? …Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, le commandant de bord et les membres d’équipage vous remercient d’avoir choisi notre compagnie pour effectuer ce voyage dont nous espérons qu’il vous fut agréable. Nous allons atterrir dans une dizaine de minutes, plus exactement à 9H44, heure locale, en ce lundi… Nous vous prions donc de bien vouloir éteindre vos cigarettes et de boucler vos ceintures. La température au sol est de 29?Celsius et la piste d’atterrissage est balayée par un léger vent de sud-est. Une fois l’avion posé et immobilisé, les hôtesses se tiendront à votre disposition pour vous aider à vous saisir de vos bagages à main. Nous vous souhaitons à toutes et à tous un excellent séjour.? C’est sur ces quelques mots diffusés par les haut-parleurs que je me réveillai en sursaut, le voyage avait été long, éprouvant en raison du manque de place, mes jambes étaient endolories par 8 heures de vol rapidement devenues interminables. Sarah était profondément assoupie, l’hôtesse me pria de lui attacher sa ceinture. Je tentai de la lui boucler sans la réveiller, tout en jetant un coup d’oeil furtif au travers du hublot. Le ciel était sans nuage, et l’ océan d’un bleu limpide, la semaine de vacances que nous nous étions offert promettait d’être torride. Elle ouvrit les yeux, au moment où l’avion entamait sa phase d’atterrissage, elle n’avait plus vu la lumière du jour depuis notre départ, elle s’émerveilla devant tant de clarté, toute opposée à la grisaille du décollage. Le joli hâle de ses jambes qu’elle croisaient, aboutissement de quelques séances de solarium, me fit détourner le regard du hublot. Je me demandai subitement si elle avait gardé l’un ou l’autre sous-vêtement, allongée sous les UV, quelque chose me disait que j’aurais amplement le temps de le constater tout au long de cette semaine. Nous ne pûmes avec Sarah nous empêcher de sourire à la vue des visages tendus, crispés de quelques passagers qui se tenaient fermement aux accoudoirs au moment où l’avion se posa au sol. Il s’immobilisa après quelques instants, il s’en suivit une inévitable pagaille de vacanciers, pressés de quitter l’endroit où ils étaient retenus prisonniers, pour s’ échapper au grand air. Une ravissante hôtesse nous salua une dernière fois à l’entrée de la passerelle, nous avancions main dans la main, vers le grand hall de l’aéroport. Après s’être soumis aux dernières formalités douanières et récupéré nos bagages, nous prîmes contact avec un employé de notre agence de voyage. Les clés en poche, l’adresse en main, nous étions rapidement sortis de l’aéroport où une file de taxis attendaient d’éventuels clients. Un chauffeur disait connaître le coin comme sa poche, nous montâmes à bord de la voiture, dès nos bagages placés dans le coffre. Il n’était pas encore midi et déjà le soleil brûlait, le taxi, qui semblait ignorer l’invention du conditionnement d’air, était un véritable sauna. L’air trop chaud nous asphyxiait, en nage sous d’épais vêtements qui n’étaient pourtant pas de trop lors de l’embarquement à Paris, douze heures auparavant, en outre les vitres baissées faisaient circuler dans l’habitacle autant de poussières que d’air frais. Heureusement, il nous mena à la villa que nous avions louée en un temps record pour sa caisse pourrie, il eut pour sa peine un bon pourboire.
Le cliché était splendide, le ciel, le soleil et l’océan en constituaient l’ arrière-plan, ensuite face à nous s’élevait notre large villa, aux murs blancs, avec de grandes fenêtres qui laissaient passer la lumière, et une longue terrasse couverte qui lui procurait un peu d’ombre. Elle était bâtie en bordure de plage, une plage de sable fin, qui s’étendait à perdre de vue, les villas voisines à la nôtre étaient à peine visibles tant elles étaient éloignées, c’était un peu comme une habitation de fortune, construite sur une île déserte. Enfin, à l’avant plan, deux jeunes vacanciers, les valises posés à leurs pieds, aux vêtements trempés, mais apparemment ravis d’être enfin à bon port.
