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Le manoir – Chapitre 1




Chapitre 1

J’observe cette chambre gigantesque qui possède même une cheminée. Je n’arrive pas à croire qu’un endroit pareil puisse exister. Même le lit à baldaquin me semble géant, avec ses poutres en bois sculptées permettant à ces voilages blancs d’être accrochés. Je regarde plus attentivement, ce sont des corps qui ont été taillés à la gouge et aux ciseaux, corps entremêlés de femmes et d’hommes nus. La finesse est remarquable, même si les motifs restent surprenants.

Je continue mon tour, marchant pieds nus tantôt sur le vieux parquet qui craque, tantôt sur les tapis qui me donnent l’impression d’être dans un château du Moyen Âge. Je m’attarde un petit moment sur une peinture : une femme assise sur un lit, nue, jambes ouvertes, écartant de quelques doigts ses lèvres vaginales, tenant d’une autre main un petit miroir où s’y reflète sa vulve offerte. Elle a la tête baissée, observe son intimité.

Un autre tableau qui me met un tant soit peu mal à l’aise : une femme allongée sur une table se fait prendre par un homme. Les sexes sont bien visibles avec cette verge qui n’est pas entièrement entrée ; le deux prennent du plaisir à l’expression de leurs visages. L’homme se fait en même temps sodomiser par un démon ou le diable en personne. La femme a la tête renversée, sa bouche pénétrée par la verge d’un être au corps d’homme mais à la tête de cheval. Cette peinture me donne à la fois la chair de poule et à la fois des envies intenses. L’érotisme qui en dégage est bien présente.

Ainsi, les murs en pierres de taille de la chambre sont couverts de dizaines de tableaux, dont je suis bien incapable d’en juger l’authenticité, montrant explicitement des actes sexuels : des orgies, des unions contre nature, des unions surréalistes.

— Tu viens me rejoindre ?

Je tourne la tête vers Emilie. Elle se détend dans la baignoire ancienne mise dans cette chambre, aux pieds représentant des esclaves nus en train de la porter, à peine cachée par deux statues à la taille humaine : l’une représentant un homme nu, tel un athlète grec, la verge en érection bien parallèle au sol, et l’autre une femme tout aussi peu habillée, à genoux, la bouche ouverte. Les deux êtres sont face l’un de l’autre, à quelques dizaines de centimètres. Je ne peux m’empêcher de penser qu’ils pourraient s’emboîter si on les rapprochait.

Emilie me regarde, pataugeant dans son eau dont la mousse a commencé à partir. Je me déshabille, elle pose sa main sur la verge de l’homme en pierre tout en simulant une masturbation, ses yeux sont fixés sur moi. La mienne est bien dure également et j’espère que la sensation d’une vraie chair lui plaira plus que celle de la roche froide. Je m’avance, elle me sourit, ses yeux pétillent d’envie. Je suis à sa hauteur, pose ma main sur sa tête un instant avant de caresser sa chevelure. Elle me dit juste avant de gober mon gland : « je ne sais pas ce que j’ai ce soir, mais j’ai de sacrées envies ». Moi non plus, je ne comprends pas très bien. L’ambiance de cette chambre doit jouer sur nos sens.

Je la laisse me sucer, elle continuant à masturber l’autre. Je ne peux être jaloux, il n’est que fictif. Sa taille correspond à la mienne, bien que plus musclé. Une pensée : et si sa compagne à son tour s’occupait de lui. Je tente de le pousser, rien ne bouge, comme s’il était scellé au sol. Emilie rit de me voir forcer sans que mes efforts ne soient récompensés.

Elle se lève, sort de l’eau et se colle à lui, me fixant comme pour me lancer un défi. D’une voix suave, teintée de désir, elle me dit : « peut-être est-ce lui que j’aurai dû choisir ». Elle pose ses lèvres sur les siennes, je me prends au jeu. Elle est toute menue, trop petite pour lui qui ne se mettra pas à sa hauteur. Un tabouret est positionné devant une commode, mais il ne fera pas l’affaire. Je pense alors à cette table basse, Emilie lorgne déjà dessus. Je vais pour l’installer, Emilie grimpe, se met à quatre pattes, recule, commence à enfoncer ce phallus factice dans son vagin que j’ai pu voir bien ouvert et humide.

Elle s’empale doucement mais surement, je lui demande

— Les sensations sont-elles bonnes ?

— Un peu froides, mais je m’y ferai.

