peau et cétait comme si elle en changeait. De lautre côté de la paroi, il lui sembla entendre comme une sonnerie. La porte sentrouvrit un peu et Fabienne lui fit un geste en lui montrant le téléphone dont elle obturait dune main le microphone.

Ton mari ! Il me demande si tu es chez moi ou si je tai vue.

Elle lui fit signe que non, du bout des doigts, et lautre disparut, mais sans refermer lhuis. Claude se replongea dans sa douche. Daussi loin quelle se souvenait, elle navait jamais passé une nuit loin de Michel dans de pareilles conditions. Perdue dans ses pensées elle ne saperçut de larrivée de son amie que lorsque celle-ci, aussi nue quelle entrait dans la petite cabine de verre. Sans lui laisser le temps de réagir, Fabienne sétait emparée dun gant et frictionnait déjà le dos de la brune. Dabord celle-là ne sut plus quoi faire. Pour finir, ce nétait pas si désagréable, après cette soirée de merde. Elle se laissa faire et la mousse du gel noyait son corps dun blanc parfumé. La main qui frictionnait son épiderme ne se voulait pas spécialement douce.

Du dos, léponge montait vers le cou, pour redescendre le long de sa colonne vertébrale, lui provoquant des picotements sympathiques sur tout le corps. Ensuite la main qui courait sur elle saventura sur les fesses, les lustrant plus que de raison. Mais elle restait toujours à la frontière du normal, ne cherchant pas à profiter de lavantage de la surprise. La main enfin repartit vers le point de départ et de sa voix si personnelle Fabienne lui demanda tout à trac ;

Bon le côté pile est propre, passons au côté face ! Allez ma belle ! Retourne-toi, regarde-moi.

Si elle marqua un temps darrêt avant dobtempérer, cétait sans doute quelle ne sattendait pas une requête de cet ordre. Mais curieusement, au bout de quelques secondes, elle pivota sur elle-même, offrant une vision magnifique de son anatomie à son amie. La laveuse stoppa son élan pour admirer cette vue de Claude. Leau ruisselait sur la poitrine et glissait sur le ventre. Les cheveux trempés coulaient. Mais ce qui accrochait le regard de Fabienne, cétait sans nul doute ce triangle de la même couleur que les tifs. Une toison bien entretenue, un appel à lamour

Sans se soucier de rien, la main reprit son périple. Par contre cette fois, elle allait plus doucement, caressante plus que lavante. La mousse effacée par la rivière qui couvrait en permanence Claude, lautre ne pouvait pas détacher ses mirettes de ce ventre pratiquement plat, surmonté dune paire de seins affriolants. Elle passait et repassait aux mêmes endroits, subjuguée par ces deux collines, au bout desquelles, deux tétons sombres avançaient dun bon centimètre. Quand enfin le gant, tenu par une main fébrile, sengagea sous le nombril, la brune navait plus envie de la faire partir.

Cétait elle, toute seule qui fléchissant sur ses genoux, facilita par-là, la glissade entre ses jambes. Fabienne saccroupit pour longer les jambes et les mollets, sous toutes les coutures. Elle demanda en tapotant sur le pied à Claude de soulever du sol le premier, pour le nettoyer partout. Le second aima le sort identique que lui réservait la marchande. Alors que la mousse couvrait les deux cuisses, que la main suivait lintérieur de lune delles le visage de Fabienne sappuya sur le ventre de son amie. Elle était trempée, mais sa joue sappliqua à venir tout près de cette toison très propre. La main suivit la joue et la bouche souvrit sur une fente finement ourlée.

