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Histoire d'amour imaginaire dans une ville perdue. – Chapitre 1




Elle se coiffe soigneusement, applique son maquillage bon marché acheté dans un magasin girly et finalement se regarde dans le miroir. Elle a choisi sa jupe la plus élégante, qui descend jusqu’à ses genoux. Laissant voir ses belles jambes, elles même recouvertes de bas en laine à motif de fleurs. Du haut de ses 1m 64 , elle est plutôt fière de ses jambes. Elle sourit :

"Parfait."

Par contre, quand son regard remonte sur sa poitrine, elle se sent moins sûre d’elle. Pas très voluptueuse, elle ne se sent pas rassurée par la taille de ses seins.

Elle a cependant tenté d’atténuer ce complexe par un son pull et son col Claudine fétiche :

"Mmmouais, ça ira. J’imagine"

Après s’être regardé un peu plus longtemps devant le miroir. Certainement pour se donner du courage ou pour tabler son plan. Un plan qui consiste à :

>Voir M. Grola

> (En développement…)

> L’épouser.

Il n’est pas hasardeux pour prétendre que son plan ne semble pas très élaboré.

Madame Jarr la sort de son introspection.

-Emma, tu te dépêche ?! Je vais te déposer chez les Grola.

-J’arrive maman!

Elle prend sa veste, son sac et s’en va en courant rejoindre sa maman.

*

Elle se coiffe soigneusement, applique son maquillage bon marché acheté dans un magasin girly et finalement se regarde dans le miroir. Elle a choisi sa jupe la plus élégante, qui descend jusquà ses genoux. Laissant voir ses belles jambes, elles même recouvertes de bas en laine à motif de fleurs. Du haut de ses 1m 64 , elle est plutôt fière de ses jambes. Elle sourit :

"Parfait."

Par contre, quand son regard remonte sur sa poitrine, elle se sent moins sûre d’elle. Pas très voluptueuse, elle ne se sent pas rassurée par la taille de ses seins.

Elle a cependant tenté d’atténuer ce complexe par un son pull et son col Claudine fétiche :

"Mmmouais, ça ira. J’imagine"

Après s’être regardé un peu plus longtemps devant le miroir. Certainement pour se donner du courage ou pour tabler son plan. Un plan qui consiste à :

>Voir M. Grola

> (En développement…)

> Lépouser.

Il nest pas hasardeux pour prétendre que son plan ne semble pas très élaboré.

Madame Jarr la sort de son introspection.

-Emma, tu te dépêche ?! Je vais te déposer chez les Grola.

-J’arrive maman!

Elle prend sa veste, son sac et s’en va en courant rejoindre sa maman.

*

M. et Mme Grola sont dans le salon et discutent, le temps que la baby-sitter arrive. Et lorsque enfin, on entend quelqu’un sonner à la porte, ils se lèvent en toute hâte.

-Ha enfin! Dit la femme irritée.

-Voyons Josiane, il n’est que 19h 02. Nous ne sommes pas en retard.

-Et bien, il semblerait que tu sois bien habitué à attendre mon cher mari. Mais moi, je ne tolère pas le laisser aller. Cest scandaleux.

Elle ouvre , non sans s’être ajusté la coiffure.

-Emma ! Vous voilà enfin. elle parle avec une voix pleine de fausse sympathie.

Emma n’a pas le temps de saluer sa patronne que déjà cette dernière part vers la voiture.

-Marc va vous briefer. Bonne soirée!

Elle a disparu.

Ne sachant pas trop quoi faire, Emma se demande s’il faut rattraper la femme ou attendre le mari.

-Emma? M. Grola la rejoint sur le pas de la porte. Je vois elle est partie…

-Euh elle m’a dit que vous… heu… Hum

-Je vois. Je vais te saluer tout d’abord.

Il lui fait la bise, elle a l’impression que ses joues sont déjà rouges.

-Tu veux boire quelque chose ?

Elle refuse poliment. Il reprend.

-Et voici le topo, notre fille , Crysta, dort à l’étage. Tu nas pas grand-chose à faire, laisse la dormir.

Tu peux regarder la télévision. Ne mets pas le volume trop fort, pas de musique trop forte non plus. A la rigueur, un verre d’eau. Normalement, elle ne doit que dormir, cependant…

Il continue.

Elle dit "oui", "d’accord.", hoche de la tête, yeux grands ouvert , mais surtout, elle l’admire. Il est beau, il est canon, il est tout ce qu’une femme peut désirer se dit elle.

