Arrive le mois de novembre. En vacances et en révision, Jessica vient chez moi la semaine précédent le voyage. Si elle révise quand je suis au travail, elle est particulièrement coquine lorsque nous nous retrouvons. Elle s’est offerte une combinaison en résille et la met sous une robe pour un restaurant en tête à tête la veille de mon départ et jour de son anniversaire. Nous quickons en pleine rue avant d’aller souper et en rentrant, Jessica veut réessayer la sodomie. Demi-sexe et éjaculation dans son cul. Elle est fière mais j’ai bien vu qu’elle avait toujours des douleurs. Au matin, elle m’emmène à l’aéroport et avant que nous sortions de la voiture, Jessica me suce. Je lui dis que je vais jouir. Elle insiste et j’explose. Elle avale. Tousse, manque de vomir, grimace. Et boit à la bouteille de Coca qu’elle avait emmené. Préméditation.
Nous montons dans le hall des départs de l’aéroport et nous y retrouvons Daniel. Nous faisons alors connaissance avec ceux avec qui je vais passer la semaine :
— Albert, 52 ans, l’ami de Daniel;
— Sandra et Pierre, 45 ans tous les deux, sans enfant, en couple depuis une quinzaine d’années;
— Paul, 41 ans, collègue et ami d’Albert;
— Sylvia et Philippe, respectivement 38 et 36 ans, sans enfant, mariés depuis huit ans;
— Cathy, 39 ans, sur de Philippe, deux enfants et en instance de divorce.
Alors que nous attendons pour l’enregistrement des bagages, Jessica insiste pour un quicky dans les toilettes qui ne sont qu’à quelques pas. Je refuse et elle en rit. Peu après, au moment de passer la douane, nous devons nous séparer. Jessica dit :
— Tu vas me manquer. J’aurais tellement aimé faire l’amour avec toi sur une plage de sable blanc.
Nous rions.
— On le fera un jour, ne t’en fais pas.
— Tu seras sage, hein !
— Eh ! T’as vu les voyageurs : il n’y a que Daniel qui soit de notre génération !
Elle rit.
— Ah oui, c’est vrai ! Et puis avec le retour que je te prépare…
— Oh ! Quoi donc ?
— C’est une surprise, mon cher.
— A mon arrivée à l’aéroport ou à la maison ?
— Peut-être les deux, non ?
— Ce sera Jessy-la-coquine ?
— Mmmh… J’envisage plutôt Jessy-la-salope.
Je la pelote en l’embrassant. Je bande dur.
— Je vais jouir sur tes gros seins…
— Et dans ma bouche…
— Dans ton minou…
— Dans mon cul…
Je suis surexcité lorsque je passe la douane et j’ai dû mal à cacher mon érection. Plutôt que de me diriger vers le groupe, je me tourne vers un Duty Free. Alors que je suis devant les cigares, je remarque que Cathy me regarde. Ou plutôt, quand je la vois, elle relève les yeux dans les miens car elle matait mon entrejambe. J’en suis persuadé.
Nous arrivons en Martinique et nous nous rendons au gite qui nous accueille durant la semaine. Nous résidons dans des bungalows. Les couples, Daniel et moi, ainsi qu’Albert et Paul, sommes logés par deux. Seuls Cathy loge seule. L’accueil se fait autour d’un traditionnel ti punch, boisson dont nous abuserons fréquemment tout au long de la semaine. Nous faisons plus amples connaissances avec le groupe et les affinités se créent. Je me sens rapidement à l’aise avec Paul, un grand enfant, ainsi qu’avec Philippe, avec qui je partage le goût du sport. A l’opposé, je n’ai pas de lien particulier avec Sandra et Pierre, qui semblent par ailleurs me considérer un peu comme un intrus. S’ils vont marcher dès le dimanche matin, Daniel et moi restons sagement au bord de la piscine du gite, à manger des fruits frais et siroter du ti punch.
Le dimanche soir est le premier vrai contact avec Cathy que j’ai eu l’occasion d’observer durant ces premières heures sur l’île. Nous avons une longue discussion sur le thème de la randonnée, qu’elle adore pratiquer et je fais alors la connaissance d’une femme charmante et intelligente. Ses yeux verts rieurs me font craquer et sa vivacité d’esprit me ravit. Cathy est une belle femme de 39 ans. Pas bien grande (1m63), elle a néanmoins de jolies jambes galbées et musclées, une taille fine et un cul vraiment pas mal. Pendant qu’elle me parle ce soir-là, je me plais à jeter plusieurs coups d’il à sa poitrine, très menue, mais je suis stupéfait par la taille des tétons pointent à travers le haut de son bikini. Énormes. Et il ne fait aucun doute que Cathy remarque mes regards.
Le lundi après-midi, Cathy revient en boitant un peu de la randonnée. Elle s’est tordue la cheville en toute fin de parcours. Sans qu’elle ne me le demande, je m’occupe d’elle, lui apportant à boire et à manger, et en lui plaçant régulièrement de la glace sur la cheville. La blessure est sans gravité, mais Cathy préfère renoncer à la rando du lendemain pour ne pas risque d’aggraver sa blessure et pour se préserver pour la randonnée de vendredi, l’ascension de la Montagne Pelée.