Sans même me soucier des bagages, abandonnés dans le sentier, et avant même d’avoir fait le tour de la propriété, je me mis rapidement à l’aise en ôtant les vêtements qui me collaient à la peau, une fois en caleçon, je courus vers la terrasse pour me protéger des agressions du soleil et jouir d’un peu d’ombre. Sarah, plus pudique, déboutonna presque entièrement sa superbe robe à petits carreaux bleus et blancs, puis fit tomber les brides qui reposaient sur ses épaules, sans toutefois l’enlever. Elle posa les pieds déchaussés sur le sable, dont elle ne s’attendait certainement pas à ce qu’ il fut bouillant. Elle courut aussitôt en ma direction, pour se blottir dans mes bras, assis dans des fauteuils en osier qui ornaient la terrasse, tranquilles, respirant à plein poumons un air pur, le ressac des vagues pour musique de fond, le stress de la ville complètement effacé. Une légère brise balayait ses cheveux, séchant lentement la peau trempée de son dos et de ses jambes. Nous nous laissâmes aller à une sieste bien méritée. Le tintement d’une cloche et des cris qui provenaient de la rue me tirèrent de ma torpeur. C’était un marchand ambulant qui longeait les côtes, pour entretenir une clientèle éloignée du centre commercial qui, il est vrai, était distant de deux kilomètres de la villa. La faim me tenaillait justement, nous n’avions mangé qu’un petit en-cas dans l’avion depuis notre départ, j’abandonnai un instant Sarah pour aller à sa rencontre, il me proposa, entre autres, des fruits magnifiques. A mon retour Sarah ouvrit les yeux sur un panier rempli de fruits bien mûrs, qui ouvraient l’appétit. La pêche dans laquelle elle mordit était juteuse à souhait, sucrant délicieusement ses lèvres, un jus qui scintillait au soleil, roulant le long de sa gorge, avant que mes baisers ne freinent sa progression, lorsqu’il atteignait sa poitrine. Nous nous décidâmes ensuite à rentrer les bagages et explorer les lieux.
La clé tourna facilement, la porte s’ouvrit sur la salle de séjour, la pièce centrale, étonnamment belle pour une villa de vacances, qui débouchait sur une cuisine entièrement équipée, une salle de bain spacieuse, notre chambre et une chambre d’amis, comme prévu dans le prospectus. Nous avions d’ ailleurs profité de cette opportunité pour inviter deux de nos meilleurs amis, un couple de notre âge, à parcourir les quelques kilomètres qui les séparaient de notre villa pour venir nous rejoindre, et ainsi postposer leur retour à Paris d’un jour ou deux, leur arrivée était prévue pour mercredi. Les habits défroissés et finalement rangés dans les placards et garde-robes, il nous vint l’irrésistible envie d’aller nous baigner, tellement il faisait en cet après-midi une chaleur suffocante. Sarah entra la première dans la salle de bain, et en ressortit quelques instants plus tard affublée d’un maillot, joli, certes, mais elle vit à ma mine dépitée que je lui aurais préféré un bikini. Elle a pour qualité de très vite me comprendre, sans un mot, elle tourna les talons, s’enferma dans la salle de bain et en ressortit cette fois vêtue d’un magnifique deux-pièces blanc, contrastant superbement avec sa peau bronzée. Le haut dissimulait à peine la moitié de ses seins, portés fièrement vers l’avant, dans toute leurs splendeurs, le bas n’était en fait qu’un triangle de tissu, qui se prolongeait pour glisser entre ses fesses, tenu par des ficelles nouées à la taille. Elle devenait mon amazone, ces superbes femme guerrières, dangereuses, qui n’ont d’égard pour les hommes que lorsqu’ils leurs font l’amour, uniquement pour s’assurer de la survie de la tribu. Quant à moi, j’avais enfilé le short de plage terriblement sexy qu’elle m’avait acheté la veille, mon pénis s’y sentait étonnamment plus libre.