-Emma?

Elle sort de son rêve.

-Tu sembles absente?

-Je …non, je vais bien. Elle doit dormir, pas de bruit, pas de repas. J’ai un numéro pour vous joindre, il y a des médicaments si elle tousse. Mais je dois vous appeler avant de les lui administrer

M. Grola est rassuré. "oui " dit il dun ton qui semble à moitié admiratif. Elle ne leurs a jamais fait faux bond, Emma Jarr est une fille sur qui on peut compter.

-…

-Monsieur ?

Elle baisse les yeux , gênée.

-Tu as changé quelques chose? Ta coiffure, tes lunettes?

Elle s’est faites une frange, et ce sont ses lunettes habituelles.

-Non monsieur.

Ils se sourient. Comme deux étrangers dans le métro qui se plaisent.

On entend un klaxon. Mme Grola s’impatiente dans la voiture on dirait.

-Je dois y aller. Je te ramène après ?

Elle rougit un peu et dit oui. On dirait qu’il na pas remarqué son trouble. Il s’approche afin de l’embrasser sur la joue, d’une manière douce. Elle rougit d’ailleurs encore plus, tente de se cacher entre ses épaules.

-Comme tu es devenue mignonne petite Emma.

Elle a le sourire qui remonte jusqu’aux lèvres. C’est la première fois qu’on lui fait pareils compliments on dirait. Qui plus est, venant de M. Grola.

En guise de réponse, elle ne parvient qu’à glousser un petit rire d’approbation.

Nouveau coup de klaxon.

-J’y vais. Bonne soiré Emma.

-… Ha? au revoir!! Monsieur …!

Et la soirée pour Emma s’achève ici à ses yeux. Un petit bisou gentillet, un regard, et quelques paroles échangés, c’est tout ce qu’elle pouvait espérer. Elle passe les première minutes à fantasmer un futur où M. Grola passait la chercher pour la délivrer de ce quotidien sans saveur.

Ils partiraient à cheval vers des destinations exotiques. Il lui apprendrait ce qu’est l’amour. Il lui ferait l’amour le matin , le soir, alors qu’elle n’a qu’une vague idée de ce que cela signifie.

Elle danse dans le salon. Habitée par une joie et une chaleur qu’elle ne se connaissait pas.

Quand elle se fut calmée, elle va jeter un coup dil au bébé. Crysta va bien. Et la soirée se passa sans problème. Elle s’assit et sortit un livre de son sac. De temps à autre, elle recevra des messages sur son téléphone.

Les Grola reviennent de leurs spectacles,et ils semblent bien fatigué.

-Ah !Emma… mon bébé va bien?

-Oui madame, elle do

Madame Grola sempresse de rejoindre son bébé qui continue de dormir.

-Très bien , vous pouvez y aller.

-… Bien Madame.

Josiane a déjà parti voir son bébé, depuis le salon, on lentends : "oh mais c’est mon bébé? Mon jolie bébé à moi?" Parler si fort avec la lumière qui agresse le berceau ne peut avoir qu’un seul résultat.

-Oh mon bébé est tout réveillé!

Ce genre d’attitude devrait avoir de désastreuses conséquences sur le bébé pense Emma. Sans compter sur le fait que c’est également assez immature comme attitude parentale.

Un jugement que semble partager M. Grola. Il rentre dans la chambre pour gronder sa femme. Ou plutôt, pour tenter de

— Josiane , quest ce que tu fais ?

Il chuchote pour ne pas effrayer le bébé.

-Repose Crysta, et laisse la dormir, Josiane.

Josiane s’amuse avec le bébé et prétend avoir une urgence maternelle qui l’oblige à tenir son bébé dans ses bras.

Elle prend , sans retenue , sa voix normale

-Marc, tu fais peur au bébé! Sors d’ici et va raccompagner la baby-sitter.

Elle continue de cajoler le bébé, la secouant chantant des comptines. Et tout deux commencent à se disputer.

Excédé par son attitude , M. Grola préfère sortir et rejoindre Emma.

-Emma, tu t’habilles? Je vais te ramener.

Elle a tout entendu, et sait qu’il ny a rien à dire. Elle shabille sans sourciller.

*

Sur la route, M. Grola est assez tendu. Certainement la discussion avec sa femme. Mais peut être que si elle arrivait à lui parler cela le soulagerait. Cest en quelque sorte sa chance pour bien se faire voir.

