5h 39min ! Le réveil que j’ai programmé la veille retentit inlassablement. Je n’ai qu’une seule envie, c’est le fracasser contre un mur. Mais je me suis promis de tenir. Voilà une semaine que j’ai aménagé dans mon nouveau chez moi (trois pièces chambre, salon et salle de bain) et depuis 6 jours, je me suis mis au sport. Tous les matins je me lève avant le soleil et je vais faire le tour du « stade malien ». Donc je suis allé faire mon footing ce matin-là. Je vous l’ai dit mon père, je suis locataire dans une petite cité. Et j’ai vite fait de comprendre que dans ce genre d’endroit, on n’a pas de vie privée. Tous vos faits et gestes sont analysés. Tout le monde se connait. Et en prime, les parois des murs sont très fines.  ». Vous ne comprenez pas ? C’est anodin comme ça mais croyez-moi ça aura de l’importance plus tard.

Mais revenons à notre histoire. Donc après le footing matinal, je suis rentré. A l’entrée du portillon de l’immeuble, je croise Krine. Elle discute avec un jeune homme d’environ 25 ans. Ils semblent parler lotions et potions cutanées.  Je leur adresse un salut et je passe sans me soucier de leur réponse. Il faut dire que durant cette semaine, mon insertion s’est faite exactement comme je pensais qu’elle devait se faire : « Elle ne s’est pas faite ». Je les snobe tout le temps. Bref j’ai quand même pu glaner quelques infos.  Il y’a douze appartements pour neuf locataires -moi y compris-. Trois filles et six mecs. Ah oui il y’a aussi Salif, le gardien.  

Je rentre dans mon appart, et me dirige vers la salle de bain pour me décrasser. Au programme aujourd’hui : Petit-déj, Friends, déjeuner, Friends, diner, Friends, dodo. Je prépare de l’eau dans la baignoire, me déshabille et j’enfile un peignoir. Soudain j’entends un bruit dans le salon. Sans que je n’ai le temps de réagir, je vois une silhouette qui pousse la porte de ma salle de bain et :

-Salut Robert.

C’est krine. Elle soupire comme si elle était déçue.

— Que se passe-t-il ? Qu’est-ce que tu fais la ?

-J’ai toqué mais comme personne ne répondait…  

Je suis tellement surpris que je n’ai pas réalisé tout de suite comment elle est habillée. Elle porte un body noir avec armatures  et une minijupe jeans, qui se borne juste à recouvrir ses fesses ; Oh ! Je remarque à peine, son body est légèrement transparent. Elle n’a pas de soutien-gorge. Vaudrait mieux marcher nue. Oh mais quelle Idée ? Et que me veut-elle ? Je fais l’effort d’être tout à fait serein. Même si je sais pertinemment que ça se voit que je panique.

-Mais là je suis dans ma douche, ça ne pouvait pas attendre ?

Elle me regarde et sourit. Elle a compris que je tremble.  Je la vois qui fait un pas en avant : et sans que je m’en rende compte, je fais un pas en arrière.

-Hey attends ! Je ne vais pas te manger, de quoi as-tu peur?

C’est bien le propre des gens de ce pays, on répond à une question par une autre question. Mais j’élude là. Je sentais mon cur se nouer dans ma poitrine, j’essayais mais j’arrivais péniblement à déglutir. Dans cette pièce de quoi ? 4m², chez moi. Je me sentais prisonnier. Son prisonnier. Mes yeux se perdaient dans son décolleté, ses fines formes, ses cuisses d’ébène. Et je comprends à ce moment  pourquoi Adam a désobéi. Heureusement que mon peignoir est ample car je bande comme un taureau. J’essaie de détourner le regard mais je ne sais pas où je vais poser les yeux. Sur la baignoire ? La colonne ou  la porte derrière elle ? Non je dois garder contenance. Alors je la fixe droit dans les yeux.

-Tu voulais me demander quelque chose ?