Leau coulait partout du nez de la femme agenouillée à son dos, en passant toujours par les cheveux de Claude. La langue rose avait enfin découvert le sillon fermé que les poils cachaient. La seule chose que fit la brune, fut de presser sur la tête qui sappropriait les lieux. Elle encourageait sans un mot, sa compagne, lexhortant sans rien dire, à aller encore plus profondément avec cette petite pointe de limace cochonne. Elle haletait ! Leau nétait vraiment pour rien dans cette affaire. Quand elles sortirent toutes les deux de la cabine, Claude avait déjà joui une bonne fois. Mais Fabienne nen avait pas encore fini avec elle.

oooOOooo

La chambre à coucher de Fabienne, un vrai poème à elle seule, marqua lesprit de Claude. Presque tout lespace du mur face à la porte dentrée était mangé par un lit immense. Mais ce qui retint son attention au premier chef cétait quatre longues et hautes colonnes de bois de chêne vernis. Ces piliers relativement fins montaient vers le plafond, entrainant entre eux, sur chaque côté du lit, des rideaux de tulle légers. Il avait ce pieu, des airs de lit à baldaquin dantan. La propriétaire des lieux poussa la brune, seulement enveloppée dune serviette, sur la couche dun autre âge. Elle sy plongea avec délice, senfonçant dans des draps de satin aux couleurs chatoyantes et mordorées.

Lappétit aiguisé par leurs préliminaires aquatiques, Claude avait hâte de faire lamour. Elle en redemandait et bien sûr, sa complice de linstant ne donnait pas sa langue au chat, mais plus volontiers à la chatte. Avant de rejoindre la nymphe sur le lit, elle ouvrit un tiroir dune commode aussi patinée que le reste du mobilier de la chambre. Un sac de jute entre les doigts, elle revint vers son amie. De celui-ci furent extirpés sous les yeux médusés de la femme couchée, toute une ribambelle de sexes factices. Les couleurs autant que les tailles variaient, allant du violet papal, à la couleur chair, sans omettre quelques transparences translucides. Les diamètres des olisbos de toutes sortes, pouvaient pour certains, paraître démesurés. Mais dautres étaient ridiculement fins, bien que dune longueur époustouflante.

Les amours saphiques des deux-là nétaient en rien comparables avec celles quavaient déjà vécu la brune. Rien non plus de ces quelques parties à trois ou avec son mari elle avait partagé son corps entre lui et François. Non ! Avec Fabienne ce fut totalement différent et le fait que la complice fut une femme était pour beaucoup dans cet échange particulièrement chaud. Son amie avait des talents cachés, elle savait où toucher pour que Claude soit comblée. Et il existait chez cette femme, en plus de lexpérience, une patience qui touchait au raffinement. Elle utilisait les bons endroits à toucher, où déposer des baisers, elle savait, de quelle réplique de phallus se servir pour tirer le meilleur du corps de son amie.

Les bras en croix, la femme de Michel subissait ces sévices sophistiqués, par une Fabienne comblée de la savoir si malléable et disponible. La belle qui se laissait faire avec seulement des feulements de chatte en chaleur, avait presque oublié ce pour quoi elle était là. La nuit entourait les deux gougnottes dans leurs facéties sans fin. Les soupirs se mélangeaient dans détranges bouquets changeants. Puis petit à petit celle qui supportait les caresses si cruellement mielleuses de sa partenaire, se mit à répondre et à rendre câlin pour câlin. De minettes en doigtés, les amours des deux amies tournaient autour de ces godes aux couleurs variées.

Claude apprit à assouvir autant de sa langue que de ses mains, toutes les pulsions que son corps réclamait. Les minutes devenaient de plus en plus longues et Michel perdu au fond dun reste de souvenir. Lautre était une experte sans aucun doute. Elle trouvait le bon moment, le bon endroit, ne sétant pas même arrêtée à la taille hors normes du clitoris de la brune. Elle avait happé ce dernier, entrainant sa visiteuse dans des spasmes langoureux, et les cris quelle poussait, attestaient de son savoir-faire. Quand Fabienne avait fait du fondement de sa complice un dessert de choix, Claude se pâmait de bonheur.

Puis le plat de résistance était arrivé. Ce fut par lintromission lente dune bite de latex dune taille raisonnable dans la chatte qui coulait que démarra une nouvelle phase de cette séance de broute-gazon. Quand lobjet eut pratiquement disparu en totalité entre les cuisses de la brune, des va-et-vient vigoureux lui rappelèrent que lon pouvait aussi jouir sans la présence dun homme. Un brouillard devant les yeux, le cur battant, la respiration haletante Claude nen pouvait plus de se tordre sur le lit. Elle ne comprit que quelques instants plus tard que cette manière daimer avait dautres avantages.

