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Annie et Lucien – Chapitre 6




AU TOUR DE MARTINE

La jeune fille nen croit pas ses yeux : son frère avait tout ça dans le derrière ? Comment la-t-il supporté ?

— Essuie-moi, ordonne Lucien Les mouchoirs en papier sur la table de nuit Oui.

Martine sapproche en tremblant du sexe qui la fascine. Elle frémit de le prendre en main, son premier sexe dhomme à part celui de son frère beaucoup plus impressionnant ! Elle efface les traces suspectes.

— Merci. Maintenant suspends-toi à mon cou.

Lucien penche la tête en avant. Martine lentoure de ses bras. Il se relève.

— Agrippe-toi à moi Plus haut Place les jambes autour de moi Oui Laisse-toi descendre Doucement.

La jeune fille les cuisses serrées sur les hanches de Lucien, sent le sexe masculin chatouiller lentrejambe, chercher la bonne ouverture.

— Attends ! ordonne-t-il en rectifiant la position du gland Là Oui !

— Aah !

Elle tremble. Quelle sensation de percevoir le bout de la verge se frayer un passage entre les chairs humides, de maîtriser lintroduction !

— Aaah !

— Descends encore Oui ! Tiens-toi bien.

Il la transporte sur le lit à coté dAnnie et entame la danse damour. Martine est malmenée mais ne se plaint pas, au contraire. Elle tend la bouche vers son amie qui y dépose les lèvres. François qui a un peu récupéré, monte à son tour sur le lit et caresse la poitrine de sa sur.

— Oui, marmonne celle-ci, aimez-moi !

Lucien la pilonne à grands coups de rein. La sève monte dans la tige. Il résiste de toutes ses forces, surtout ne pas éjaculer avant que Martine jouisse! Pas question de labandonner aux rives de lorgasme. Il varie les pénétrations, se repose quelques secondes puis reprend la danse. Martine gémit, soupire.

— Aah ! Cest trop bon ! Aaah ! Oui oui

Tout à coup, elle se tétanise, enfonce les ongles dans lépaule de Lucien.

— Ouiiii !

Il reçoit le cri comme une délivrance et ouvre les vannes de son plaisir.

— Aaah !

Les jets de sperme font sursauter la jeune fille et déclenchent un nouveau spasme.

Le silence qui suit est reposant. Lucien se retire et sisole dans la salle de bain. Il termine de se déshabiller et enfile une robe de chambre. A son retour, les trois jeunes nont pas bougé, Martine écartelée, impudique sur le lit, Annie et François qui la caressent sur les seins et sur le ventre.

— Il est plus de cinq heures les enfants. Vos parents ne vont-ils pas sinquiéter ?

Martine se redresse dun bond, refermant ses cuisses et protégeant sa poitrine. Annie sourit à son père et François détourne les yeux.

— Si vous voulez, rafraîchissez-vous dans la salle de bain.

Annie entraîne ses amis. Lucien sourit en entendant les rires et les éclaboussures. Il faut bien que jeunesse se passe !

— Papa !

Il ouvre la porte. Ils sont tous les trois debout dans la baignoire.

— Tu peux leur apporter leurs affaires sil te plaît ?

— Tout de suite.

Il ramasse dans la chambre la jupe, le t-shirt et le soutien-gorge de la fille.

— Où est sa culotte ?

Pas de culotte en vue. Il hausse les épaules et va dans le salon prendre les vêtements du garçon.

— Voilà vos affaires. Martine excuse-moi mais je nai pas trouvé ton slip.

Les jeunes gens se regardent avec un sourire entendu. Il comprend, ça ne le gêne pas au contraire. Il les contemple shabiller en un troublant striptease à rebours. De savoir la jeune fille les fesses nues sous la jupe la rend encore plus désirable à ses yeux. Pourvu quils veuillent bien revenir « étudier » !

Ils se séparent sans un mot. Sur le palier, Julien réclame un baiser que Martine dépose sur sa joue râpeuse. Elle se retourne pour embrasser Annie que François a lâchée. Lucien triture les fesses de la jeune fille. Le manque de réaction est de bons augures, estime-t-il.

— Alors ? Tes content ? lance Annie dès que la porte se referme.

— Ma foi oui ! Tu crois quils accepteront de revenir ?

— Jen sais rien Jespère, avoue-t-elle en rougissant.

— Cest donc que ça ta plu ? Il fait bien lamour François ?

— Je lavais jamais ressenti comme aujourdhui.

