LINITIATION DE CLAIRETTE 9
Deux corruptrices, voilà comment on peut qualifier le comportement de Clairette et de sa belle-mère Christine. Moi qui croyais avoirs pris ces deux matures dans mon filet Heureusement quil y Domi et sa parfaite soumission et son incorrigible légèreté qui va lui coûter cher et à moi aussi ! En user mais ne pas en abuser !
Ainsi donc ces deux ribaudes partagent le même lit. Je ne suis pour elle quun divertissement. Jai belle mine avec ma retenue pour ne pas chagriner la pauvre Clairette. Jai été manipulé dès le début. Elles ont du bien rire en se racontant mes prouesses ! Quel con, je fais ! Finalement, cest moi le romantique de la bande.
Christine me ramène à ma dure fonction dobjet sexuel
— Déshabille-nous !
Je les dépouilles de leurs frêles oripeaux. Clairette respire la maternité par tous les pores.
— Il me semble que cette petite na pas fait sa toilette ? Remarque mon initiatrice. On va sous la douche, sexclame-t-elle en retirant mes vêtements.
Les deux matures me purifient en se moquant. Clairette soufflette ma quéquette toute mole.
— Regarde ! Moi ce gros clitoris quelle horreur ! Quand dis-tu Christine ? Ne faudrait-il pas le couper ?
— A tout le moins, le raccourcir. Cest monstrueux ! Elle doit être gênée par cette anomalie. Comment ses amants font-ils pour lentreprendre.
— Cest sur, ils doivent être bien embarrassés. Affirme Clairette.
Elle la cajole au point quelle prend une certaine vigueur.
— Seigneur ! Ça augmente de volume. Cest affreux ! Vite un couteau !
Mon sens de lhumour est mis à rude épreuve, jessaie de riposter sur le même ton. . .
— Je connais des endroits parfaitement adaptés à la recevoir.
Elle feigne de sétonner :
— Comme cest curieux. Tu voudrais bien nous montrer. Regagnons le lit.
Elles me couvrent dune chemise de nuit, blanche immaculée, faite dans un coton brodé, léger comme une plume.
— Alors, montre-nous lendroit où tu veux cacher cette bête.
Je glisse une main dans la toison de Claire qui est chaude et humide comme un été à Brest. Elle écarte ostensiblement les cuisses alors que Christine soccupe de ses seins. Je jenfonce ma quéquette dans le trou béant qui régurgite un torrent dhormones. Entre les effluves épicés, les gémissements langoureux, les formes magnifiques qui soffrent à mes yeux, mes doigts, ma bouche et mon petit jésus bien au chaud dans sa crèche, jai beaucoup de mal à me contenir. Ma Clairette mugit de bonheur.
— Oh, mon amour, que tu me prends bien ! Regarde Christine, loiseau a disparu !
Sa libido, nattend plus, cest la déflagration !
Son amie lembrasse avec tendresse alors que terrassé par lémotion et la fatigue, Clairette méjecte en balbutiant de sommeil.
— Fini le toute seule, moi jen peu plus
Cest vrai que je reste sur ma faim. Je profite que Christine berce la belle au bois dormant en lui baisant les seins pour me glisser derrière elle et pointer mon pieu à lentrée du gros abricot enchaîné. Jentame des mouvements qui se répercute jusque chez Clairette qui a le temps de murmurer : « Tu la baise, salaud ! Vas y baise la bien ! » Elle sombre définitivement dans les bras de Morphée.
Christine se retourne et sallonge. Elle offre tous ses appâts. Remonte les genoux vers sa poitrine pour accentuer la pénétration. Ah, cette médaille qui caresse ma bite. Ne pas y penser. Menfourner dans sa bouche pour faire diversion. Ma partenaire sagite de plus en plus, ruant à la rencontre de mon vit. Elle se met à pleurnicher ou à couiner et, serrant mes reins dans un étau, elle jouie un long moment. Ma pensée peut se fixer sur la chaînette qui entrave son bouton, en un instant la soupape souvre. Je déverse dans son calice une grosse rasade de stupre.
