Les cousins devaient arriver le soir. Après un après-midi de défonce, Cyrille songea qu’il allait pouvoir souffler un peu. Ce n’était pas qu’il en avait marre de se faire enfiler, il aurait bien continué mais il sentait le besoin de repos à force d’être le jouet de Verena, d’Éricka et tous leurs amis. Il s’était détendu au bord de la rivière et si les faux gendarmes ne s’étaient pas vidé un peu plus les couilles sur ou en lui, il aurait certainement dormi, étendu nu sur l’herbe, avec le bruit de la rivière pour le bercer et le soleil qui filtrait entre les feuilles pour lui caresser la peau. À bien y réfléchir, il s’était peut-être bien endormi et toute la bande avait continué ses jeux.
Ils étaient tous les quatre, Philippe, ses parents et Cyrille, buvant un apéro sur la terrasse, petit rituel qui marquait la fin des après-midi depuis le début des vacances. Le téléphone sonna et les visages se tendirent lorsque une voix inconnue leur annonça que l’oncle de Philippe avait eu un accident. Il était à l’hôpital mais ses jours n’étaient pas en danger. La voiture, elle, était bonne pour la casse. Une fois passée la stupeur, Evelyne, heureuse de savoir son frère sain et presque sauf, discuta avec les neveux qui n’avaient rien eu, comme s’ils n’avaient pas été dans le véhicule au moment fatidique. L’hôpital se trouvait à un peu moins de deux cents kilomètres ; après concertation, Michel et sa femme décidèrent de prendre leur voiture pour rendre visite à Jean-Marc et surtout s’occuper de ses enfants.
Philippe et Cyrille resteraient seuls à la maison. Cela ne posait aucun problème et si Philippe insista d’abord pour venir avec eux, ses parents objectèrent qu’ils auraient besoin de place dans la voiture dans laquelle ses cousins prendraient place, sans compter les bagages à rapatrier. Dans le pire des cas, ils ne reviendraient que dans deux jours, mais il était plus vraisemblable qu’ils seraient de retour dès le lendemain soir. Tout dépendrait de l’état exact de Jean-Marc et des formalités éventuelles, tant auprès de l’hôpital que des gendarmes les vrais qui avaient été les premiers sur place.
Cyrille masquait son envie de sourire qui aurait paru indécente, mais il songeait déjà au lendemain. Il serait seul en compagnie de Philippe ; ils pourraient rester nus toute la journée et s’en donner à cur joie. Et s’il n’avait que Philippe à satisfaire, il pouvait tout de même se reposer après les fornications intensives dont il était l’objet depuis plusieurs jours.
Ils saluèrent les parents lorsque ils franchirent le portail, puis ils se regardèrent et Philippe réalisa quelles étaient les intentions de Cyrille. Ils convinrent d’une soirée calme ; ils se contenteraient de dormir ensemble, avec une petite sodo ou une petite pipe par-ci, par-là. Ils entrèrent et aussitôt la porte refermée, ils se déshabillèrent, envoyant leurs fringues sur le canapé où ils se vautrèrent.
– Que fait-on maintenant ? Tu as faim ?
– Un peu, mais ça peut attendre.
– On pourrait brancher mon ordinateur portable sur la télé et se mater un film de cul ?
– Tu l’as apporté avec toi ?
– Oui, mais on n’a pas vraiment eu le temps de s’en servir…
Philippe fila dans sa chambre d’où il revint avec son appareil. Le branchement fait, ils vérifièrent la connexion : ça n’était pas gagné !
– Ce serait peut-être mieux de télécharger le film avant de le regarder, parce qu’en streaming, ça va couper tout le temps.
– Tu as raison ; que veux-tu regarder ?
– Je ne sais pas…
– Un film de cul ?
– Oui, profitons-en que tes parents ne sont pas là !
Ils naviguèrent sur un site de téléchargement et tandis que Philippe lançait la récupération du fichier, Cyrille se rappela que son ami avait filmé avec son téléphone son accouplement avec Zack. L’appareil branché à l’ordinateur, ils commencèrent à regarder cette vidéo. Il découvrit l’effet produit par la queue canine sur sa rondelle et fut excité aussi sec. Lui qui voulait souffler un peu semblait prêt à renoncer à son souhait. Cyrille se lova contre Philippe et lui flatta la queue machinalement. Sa main glissait le long de la hampe d’un mouvement lent et léger qui maintenait la queue en érection sans chercher l’éjaculation.
Quand le film fut téléchargé, ils commencèrent aussitôt de le visionner. Le scénario ne cassait pas trois pattes à un canard : un jeune garçon frêle arrivait en prison après une erreur policière et se retrouvait dans la même cellule qu’un grand black tatoué aussi avenant qu’un staphylocoque dans une clinique. Tous les clichés y étaient réunis, de la grosse tige d’ébène au petit blanc soumis, en passant par les gardiens corrompus. Le film remplissait cependant à merveille sa fonction et Cyrille termina le visionnage si excité qu’il entraîna Philippe dans leur chambre dans le but évident d’y jouir des coups de reins de son ami, s’endormir dans ses bras et passer ainsi la nuit.