Je me glisse entre la table et la statue de la femme. Mes fesses sont au niveau de son visage. J’imagine un bref instant qu’elle est réelle, que de sa bouche bien ouverte en sort une langue qui me caresse l’anus. Ma pensée s’évade lorsqu’Emilie avale ma verge sans prévenir. Elle y va par des va-et-vient entre moi et l’autre. Ses gémissements sont seulement étouffés par le fait que j’occupe sa bouche. Puis, elle m’avale jusqu’à la garde, laissant l’autre sur sa faim. Ses yeux sont rivés sur les miens, je devine qu’une nouvelle pensée l’a traversée. Elle recule à nouveau, y allant bien doucement, se repositionnant. Je devine que l’homme de pierre pénètre maintenant ma belle par son orifice le plus petit. Ses lèvres serrent plus fortement mon vit, je sens presque ses dents mordre ma chair, et je me mets à rire. Je m’explique alors

— J’imagine la tête de ta sur si elle nous voyait ainsi.

— Une crise cardiaque. Cependant, elle connait mieux cet endroit que nous

— Avec son air pincé, elle a dû halluciner en découvrant ça la première fois. Son mari ne semble pas plus ouvert pourtant. Ce manoir appartient pourtant bien à sa famille, non ?

— Oui. Peut-être cachent-ils leur jeu. Ne dit-on pas que c’est ceux qui en parlent le moins qui en font le plus ?

— Pour le coup, c’est ceux qui le montrent le moins. Cependant, je n’arrive pas à m’imaginer ta sur à ta place.

Elle me sourit, reprend sa sodomie en continuant à s’empaler, ayant la bouche bien ouverte. Je lui demande si elle trouve cela bon. Pour toute réponse, elle gobe à nouveau ma verge. Ma main droite s’en va, cherche et se pose sur la poitrine de la statue de femme. Le volume me semble le même que celui de mon Emilie, à part qu’elle est bien plus rigide et totalement frigide à mes tendresses.

Ses douces caresses buccales commencent à faire leur effet. Il est trop tôt, je veux que le plaisir dure toute cette nuit. J’imagine déjà Emilie descendre de cette table, plaquant son visage sur le sol, se cambrant le mieux qu’elle peut avec ses fesses offertes, ses lèvres rougies par le désir, et me dire d’une voix déformée par son excitation totale : "baise-moi". Mais, pour l’heure, je me retire de sa bouche, me tourne et enfonce mon vit dans celle de cette statue. L’antre est froid, mais doux, je ne touche le fond qu’une fois ses lèvres sur le bas de mon ventre. Je n’imaginais pas que ce trou soit aussi profond. Emilie rit, je lui demande :

— Imagines-tu que d’autres y sont passé avant moi ?

— Non. Je me demandais si une araignée n’y aurait pas fait un nid.

Elle a raison, j’ai été imprudent, même si je n’ai senti aucun animal en y entrant. Je ne tiens pas à me faire mordre à cet endroit, je m’apprête à sortir, Emilie me bloque en appuyant une main sur le bas de mon dos. Ses doigts glissent, descendent entre mes fesses. Je la laisse continuer, j’aime ses caresses. Lorsqu’ils quittent mon illet, une impression de manque s’installe, rapidement rempli par la langue de ma douce qui me lèche tendrement.

Le plaisir monte, je commence à perdre l’équilibre. Mes mains s’appuient plus franchement sur la tête de cette amante de pierre. Un petit bruit, la statue s’est légèrement dérobée. Emilie descend de la table, aussi surprise que moi que nous ayons réussi à la bouger. Je lui libère la bouche, nous poussons la table. Nous avons la même idée, amusés que ce soit la femme qui prenne les devants pour que le sexe de pierre entre dans sa bouche bien ouverte.

Nous poussons la demoiselle doucement. La verge blanche, luisante de la mouille de ma belle, disparait petit à petit en elle, jusqu’à arriver au bout, tout comme moi quelques minutes plus tôt. Nous regardons le spectacle, nous imitons la position. L’homme et la femme se regardent, leurs yeux sont rivés les uns sur les autres. Il y a quelque chose d’envoutant, donnant l’impression qu’ils ont été réels à une époque lointaine, figés pour l’éternité dans une étreinte qui leur plaisait.

Emilie n’arrive plus à se concentrer sur sa fellation, un détail la perturbe, elle se relève, observe les deux amoureux, scrute le moindre détail. Je lui demande

— Qu’as-tu remarqué ?

— Leurs yeux ne sont pas parfaitement alignés. Il faudrait avancer encore un tout petit peu la fille.

— On est au bout. Peut-être que quelque chose bloque au fond de sa bouche.

— Aide-moi, on va forcer.