Elle se presse contre son père. Elle écarte les deux robes de chambre pour se coller contre la peau. La verge de Lucien pend entre ses jambes. Elle la manipule sans résultat apparent.

— Tu sais, je suis un peu fatigué, tout à lheure jirai mieux.

— Jy compte bien ! déclare-t-elle en déposant un baiser sur la joue.

Il est satisfait, laprès-midi a tenu ses promesses. Quelle bonne idée il a eu! Pourvu que les jeunes gens reviennent

Martine marche à coté de son frère en sortant de la bouche du métro. Un petit vent frisquet coule entre ses jambes.

— Brrr ! Dépêchons-nous de rentrer.

Ils courent jusquà leur immeuble et sengouffrent dans lascenseur. François attire sa sur et passe la main sous la jupe.

— Oui, tu as les fesses toutes froides.

Ils nosent pas parler de leur après-midi. Chacun est honteux du plaisir éprouvé comme sils se létaient volé. Comme prévu les parents sont absents. Ils ne rentreront pas avant une bonne heure. Dhabitude dès le retour de chez Annie, François se jette sur sa sur et ils font lamour avant même de ranger leurs affaires de classe. Aujourdhui, ils se séparent pour déposer leurs cahiers dans leur chambre respective et se retrouvent au milieu du couloir.

— Embrasse-moi, mendie Martine.

François se précipite et plaque sa bouche sur celle de sa sur. Leur baiser les libère de la tension éprouvée depuis quils se sont habillés chez Annie.

— Dis François, ça ta fait quoi ?

Elle veut parler de la séance de sodomie devine-t-il.

— Je peux pas te dire, cétait

Il narrive pas à trouver les mots pour décrire ses sentiments.

— Ça fait mal ?

— Non euh si un peu au début

Son frère a apprécié cest sûr ! En serait-il de même pour elle ? La vision de la verge imposante de Lucien la fait frémir. Non pas avec cette énorme queue la première fois. Celle de son frère est plus fine, elle doit faire moins mal.

— Et toi ? interroge-t-il.

Il est un peu jaloux. Cest la première fois que Martine fait lamour avec un autre homme.

— Il ma pas fait mal

— Jai envie de toi, murmure-t-il à son oreille.

Sans un mot Martine se suspend à son cou. Il lentraîne dans sa chambre

Ils reprennent leur souffle allongés sur le lit.

— Avoue, il ta fait jouir, nest-ce pas ?

— Tes jaloux ? minaude-t-elle.

Oui, il est jaloux : cela lui a fait mal de voir sa sur prendre son pied dans les bras dun autre homme ! Il soupire. Il faut quil se fasse une raison : il ne gardera pas lexclusivité de son amour.

— Tu veux retourner chez eux ? élude-t-il.

— Parce que toi, ten as envie.

Ce nest pas une question, juste une constatation.

— Et toi ? réplique-t-il.

Elle dépose un baiser rapide sur la joue et se lève dun bond. Sa jupe retombe sur les fesses.

— Les parents arrivent ! Rajuste-toi vite !

Il sempresse de remonter son pantalon et sort à leur rencontre.

Le lendemain, ni Martine ni François ne parlent du mercredi après-midi à Annie. Quest-ce que cela veut dire ? sinquiète celle-ci. Regrettent-ils ce qui sest passé ? Ny tenant plus elle aborde le sujet.

— Dis Martine, mercredi prochain, on va chez toi ?

Celle-ci consulte son frère du regard et demande un peu gênée :

— Euh Ça embêterait ton père si on allait chez toi ? Mes parents rentreront peut-être plus tôt.

— Oh ! Pas du tout ! Tes daccord François ?

— On étudie mieux chez toi, affirme-t-il sans rire.

Annie cache le sourire que cette réplique provoque. Le soir elle annonce la bonne nouvelle à Lucien.

— Je sens que nous allons passer des mercredis passionnants, déclare-t-il ravi.

— Oui, mais laisse-nous le temps de réviser. Noublie pas quon a le bac en fin dannée Martine et moi.