De nature prévoyante, elle avait eu la bonne idée de faire un détour par une pharmacie avant l’embarquement, pour se renseigner sur la meilleure crème qui me protégerait des brûlures du soleil, elle dégageait un véritable parfum qu’il suffisait de humer pour se croire à l’autre bout du monde. Elle me fit frissonner lorsque je la sentis couler le long de mon dos, tout de suite rassuré par des mains familières, si douces, qui me massaient avec tant de savoir-faire. A mon tour, après qu’elle m’ait tendu une huile d’un indice de protection moins élevé, mes mains parcouraient son immense dos divisé par la ficelle qui retenait ses seins, je la sentais se relaxer entre mes doigts. La porte-fenêtre qui donnait accès à la plage fut rapidement ouverte, comme de jeunes enfants, nous courûmes à toute vitesse pour nous jeter à l’océan, l’eau était délicieuse, nous nous éclaboussions, nous nous faisions trébucher, tout en s’excusant, comme si c’était involontaire, nous disparaissions sous l’eau, feignant la noyade pour resurgir là où l’autre ne s’y attendait. Ses longs cheveux trempés étaient plaqués contre sa peau, l’ eau avait divulgué tous ses charmes, ses seins, que culminaient de jolis mamelons, son pubis, tout était visible. Alors qu’elle s’était rapprochée pour m’enlacer, mon pénis se dressait, apparaissant parfaitement au travers du short rendu lui aussi transparent. A ses baisers au goût sucré des fruits exotiques, se mêlaient le sel de l’eau qui ruisselait de ses cheveux. L’huile avait rendu son corps gras, il me glissait dans les bras. Nous laissant emportés, nous nous allongeâmes tous deux sur la plage, le sable nous collait à la peau, comme une couverture. La sentir mouillée sous mon être, voir les gouttes qui tombaient de son corps, la chaleur du sable chaud qui contrastait avec l’humidité de nos maillots excitaient nos sens, l ’amour venait à nous, inéluctablement. Mes mains se portèrent à la hauteur de ses seins et dénudèrent sa poitrine, ils étaient tout bronzés eux aussi, terriblement plus attirants, ma langue passait sur des tétons déjà durcis que ma bouche suçait avec autant d’énergie qu’un nourrisson. L’eau salée avait resserré les noeuds qui maintenaient son maillot, je n’eus pas la patience de les défaire, je le fis glisser précipitamment jusqu’à ce que je pus découvrir l’objet de notre plaisir, qu’elle me présentait. Mis à nu de ses mains, je lui dévoilais à mon tour mon sexe impatient. Son pubis pourtant fourni n’avait pas empêché le passage de quelques grains de sable qui s’étaient réfugiés à la hauteur de ses lèvres et de son clitoris. Contrairement à ses seins, sa peau était restée blanche, dessinant parfaitement la forme de sa petite culotte. Je fantasmais en l’imaginant presque nue sur un banc solaire, dans une pièce mal ventilée, la chaleur qui rayonnait sur sa poitrine, qui échauffait sa petite culotte qu’elle hésitait à enlever.
Nous étions sur le point de faire l’amour sur la plage, il n’y avait personne aux alentours mais peut-être, quelqu’un au loin, participait-il à nos ébats, la paire de jumelle dans une main, se masturbant de l’autre, cette idée me faisait bander davantage, en pleine forme. J’introduisis mon pénis dans son vagin bien humide, les allers et retours de ma verge stimulaient son plaisir, qui entraînait le mien, ses seins bronzés et luisants bougeaient à une cadence infernale, ses mains poignaient dans le sable fin, qu’elle faisait glisser entre ses doigts, les yeux presque fermés, les cheveux pendant dans le sable, qu’ils ramassaient à chaque passage, elle finit par poser le dos sur le sable brûlant, se masturbant les seins, le clitoris. L’action et la chaleur me faisaient sécréter une abondante sueur, qui m’exposait davantage, par son effet de loupe, aux coups de soleil que je sentais frapper dans mon dos. La situation lui était devenue inconfortable, elle se mit alors à quatre pattes, m’exposant son dos d’athlète uniformément recouvert du sable blanc qui collait à sa peau, elle passa habilement la main sous son corps pour guider mon pénis à la pénétrer à nouveau, ce qu’il fit sans peine, les doux mouvements reprirent de plus belle, s’accélérant progressivement, nous pouvions crier de plaisir, aussi fort que nous le voulions, autour de nous, seuls se faisaient entendre les vagues qui se rabattaient et les branches de palmiers où s’engouffrait une brise légère. Le claquement de ses fesse sous mon bassin rythmait les pénétrations, mes mains posés à sa taille, prolongeant le mouvement en tirant son corps à moi. Subitement elle allongea les bras devant elle, s’ étirant comme un félin, bombant ses fesses, serrant les cuisses pour mieux emprisonner l’auteur de son orgasme, je sentais venir la jouissance du pénis qu’elle gardait en elle, rapidement je le retirai, elle se retourna promptement m’offrant son corps tout entier pour le souiller de mon sperme, quelques gouttes précédèrent de plus larges saccades qui tombèrent sur sa poitrine et qu’elle étendit de la main. Je m’écroulai sur le sol, assommé de plaisir, ce voyage commençait à raviver notre imagination sexuelle à tous les deux, que le quotidien avait commencé à rendre monotone.