Nous la poussons à nouveau, il ne nous faut quasiment aucun effort pour que la belle s’avance encore d’un petit millimètre. Mais, un bruit de cliquetis nous fait tous deux sursauter. Il semble venir de la cheminée, nous sommes là à l’observer. Une petite trappe est ouverte derrière la plaque de fonte forgée montrant des corps enlacés. Nous retirons cette dernière, une nouvelle excitation nous gagne. Un manoir comme dans mon imaginaire où se cachent des passages secrets.

Emilie est la première à vouloir regarder. Elle y pénètre en marchant sur ses genoux et ses mains. Elle s’arrête à mi-chemin et me demande d’aller chercher mon briquet. Je le prends, allume le chandelier posé sur le marbre noir encadrant la cheminée. Je lui donne la source de lumière, elle observe certainement ce qu’il y a dans le passage, je suis obnubilé par son joli derrière ainsi offert. Je me laisse aller, j’y plonge la tête, elle se cambre, ma langue la lèche avec avidité encouragée par ses gémissements qui résonnent jusqu’à mes oreilles.

Elle m’arrête, elle ne veut pas jouir tout de suite. Elle préfère pour l’heure rester dans cet état d’excitation qui nous a gagné tous les deux. Elle libère le chemin en s’avançant plus profondément dans le passage. Je la suis, je découvre que nous sommes entre deux murs étroits, ne nous permettant pas de marcher l’un à côté de l’autre, mais du moins de se redresser sur nos deux jambes.

Ce nouveau chemin débute de là où nous sommes et disparait dans le noir que nos bougies ne peuvent éclairer sans devoir s’avancer. Emilie me fait passer devant pour que j’assume mon rôle d’homme fort et viril. Je comprends au bout de quelques pas qu’elle ne désirait que libérer ses mains de ce chandelier afin de jouer de ses doigts sur mon corps et continuer à l’exciter.

J’arrête d’avancer, je n’en peux plus, je veux la baiser là, tout de suite, juste nous deux éclairés par ces bougies. Je me retourne, ses yeux sont fiévreux. Elle aussi est à bout, et respire fortement. Je regarde sa poitrine qui me donne des envies de sucer le bout de chacun de ses seins. Ma main dérape, le chandelier se penche, une goutte de cire coule là où je voulais déposer mes lèvres. Emilie émet un petit gémissement, puis un râle de plaisir. Elle me sourit, tend son deuxième mamelon, une nouvelle goutte de cire, elle frissonne de plaisir.

A son tour, elle veut me faire goûter ces sensations. Elle prend le chandelier, vise ma verge qui a rarement était autant tendue. La peur, une piqûre qui s’évanouit aussi rapidement qu’elle est venue : mes sens s’éveillent à un nouveau stade. Je sens son odeur, celle provenant d’entre ses cuisses. J’entends des bruits, une voix qui arrive à nos oreilles comme un murmure qui nous appelle. Nous nous regardons, nous avançons à nouveau nous rapprochant d’elle. Nous sommes curieux et voulons découvrir ce qu’il se dit et qui parle.

Un escalier en colimaçon dans un si petit couloir, nous le descendons, nous enfonçant dans les profondeurs de la terre. Combien de marches sommes nous en train de descendre ? Cela semble interminable, mais la voix devient plus forte à chaque marche, même si les paroles restent incompréhensibles.

Enfin le palier, notre descente est terminée. Nous soufflons les bougies, de la lumière provient de devant nous. Le couloir est plus large à cet endroit, nous avançons, nous arrivons face à une grande vitre qui donne sur un donjon. Nous nous cachons en longeant le mur. Nous entendons la voix, il y en a une autre qui lui répond, mais ne voyons personne.

J’observe un miroir en regard de nous, ne reflétant qu’un de ses congénères qui lui fait face. Nous comprenons que nous ne pouvons être vus. Nous nous détendons, et nous nous mettons à observer cette pièce uniquement éclairée par une multitude de bougies. Il y a de quoi attacher, de quoi torturer. Nous sourions, nous imaginons à quoi peuvent servir chacun de ces appareils.

A nouveau les voix dont les paroles restent incompréhensibles. Quelqu’un s’approche, par reflexe, nous faisons un pas en arrière. Cette personne se place en face de nous, comme si elle pouvait nous voir. Je suis surpris, Emilie de même. Il nous faut un petit temps pour reconnaitre cette femme habillée si sexy : Pauline, la sur même de ma petite amie.

Emilie se met devant moi, pose ses mains sur les pierres moites encadrant notre miroir sans teint. Ses jambes s’écartent, son dos se cambre, et d’une voix déformée par son excitation, elle m’ordonne "baise-moi ! Je n’en peux plus d’attendre". Moi non plus.

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