Le mercredi suivant, les deux filles se retrouvent seules chez Annie. François qui a un match et Lucien ne sont libres quà quatre heures. Les révisions sont vite expédiées, le baccalauréat est encore loin. Place aux caresses ! Elles sont heureuses de leur solitude et en profitent. Quand François est là, ce nest pas pareil. Au cours de lannée précédente le garçon a appris à ne pas les importuner lorsquelles samusent entre elles, mais son impatience palpable les perturbe et elles se forcent à jouir le plus vite possible afin ne pas le faire attendre. Aujourdhui, inutile de se presser. Elles se donnent tour à tour du plaisir, variant les positions et les caresses. A linstigation de Martine, les deux filles, jambes emmêlées frottent leur clitoris lun contre lautre. La lente montée du plaisir que cette caresse particulière provoque est un délice quelles savourent longuement jusquà ce que Annie, ny tenant plus, fasse basculer son amie et place la tête entre les cuisses pour une caresse buccale plus directe. Martine comprend linvite et rend coup de langue pour coup de langue. Les doigts écartent les lèvres rosies par lexcitation, sintroduisent dans lorifice du vagin, jouant le rôle dun petit sexe, délicieux apéritif avant la suite prévisible des plaisirs quand les hommes seront là. Longle dAnnie tourne autour de lanus mais nose forcer le passage. Elle garde un trop mauvais souvenir de sa première expérience de sodomie. Martine limite timidement sans oser elle non plus, aller au bout de son désir.

Elles reprennent haleine après une nouvelle jouissance.

— Prenons une douche, propose Annie.

— Ils vont pas arriver bientôt ?

— Si, mais ils sauront nous trouver, te fais pas de mauvais sang.

— Oh ! Je men fais pas, mais pourquoi pas attendre la fin de laprès-midi ? De toute façon il faudra y retourner.

— Sil te plaît.

Martine la suit en souriant, bon prétexte pour des caresses supplémentaires.

Au lieu de la douche, les filles choisissent la baignoire plus commode pour se câliner.

— Dis Annie, je peux te demander quelque chose ?

— Bien sûr !

— Tu men voudras pas dis ?

— Eh ! Tu minquiètes ! Quest-ce que tu veux savoir ?

— Dis Ton père et toi vous euh ensemble ?

— Tu veux savoir si lui et moi, on couche ensemble ?

— Euh oui.

— Quest-ce qui te le fait croire ?

— Ben votre attitude à tous les deux, mercredi dernier. Vous étiez ni lun ni lautre étonnés de vous voir nu comme

— Comme si on en avait lhabitude, nest-ce pas ? Oui je lavoue, admet-elle en soupirant, oui, il couche avec moi.

— Depuis longtemps ?

— Non, depuis ma mésaventure.

Martine serre Annie dans les bras et lembrasse.

— Oh ! Je suis contente !

— Tu es contente ? sétonne son amie qui ne sattendait pas à cette réaction.

— Oui, je me sens moins honteuse de faire lamour avec mon frère. on est pareilles, tu trouves pas ?

— Un peu, admet Annie bien quil lui semble que linceste entre père et fille soit plus grave quentre frère et sur.

— Je voudrais te demander, poursuit Martine en veine de confidence, comment cétait quand François te faisait lamour pendant que ton père euh le

— Lenculait ?

— Oui, murmure Martine qui rougit devant la crudité du terme.

— Cétait bizarre. Sa queue vibrait dans mon ventre Cétait curieux, complète-t-elle rêveuse.

— Ça te ferait rien si François me faisait lamour au lieu de toi pendant euh? Je sais, ajoute-t-elle pour se justifier, cest contraire à nos conventions, puisque ici mon frère tappartient, mais sil te plaît

— François mappartient pas, ni ici ni ailleurs. On se le partage. Oui, tu peux toccuper de ton frère. Tu verras, cest étonnant.

— Tes une véritable amie !

Elles sembrassent.

— Hou ! Hou ! Où êtes-vous ?

— Ici Papa ! Dans la salle de bain.

— Quelle idée ! Oh pardon, je retire ce que jai dit, sourit-il en ouvrant la porte, vous formez un tableau charmant mesdemoiselles. Nest-ce pas quelles sont jolies, François ?

Lucien sécarte pour laisser François passer la tête.

— Bon, on vous laisse vous essuyer et rejoignez-nous au salon.

Il entraîne le garçon qui aurait bien rejoint les filles dans la baignoire mais Lucien a dautres projets. Il sort du réfrigérateur le cocktail légèrement alcoolisé quil a préparé le matin. Un peu divresse sera la bienvenue pour ce quil va leur proposer.

Les deux filles reviennent complètement nues.

— Eh alors ? se moque Annie. On croyait que vous en auriez profité pour vous déshabiller, quest-ce que vous attendez ?

— Tout de suite mon chou, répond Lucien ravi de la détermination de sa fille.

Il ôte sa chemise et ouvre la braguette du pantalon.

— Allez ! Exécute-toi ! lance-t-il à ladresse de François immobile. Ces demoiselles nattendront pas cent sept ans !

(A suivre)

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