Elle me regarde et sens dire un mot, se met à retirer son Body.  Dévoilant ainsi une magnifique poitrine. Je suis scotché sur place. Ensuite elle retire sa minijupe. Elle est maintenant nue devant moi. Je sens mon cur et mon corps qui s’emballent. Je suis déjà totalement barré. Je me perds devant ce corps de déesse.

-Je veux me baigner avec toi. Ça te dit ?

Mais dites-moi que je rêve ! Je ne comprends pas ce qui m’arrive ou bien je suis encore en train de fantasmer. Son sourire ne cesse de grandir et de me troubler. Et je ne sais pourquoi mais je crois que je suis envoûté. Si elle me demande de me cogner la tête sur la baignoire là je vais le faire.

-Tu tu

-Tu bégayes déjà ? demande-t’elle en réduisant la distance qui nous sépare.

En essayant sans cesse de reculer, je manque de tomber dans la baignoire. Alors elle tourne la tête comme pour me regarder du coin de l’il et :

-Je voulais juste savoir quelque chose, dit-elle avec ce sourire qui finira par m’énerver.

-Oui et ?

-Ça ira, je sais maintenant.

Nos yeux se retrouvent dans une « baston de regard » que je gagne très vite car elle détourne le sien,  se lèche les babines, se rhabille, se retourne et s’en va. Mais ça a suffi pour qu’elle me le montre.

[[

-Vous le montrer ? Mais que vous a-t-elle montré mon fils ?

-Mon père dans ses yeux je ne le savais pas encore mais ce jour-là, j’ai l’ai vu

-Qui avez-vous vu ?

-écoutez plutôt mon Père vous allez comprendre.

]]

   Derrière elle, je suis resté figée pendant une dizaine de minutes sans dire un mot, sans bouger. J’étais comme tétanisé. Dans un « comma conscient ».  Et Bien que j’aie repris contenance, j’ai passé toute la journée à me demander ce qui s’était passé dans cette salle de bain. Dans ma salle de bain. Bien sûr je n’avais pas de réponse. Je ne suis pas sorti de la journée, d’abord parce que mon programme le prévoyait, mais aussi parce que je redoutais de recroiser Krine.  Vers 18h, il a fallu que j’aille faire mon footing. En sortant, mon regard faisait du 360 degrés. En rentrant, lorsque je pousse le portillon, je tombe nez à nez avec une jeune fille que je n’avais pas encore vu dans l’immeuble. Elle semble sortir de l’appart en face du mien. Pourtant je sais que son locataire (l’interlocuteur de Krine de ce matin) y réside seul.

Le moins que l’on puisse dire est qu’elle est jolie. Mince, élancée. Le voisin a de la chance. Ça doit être pour elle qu’il discutait lotions et potions ce matin avec Krine. Des regards en coin échangés, un sourire, salutations et elle se perd derrière moi dans la pénombre de la nuit tombante.

Je me précipite dans mon appart pour ne pas croiser Krine. Je referme à double tour. Un bain, dîner et je reprends Friends. Une heure passe, puis deux et enfin trois, nous sommes aux environs de minuit. J’entends comme des voix dans l’appart d’à côté, chez Krine. Rappelez vous, je vous avais dit que les murs sont très fins dans cette immeuble. Krine semble tenir une conversation avec quelqu’un. Mais le volume de mon ordinateur est trop haut je ne distingue pas bien. J’entends juste des interjections et des demi-phrases. <<Tu en . Encore, Humm,  bien, doigt>>. C’est un peu gênant, je n’aime pas écouter aux portes. Alors je fais ce que toute personne  sensée ferait : « Je baisse le volume de mon ordi » et je me rapproche du mur.  Cette fois c’était très audible :

-encore ?

-OUI !! Vas-y ;

-Oh mon chou je veux te sentir en moi. Je veux sentir ta bite en moi.