En effet, sans se démonter, sa compère dalcôve avait saisi un second chibre dont son amie ne voyait rien. Ce truc se présenta, à lorée de lautre endroit savamment préparé par une Fabienne maitresse du jeu. Le temps de réaliser que le premier était au fond de sa chatte que déjà le second trouvait une ouverture, dans cette cave pourtant relativement peu usitée. Elle ne lâchait plus rien, et alors que Claude soufflait, la tige, dun diamètre pas très gros, remplissait tout lespace de ce canal inhabituel. La poussée ne dura quune fraction de seconde, elle parut pourtant bien longue à celle dont les fesses sécartaient. Fine mouche la meneuse de revues, fit une pause anale et remit en mouvement le sexe vaginal.

Quand cette sensation de douleur finit par passer, louragan qui déferlait dans les entrailles de la brune navait plus rien pour le stopper. Lorgasme qui lui tétanisait le corps tout entier la secouait tellement, que cétait elle qui ruait de telle façon quelle sempalait de plus en plus, tantôt sur lolisbos qui habitait son minou, mais aussi en cadence sur celui qui la sodomisait. Son amie trouva enfin le rythme parfait, celui qui entrainait un plaisir ininterrompu parce que les spasmes montaient de partout. Chacun des gestes de Fabienne irradiait partout, sollicitant ses forces pour transporter Claude dans un autre monde. Des milliers détoiles devant les yeux verts de lépouse de Michel lemmenaient vers une petite mort salvatrice.

Quand elle revint de cet abime, elle se sentait prisonnière. Les muscles de ses bras lui faisaient mal, ceux de ses cuisses également. En tournant la tête, elle put apercevoir des cordelettes qui reliaient chacun de ses membres aux poteaux de bois des quatre coins du lit. Pourtant cette position ne linquiéta pas outre mesure. Penchée sur elle, Fabienne, un large sourire aux lèvres lui caressait le front.

Ouf ! Tu reviens parmi nous ? Tu as fait un beau voyage ? Je commençais à minquiéter.

Humm ! Cétait trop ! Pourquoi mas-tu attachée ?

Tu verras ! Ne sois pas impatiente !

Sur le haut de son visage, deux doigts remontaient une frange de cheveux. Fabienne avec un mouchoir sortit don ne sait où, épongeait la légère sueur qui perlait sur le front de son amie. Elle se tourna vers la table de chevet. Elle se redressa une seconde et un bandeau voleta vers les yeux de la femme ligotée sur le plumard.

Quest-ce que tu vas me faire ?

Chut ! Allons ! Soulève juste un peu ta caboche !

Pourquoi Claude avait-elle obéi ? Elle navait pas de réponse à cette interrogation. Son regard désormais voilé, tous les bruits qui lui parvenaient avaient une sonorité inquiétante. Limagination pouvait aussi faire peur ou frissonner de volupté, selon linstant. Pour lheure, elle tendait loreille et une sorte dappréhension la gagnait peu à peu. Une horrible sensation de brulure vint renforcer cette perception. Puis le feu se déplaça sur elle. Elle nétait pas en posture pour se sauver ! Quel que soit le mouvement entrepris par Claude, il ne faisait quaccentuer cette trouille qui lui nouait lestomac. Lautre la défigurait, la brulait, lui cuisait la peau, partout où ses mains glissaient. Mais curieusement la douleur se calmait dès son passage terminé, lui laissant une trainée de fraicheur.