Philippe lui dispensa de grands coups de boutoir. Se remémorant les scènes de l’après-midi qu’il n’avait pu qu’entendre, il était ravi de pouvoir enfin disposer du cul de Cyrille, pour lui tout seul qui plus est. Pour leur plus grand plaisir, le ramonage ne s’éternisa pas et Philippe explosa dans une éjaculation puissante, comme s’il était heureux d’être le dernier à verser son sperme et marquer ainsi sa propriété. Ils s’écroulèrent sur le matelas et Cyrille sombra très vite dans une somnolence qui se changerait en quelques minutes en un profond sommeil. Fait rare, Philippe se montra plus câlin qu’à l’accoutumée et caressa le dos et les épaules de son ami, l’aidant ainsi à plonger dans les limbes. Lui-même ne tarda pas à l’y rejoindre ; la journée avait été épuisante.
Il était une heure du matin lorsque l’estomac de Cyrille se rappela à son bon souvenir. Ils avaient zappé cette étape après le visionnage du film. Il se leva en prenant grand soin de ne pas réveiller son ami encore endormi. Le frigidaire débordait de victuailles et il n’avait que l’embarras du choix. N’étant pas un cordon bleu, il se décida pour une assiette de pâtes mais, alors que l’eau chauffait dans la casserole, il se remémora les jeux alimentaires avec Verena et Éricka. Il repoussa la préparation de son assiette pour faire cuire quatre ufs qu’il mangerait par l’arrière. Pris d’un pragmatisme étonnant pour un jeune homme nul en cuisine, il plongea les pâtes dans l’eau alors que les ufs n’étaient pas encore durs : ça lui ferait gagner un peu de temps ; son estomac criant famine, son corps menaçait de se mettre faire grève !
Il laissa refroidir ce qu’il dédiait à son rectum ; à brûler les étapes, il pouvait se brûler tout court et ce n’était pas sa conception de l’expression avoir le feu au cul. Il avala avec un plaisir non feint le contenu de son assiette et constata qu’il pouvait peler les ufs et se les introduire sans risque. Il songea utiliser de la mayonnaise pour lubrifier le passage mais hésita sur le risque qu’il pouvait encourir de s’en tartiner la rondelle et les muqueuses. Il n’en eut cependant pas besoin. Le premier uf passa et Cyrille jubila de la sensation de chaleur que l’uf lui procurait. Il se dépêcha d’introduire le deuxième. Quelle délicieuse sensation !
Il dut pousser avec un peu plus d’insistance pour faire la place au troisième puis surtout le quatrième ; il craignait qu’à force un des ufs s’émiette sous la pression et sabote ainsi la sensation de plénitude qu’il imaginait. Plop ! Il sentit le premier uf remonter dans l’intestin. Pour le coup, il pouvait dire dans tous les sens du terme qu’il avait quelque chose de chaud dans le ventre. Satisfait et comblé, il retourna se coucher.
Philippe n’avait pas bougé d’un poil. Cyrille se colla contre lui, avec l’idée que si son ami était pris de faim, il lui gardait un en-cas au chaud. Le ventre plein, il s’endormit sans peine et plongea très vite dans des rêves qui ne pouvaient être que chauds, pour le moins. En premier lieu, il se vit faire carrière en tant que distributeur automatique d’ufs. On lui avait agrandi l’urètre pour que les clients puissent glisser les pièces dans sa verge collectrice. Par la force des choses, la monnaie tombait dans ses bourses et par cette ingénieuse idée, il se ferait des couilles en or, littéralement ! Le plus éprouvant était de rendre la monnaie. Il devait tâter ses sacoches pleines de pièces pour sélectionner celles qui convenaient et ensuite contracter ses muscles pour les expulser, les éjaculer en quelque sorte. Devant le succès de son invention, ses balloches alourdies de rondelles de métal s’étiraient, l’obligeant à tenir ses jambes écartées, puis elles finirent par atteindre le sol et le moindre déplacement devenait compliqué. Il serait la proie facile de voleurs sans scrupules qui n’hésiteraient pas à plonger une main indélicate dans sa bourse. Après quelques rêveries qu’il oublia vite, une autre idée germa : qu’adviendrait-il si on introduisait par erreur ou malveillance des ufs non cuits ? Il imagina alors des ufs prêts à éclore, les poussins en sortiraient qui devraient se frayer un chemin jusque à la sortie. Et si l’un d’eux prenait la mauvaise direction ? Non, ils ne pouvaient pas se tromper. Il rêva de leur sortie. Arrivés au bout, ils passeraient la tête par l’orifice pour voir ce qui les attendait au dehors. Les suivants pousseraient le premier, hésitant à franchir le pas. Son anus deviendrait un instant un nid pour ces oisillons apeurés piaillant et ouvrant le bec en attente de nourriture. Ils devraient de toute manière quitter l’abri.