BITE !? Mais de quoi elle parle la ? De quoi elle parle ? Je suis éberlué.  Ma voisine est en action. Krine la chaudasse qui tient ce discours. Je ne sais pas si je dois continuer d’écouter ou  si je dois remettre le volume de mon ordinateur. Alors je fais ce qui est convenable : Je continue d’écouter.

-Ma chérie, mets un doigt dans ta foufoune.

A cette phrase je réalise que la voix masculine sonne comme au téléphone. Mais pas le temps de réfléchir, j’entends déjà Krine qui gémit elle a dut commencer à se doigter. Des « humm , oui ».

-Allez ! Bouge la Cam je ne vois pas bien ;

Ah ok ! Elle est en « Live Cam ». Je l’entends qui gémit pendant quelques minutes et puis le mec :

-Ah j’aime te voir faire ta salope. Vas-y ma salope.

En guise de réplique, elle gémit de plus belle.  Et lui continu de la traiter de tous les noms « de salopes » j’imagine.

-Oh ma belle salope, je sais que tu aimes t’offrir comme ça en live.  Continue vas-y.

Je sens un frisson qui me traverse le corps. Ses gémissements m’excitent et je bande déjà. Je me trouve dégouttant, sale et pervers. Alors il m’est venu une idée inédite dans toute ma vie. Baisser mon pantalon et me masturber. Me caresser ainsi l’engin jusqu’à le souiller de sperme. Je sentais naître en moi des sensations et des envies inédites. J’ai eu envie de sortir et de quitter ce lieu malsain, mais où aller à cette heure ? Je suis allé m’asseoir devant mon ordi, j’ai branché mon casque audio et augmenté le volume au niveau maximum.

Mais rien n’y fait, mon esprit est tourné vers ce qui se passe dans l’autre pièce.  A ce que Krine est en train de faire. De temps à autres je retire mon casque des oreilles histoire de savoir si le show est terminé ; il aura bien fallu deux heures et trois téléspectateurs pour qu’elle arrête. Le dernier semblait même relativement vieux parce qu’a un certain moment, je crois qu’elle l’appelait déjà « Papa ». Cette fille est dangereuse.  Je repense à tous ces évènements, mon arrivée, son apparition impromptue chez moi ce matin, et ce show qu’elle vient d’offrir à tous les colocataires. Et je pars finalement  me coucher.  

Le lendemain matin, en revenant de mon jogging matinal je l’aperçois devant sa porte.  Elle sourit et elle me lance :

-Tu as aimé ?

-Pardon ? Dis-je en essayant de déglutir. De quoi tu parles ?

-De ce que tu as fait.

-Le sport ?

-si c’est comme ça que tu appelles ça! Alors ?

Je lui souris et je rentre sans crier gare. Je préfère ne pas me dire qu’elle parle de son show de cette nuit. Mais cette fois j’ai oublié de fermer ma porte à double tour.  Elle entre derrière moi sans toquer.  Je me retourne et déjà j’ai un nud dans la gorge, par rapport à hier elle est habillée très convenablement. Elle porte une leggings et je crois le même body qu’hier.

–    Je me disais que tu devrais passer ce soir chez moi.

–    Pardon, fis-je avec un air ahuri.

–    Oui, pour qu’on fasse plus ample connaissance.

Histoire de fou. A ce moment, je me mets à suer rien qu’en pensant à cette situation. Moi chez elle ?

Se moque-t-on de moi, est-ce une caméra cachée ? Quoi qu’il en soit, je décline poliment son invitation prétextant un programme chargé toute la journée.  Elle s’en retourne  en souriant et après m’avoir une fois de plus défié du regard. Et moi je suis bien obligé de sortir après avoir passé quelques minutes tétanisé et avoir pris mon bain. Cette journée passe. Le lendemain, après mon sport matinal, je suis devant la télé quand :

-Robert !

-Carine ! Tu tu je ne t’avais pas entendu entrer.  

-Ta porte était ouverte. Écoute  Je pense qu’on a déjà assez attendu !