Le jeu dura un long moment. Le corps bien à plat de la femme brune se cabrait de plus en plus, au fil de lavancée de ce supplice inconnu. La main armée désormais aux abords de sa toison se rapprochait rapidement de sa fente. Celle-ci navait pas encore séché du traitement infligé par les godes. Et son humidité se mêla à cette impression de brulis. Claude haletait ! Son dos ne touchait plus le drap, ses reins soulevés par cette insoutenable attente. La chose qui lui courait sur lépiderme allait, elle en était persuadée, lui laisser des traces indélébiles. Et Fabienne de son autre main, lui frictionnait toujours le front et les tempes.

Calme-toi ! Voyons, laisse-toi aller ! Tu vas voir, tu vas sentir ! Nest-ce pas merveilleux ces sensations de feu et de froid qui se marient sur ton corps ? Laisse-toi glisser vers lenvie, vers le désir. Je ne te veux que du bien, tu vas sentir comme cest bon ! Tu vas pouvoir crier, hurler tout ton sou.

Claude aurait voulu lui rétorquer que cétait plus simple à dire quà faire. Tous ses nerfs étaient à fleur de peau, sous leffet de ce voyage inimaginable. La pétoche qui lui servait de compagne depuis que ses yeux ny voyaient plus, résistait aux paroles apaisantes de Fabienne. Mais, sans doute était-ce, ce que désirait sa complice. Elle fit un effort, le visage de Michel flotta soudain derrière ses paupières. Le retour du mari qui calmait, le retour de lhomme sauveteur. Mais son ventre lui, ne lentendait pas de cette oreille. Il faisait des gargouillements immondes. Mon Dieu que cétait difficile de se retenir. Une larme montait déjà, mouillant son bandeau. Une larme de bonheur, une larme de plaisir

Ce qui explosa soudain en elle navait rien de commun avec ce quelle connaissait. Un véritable tsunami qui la secouait de la pointe des orteils à la racine des cheveux. Elle ne pouvait plus rien retenir et elle eut limpression que son ventre lâchait un geyser, une coulée de mouille qui giclait partout alors quelle était en harmonie totale avec sa tête. Son esprit et son ventre à lunisson, réagissant ensemble, au même moment. Elle jouissait autant avec son esprit quavec son corps et daussi loin quelle tentait de se souvenir, jamais pareille chose ne lui était arrivée. Fabienne était une vraie lesbienne qui lui offrait un plaisir bien particulier

oooOOooo

Le réveil fut plutôt difficile. Il semblait à Claude que son corps était passé sous un train. Tous ses muscles la faisaient souffrir. Elle eut encore droit à un massage de la part de son amie et désormais amante. Mais les huiles essentielles et les mains de son hôtesse la remirent vite daplomb. Il neigeait depuis laube et la température devenait hivernale pour de bon. Après de rapides ablutions, la jolie brune reprit le chemin de son chalet. Cétait maintenant lheure des explications, elle ny couperait pas. Le chemin qui à laller avait été dune simplicité enfantine devenait un bourbier neigeux. Les services ruraux avaient dautres chats à fouetter et le déneigement de cette voie piétonne se ferait en dernier. Difficile dans ces conditions de rentrer rapidement.

Elle échafaudait une explication, une histoire plausible à raconter, sattendant à un feu roulant de question. Mais rien ! Michel trop heureux de la voir rentrer, ne fit aucun commentaire, ne chercha pas à savoir quoi que ce soit. À peine la porte refermée, il serra son épouse contre lui et les yeux brillants de larmes il balbutia des paroles que Claude interpréta plus quelle ne les comprit.

Tu tu mas manqué ! Je me suis fait un sang dencre !

La brune ne répondit pas, se contentant de se lover contre cette poitrine qui lui paraissait toujours aussi solide. Alors lorsquil pivota sa tête, que sa bouche vint à la rencontre de la sienne, elle laissa faire. Par contre, pour la main qui déjà folâtrait avec ses fesses, elle la saisit par le poignet et dès les lèvres désolidarisées, elle lui fit comprendre que cétait non.

Je nai pas envie de cela, Michel ! Je te rappelle que je suis encore un peu fâchée contre toi. Tu demandes et quand je tobéis, tu déboules vers moi, me faisant penser que jétais finalement une pute. Je savais que ça ne pouvait que tourner au vinaigre cette histoire. Pourtant tu mavais juré les grands Dieux que tu ne me considérerais jamais comme une poule !