Daniel prend sa place dans le groupe le lendemain matin et je reste seul avec Cathy. Nous papotons toute la matinée. Elle me parle de son mariage, de ses enfants. Elle me fait part de ses regrets d’avoir échoué dans son couple, de ne pas avoir réussi à le régénérer après la naissance de son second enfant. Cathy me questionne sur Jessica :
— Il y a longtemps que tu es avec elle ?
— Ça a fait deux ans dimanche.
— Oh, félicitations ! Vous vivez ensemble ?
— Non, Jess’ doit finir ses études à la fin de cette année. Elle est en examen cette semaine sinon elle serait venue.
— Elle est encore en études ? Mais elle est plus âgée que toi, non ?
Je ris.
— Jess’ vient d’avoir 20 ans.
— Nooon ? Je lui donnais 27 ou 28 ans !
— Tu n’es pas la seule et je crois que ça lui plaît de paraitre plus âgée.
— Oui, maintenant que tu le dis, sa tenue m’a certainement induite en erreur. Il faut dire que son petit tailleur était super élégant et très classe. Je me suis dit qu’elle allait travailler ensuite.
— Non. C’est juste son style vestimentaire. Ça surprend au début.
Cathy rit à son tour.
— Quand je pense à l’énergie que je dépense pour paraitre plus jeune, c’est fou d’entendre qu’on veuille faire plus âgé ! Mais bon, c’est de son âge.
Et elle ajoute malicieusement :
— Mais l’habit ne faisant pas le moins, je pense que tu remarques sa jeunesse ailleurs.
— Que veux-tu dire par là ?
— Elle essaye de paraitre plus âgée, mais elle n’en a pas l’expérience.
Je hoche la tête, dubitatif.
— Sa jeunesse se manifeste à travers sa fougue et parfois, ses emportements. Mais ses raisonnements sont ceux d’une personne mature et responsable. Discuter avec elle est un vrai plaisir et elle me pousse souvent à réfléchir plus loin que je ne le fais. Quand au lit…
— Oui ?
J’hésite. Cathy sourit.
— Tu n’es pas obligé de me dire.
— Je te dis, mais je ne l’ai jamais dit, OK ?
Elle rit.
— Promis.
— Ben au lit, c’est une furie. Elle est incroyablement sensuelle, elle adore faire l’amour, je prends mon pied comme je ne l’ai jamais pris, en couchant avec elle. Elle suce comme une déesse et elle raffole des quickies.
— Des quoi ?!?
— Des quickies !
— C’est quoi ça ?
— Un rapport sexuel express. Vite fait, bien fait. Hors de la maison généralement. Par exemple, Jessica voulait qu’on aille en faire un aux toilettes à l’aéroport quand on attendait pour l’enregistrement des bagages.
— Vulgairement dit, vous alliez aux toilettes, tu la baisais et vous reveniez. Cinq à dix minutes maximum.
— Voilà. Même si c’est plutôt moins de cinq minutes.
Cathy réfléchit.
— Ce n’est pas de ma génération, mais ce n’est pas inintéressant.
Nous éclatons de rire. Elle ajoute :
— Bah au point où j’en suis, je prends tout, hein !
Je ris.
— Tu vis seule depuis longtemps ?
— Un an. Mais on faisait chambre à part les deux dernières années. Après la naissance de mon second fils, qui a quatre ans, nous avons dû faire l’amour trois ou quatre fois, pas plus. Bon avant, je rigolais. Ça ne me manque pas trop de ne plus faire l’amour. C’est plutôt les petits gestes du quotidien, les petites attentions.
— Tu veux un câlin, c’est ça ?
Elle rit.
— Tu ne m’as pas fait de câlins, mais j’apprécie énormément ta sollicitude depuis mon retour de rando hier. La façon dont tu t’occupes de moi me touche beaucoup.
Je lui réponds par un sourire.
Un peu plus tard, Cathy demande :
— On va à l’eau ?
— OK.
Je me lève et lui tend la main. Elle sourit et la prend. Je l’aide à se lever et lorsqu’elle est debout, je l’enlace doucement.
— Un câlin, quand même.
Elle rit. Je vais relâcher mon étreinte, mais Cathy s’est liée à moi :
— Tu es adorable, Florent. Merci pour tout ce que tu fais pour moi. Tu es le soleil de ma semaine.
Elle m’embrasse sur la joue avant de plonger dans la piscine. Il faut quelques instants pour mes neurones se reconnectent et que je puisse sauter à mon tour dans l’eau.
Il ne se passe rien de tactile entre nous jusqu’au retour du groupe. Mais nos discussions et nos rires contribuent à renforcer notre complicité naissance. Nous échangeons des regards entendus durant la soirée et je me surprends à être un peu jaloux des remarques que lui adresse Albert.