Arles, et ses rencontres photographiques… Il fait si chaud dans cette ville… l’été. Et je n’aime pas la photo. Du fond d’un appartement, je cherche, je cherche ma rencontre pornographique.
Anna, blonde, pulpeuse. C’est écrit sur sa fiche adopte un mec. Pulpeuse, sur internet, ça veut dire grosse ?
Même principe que pour tant d’autres, on se sert de sa plume pour chercher l’encrier. Elle a du sang bleu ? Simple manant ! La fille n’a rien d’aristocratique.
Elle est blonde et dodue d’après les premières photos. Blonde et sexy d’après les suivantes. Blonde et bandante quand j’entends ses soupirs au téléphone. On joue beaucoup. Elle me raconte par écrit comment le mec de la semaine dernière l’a baisée, dans sa voiture. Y a les filles d’appart, les filles d’hôtel, les filles de camping, les filles de voiture et celles des cages d’escaliers. Je les aime toutes. Faut juste pas commettre d’impair.
J’aime bien son ouverture d’esprit. Je lui écris désormais ce que je vais lui faire demain. Sur le papier, j’avoue que c’est excitant. Si j’étais elle, j’essaierais. Qu’est-ce que je baise bien les touches de mon clavier ! C’est dit, on se rencontrera. Et ce pour deux raisons principales, j’ai terriblement envie de baiser, et j’ai envie de baiser terriblement.
Je prends la voiture à Papy, elle a un demi-siècle et des kilomètres au compteur elle aussi. Faut maintenant pénétrer dans la zone indus de Nîmes. Autant dire que tu débandes… Y a un cinéma. Une boite à Pop Corn géante avec des ados qui connaissent le cousin d’un mec qui a une voiture. Donc voilà, ils sortent ! Ici… Se divertir. Tiens, c’est vrai qu’il y aussi "la fille de cinéma". Mais celle-là, elle est souvent mineure, donc on va pas en parler. Ah ! La Camargue, et leurs taureaux et leurs arènes et Interville et toutes ces conneries du Sud pour atterrir sur le parking, entre Kiabi et Kiloutou.
La fille est là, elle m’attend dans sa petite robe orange. Elle est au volant, je pense qu’elle a chaud et je la comprends. Elle devait, et j’avais été très scrupuleux sur ce point, NE PAS PORTER DE CULOTTE ! Je m’assois à côté d’elle. J’aurais dû m’en tenir à la première série de photo. C’est pas grave, un engagement est un engagement, un contrat est un contrat et je vais pas te rappeler mes deux raisons principales. Face à un sirop que tu sens pas, y a deux solutions. Tu bois le médoc doucement et tu souffres longtemps. Tu bois d’un trait, et ça passe crème. J’ai choisi l’option OFFENSIVE, bonjour – grosse pelle – main sous la robe, elle mouille. C’est très bien ma chérie. Ses lèvres humides sont effectivement pulpeuses. Ça veut dire grosses ?
On ne va pas rester trop longtemps sur le parking, je pourrais avoir envie de me pendre… On va dans ma voiture de luxe. Vive l’Allemagne de l’Est, vive le communisme, vive BMW et la RDA. Bon, c’est la voiture de James Bond, pas le jeune blond balaise de maintenant, celui qui se shoote au viagra. Roger Moor, c’est ça.
Allez, va falloir qu’on rôde dans le groin pour trouver un endroit. Hors de question qu’on baise dans la voiture. J’aime pas ça ! Trop de respect pour l’envahisseur. Dans ce pays, y a des champs, dans cette région des vignes pour l’oublier. On longe l’autoroute décidés sur un chemin dissident. Bien, le chemin est un cul de sac donnant sur les vignes. C’est parfait. Le soleil commence à descendre et l’afflux de sang à monter.
Ma passagère est sympa et je la traite bien. Y a pas de raison de faire autrement. On discute de rien et de rien. C’est pas passionnant, c’est pas horrible, c’est standard… Elle a l’air de progresser dans la vie et nos chemins se croisent aujourd’hui. Je suis pitoyable mais j’ai mes deux raisons en tête. On se gare, le panorama est magnifique, décale-toi un peu, voilà. Ah oui, c’est très beau.. L’amour c’est d’abord un paysage, le sexe, qu’un coup de pinceau. Y a des manouches qui logent pas loin. Qu’est-ce que j’aimerais une gitane, la femme avec un petit gout de fumé. Mais bon, c’est une anglaise, une volaille élevée en batterie, une grassouillette blondinette qu’aurait bien cadrée au milieu des usines de Liverpool. Mais voilà, elle est là, et ses formes commencent à me plaire.