Pardon ! Mais je te jure ! Te voir avec un autre, comprendre que quil allait te faire lamour non, cétait plus fort que moi ! Impossible de vous de le laisser aller plus avant.

Cest pourtant cest que tu réclamais depuis des jours et des jours

Je sais, oui ! Mais tout le monde peut se tromper Je ne voulais pas que tu laimes tout seul !

Ne recommence plus jamais, et surtout, ne me réclame plus rien ! Plus jamais ! Tu entends, pas plus avec ton ami quavec qui que ce soit. Cest fini

Mais

Il ny a pas de mais ! Et là ! Cest moi qui prends cette décision. Plus jamais tu saisis ?

Le ton employé ne pouvait que signifier quelle était sûre delle. Il baissa les yeux, ne répliqua pas. Il savait quelle était têtue, du reste, tous les Vosgiens étaient des têtes de pioche. La situation suffisamment confuse ne devait absolument pas être plus dégradée. Lérection qui déformait son pantalon sévanouit aussi vite quelle était arrivée. Il cherchait maintenant comment rattraper le coup sans trop entrevoir de solution immédiate. Il saurait faire preuve de patience pour lui faire lamour dans la journée. Elle aimait cela autant que lui et il suffisait de garder espoir.

Le reste de la matinée se passa dans la maison ! La neige samoncelait rendant le paysage dune blancheur immaculée. Le lac recouvert dune couche épaisse qui recouvrait la glace, il devenait difficile de savoir où étaient ses limites. Michel pour ne pas penser, sortit pour passer la turbine à neige. Cette affaire lui prit une grande partie de la matinée. Claude elle, de temps à autre venait reluquer à la porte-fenêtre, sassurant que tout allait bien. À midi, lhomme rentra pour le déjeuner.

Michel ton portable na pas arrêté de biper ! Tu as un message sans doute !

Ah ? Je vais voir de quoi il sagit. Tiens, cest François qui sinquiète de nous savoir sous la neige il demande sil peut passer prendre un café en soirée !

Un café ? Vous me prenez pour une conne tous les deux ou quoi ? Il vient pour me baiser avec ton accord sans doute !

Mais non ! Quest-ce que tu imagines ?

Je vois clair dans votre jeu mes cocos, mais ce sera non ! Il peut venir boire le café sil veut, mais plus question de me tripoter, avec ou sans toi ! Compris ?

 ! Arrête ! Cest idiot ce que tu dis ! Il veut juste venir passer un moment.

Écoute-moi bien Michel ! Je nai pas lintention de me répéter cinquante fois. Cest mon corps, mon cul et jen fais ce que je veux. Il ne me touchera plus JAMAIS

Les yeux de Claude lançaient des éclairs et Michel sut à ce moment-là quelle était vraiment fâchée, très fâchée même. Il ninsista pas, mais elle le vit faire courir ses doigts sur le petit clavier de son smartphone. Il devait répondre à son copain. Quoi ? Elle sen fichait éperdument, mais au moins elle avait clarifié une situation qui devenait par trop gênante. Pas question de passer pour la pute de service ou bien faire ménage à trois. Elle aimait le sexe indéniablement et le reconnaissait volontiers, mais ce ne serait jamais à son mari de choisir ses amants, si elle en voulait. Le moment du repas se trouva être de nouveau, un instant tendu.

À lissue de celui-ci, Michel partit pour le salon. Dans cet endroit, la cheminée tournait en permanence, gardant cette pièce dans une chaleur agréable. Il voulut lire un peu, puis finit par sendormir. Dans sa cuisine son épouse allait et venait, libérant sa colère dans un ménage qui navait pas lieu dêtre. Il lui fallait soccuper lesprit. Elle vint remettre du bois dans lâtre et il ne séveilla même pas. En le regardant, étendu sur son canapé, roupillant du sommeil du juste, elle eut soudain un sourire. Il était calme, paisible et son visage détendu le rendait beau. Une larmichette vint se fondre dans les cils de la belle.