— Cétait bon ! Nettoie-moi avec la bouche, ça me fera atterrir doucement.
Elle me prend par le cou. Me force entre ses cuisses. Je la lèche avec un mélange de plaisir teinté dun peu de répugnance à boire ma propre substance. Mais, très vite, je passe outre et mapplique à aller rechercher au plus profond la dernière larme de jus.
— Je le savais ! Je my connais en bonne lécheuse.
Elle a pris ma tête entre ses mains et la propulse dans sa vulve jusquà ce que de nouveaux soubresauts me chauffent les oreilles. Ma figure est submergée dun flot de cyprine.
— Tu es une bonne petite pédale !
— Ah, non ! Je ne suis pas pédé ! Jaime les femmes
— Tellement que tu aimes être femme. Il faut ty faire, tu es un bi, comme Charles.
Couvre-moi conclue-telle en sendormant à son tour. Ces deux débauchées mabandonnant en proie à bien des tourments. Mes exploits les plus ambiguës remontent à la surface : Le Cham, le vestiaire, mes maîtresses, Charles Mais le sommeil surpasse la honte.
Il est plus onze heure quand une ventouse se promène sur mes lèvres.
— Il est temps de se réveiller. Me murmure la douce voix de Claire.
Ma vue est obscurcie par deux poires bien gonflés doù émergent deux gros boutons. Jen attrape un au vol suscitant un gémissement appuyé. Ma maîtresse me chevauche. Je geins un peu quand elle serre mes hanches encore endolories par les puissantes cuisses de Christine. Mon cerveau reptilien commande à mon sexe de se dresser. Ma concubine na dautre choix que de se planter sur lui. Elle imprime à son ventre des ondulations verticales qui nous emmène illico au ciel.
Nous referons lamour laprès-midi, sagement comme papa maman. Le soir, après une pizza, Christine et Claire se serviront de mon corps en me laissant toute fois suffisamment dénergie pour assurer le travail à la librairie. Claire est bien rentrée chez elle et Christine saccorde chaque soir le droit de cuissage.
Le mardi la librairie fermera à 16H. Je rentre à St Marcel avec Christine qui va passer Noël chez Claire. Charles sera de retour, le 26. En accord avec Christine, jinvite Domi à la station. Elle travaillera à la librairie. Ma copine me saute au cou. « Je serai sage. Je ferai tout ce que tu voudras, etc., etc. » Christine sera très occupée. Elle a donc bien volontiers donné son accord pour que Domi maccompagne. De surcroit, elle me laisse son appartement. Domi est tellement heureuse dêtre mon amoureuse que je sais que chaque soir elle se prêtera à toutes mes exigences. En attendant, fêtes sages et familiales à Saint Martin où je ne pourrai voir ni Clairette ni Domi.