On a fait 300mètres. On s’arrête au milieu des vignes. J’enlève mon t-shirt rouge, il nous servira de nappe à nique-nique. Assieds-toi… Je l’embrasse tauromachiquement. Je sors ses beaux pies laiteux. Je les entoure de mes lèvres. Elle m’excite en fait. C’est beau l’amour. L’amour vache.
Je passe ma tête sous sa robe flottante, le doc gynéco que j’écoutais jadis serait fier de cette première consultation. Je dois écarter ses lèvres…pulpeuses et atteindre ce que les auteurs navrants appellent le bouton d’amour…
Je suis dans mon élément, j’embrasse et liquéfie my partner en quelques secondes… Elle est réceptive, je continue à savourer mon ile flottante, ma crème anglaise… Je fais glisser mon index de bas en haut de ses lèvres et le bout de ma langue s’agite sans sagesse… Mes doigts humides font le tour de ses mamelons, et ma bouche s’active encore. Elle se tortille, commence à râler… Je continue, je sens qu’elle ne sait pas trop quoi faire, se retenir ou tout lâcher. Dans mon dos, c’est la 3ème guerre mondiale. Quelle connerie d’avoir enlevé le t-shirt. Ça doit être l’afflux de sang ou la chaleur de mon corps mais une armée de salopes de moustiques se jette sur moi. Premier impact, deuxième impact, wahh c’est pas des frappes chirurgicales ça ! Je les entends autour de moi, je sens leurs trompes me percer à vif. Pomper mon sang quand je pompe la cyprine, c’est lâche, c’est très lâche… Je redouble d’effort pour la faire jouir avant d’avoir le dos comme Hiroshima mon amour… Je l’encourage à lâcher les vannes. Mais elle se retient, se crispe. Je crois qu’elle avait envie de jouir avec une bite et pas avec des doigts baiseurs de clavier et de clitoris. La langue a le dernier mot et dans un tournoiement liquide, Anna se lâche et jouiiiiiiiii. J’ai adoré ce gros gémissement apeuré de plaisir…
Je ne perds pas de temps, j’ai le dos boursoufflé. Je réagis mal aux piqures, j’aime pas trop qu’on me pénètre dans le dos. Je me lève, sors ma queue tant attendue.
Elle est assise sur le cul, jambes écartées comme un bébé qui joue avec ses cubes. C’est pas très glamour, mais sa bouche est presque à la bonne hauteur. C’est l’effet gros cul, ça te fait gagner toujours quelques centimètres quand t’es assise. Elle ouvre la bouche et je n’en demandais pas plus pour ne pas l’écouter. Je sais très bien qu’elle a jouit et j’attends pas de louanges. Je m’amuse… Elle veut branler mon sexe mais je n’ai pas envie. La boca, la boca, es mejor… Je parle pas un mot d’espagnol, je ne sais pas ce qui me prend…
Elle suce essaie de prendre tout ce machin en bouche et j’admire le flegme Anglais avec lequel elle satisfait son détonateur d’orgasme clitoridien… Je chasse discrètement les moustiques qui trouvent encore un espace vierge sur mon dos et veulent m’achever… Je sens le lait monter, plus vite que je l’aurais imaginer. Je n’ai aucune envie d’aller plus loin qu’un mélange de liquides onctueux. On aura joui tous les deux dans quelques secondes. Je la regarde, la trouve belle à présent, la beauté se trouve dans les yeux de celui qui se fait bien sucer… J’ai passé l’âge d’être prévenant, des couilles, ça fait du sperme, sucer, ça fait jouir. Chacun le sait, chacun prend ses risques… Je retire ma queue de sa bouche et jouis sur son visage, ses cheveux, ses seins. Elle est surprise mais pas dégoutée, et d’abord, y a 5 minutes, elle jouissait, elle va pas m’engueuler non !