Cyrille se réveilla avec cette sensation que les poussins se ruaient vers la sortie. Perdu entre la réalité et les souvenirs de ses rêves, trois ou quatre douzaines de secondes furent nécessaires avant qu’il ne comprenne que le dernier des ufs tentait de s’échapper. Les lois naturelles ! Il renifla l’uf expulsé. Aucune mauvaise odeur ne lui parvint. Avec l’intense ramonage de la veille, son intestin était propre comme un sou neuf, ou presque. Prudent, il goutta l’uf du bout des dents et, constatant que la saveur était bien celle prévue, il le dévora. Était-ce l’odeur de l’uf qui tira Philippe de son réveil ?
– Merde ! On a oublié de manger… je crève la dalle.
– J’ai une surprise pour toi, répondit Cyrille en se mettant à quatre pattes sur le lit.
Philippe alluma, se demandant ce que voulait faire son camarade.
– Tu as encore envie de te faire enculer ? Je ne te parlais pas de cette faim là.
– Je me suis réveillé plus tôt et je t’ai préparé quelque chose. Regarde, je te l’ai tenu au chaud !
Philippe s’approcha et constata que l’anus de son copain s’ouvrait sur un objet blanc.
– Mais c’est dégueulasse !
– Mais non. Je viens juste d’en manger un !
– Combien en as-tu mis ?
– Quatre. Il fallait bien que ça me tienne au ventre et je me doutais que tu finirais par avoir faim.
– OK vas-y, pousse !
– J’ai une petite idée sympa…
– Vas-y, dis.
– Bouffe moi le cul… enfin bouffe l’uf dans mon cul.
Les débuts ne furent pas simples. À chaque tentative de mordre, l’uf était poussé vers l’intérieur et échappait à sa fin cruelle et si Cyrille poussait trop, l’aliment serait propulsé hors de son trou du cul. Ils parvinrent toutefois à leur fin quand Philippe s’aida de ses doigts pour bloquer l’uf qu’il mordit à pleines dents. Un seul uf ne suffisait à calmer sa faim et Cyrille poussa pour délivrer le deuxième. Alors que Philippe continuait sa dégustation, Cyrille lui raconta son rêve.
– Kof ! Kof ! Tu veux m’étouffer ? J’ai failli avaler de travers en rigolant. Laisse-moi finir mon repas et tu me raconteras après.
– OK !
– C’est sec. Tu n’as pas une bouteille d’eau dans ton distributeur automatique ?
– Tètes-moi la queue, mais ça risque d’être un peu épais comme boisson.
Philippe se glissa sous son ami et prit sa queue en bouche. Il le suça comme jamais il ne l’avait sucé. Cette fois, ce n’était pas un simple retour des choses. Il voulait faire cracher un maximum de sperme à Cyrille pour savourer sa semence mélangée à l’uf. Il y mit tout son cur, toute sa langue et le résultat ne fut pas long à venir. Cyrille exprima sa satisfaction d’un grand râle, inondant la bouche réceptrice. Philippe se dégagea et s’empressa de coller sa bouche à l’anus pour récupérer ce qu’il restait du deuxième uf. Il mâcha de sorte à bien mélanger les deux matières puis il avala sa création culinaire par petite bouchées qu’il savourait. Il en garda de quoi échanger avec Cyrille. Ils se roulèrent une pelle pleine d’uf qu’ils firent passer d’une langue à l’autre. La recette avait du succès et puisque il restait deux ufs, Cyrille proposa de continuer l’atelier cuisine. Philippe emmancha Cyrille ; cette fois la sauce serait versée à même l’uf.
Excité comme il l’était, Philippe sodomisa son ami avec force. Il sentait parfois l’uf qui frottait contre sa queue au gré des va-et-vient. Cyrille sentit les doigts de Philippe s’agripper à sa taille. Les coups de reins devinrent de plus en plus désordonnés et dans un ultime coup de boutoir, Philippe arrosa l’intestin de son jus. Comme par réflexe pavlovien, il salivait déjà à l’idée de savourer cet uf. Cyrille s’installa sur le dos et replia ses jambes sur son ventre, présentant son trou comme un coquetier ; Philippe prit appui sur les cuisses de son ami et baissa la tête pour lui bouffer le cul et son contenu ovale.
En restait un dernier. Cyrille poussa mais l’uf était parti se balader dans les profondeurs anales et rien n’y fit. Il paniqua à l’idée de se retrouver dans l’incapacité de l’éjecter. Philippe, pragmatique le rassura qu’il finirait bien par redescendre ; ce n’était tout de même pas un uf d’autruche qu’il s’était enfoncé.