Le 26 Domi et moi, prenons le CFD, le train du Vivarais. Il est plus inconfortable que le bus mais il a deux avantages : Il presque vide et le contrôle ny est pas très vigilant. Nous nous plaçons au dernier rang. Un coup dil sur nos billets au départ et nous aurons la paix jusquau terminus ; Deux heures de pelotage approfondis. Il fait très froid, Domi a revêtue une longue jupe de laine et un gros pullover. Je lui roule quelques patins puis je glisse une main sous la chemisette. La poitrine est libre. Je peux friponner largement les seins. Alors, je la place sur mes genoux. Mes mains sattardent sur ses cuisses, elles saventurent sous la robe et là, catastrophe ! La belle sest emprisonnée dans un accoutrement à la mode: dépais collants de laine ! La funeste invention qui rend les filles inaccessible et les fait ressembler à des poupées. « Jai eu peur davoir froid à la station. Sexcuse-t-elle. Mais je nai rien dautre sur moi ». Je la remets sur ses pieds et descend le collant sur ses cuisses. Elle a un oh ! De surprise et de concupiscence. Elle se rassied sur moi. « Sors-la-moi ! » Elle masque comme elle le peut ma coupable initiative. La jupe sétale en corole sur nos cuisses. Le dos bien calé. Bien aidé par les oscillations latérales de la Micheline, Domi peut sentir le gros serpent simmiscer dans ses grandes babines. La petite fille qui nous fait face de lautre coté du wagon demande à sa maman pourquoi le Monsieur a disparu derrière la fille et pourquoi la fille remue les yeux fermés. « La petite me regarde me chuchote Domi » « fais lui un grand sourire de satisfaction » « Domi met un doigt sur la bouche, comme si on jouait à cache-cache. La petite rit . Sa maman qui nous tourne le dos jette un coup dil en arrière. Un instant offusquée, elle prend le parti de sen amuser. Elle occupe la petite avec un livre. Mes mains vont du minou aux fesses quelles aident à soulever. Domi, les portes sur ses seins. Je pince et roule les boutons jusquà ce que ma favorite mange ma bouche pour ne pas crier. Les yeux révulsés, elle retombe sur mes genoux en proie à un long frisson. Mon train entra et sorti plusieurs fois du tunnel broussailleux jusquà ce quun long jet badigeonne les parois. Je retins Domi sur mes genoux jusquau terminus. A loccasion dun arrêt, la maman et la fillette quittèrent le wagon. Elle fit un petit sourire à Domi qui navait pas quitté sa place : Veinarde !
Le soir nous soupons chez Charles et Christine. Domi est impressionné par le papa de Clairette qui pour une fois avait revêtu des vêtements sobres et élégants. Il nous narre ses exploits andins. Vers dix heure nous regagnons lappartement. Mon amoureuse est fatiguée. Elle saccoutre dun affreux pyjama de coton. Heureusement que Christine ma ouvert son armoire, je la décore dun somptueux déshabillé de soie sorti tout droit dune maison dhôte de la belle époque. A peine si je pu mettre mon oiseau dans son nid que, dans un petit orgasme de bourgeoise catholique, elle ferme les yeux et sendort ! Ça commence bien !
Le lendemain elle se confond en excuse mettant sur le compte de la fatigue et de la nuit précédente dinsomnie à lidée de maccompagner à la montagne. Pour se faire pardonner, elle moffrit sa bouche pour une belle pipe matinale.
Après une journée intense à la librairie, nous fîmes quelques courses je prépare la table et ma fiancée. Empruntant dans la vaste armoire de notre hôtesse, je déguise ma fiancée : Corset très serré, bas arachnéens, culotte à volants, jupons frivoles, chemisette en tulle transparente, robe rouge french cancan et maquillage appuyé. Toute la panoplie de la pensionnaire du One-two-two. A chaque plat, Domi abandonne un vêtement. Le jupon aux entrées, la culotte au plat et la robe au dessert. La voilà en guêpière et bas prête à être consommée. Je la prends par la taille, la pose les fesses sur le table, remonte ses cuisses sur mes épaules, je la trousse sans vergogne comme une putain de maison. Jétrille ses seins à travers le tulle protecteur. Ses mamelons en jaillissent de plaisir. Ce nest pas une vraie putain, les vrais ne jouissent pas alors que les yeux de Domi se révulsent sous mes coups de butoir. Je force la cadence car je sens que nos échines sont parcourues de courants électriques annonciateurs. Domi prend sont rôle de mondaine avec cur, elle agite ses fesses pour favoriser lintrusion. Ses mains se posent sur les miennes minvitant à déchirer ses boutons. Elle jouie sans retenue aucune profèrent des mots insensés. Dans un ultime coup de reins je décharge ma groume au fond de ses viscères. Nous nous réfugions dans le canapé.
— Je ne crois pas quil y ait un garçon qui me fasse jouir plus que toi Me confit-elle maladroitement.
— A bon, tu as essayé ?
— Mais non ! Tu le sais bien
— Je ne suis pas jaloux
— Moi je le suis parce que je taime
— La jalousie ce nest pas de lamour, juste un manque de confiance en soi.