Elle entendit le moteur de la voiture sur la route et sut de suite que cétait François. Pour quil ne sonne pas, et néveille pas Michel, elle sempressa douvrir le portail. Il neigeait toujours et lhomme vint vers le chalet à pied. Son véhicule était garé sur la place que Michel gardait toujours disponible pour des jours comme celui-ci. Elle le fit entrer et il se déchaussa ! Déjà des habitudes, songea la brune en le voyant faire ! Puis se redressant, larrivant lui sourit !

Comment vas-tu ? Et Michel ? Il nest pas là ?

Si il fait une sieste !

Elle avait dit cela en mettant un doigt sur ses lèvres, pour lui signifier de ne pas parler trop haut. Alors quelle seffaçait pour le laisser entrer, il se retourna brusquement et la serra dans ses bras. Sans quelle lait vraiment voulu, lautre avait avancé sa bouche vers la sienne et visiblement il attendait un retour de cette pelle quil espérait. Mais il se heurta au refus franc et net de lhôtesse. Claude ne le fixa pas, se contentant de sécarter vivement de lui. Pourquoi insister dans ces conditions ? Il navait rien dun violeur et elle était la femme de son ami. Il ne persevera donc absolument pas. La brune, sans dire un mot, lui en fut presque reconnaissante.

Tu veux un café ? Cest bien pour cela que tu es venu ? Je me trompe ?

 !

François suivait des yeux la femme, qui fébrilement, remplissait deux tasses dun café odorant. Elle en poussa une vers lui et sinstalla assez loin, au bout de la table. Il savait quelle avait quelque chose qui nallait pas ! Une engueulade avec son mari, une réaction à ces quelques fois où ?

Merde ! Il en avait mal aux tripes. Elle nosait pas le regarder en face, il en déduisit que cétait après lui quelle en avait.

Tu as un souci avec moi ? Jai fait quelque chose de mal ?

Non ! Tu demanderas à ton copain quand il se réveillera. Monsieur veut des choses et nest pas capable de les assumer. Alors personne ne me prendra pour une pute. Cest clair ?

Oui ! Mais il na jamais été question de cela. Je te respecte Claude, autant que je respecte Michel ! Tu es une très belle femme et jai toujours rêvé den trouver une comme toi. Malheureusement pour moi Michel était passé avant moi. Il te traite de « pute » ? À cause de moi ?

Non ! non ce serait trop long à expliquer, tu lui demanderas sil veut te raconter

Lhomme au bout de la table venait dapercevoir une petite perle couler sur la joue de la maitresse de maison. Lenvie de la consoler se fit soudain violente et péremptoire. Il reposa sa tasse pour, sans réfléchir, se lever et venir de ses bras, entourer les épaules de Claude. Instinctivement elle se cala contre cette poitrine alors quune de sorte de gros sanglot ou un énorme soupir montait de sa gorge. Les grandes eaux nétaient pas très loin. Elle ne dut son salut quà ce geste amical pour ne pas dire amoureux. Les mains de lhomme caressaient son front, lissaient ses joues. Elle se sentit mieux.

Pourquoi cette fois-ci ses lèvres souvrirent elles alors quune pointe de langue envahissait sa bouche ? Les femmes seraient toujours trop difficiles à saisir pour un François fou de bonheur. Il embrassait avec volupté la femme de son pote, sans remords non plus. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, elle, non seulement répondait avec une farouche détermination, mais de surcroit elle en voulait de plus en plus. Elle le cramponnait comme sil se fut agi de Michel. Pourquoi, ce type devenait-il une planche de salut pour elle ? Grand mystère de linconscient féminin.

Bien sûr sous leffet de ces baisers langoureux, il était des parties du corps, aussi bien féminines que masculines qui se prenaient aux jeux. Il banda dun coup ! Elle mouillait depuis quelques minutes. Du visage, les doigts avaient déjà migré vers des contrées moins visibles. Il avait simplement remonté le bas de la robe et la culotte qui cachait le sexe de Claude se trouvait poussée sur le côté. Elle ne sut pas quel doigt la pénétrait, mais celui qui entra était le bienvenu. Les mouvements davant en arrière que le reste de la main entreprit, faisait une sorte de clapotis tant elle était humide. François était aux anges !