Mardi 23H15, nous quittions le restaurant toujours bondé, où je l’avais invitée à déguster la cuisine locale, exotique mais néanmoins succulente. La nuit était tombée, les yeux plongés dans le ciel étoilé, ma main passée sous sa jupe, posée sur ses fesses, nous marchions ensemble le long du seul chemin qui joignait la côte au centre commercial. C’était étonnant, il y avait presque 2 kilomètres à parcourir, mais découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux parfums, les corps serrés l’un contre l’autre, transformait cette marche en une très agréable ballade, on en arrivait même à regretter qu’elle se termine. Il était minuit, à quelques minutes près, la chaleur était encore pesante. Arrivés à la villa, Sarah se tourna vers moi, glissant ses mains sous mon T-shirt: - ? Dis-moi, aimerais-tu prendre avec moi…un bain de minuit, …jamais l’ occasion n’a été aussi belle, …entièrement nus, …ça doit être terriblement excitant… ? La façon dont elle avait prononcé ces quelques mots avait amplement suffi pour que je sente se développer une puissante érection. Jamais sa voix n’ avait été à la fois aussi mielleuse et insistante, il m’était impossible de lui résister. Nous nous dévêtîmes et nous jetâmes à l’eau, la mer était calme, nous nous tenions proches, par crainte de nous perdre dans l’ obscurité, avec la lumière de la villa pour seul point de repère. Nos cris et nos rires résonnaient dans la nuit, elle était comblée de bonheur, son magnifique sourire me faisait chaud au coeur. Nous nous risquions un peu plus, l’eau nous arrivait à la taille, elle me décrivit longuement la merveilleuse sensation des remous sur son vagin, elle me communiquait tout la jouissance d’être femme, m’excitant au plus haut degré. Nous étions arrivés à un point où s’avancer encore eut été imprudent: -? S’il te plaît, montre-moi encore comment tu fais la planche… ? Je ne voyais pas où elle voulait en venir, sans réfléchir, j’exécutai à nouveau ces gestes que je lui avais pourtant déjà appris, et les bras en croix, les jambes écartées, je flottais sur le dos, les yeux au ciel. Je ne tardai néanmoins à comprendre, quand je sentis son souffle chaud parcourir mon corps jusqu’à l’entrejambe, je ne pus réagir à temps, elle engloutissait déjà de ses lèvres fines mon sexe devenu imposant, jamais une telle situation ne m’avait effleuré l’esprit, il faut croire que l’exotisme lui rendait l’imagination fertile. J’avais cependant bien l’intention, dans un pur état d’esprit hédoniste, de profiter du moment présent, d’ailleurs je ne pouvais me débattre si je voulais garder la tête hors de l’eau. Sa langue qui s’agitait sur mon gland, sa gorge qui faisait disparaître mon pénis pendant quelques instants, le faisant réapparaître ensuite imprégné de salive me troublaient intensément, la croissance de mon excitation était exponentielle, j’éjaculai puissamment, autant déchiré par la jouissance que la première fois où j’avais fait jaillir la semence du pénis d’adolescent, que ma main secouait frénétiquement. J’entendis les salves de sperme, tels de petits cailloux, plonger dans l’eau.
L’élève avait bien l’intention d’imiter le maître, elle se retrouva aussitôt le dos allongé, balancée comme un morceau de bois, les seins à la surface, faisant office de flotteurs, j’avais une main posée sous son dos, l’autre sous ses jambes, la maintenant juste assez hors de l’eau pour que ma langue s’enfouisse dans les lèvres dévoilées par ses jambes écartées. Je ne reconnus pas le goût du liquide vaginal doux amer auquel elle m’avait habitué, celui de l’eau salée dominait, ce qui ne gâchait cependant en rien son plaisir, comme en témoignaient les pressions qu’exerçait son corps sur mes bras qui avaient du mal à la soutenir, son souffle s’accélérait, elle gémissait, elle ne pouvait s’empêcher de bouger, hypothéquant son maintien hors de l’eau, elle écartait davantage les cuisses, m’incitant à descendre davantage au plus profond de sa chair, les coups de langue qui masturbaient son clitoris l’achevèrent, je dus faire un effort violent pour l’empêcher de sombrer, les muscles tendus puis subitement relâchés par l’orgasme. Nous avons ensuite passé une bonne partie de la nuit allongés sur le sable, jusqu’à ce que nous ayons récupéré la force de rejoindre la villa.