Un long bâillement met un terme à ce grand moment de philo. Jemporte ma douce vers des songes sans réponses.
Le soir de la Saint Sylvestre nous soupons dans un restaurant en amoureux. Ensuite nous allons danser dans une des nombreuses boites de la station. Domi a acheté une robe ouverte à la taille et très décolletée. Jai exigé quelle ne mette que sa petite culotte noire, des bas et un mini porte jarretelle. Elle est particulièrement appétissante avec sa poitrine à pêne voilée par une large bretelle nouée au tour du coup. Accroché au bras de son homme, elle rayonne de bonheur et de fierté. Je ne suis pas un adepte des boites et des dancings. Nous partageons les douze coups de minuit, quelques rocks endiablés et plusieurs slows forcements langoureux. Domi tombe sur une cliente de la librairie qui nous propose de finir la nuit dans une soirée privée. Je ne suis pas très chaud mais Do fait un vrai caprice. Je la suis bon grès malgré.
Il y a là un tas couples de jeunes vautrés ou enlacés dans des canapés. Des filles seins nus, en petites culottes, des garçons guère plus habillés. La soirée na pas encore commencée. Il plane une odeur dherbe suspecte. Les yeux vitreux de certains supposent un chargement massif de substances hallucinogènes. On nous tend une espèce de grosse cigarette que je refuse mais Domi qui ne rate jamais une connerie, sempresse de la mettre en bouche. Elle tousse mais en quelques instants, ses yeux se mettent à briller intensément. Je prends ce que je crois être un ponch. Il sagit dune mixture improbable dans lequel où je reconnais certes de lorange, de la pomme -il y en a !- et un mélange dalcool indéfinissable. Je reçois aussitôt un grand coup sur la tête. Domi sen est servi un double verre. Associé à la fumée suspecte, leffet est dévastateur. Elle est remontée comme un coucou suisse. Elle monte sur la piste de danse. Sa robe pourtant bien légère lui semble de trop. Elle lenvoie sur le canapé. Dans mon brouillard, je la vois pratiquement nue qui entame avec deux filles, un rock dément. Ouf, la sono engage un slow, la voilà qui se met à se frotter contre une des filles à qui elle roule des patins denfer. Malgré ma torpeur, je la vois vider encore plusieurs verres. Ça va mal finir. Il me faut intervenir mais malgré lentrainement que jai acquis au rugby, je narrive pas à faire surface. Je retombe dans le canapé où une longue fille met ses bras autour de mon cou. Sa bouche se colle à la mienne. Cest alors que je sombre définitivement.
Est-ce linstinct du saint-Bernard. Je ne sais pas mais je refais brusquement surface. Combien de temps suis-je resté inconscient ? Domi!
Je pars à sa recherche dans les couloirs. Je gravis difficilement un escalier et là, je tombe sur une bande de type. La longue fille les insultes et essai de les retenir. Quand elle me voit, elle me crie que Domi est dans la chambre. « Ils sont tous sur elle ! » Me dit-elle.
Des gémissements proviennent de la chambre. Mon amie est aux prises avec plusieurs types. Deux lui tienne les bras et les jambes tandis que le troisième lui plante sa bite dans la chatte. Visiblement, elle ne comprend pas ce qui lui arrive mais ses yeux révulsés me dessoulent dun coup. Avec une rage jamais atteinte, je lattrape le porc par les couilles et lenvoie valdinguer de lautre coté de la chambre. Il hurle le souffle coupé. Lalcool aidant, ses complices lancent leurs poings et leurs pieds de façon si désordonnés que je nai quà bien viser pour les étendre. Jemporte ma Do dans mes bras. Je prends soins de les enfermer dans la chambre.
Je récupère sa robe, son sac dans le salon où personne ne semble sêtre aperçu de rien. Tant pis pour les chaussures, Cendrillon attendra. Je prends nos manteaux au vestiaire et je quitte le chalet avec ma biche sur lépaule. Il fait un froid polaire. Javise un type en 2cv. Nous fonçons vers lhôpital. La pauvre Do délire, elle tremble, claque des dents puis, ses yeux se révulsent. Elle senfonce. Je la gifle et me rends directement aux urgences.