-Est ce que vous allez bien? Demande Emma assez balbutiante.

-Oui, réponds sèchement le mari irrité.

-…

Elle doit trouver une façon d’amener un sujet de conversation.

-Elle doit beaucoup aimer le bébé pour vouloir la voir, mais…

-Merci je sais. Je lui ai déjà dit, coupe sèchement M. Grola.

-Je voulais juste …

"MERCI JE SAIS! JE SUIS SON mari."

Elle se tait. Elle na jamais vu Marc Grola aussi brutal. Elle aurait préféré se cacher dans un trou.

M. Grola a été anormalement agressif sur cette dernière réponse. Autant de froideur ne laisse pas d’autres solutions à Emma que de se terrer dans le silence.

C’est bizarre, la soirée lui semblait tellement idéale. Elle a réussi à parlé avec son crus, il l’a même embrassé sur la joue. Elle est également dans la même voiture avec lui en plein milieu de la nuit. Et maintenant cette situation lui semble moins fantastique. Elle donnerait tout pour sortir de cette voiture.

-Excuse moi, je n’aurais pas dû te parler comme cela.

Les yeux sur la route, Marc Grola lui présente des excuses pour avoir réagi comme un imbécile.

-Ce n’est pas ta faute, c’est juste…

Il se tait. Peut être que le reste est un peu trop personnel.

Emma touchée, intriguée demande quand même.

-C’est juste que…monsieur Grola?

Ils se regardent , elle vient d’avoir 18 ans ou 19 ans? Il ne sait plus. Mais lui en a 34 , il n’a pas à lui raconter ses problèmes de couple. Elle n’a pas à entendre tout ça. Il se sent bête de ne pas avoir pu garder son sang froid.

-M. Grola, j’aimerais vraiment savoir. J’ai envie d’en apprendre plus sur vous.

C’est une curieuse question, pour une curieuse discussion.

-Ah oui?Pourquoi serais tu intéressée dis moi?

-Je vous aime bien moi…

La voiture s’approche du quartier d’Emma.

-Merci, cest gentil. Tu es une fille bien Emma Jarr. Et je ne devrais pas timposer mes problèmes personnels.

-Et j’ai grandi, je suis une grande. On peux avoir des conversations de grands.

-Tu as quelle âge? Tu as quel âge déjà ?

-Vous êtes venu à mon 18eme anniversaire. Vous m’avez offert une écharpe Henri Potier, il y a deux ans bientôt…

-…! Ah oui?! Hum

Il na pas prêté attention à ces détails là.

-Merci, c’était un jour important pour moi.

Il se sent gauche. Devenir adulte est une étape importante pour les adolescents, cest vrai. Car ils simaginent pouvoir aborder des sujets quils nétaient pas censé comprendre par le passé. Comme si cela allait changer dans la journée qui les fait rentrer dans la

-Est ce que je t’ai blessé? Désolé.

-Ça fait mal quand on est dénigrée , que ceux qui comptent pour vous ne se rendent pas compte de ce que vous ressentez.

-Oui c’est horrible. On a envie de les secouer et de leurs dire…

Il s’arrête et jette un coup dil à sa passagère. Elle lui sourit , il a comprit ce qu’elle voulait dire. Ils rient nerveusement.

-Je m’excuse , je n’aurais pas du te traiter en petite fille. C’est juste que je n’ai pas l’habitude de partager mes pensées. Je ne fais pas ça avec ma femme.

-Mai moi je suis la baby-sitter.

-Ah Ah Ah, et donc, tu as une habilitation pour pouvoir maider ?

Elle naura pas le temps délaborer un argumentaire…

Ils arrivent devant la maison d’Emma.

-Nous y voilà. Je te souhaite bonne soirée.

Il attend qu’elle sorte.

-Je vous remercie. C’est très gentil.

Avant qu’il ne puisse répondre, elle continue de suite sa phrase.

"Et je voulais vous dire aussi…" Il attend. "Vous êtes un homme gentil, vous êtes prévenant, toujours prêt à rendre service. " Elle cherche dans sa tête la suite : "… Et vous êtes patient aussi. Et , et et…"

"et puis vous êtes beau."

Elle a fini. Elle ne sait plus où regarder.

-Emma… Et bien Emma, je suis assez surpris par ce que je viens d’entendre.

-Désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je vais vous laisser.

-Hey. Attend.

Elle reste un pied dehors, main sur la porte, la tête tourné vers lui. Marc défait sa ceinture et sort.

