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L'aventure la plus érotique qui soit à 17 ans – Chapitre 1




1982. Jai 17 ans. Tout juste sorti de ladolescence. Comme tout jeune homme, jai de nombreuses envies, disons plutôt des fantasmes Seulement voila : avec les filles, il ne se passe jamais rien, ou presqueje ne suis pas précoce, juste des amourettes ponctuées de quelques baisers. Pourtant je suis un beau gars comme on dit, brun aux yeux bleus. Ca plait beaucoup aux filles parait-il. Mais je narrive pas à concrétiser, à faire enfin lamour à une fille. Je vais à des soirées mais je ne tente jamais ma chance. Trop timide.

Quand on a cet âge-là et même plus tard ! sans trop savoir pourquoi, on fantasme plus spécialement sur certaines femmes. Comme par exemple des actrices ou des chanteuses. Tous les garçons vivent ça. Cest peut-être ridicule mais moi cétait Sylvie Vartan et surtout Marlène Jobert! On rêve aussi de femmes plus proches. Quand on a 17 ans, il y a forcément dans son entourage une femme dont la seule vue du corps, de la bouche provoque une sensation plus forte que dhabitude. Dont la seule évocation du nom déclenche un désir intense. Pour moi ce nom est Anna. Elle nest autre que la plus jeune sur de ma mère, c’est-à-dire ma tante ! En ce temps-là, elle a 35 ou 36 ans. Pour moi, elle est sublime. Elle nest ni une reine de beauté, ni une blonde à forte poitrine mais tout est fait chez elle pour alimenter mes fantasmes. Je la trouve particulièrement désirable.

Parfois, il faut un peu de chance. Surtout quand on est sujet à la timidité et quon nose jamais forcer son destin. Ce jour de chance arrive cette année-là. Ce soir de chance plus exactement où elle est à la maison. Anna, en personne, à la maison pour deux ou trois joursans son mari, ni ses enfants. Peu importe à quelle occasion, elle est là, sous le même toit que moi.

Il est tard. Tout le monde semble être couché et comme souvent, je suis en train découter de la musique, seul dans ma chambre, un casque sur la tête. Je plane sur des airs pop/rock de lépoque. Assis sur mon lit, je mime les gestes de mes musiciens préférés, dans la pénombre. Dans ces moments là, je ne veux surtout pas être dérangé. Alors, quand jentrevois un rayon de lumière signifiant quon a entrouvert ma porte, je porte un regard noir vers celle-ci, imaginant lapparition de ma mère dans lentrebaillement. Non, ce nest pas maman. Cest ma jolie tante qui sintroduit à pas feutrés dans ma chambre. Elle porte un doigt à sa bouche, me faisant « chuuuut »

A peine le temps de me pincer pour y croire et je dois enlever le casque de mes oreilles pour ne pas être trop ridicule. Elle me fait toujours ce « chuuut » qui veut dire « je viens juste te dire bonsoir et je ne veux pas te déranger ». Elle porte une robe de chambre qui lui arrive au dessus des genoux. Jimagine tout : je vais me lever et me jeter sur elle, lui enlever la courte nuisette quelle porte surement dessous. Cest fou les films quon se fait dans ces moments-là, devant la femme qui hante nos fantasmes érotiques les plus intimes.

En effet je me lève. Mais je ne trouve rien dautre à lui faire que deux bisous sur les joues en guise de bonne nuit ! Il me semble que je suis ridicule. Elle sattarde quelques instants devant moi. Là, tout près, à quelques centimètres, et me sourit largement. Je la regarde dans les yeux. Moi je suis pétrifié, elle, elle sourit. Quand elle savance doucement vers moi, jai le cur qui va exploser ou bien il sest déjà arrêté, je ne sais plus. Elle prend ma tête dans ses mains puis approche ses lèvres sublimes et membrasse tendrement sur la joue à son tour.

Le problème est quelle fait cela longuement. En tous cas, ça me parait long. Suffisamment en tous cas pour déclencher une réaction devenue inévitable : mon sexe se gonfle largement de sang. Je ne veux pas quelle sen aperçoive. Surement la peur du ridicule. Hélas, ou heureusement (!), elle ne peut pas ne pas sen apercevoir. Sa jambe effleure mon sexe de jeune mâle, dressé dans un caleçon ample. Quand ses mains descendent le long de mon visage, de mon cou puis sur mes épaules, je ne sais plus ou je suis car il me semble quelle est collée à moi et que sa cuisse me touche encore. Je rouvre les yeux, mais elle séloigne déjà en reculant et en faisant un nouveau « chuuut » qui veut dire cette fois « bonne nuit, je ne vais pas plus te déranger ».

Et moi, comme un idiot, je lui fais « bonne nuit ». Elle marrache un dernier sourire avant de refermer lentement la porte. Tout est redevenu presque noire dans la chambre

Jattends quelques minutes en me disant que jai laissé passer quelque chose, encore tout excité de lavoir eue si près de mes mains. A partir de là, je ne suis plus tout à fait moi-même. Je décide de sortir de ma chambre. Quand jarrive devant la porte de la sienne, je ne réfléchis déjà plus. Je frappe doucement, mais je rentre sans même attendre la réponse. Elle a déjà éteint la lampe de chevet et je mets du temps à distinguer les formes, à découvrir sa silhouette allongée sous le drap. Elle allume la lampe et me regarde, toujours avec un petit sourire. « Salut » me dit-elle. « Je viens te souhaiter bonne nuit à mon tour » lui dis-je Si je nétais plus dans un état normal, elle non plus je pense car à cet instant-là, elle pose sa main sur le drap qui la recouvre et me dit « alors viens me le dire plus près ».