Dans la salle dattente je croise du regard la pendule qui indique deux heure quarante. Combien de temps est-elle restée avec ces types. On est arrivé vers une heure trente. Jai du sombré vers deux heure. Putain ! Quarante minutes ! Combien de type lui sont passé dessus.
Ouf, çà ira. Elle sera réanimée, réchauffée et quitte pour un bon lavage destomac.
Domi sort de lhosto au bout de deux jours. Elle est prise en charge par Charles et Christine qui la ramène chez ses parents. La gendarmerie enquête. Le pire cest que Domi ne se souvient de rien. Lomerta de règle dans la jeunesse dorée de Chamrousse nentrainera aucunes poursuites. Je narrive même pas à retrouver le chalet.
Les parents de Domi men veulent. Toujours généreux, les copains et surtout les copines colportent les pires insanités rapportées par une amie à qui Do cest vantée de mes exploits au lit. Je lui ai sauvé la vie, mais à Saint Marcel je suis le salaud de service qui a fait tomber la pauvrette dans un traquenard ! Je vais souhaiter la bonne année à Clairette et Pierrot. Pour ce dernier la cause est entendue. Le village où réside le père de Clairette ne peut être que vice et crime. Jai beau expliquer que Charles nest absolument pour rien dans cette histoire rien y fait. Il y plus quun passé entre eux, un passif ?
Mes parents trouvent que la publicité donnée à cette affaire est très mauvaise pour le commerce. Ils me conseillent fermement un long séjour chez mon oncle.
Domi est cloitrée dans sa pension avec interdiction de sortie. Elle mécrit au lycée quelle sait que je ne suis pas responsable. Quelle maime et quelle laisse un peu passer le temps mais quelle me retrouvera très vite. Elle ne fait aucune allusion à son agression. Elle ne souvient de rien, elle a effacé la bande
En coupe régionale ma nouvelle équipe tombe sur St Marcel! Je mattends à une avalanche de quolibets et à prendre quelques pains dans la gueule. Je nai pas le plaisir de jouir longtemps de lessai que je leur mets après seulement cinq minutes. Napo écume de rage. Suit une mêlée ouverte où je suis littéralement lynché. Bagarre générale. Larbitre arrête le match. Japprendrai après que lordre du Naporond était formel : Flo ne doit pas terminer la partie ! Je me retrouve à lhôpital, cheville en miette, ma saison est foutue.
Le corps de Domi mest interdit. Clairette roucoule avec son Pierrot dans leur croisière annuelle. Christine a retrouvé son mâle dominant. Et moi, jai une guitare en rideau et je suis tricard à St Marcel ! Beau début dannée.
Mon parrain compati à mes misères.
— Viens je temmène dans un endroit où tu oublieras tes soucis.
— Avec mon plâtre, je ne pourrai pas danser !
— Tu vas danser dune autre façon !
Nous roulons un bon moment dans la campagne Drômoise puis, Marcel emprunte un chemin privé au cur dune foret. Dans un creux se dessine une grosse bâtisse. Marcel contourne la maison et range sa voiture derrière le bâtiment.
Il maide à mextraire de la Lancia, alors que la porte souvre.
Une jeune femme dans la quarantaine nous accueille avec effusions. Dans la place, nous sommes assaillis par une troupe de jeunes filles magnifiques et plus que délurées. Pas besoin davoir servi à Pigalle pour deviner que nous sommes dans un boxon.
— Occupez-vous du petit ! Lance mon parrain. Il a bobo et cest Marcel qui régale !
On minvite à choisir une fille.
Nayant jamais goûté à lexotisme et préservé de tout préjugé par mon éducation protestante, je jette mon dévolu sur une grande fille à la peau débène qui porte le doux nom dAline. On minstalle dans une chambre. Le lit est démesuré et le plafond orné détonnants miroirs. Mon hôtesse me déshabille avec un rire mutin. Elle fait très attention à ma cheville.