-Je te raccompagne.

Arrivés à la porte, il ajoute.

-Je voudrais saluer ta mère.

Elle ouvre la porte allume la lumière.

-Elle dort déjà ? Je vais te laisser alors.

-Elle n’est pas à la maison. Mais elle va rentrer bientôt. Voulez vous rentrer boire un verre?

Elle pose cette question avec un visage illuminé par l’espoir, la gentillesse, la bienveillance, et sans doute d’autres choses. Des choses que Marc n’a pas vue sur le visage de sa femme depuis si longtemps. Un verre ? Peut être que ce verre ne lui fera pas de mal.

« Volontiers. »

Elle sempresse de sortir les verres, la bouteille, puis une autre bouteille. Toute heureuse de recevoir , elle ne fait pas bien attention à la quantité.

« Hum, attend, cest trop, je prends la route après… »

« Aïe, pardon, pardon… »

Après un verre ou deux, Emma est déjà un peu pompette. Elle tente de garder bonne figure, mais Marc n’est dupe.

-Oh, je croyais que tu n’étais plus une petite fille.

En fait, non. Elle nest plus la petite fillette quil a vu grandir certe. Elle na juste jamais prit le temps de boire plus dalcool que dans les fêtes du nouvel an.

Elle cherche à trouver la force de finir son 3 ème verre. Mais Marc la sauve, en lui volant celui-ci.

-…!

-Je te fais une faveur.

-Mais je suis une grande fille maintenant!

-Oui je vois ça.

A vrai dire, Emma apprécie la situation. Parler avec Marc sans retenue ou presque.

Elle se sent poussée des ailes. Ce soir, plus rien ne larrête.

C’est maintenant ou jamais. Elle se lance.

Elle approche son visage, et sous leffet de lalcool, son visage si beau, si charmant devient immense. Elle vise ses lèvres et parvient à lembrasser.

Il ne dit , ne fait rien. Il tenait le verre dEmma et le sien dans ses mains. Il se laisse faire un instant.

Il pose les deux verres avec précaution sur le comptoir, et repousse timidement la jeune baby-sitter.

-Emma !?

La jeune

-Je vous ai toujours aimé moi.

-…( Marc est pris au dépourvu la dessus.)

-Depuis que je suis petite, je vous ai toujours aimé vous savez.

-Emma, tu n’es encore qu’une enfant, c’est normal que tu t’imagi…

-Non! Je le sais . Je pense beaucoup à vous. Je pensais à vous, même quand j’étais avec mon petit ami.

-Qu’est ce qu’il y a Emma? Ça ne te ressemble pas.

-Je ne suis plus une enfant.

La, l’atmosphère, les effets de l’alcool, le fait qu’il vient enfin de remarquer à quel point Emma a bien grandi commencent à embrouiller l’esprit de Marc.

C’est un homme assez rationnel, très réfléchi. Bien que souffrant peu des effets de lalcool, comparé à elle, il se laisse, un instant tenté par lattrait certain à flirter avec une jeune fille qui lidolâtre.

Il la repousse doucement et préfère rester un homme vivant avec des regrets.

Voyant qu’il a prit sa décision, elle prend la sienne.

Et elle préfère vivre avec des remords.

Elle se jette sur lui comme une prédatrice et colle maladroitement ses lèvres contre les siennes. Après quelques essaies, elle parvient à lembrasser à peu près bien.

Il se laisse faire. D’abord trop surpris pour réagir, ensuite trop envoûté pour renoncer.

Règne dans la cuisine, un grand silence.

On entend cependant, le bruit distinctif de deux personnes qui sembrassent. Elle essaie de respirer de temps à autre. C’est avec plaisir et bonheur qu’elle lenvahie de sa salive, de son parfum.

L’excitation grandit de plus en plus en elle. Tout en se dandinant, elle se frotte contre la jambe de Marc.

Quand elle a l’impression qu’elle ne peut en supporter davantage, elle lui supplie de passer à l’étape supérieur d’un air désespéré. Elle veut sauter le pas avec lui.

Pour toutes réponse, il ny que ceci, des gestes froids, des mains qui la repoussent.

-Ça suffit Emma.

M. Grola retrouve une once de volonté pour la remettre à bonne distance.

-…?

L’expression d’Emma est remplie d’incompréhension et autant d’excitation. Elle aura beau tenté de l’embrasser à nouveau, il ne la laisse pas s’approcher de lui cette fois ci.