Je me glisse sous le drap fébrilement. Je découvre ses parfums et ses odeurs de femme. Puis ses lèvres viennent sur les miennes. Puis sa langue. Pendant quelques instants, ma bouche ne bouge plus et je sens sa langue aller et venir sur la mienne. Ses lèvres humides glisser sur les miennes. Rapidement elle me fait découvrir son corps. Elle ne porte rien dautre quune légère nuisette quelle enlève habillement. Je sais déjà que cest lexpérience érotique la plus puissante dont je puisse rêver. Mes gestes sont hésitants. Les siens ne le sont pas. Je lui dis « ce quon fait nest pas bien ». Elle me répond quil ne faut penser quau plaisir, passager et intense. Alors je ne pense à rien dautre quà ma main tremblante qui lui caresse lentement le ventre et remonte vers sa poitrine. Elle sallonge sur le coté, laissant découvrir ses seins qui sont dune sensualité irrésistible.

Elle prend ma tête entre ses mains, comme tout à lheure dans ma chambre, mais son intention est tout autre. Elle la dirige lentement, dabord vers sa poitrine. Le contact de la peau est si doux et secret à cet endroit ! Puis celui des tétons sur ma langue me procure une bouffée de plaisir dans le bas ventre. Elle ressent ma jeunesse et mon manque dexpérience. Manifestement ça lui plait. Alors elle continue avec ses mains, dirigeant mes lèvres vers le bas de son ventre. Bien sûr, cest la première expérience de ce genre pour moi. Mais jy suis si attiré que jai limpression de voir tous mes rêves érotiques me passer dans la tête. Elle écarte lentement les jambes. Lodeur de son sexe chaud finit de faire monter en moi un désir que je navais jamais connu auparavant. Elle se caresse maintenant au même endroit que celui que jembrasse. Ma langue va aussi loin que possible dans son vagin et remonte doucement, léchant, jusquau clitoris, sa vulve écartée et humide. Le plaisir que je ressens alors me fait prendre confiance en moi.

Pourtant cest elle qui a toujours linitiative. Elle me met sur le dos. A mon tour, je sens ses lèvres de femmes membrasser le corps et descendre, descendre vers mon sexe dur. Elle sait donner ce plaisir à un homme. Je ressens son expérience. Elle me caresse les testicules et quand elle enlace ma verge dans sa bouche tout en la caressant, jai limpression à nouveau que je vais éclater. Le rythme cardiaque au maximum du possible. Ses mouvements son très doux. Presque raffinés. Le contact de sa bouche et de sa salive, à cet endroit, est si excitant. Je sais bien que je vais craquer bientôt. Je nai pas encore lexpérience suffisante pour me retenir. Jessaye de lui faire comprendre que je suis presque paniqué à lidée de jouir dans cette situation. Elle sait que ça va arriver. Cest même ce quelle veut provoquer car elle continue malgré mes mains qui se crispent sur sa tête. Je ressens alors monter le plaisir ultime. Plus aucun contrôle possible. Mon sexe se contracte plusieurs fois. Cest sûr, elle le sent. Mais elle s’obstine. La suite ne se décrit pas. Je jouis le plus longtemps possible en étouffant un gémissement. Elle continue à faire courir sa bouche et sa langue au même endroit. Je sens que mon sexe est trempé, mélange de salive et de sperme. Elle semble y prendre du plaisir et ça me surprend.

Je nai pas la prétention de dire que je peux continuer à faire lamour tout de suite après ça. Il se passe un certain temps. Nos corps sont enlacés. Sa bouche est collée à mon visage. Je mendors peut-être. Elle aussi. Quelques heures. Lun de nous bouge. Lautre limite. Et le désir remonte immédiatement. A nouveau cette odeur envoutante, les caresses, les baisers. Elle se retourne et place mon sexe entre ses fesses. Les mouvements de son bassin sont lents et réguliers. Je lembrasse dans le cou. Elle tourne le visage vers moi et me sourit. Pendant ce temps-là elle a pris mon sexe et la placé dans son vagin. Je suis gauche et je ne sais plus comment bouger. A nouveau, elle minitie. Elle fait onduler ses reins. Elle contracte son vagin autour de la partie de moi qui est en elle. Elle me demande de lui caresser les seins. Je mexécute. A nouveau, je ne sais plus où je suis. Je me mets à bouger à mon tour. Je vais et je viens… Jessaye de m’attarder profondément. Je lentends respirer de plus en plus vite. Jessaye alors de faire durer cet instant. Jessaye de lui donner le plus de plaisir possible. Ses fesses sont collées sur le bas de mon ventre. Je tente de résister puis à nouveau la puissance du plaisir. La jouissance sempare de moi.

Il est tard. Le moment est inoubliable mais doit sachever. Impossible de finir la nuit ensemble. Nous ne sommes pas seuls dans la maison. Je vais pour lembrasser une dernière fois mais elle me fait « chuuuut, bonne nuit, c’est fini ». Je regagne ma chambre, mon lit, mes rêves.

Le temps passe. Aujourdhui, jai 40 ans et elle bientôt 60. Nous navons jamais refait ça. Nous nen avons jamais parlé ensemble. Tout au plus, nous avons échangé plus tard des regards complices. Je nai jamais su quel genre de plaisir jétais parvenu à lui procurer. En tous cas le désir était dans ses mains, dans ses yeux, dans son sourire

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