Contrairement à la plupart des négresses (à lépoque on ne parlait pas encore de filles de couleur) elle a des lèvres fines doù dépassent parfois un petit bout de langue rose. Son nez enfantin est comme effacé par de grands yeux verts. Ses cheveux courts et crépus dun noir intense brillent sans artifices. Enfin, elle sagenouille entre mes jambes et retire son peignoir. Elle porte de désuets dessous de soie. La culotte rose comporte de larges volants qui flottent autour de sa taille. Le dessus est fait dune courte mais ample chemisette aux fines bretelles. Les seins libres agitent la soie sauvage. Elle prend ma pinne en main.
— Vous êtes belle !
— Je vois que tu apprécie, petit monsieur. Tu as une belle pièce ajoute-elle en prenant ma pinne en main. Mais je ne vais pas te faire juter trop vite. Marcel a payé pour la soirée. Il est gentil ton parrain. Dhabitude cest lui qui est à ta place.
Peu dentre vous ont eu à faire lamour avec un plâtre et cest heureux. Tout dabord, les positions acrobatiques sont proscrites. Le poids qui bride la jambe vous rappellera vite à lordre et à léconomie. La position la plus commode sera la voix passive. Couché sur le dos, les reins bien calés, vous goûterez, une fois nest pas coutume, à une oisiveté qui est une forme de sagesse. Il est évident que votre partenaire devra compenser par sa dextérité votre relative indolence. Il vous reste les mains ! Sauf si vos membres supérieurs sont eux aussi empêchés. Dans ce cas, vous aurez toutes les excuses et se sera à Madame dassumer. Mon amazone est une professionnelle comme la MATMUT, elle assure. Avec son petit bout de langue sorti, elle inspecte ma pinne. Tout en me fixant de ses grands yeux, elle suçote le bout du gland se gardant deffleurer mes bourses. Elle pose ses lèvres tout en me en levant vers moi ses yeux ni gris ni vert comme à Ostende et comme partout dans la chanson de Caussimon. Ses seins de pain dépices sagitent sous la soie. Je retire le boléro pour les faire reposer dans le creux de mes mains qui simpriment pour longtemps. Elle rampe sur mon corps comme une liane. Elle fait glisser sa culotte à volant et sempale sur mon sexe quel prend soin de latexé.
— Laisse-moi faire.
La puissance et la virtuosité de sa chatte est stupéfiante. Quels muscles vaginaux ! Elle réussit à ceinturer ma pinne et à la rouler comme un cigare cubain. Cest trop fort, je vais me répandre précocement. Ma partenaire se met à crier elle aussi. Simulation ? Elle ne semble pas feindre lorgasme. Professionnelle !
Nous retombons sur le lit.
— Tu sais que tu mas fait planer Petit mâle. Si mes copines lapprennent, je serai à lamande.
— Vous ne devez pas jouir avec les clients ?
— Celles qui jouissent se fond moquer. Tu te rends compte si on jouissait avec chaque michton ce serai intenable. Mais ce nest pas tout les jours que jen ai un jeune, beau et adroit.
— Je suis bien avec vous.
— Et en plus qui me vouvoie et qui sent bon.
— Vous aussi vous sentez bon.
— Tu es trop choux, Je vais te faire un supplément, gratuit
Elle rampé sur moi et aussitôt, je suis ensevelie par son sexe frisé aux senteurs dépices.
Elle se retourne pour memboucher avec une fouge inespérée. Nous éclatons avec un bel ensemble.
Au chaud de son soleil tropical, elle me confira que des moments aussi tendres et chaud ne sont pas très fréquents.
Cest Marcel qui nous réveillera plus de deux heure plus tard.
— Et bien, mon gars, tu sais que le compteur tourne
— Mais non Marcel Le petit est parfait. Jai passé une belle soirée. Tu ne me dois rien.
— Cest gentil pour lui mais je vais te payer. Sinon, tu seras à lamande.
Il lui tend deux gros billets.