-Emma. !non.

-Mais je… Vous aussi.

-Je vais être clair. Je te trouve séduisante, mais c’est tout. Je ne suis pas amoureux de toi.

Son cur se brise. Marc se déteste. Il est obligé de lui mentir. Sinon, pour elle, pour lui, ils vont arpenter une voie sans issue. Il doit couper court à toute forme dillusion, il doit le faire maintenant. Ou tout deux vont

-Emma, je te verrais toujours comme la petite fille que j’ai vu grandir. Je t’aimerais comme telle.

Emma, réalise alors. On dirait quelle vient de tomber dans un gouffre sans fin. Il ny aura pour elle plus jamais de bonheur sur son chemin. Plus un seul rayon de soleil dans vie.

Elle pleure à chaudes larmes. Son monde s’écroule. Son rêve meurt à jamais.

Il ne supporte pas de la voir dans cet état. Il tente alors un petit geste amical, rien de plus.

-Viens ici. Viens dans mes bras.

Après un moment à évacuer tout les larmes de son corps, elle se calme un peu.

-Je t’emmène dans ta chambre?

Elle fait un signe de la tête. Il la soulève et l’emmène dans sa chambre. Il se souvient où elle se trouve. Cela fait un moment qu’il n’est pas venu, mais il sait à peu près où se trouve sa chambre.

Il l’installe dans son lit. Pour se mettre à l’aise, elle retire sa jolie jupe et se retrouve juste en collant de laine, celui avec des fleurs. Elle retire aussi son pull en col Claudine aussi, il y a un débardeur rose avec de jolie motif d’animaux.

Elle guette sur le visage de son prince charmant un signe d’intérêt.

-Je ne suis plus une petite fille pas vrai?

Elle se prélasse à la manière d’un pin-up de magasine de charme. Elle prend soin de bien présenter ses jambes, plus que sa poitrine. Il l’observe sans mot dire, et constate qu’effectivement elle a bien grandi. Ses courbes affinées, ses jambes longues, la petites bosse rebondie qui laisse deviner des seins de petite taille, et tout cela soffrant à lui. Elle est belle, ouverte à lui.

Il n’en démord pas cependant: entretenir une relation ou juste coucher avec sa baby-sitter reste une erreur. Il manque de craquer.

Il l’embrasse une dernière fois sur le front.

-Ma petite Emma Jarr, plus tard, quand je serais vieux, tu viendra me rendre visite avec ton mari, et tes enfants. Et je me dirais "Wow, c’est bien là, la fille la plus merveilleuse, la plus magnifique, la plus charmante que j’ai jamais rencontré. Et son mari en aura de la chance."

Elle sourit, gênée, à moitié triste , il la regarde. Il aurait peut être aimé que les choses prennent une autre tournure, et elle croit le deviner.

Il remonte le draps sur elle, couvrant ses jambes, ses seins, son cur, et sen va.

Elle s’endort.

Lorsqu’elle se réveille, on dirait que rien ne s’est passé. Elle est seule dans sa chambre.

Sortant de son lit, on dirait bien que tout était réel: Emma est en collant et elle porte son débardeur rose. Sa jupe et son pull est plié sur la chaise, ses lunettes sont posé sur la table de chevet.

Elle se change pour se diriger dans la cuisine. Il faut vite ranger les bouteilles et les verres avant que maman ne revienne !

Trop tard.

-Hey bonjour ma puce.

Maman est déjà là. Elle prépare un petit déjeuner. Et pas de trace de bouteilles ou de verre sur le plan de travail. Elle espère que ce n’est pas maman qui a l’ai fait.

-Jai vu M. Grola hier avant quil ne sen aille. On a un peu discuté. Ça va mieux ?

Le sang dEmma ne fait plus quun tour. Elle devient blanche.

-Il ma raconté que tu avais un chagrin damour. Il a promis de nen parlé à personne. Cest un chic type, surtout en comparaison de sa femme.

Sa mère sessuie les mains et se rapproche delle. Elle embrasse sa fille et lui fait un câlin.

-Alors ça va mieux… Tu souris déjà ?

Lespoir brille dans les yeux de la jeune fille.

-Oui , je vais mieux.

Dans un coin de sa tête, Emma se dit :

Merci Marc.

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A suivre. Je suis ouvert à toute vos suggestion, je voudrais continuer lhistoire, mais je nai pas de piste très solides. Ils sautent le pas, ils se cherchent, elle trouve un autre gars…

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