La mouille coulait littéralement de la chatte de la femme de son ami. Un long filet lui courrait sur lintérieur des cuisses. Une autre partie avait humecté le tissu de son slip. François attrapa délicatement le bras de la femme et elle ne fit aucune difficulté pour se relever. Il la colla contre le tablier de la table de chêne. Et la robe se souleva sur les hanches de la belle. À aucun moment il ne chercha à retirer le triangle de chiffon trempé. Elle nentendit que le bruit du zip qui ouvrait sa braguette. Pliée en deux, les jambes légèrement fléchies, elle se sentit soudain complètement remplie. Il avançait son bassin et sa bite venait buter au fond de son vagin.

Puis en la maintenant par les hanches il se mit en devoir de la pistonner sans aucune retenue. Elle gémissait, et sa tête frottait contre la nappe. Elle ruait, avançait et se tenait à la table, et sa respiration était de plus en plus saccadée. Elle criait maintenant de plus en plus fort, se moquant totalement de réveiller Michel, toujours à sa sieste. Lautre la baisait bien, la baisait comme elle le voulait, finalement. Mais à ce rythme-là, François sentit bien vite sa semence monter vers le haut de sa tige. Il éjaculait en elle quand elle releva la caboche.

Michel, dans lencadrement de la porte, avait des yeux qui lui sortaient des orbites. Elle le fixa profondément, elle soutint son regard et cest lui qui baissa les paupières le premier. Elle semblait lui dire, juste avec les mirettes

Tu es satisfait ? Tu as fait de moi une salope et maintenant tu nas plus le monopole, le droit de cuissage exclusif. À trop tenter le diable, il arrive que lon se brule

Pourtant aucun son ne sortait des lèvres soudées de son épouse. Michel avait mal aux tripes, mais sa queue était aussi raide quun piquet. Il approcha des deux amants. Sans rien dire, François lui aussi suivait lévolution de son ami. Il se laissait aller à ce petit bonheur tout simple dattendre que la nature reprenne ses droits. Son vit encore gorgé de sang restait bien profondément installé dans ce ventre accueillant. Il navait aucun scrupule à patienter, pour que la mollesse de son engin léjecte de son antre. Claude comme pour narguer son mari, se releva à demi.

Elle pivota sa frimousse vers celle de celui qui lavait fait si bien jouir ! Ils se roulèrent une pelle sous les yeux de Michel. Il approchait lentement comme espérant quelle lui donnerait aussi du plaisir, quelle le soulagerait de son incroyable tension.

Monsieur est content ? Il voit sa femme se faire mettre par un autre ? Cest bien ce que tu voulais mon chéri, nest-ce pas ?

 ! Claude je

Non, Michel boucle là ! Tu veux, tu ne veux pas ! Sans jamais te soucier de ce que MOI, je veux ! Et bien tu sais maintenant ! Non ! Vous savez tous les deux quand je trouverai un mec qui me plaira, je nhésiterai pas ! Après tout, cétait bien cela que tu attendais de moi, mon bon Michel !

La petite chose qui sévadait de sa chatte, laissant derrière elle une trainée laiteuse, partait elle parce que son propriétaire ne pouvait plus la tenir en état de bandaison ? Ou bien était-ce par la peur de ce qui allait se passer maintenant entre les deux mâles, que la quéquette redevenait normale ? À cet instant-là, Claude sen fichait éperdument ! Elle savourait cette victoire. Sur sa propre tête dabord, sur Michel et ses demandes insensées ensuite. La vie continuerait sans doute, tout comme avant. Mais au fond de son esprit, elle, à quarante-cinq ans, voyait soudain les choses dune manière tellement différente

La boite de Pandore ne se refermerait plus plus jamais !

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