— Au revoir beau minet ! Tu peux venir quand tu veux, je te ferai un prix
Je peux vous assurer que le plus beau dans lamour, ce nest pas seulement quand on monte lescalier comme la dit Clémenceau. Près dun demi siècle plus tard, jai le souvenir ému et intact de cette rencontre exotique.
Pendant plusieurs semaines, je passerai mes week-ends à la station pour travailler à la librairie. La rééducation de ma cheville est une épreuve douloureuse. Charles et Christine ne veulent pas que je reste seul dans lappartement. Je logerai chez eux. Un soir Christine reste un long moment au téléphone puis elle me hèle dans le salon.
— Cest Clairette qui veut te parler.
— Il fallait que je te parle. Pierrot ronfle. Je suis dans la chambre dami. Tu te souviens quand tu venais dans ma chatte. Jai les doigts dessus ! Ton sexe progresse à la recherche de mon bouton. Çà y est ! Il la trouvé
Le téléphone est dans le salon. Je suis face à Christine et Charles qui seffeuillent. Je deviens écarlate. Une forme allongée enfle sous mon pantalon. Clairette continue son film :
— Jai dégagé mes gros seins. Tu me chiffonne les pis. Oh, ta bouche Quest ce que cest bon. Tu me laboure la motte. Oh ? je vais partir.
Christine qui a tout compris, sapproche de moi et entreprend de défaire les boutons de ma braguette, dégage mon engin et me met en bouche. Au bout du fil Clairette continu son délire :
— Salaud ! Tu laisse ta bite dans mon con, tu me ramone, encore ! encore, Je pars je pars
Un grand silence, je pars aussi !
Christine reprend le combiné.
— Ca va ma poule ! Ca ta fais du bien ! Repose-toi maintenant. .. En pleine forme ! Cest normal à son âge !
Après trois semaines de relégation, je monte le Week-end à St Marcel.
Dans le bus Domi qui se jette dans mes bras. Elle mexplique que la longue fille est venue lui parler à lhôpital. Quils nont pas eu le temps de la violer. Les filles ont réussies à retenir les types. Les médecins nont pas décelé le viol mais tu es intervenu juste à temps. Tu mas sauvé.
Je reste un peu incrédule devant ce plaidoyer lénifiant. Jai compté quau bas mot que Domi est restée près de quarante minutes aux mains de ses tortionnaires. Je présume quils ne se sont pas contentés de faire un scrabble Mais je comprends quelle se carapace dans cette version angélique qui arrange tous le monde.
— Je serai seule ce samedi et dimanche. Mes parents sont invités dans la famille. Elle me supplie de monter passer la nuit avec elle. Je lui promets de passer chez elle sans préciser lheure car je sais que Clairette sera disponible.
Samedi coup de fil de Clairette qui officiellement prend des nouvelles de ma santé et qui a le temps de me glisser que son Pierrot est à Paris pour un congrès. Ma nuit est à toi
Me voilà dans de beaux draps ! Domi et Clairette mattendent au même moment ! Que faire ?
Je peux dire à mes parents que je vais en boite. Jai lhabitude de rentrer par larrière pour ne pas les réveiller. Je peux passer chez Domi mais il me faudra me libérer assez tôt. Pour foncer chez Clairette. Serré mais possible
Samedi soir, contrariété. Mes parents ont des invités. Le repas séternise. Neuf heure, jai enfin pu me libérer. Je sonne chez Do qui mintroduit chez elle enveloppée dans un peignoir de satin probablement emprunté à sa mère. Je devine aux boutons érigés quest nue en dessous. Elle mentoure le cou de ses bras, me dévore de baiser et de mots doux, puis, elle recule un peu, sassoit dans un fauteuil. Alors, elle dégage le revers de son peignoir, sort un sein quelle caresse avec malice. Il ne semble pas que son aventure montagnarde lait beaucoup traumatisé. Avec un sourire pervers, elle ouvre ostensiblement les cuisses. Stupeur ! Elle est complètement tondue ! La voilà qui pince ses lèvres vaginales et les écarte pour moffrir une vue plongeante sur sa profonde anatomie. Fasciné comme la sourie par la chatte, je tombe à genoux.