Ça y est c’est fini, ça fait maintenant 57 minutes qu’on s’est rencontrés… 57 minutes, deux orgasmes. Si tous les couples avaient ce rendement, y aurait plus de divorce. Mais on ne va pas se marier. On retourne dans la BM. Franchement, on est contents, on est presque complices ! C’est cool la vie quand même, de se faire du bien comme ça. On discute encore de choses insignifiantes. La vie quoi ! On retourne sur le parking. C’est moins cool la vie tout d’un coup. On se dit au revoir. Je pense qu’elle a l’habitude qu’on ne l’a présente pas à ses parents dès le premier soir.
Tout est allé si vite…
Je vais rentrer chez mon dar en avance avec le fute plein de terre et le T shirt à la cyprine. Je peux pas, je suis censé être allé chez des amis. Je me gare sur le parking d’Arles. Y a plus rien à faire que de fumer des clopes et écouter France Culture. Spécial Woody Allen. Sacré type…
VERSION D’ANNA
Il est 20h30 et me voilà sur le parking d’un cinéma à attendre un gars que je connais à peine et pourtant je ne suis même pas stressée, je me sens même sexy; mes cheveux sont plutôt bien coiffés, j’ai mis ma robe orange, elle est jolie mais pas trop provocante j’ai presque l’air d’une enfant sage avec ça… Espérons que ça lui plaise.
Il m’appelle et n’arrive pas à trouver l’endroit, il a une jolie voix dis donc moi j’ai une voix de pauvre crécelle au téléphone pourvu que ça ne le refroidisse pas… après tout la veille nous nous sommes déjà eu au téléphone mais pour une toute autre conversation sans le moindre mot prononcé ou peut être quelques uns échappés de ma bouche au bord de l’orgasme sous mes doigts activés par son récit coquin… J’étais tellement excitée hier soir…
Me voilà en train de sourire comme une idiote, tiens il rappelle, le voilà enfin je l’aperçois il n’est pas très grand mais ça je l’avais remarqué sur les photos envoyées la veille, il est plutôt mignon et bien fait, le voila dans ma voiture il m’attire directement vers lui pour m’embrasser, ses lèvres sont douces, il embrasse bien, je suis un peu surprise par la vitesse des événements mais je me laisse peu à peu aller…
Je sens ses mains se glisser doucement autour de mon cou puis descendre sur ma poitrine, il m’effleure seulement c’est agréable, on dirait qu’il ne veut pas lâcher ma bouche, il a l’air déjà bien excitée, il glisse sa main sous ma robe tout en continuant à m’embrasser. Je sais bien ce qu’il veut voir; si comme demandé j’ai rien mis en dessous, il sent en me caressant que j’ai exaucé son souhait "c’est bien ça" me dit-il, je suis déjà humide j’ai envie d’aller plus loin mais je suis encore un peu trop timide pour l’instant.
Il s’arrête et me demande où je veux aller, je n’en ai plus la moindre idée, on rejoint sa voiture, une vielle BMW ça me rappelle celle de mes parents quand j’étais plus jeune, il marche vite, mais ça me permet dans le contempler il a l’air d’avoir de très jolies fesses je le verrais volontiers sortir de mon lit nu le matin pour les admirer …
Enfin dans sa voiture, en chemin il prend une clope, m’en propose une, je décline l’offre, on commence à rouler je ne sais même pas où le guider et pourtant je vis ici depuis 4 ans quelle quiche je fais, enfin ça nous laisse le temps discuter de tout et de rien mais il a l’air de vraiment s’intéresser à ce que je lui raconte, il fait en sorte de me mettre à l’aise, il a dû se rendre compte que j’étais encore sur ma réserve… Finalement on s’arrête au bout d’un chemin et on décide de marcher pour trouver un endroit au calme, on se retrouve à s’engouffrer dans des vignes, il fait bon… Dans les vignes il faut avouer que c’est original, je pense à mon ex, après tout c’est son terrain de vie les vignes il bosse dans le vin, ça me fait sourire sur le moment mais il faut que j’arrête d’y penser.
Il marche derrière moi, en espérant qu’il m’observe j’essaie de ne pas avoir l’air trop godiche à marcher dans la terre pour qu’il ait envie de me soulever ma robe, on s’arrête, merde j’ai oublié la serviette dans ma voiture pour nous protéger du sol quelle idiote, il retire son tee-shirt et il le pose par terre et me dit que je peux m’asseoir dessus, c’est une petite attention délicate, je trouve ça gentil, il attrape ma bouche de nouveau, ce coup-ci, je suis plus à l’aise et mes mains se baladent jusqu’à ses fesses qui avait fait tiquer mon attention tout à l’heure..