Mercredi 11H30. Je ne pouvais éloigner de mon esprit la nuit exceptionnelle que nous avions vécue, sans cesse je repensais à la jouissance extrême qui m ’avait envahi. Sarah était très élégante, elle voulait visiblement plaire à nos invités, à moins que ce ne soit par pure rivalité féminine, il est vrai que Marie, la petite copine de mon ami de longue date, est également une très jolie fille, élancée, les yeux noisette, avec de beaux cheveux bruns ondulés, si je l’avais connue au même moment où je rencontrai Sarah, il m’ aurait été certainement très difficile de faire un choix. Mais le destin avait guidé mes pas sur les traces d’une jolie blonde aux longs cheveux, aux yeux clairs, et pleine de charme.
On frappa à la porte, je me précipitai, c’était Philippe, une bouteille à la main, suivi de Marie, qui affichait un large sourire. Après les rituelles embrassades et les retrouvailles, nous goûtions à l’alcool de la région, à base de fruits exotiques, un régal, mais enivrant, Sarah et Marie ne purent d’ailleurs terminer leur verre. Ils étaient déjà sur les lieux depuis près d’une quinzaine de jours, les corps superbement bronzés, je vis d’ailleurs, lorsque Marie, à la demande de son copain, nous dévoila son dos et son ventre, Sarah piquer une crise de jalousie. Marie était, il est vrai, très excitante, je n’étais pas resté insensible à sa magnifique peau brunie, repoussant tant bien que mal mes idées vicieuses par le respect que je me devais de porter envers la copine d’un ami d’enfance.
Sarah nous pria de passer à table, elle nous avait mijoté un bon déjeuner, très léger, idéal avant cet après-midi au cours duquel Philippe nous proposait de nous guider dans la visite des beaux coins de la région. J’ étais assis à côté de Sarah, il était placé en face d’elle, balayant du regard une carte des environs, préparant la promenade. Je sentais constamment le regard de Marie posé sur moi, j’obtenais d’ailleurs confirmation dès que je levais les yeux en sa direction, son regard croisait à chaque fois le mien, provocateur. Cette situation m’indisposait, d’autant plus que Sarah le remarqua rapidement, passant ses bras autour de ma taille, les cuisses sur mes jambes, signifiant à Marie que j’étais sa propriété. Rien n’y fit, au contraire, Marie poursuivait son petit jeu. Pour la même raison, j’embrassai alors fougueusement Sarah, excédée par cette aguicheuse. Nous ne rentrâmes que très tard le soir, l’après-midi avait été épouvantable, Marie avait saisi les moindres occasions de me provoquer, à l’ abri du regard de Philippe, à qui je n’osais rien avouer. Elle frôlait mon corps de ses seins proéminents dans les petits sentiers, elle s’abaissait devant moi, pour ramasser un objet imaginaire, m’exposant ses longues jambes et ses fesses joliment moulées dans un short recoupé en haut des cuisses, elle n’hésita pas à plonger tête en avant sous une source d’eau claire, pour délibérément noyer son T-shirt, au travers duquel pointaient des tétons durcis, Sarah fulminait, verte de rage, je dus l’empêcher à maintes reprises de la gifler, tentant de la convaincre que Marie me laissait froid, ce qui toutefois n’était pas vraiment le cas.
Enervés, Sarah et moi excusèrent nos invités de déjà prendre congé d’eux, et après leur avoir indiqué leur chambre et la salle de bain, nous nous rendîmes dans notre douillet lit d’amour. Elle me fit part de son agacement, cette garce lui avait gâché la journée, elle cherchait mon réconfort. Et ce fut une belle soirée de câlins qui débuta, nos corps étaient trop éreintés pour jouer le grand jeu toute la nuit, alors nous redécouvrions plutôt nos zones érogènes, mutuellement, dans la douceur des draps qui enveloppa bientôt son sommeil.