— Jai lu que les hommes étaient attirés par les filles rasées
— Que tu es bête
Quand je vous dis quelle est folle. Sa tournante (terme anachronique à lépoque on employait le mot violenter) na rien arrangé.
Mes lèvres avides vont à la rencontre des siennes situées plus bas. Javais déjà butiné cette flore mais là, devant ces languettes douces et odorante, ce gouffre insondable où ma langue se égare. Je perds le nord. Une bouée, le clito ! Je le mordille. Aussitôt, mon amoureuse sarque dans un cri aigu.
Toujours insatisfaite, elle me déshabille en un tour de main, prend ma bite dure comme un mat et se lenfonce dans la grotte. Lattente lavait surement bien échauffée. La fontaine a trouvé son débit de printemps. Il est même probable quaprès sêtre rasée, ses doigts ont expérimenté lextrême sensibilité de sa vulve. Les genoux écartés, la fente ouverte, le ventre replié, les mamelles exhibées, mon pieu senfonce dans le gouffre sans espoir dy toucher le fond. Je la besogne avec fureur. En deux minutes, elle reçoit une puissante décharge qui la pâme dun même mouvement.
— Mon amour, je suis si heureuse. Javais tellement peur.
— Mais de quoi, grand dieu !
— Après ce qui cest passé Jai eu peur que tu ne veuille plus de moi
— Tu es rassurée maintenant ?
— Oui.
Je la dépose dans son lit.
— Tu va dormir. Je dois rendre mon projet de mémoire lundi. Jai un énorme travail. Il faut que je rentre.
— Tu ne dors pas avec moi ?
— Tu es trop bandante. je te baiserai toute la nuit ou il faudrait mattacher à un mat comme Ulysse ! Et, adieu mon travail !
— Dors bien Je taime. Ajoutais-je en enfilant mes frusques.
Un long baisé et je couvre ma mie de son drap rose.
Je traverse la ville endormie un peu honteux mais soulagé. Je passe devant mes parents et monte dans ma chambre. Un petit séjour par la salle de bain pour effacer les stigmates dominicaines et je sors par derrière pour me précipiter chez ma claire. Quelle vie !
Claire a une mine de papier mâché.
— Jai fait venir le docteur. Jai des terribles nausées.
— Oh, ma Claire.
Elle se dirige vers son lit mais le cur ny est pas.
Le docteur dit que çà va aller demain. Javais tellement espéré ta venue Avec la meilleure volonté. Je ne pourrai pas
— Je vais te faire une infusion. Tu ne va prendre froid. Couche-toi.
Ma verveine qui lui réchauffe le cur et le corps. Une brique au fond du lit pour la chaleur. Je lembrasse longuement puis, je ferme la lumière et men vais à pas de loup.
Dix minutes plus tard, Domi maccueille sortant du sommeil.
— Je ne fais que penser à ton bonbon. Je veux reprendre des friandises.
— Elles sont à toi !
Le vilain pyjama de coton brut vole au dessus de ses épaules. Transgression suprême, elle me conduit dans le lit de ses parents.
— Jai toute la journée de demain pour tout remettre en place.
— Mais tu sens le parfum ? Tu viens de chez ta maîtresse ?
— Mais non, cest la tante Paulette qui mange chez nous ce soir. Un pot de peinture ambulant. En plus elle pique !
— Ma chatte ne sent que la femme et elle ne pique pas ! Rigole-t-elle en écartant les cuisses.
— Je vais vérifier. Répondis-je en plongeant.
Difficile de décrire les deux heures qui suivirent sans tomber sous le coup de la censure. Rassasiés et rompu, le sommeil nous surprendra sans que jai eu le temps de surprendre chez moi le moindre soupçon de mauvaise conscience.
Cest revêtue dun simple tablier quelle viendra me porter le petit déjeuné occasion rêvée de remettre le couvert
Fin de lépisode.