J’adore ses fesses vivement qu’il retire son pantalon que je puisse mieux les attraper..Il me fait m’asseoir et vise directement l’objet de sa convoitise: mon sexe. "les moustiques se régalent de moi et moi je vais me régaler de toi" me dit-il. Le pauvre il se fait dévorer par les bestioles, mais je n’ai plus le temps de penser à ça il est allongé par terre sa tête entre mes cuisses, hum oui j’aime ça, les cunis c’est vraiment quelque chose de divin je m’en lasserai jamais. Il s’active je vois bien qu’il veut me faire jouir, il me l’avait déjà promis la veille, je gémis mon bassin gigote dans tout les sens. Je sens sa langue s’agiter sur mon clitoris il gémit tout autant que moi et je vois son bassin s’agiter lui aussi il est excité ce qui rend la chose encore plus intéressante je m’allonge la tête sur mon sac, une branche de vigne au dessus de ma tête je sens que ça vient c’est tellement bon ! Je gémis de plus en plus fort il joue avec sa langue et ses doigts, il y va avec délicatesse, mais c’est encore meilleur, enfin un qui a compris qu’il servait à rien de nous fourrer des doigts comme un bourrin, je gémis toujours plus fort, j’ai envie de jouir, mon bassin gigote dans tout les sens il m’agrippe pour que je reste un peu en place j’attrape la branche de vigne au dessus de moi et m’agrippe à elle, c’est tellement bon j’aimerais qu’il me prenne là tout de suite mais dans les vignes c’est vraiment pas pratique, je sens la terre sous son tee-shirt délicatement posé, je suis juste bien, ça monte oui ça vient enfin… Ah je jouis et je m’en donne à cur joie personne ne peut nous entendre ici…
Il relève un peu je suis assise il m’embrasse puis retire directement son pantalon, tient lui aussi n’a rien mis dessous, il me sort son sexe, il est très épais et plutôt joli je dirais même, j’ai envie d’en faire mon jouet, il attire mon visage contre lui, j’agrippe son sexe pour le mettre dans ma bouche et je m’active pour lui faire une belle fellation, j’adore faire ça c’est tout aussi excitant que de recevoir une gâterie, il veut que je n’utilise que ma bouche, je m’exécute puis enfonce sa queue presqu’entière dans ma bouche, je me sens rempli. Il a pas menti, elle est vraiment grosse en fait. Je sens qu’il aime ça, mes mains se baladent sur ses fesses nues, mon dieu ce qu’elles sont agréables à caresser…
J’appuie dessus pour enfoncer de nouveau sa queue dans ma bouche j’ai envie de le faire jouir comme il m’a fait jouir, doucement me dit-il tu te débrouille bien mais je ne veux pas que ça arrive trop vite, sa main caresse mes cheveux il m’indique le mouvement, je m’applique, je veux qu’il prenne son pied je lâche son gland je l’embrasse, le lèche, descend sur ses boules, je prend mon temps pour qu’il puisse bien regarder, puis je reprend de plus belle, il me retire alors descend pour m’embrasser et me jouit en plein visage, j’avoue que celle là je ne m’y attendait pas ! Mais après tout, j’ai eu ce que je méritais je suis assise au milieu des vignes en train de le sucer, il m’aide à me nettoyer me relève et m’embrasse de nouveau puis nous repartons vers sa voiture…
Ce coup-ci je suis complètement détendue, j’étais tellement excitée de toi me dit-il, ah oui rétorquai-je comme une ingénue en souriant… Je l’avais bien compris mais j’adore jouer les innocentes, j’esquive les branches de vigne en sautillant comme une enfant, jolis pas chassés, t’as vu ça lui dis-je, un de mes talents que je te montre, ça et l’autre talent en une soirée c’est pas mal…
Il me ramène on discute de voyage, c’est quelqu’un de très intéressant je me serais bien vu discuter avec lui toute la nuit et pour continuer à faire d’autres cochonneries mais nous voilà arrivés devant ma voiture, c’est passé si vite ! On se dit que si jamais il repasse dans le coin ou que si je monte à Paris on pourrait se revoir, je suis contente c’est plaisant qu’il ait envie de me revoir c’est que je me suis bien débrouillée… En rentrant je roule vite je suis grisée, j’espère que nos chemins se recroiseront un jour…