-Pa Pa Pardon !! Je ne comprends pas.

Elle s’avance et se blottie contre moi. J’essaie de garder le contrôle. Je balbutie des « quoi, hein » ; Je sens sa poitrine qui s’appuie sur moi. Elle m’enlace tendrement. Eh ! Mais !! Elle fait de petits et lents mouvements verticaux. Je je vois flou. Il y’a une sensation étrange et agréable qui me traverse tout le corps. Je baisse le regard vers elle et je croise ses yeux.  Elle me sourit :

-C’est moi qui te fais ça ? Me lance-t-elle. Tu bandes comme un taureau.

Je me rends alors compte que mon sexe est tendu à la limite de l’explosion ou plutôt l’implosion. Mon esprit me hurle de quitter, de fuir. Mais mon corps n’obéit pas. Il a déjà sa propre autonomie. Et pire : je ne veux pas qu’elle arrête, je ne veux pas qu’elle se décolle de moi. Toujours blottie contre moi, elle ne cesse pas de bouger, et déjà je n’en peux plus, d’affreuses images me passent par la tête :

J’ai envie de l’embrasser,  de lui malaxer les seins, les presser ! Oh Dieu je veux lui presser ses tétons déjà durs secs. Ensuite baisser mon pantalon et lui mettre ma queue au fond de la bouche. Je veux la voir à genou devant moi en train de me sucer la bite. Lui mettre ensuite ma queue entre ses deux gros obus et lui ordonner de me masturber jusqu’à satiété.  

C’est alors que je sens sa main qui me caresse le sexe à travers mon pantalon. Je suis comme figé. Hésitant entre la repousser ou me laisser aller.  Alors j’ai fait ce que toute personne sensée ferait : « je m’écarte ».

-Désolé mais mais. Afin Carine je.

-Tu quoi ? Laisse tomber ça se voit que tu en as autant envie que moi. Laissons-nous aller.

-Non Carine, il vaudrait mieux que tu partes.

Elle me fixe dans les yeux comme pour  sonder mon état d’esprit. Puis elle ajoute:

-Écoute Robert, tu ne fais que retarder l’inévitable. Lorsque je veux quelqu’un, je réussi toujours à l’avoir. Et tu es dans ma ligne de mire. Laisse toi faire et passons ce sujet. En plus

-Mais tu t’entends parler ?  Tu te prends pour qui, tu entres dans mon appart sans ma permission et tu veux me forcer à faire des trucs aussi ? En plus tu ne me connais même pas

— Je ne veux pas te connaître, je veux ta bite. Je veux croiser tes yeux quand je la mettrais dans ma bouche, t’entendre gémir quand je te la pomperais.

Chacun de ses mots résonnent en moi et m’électrisent. Des frissons me traversent le corps tout entier. Comme je ne réagis pas, elle continue.

-Au départ Afin jusqu’à hier je voulais juste le faire parce que j’aime le sexe et je baise toujours avec tous les locataires mais hier matin j’ai compris que tu es encore Pur et ça, ça me transporte.

Bla bla bla Elle continu de jacter. Moi je suis calé sur les locataires alors je l’interromps.

-Tu…Tu baises avec tous les locataires ?

-Oui, j’ai gouté aux sept autres. Chacun son tour. Une fois on l’a même fait en groupe. Les trois garçons et les quatre filles.

En groupe ? Avec les ? Cette fille est malade.

-Carine, il va falloir que tu partes s’il te plaît. Je ne veux pas de problème.

Elle pousse un soupir d’amusement, et me darde un dernier regard avant de se tourner pour  prendre la porte et avant qu’elle ne la referme derrière elle.

–    Robert mon chou. Je vais te baiser. Jusqu’à ce que tu demandes pardon.  

Ensuite elle s’en va.

[

-Elle a dit ça?

-Oui mon Père, elle s’en est allé en jurant de me… Baiser jusqu’à ce que je demande pardon. et Je ne maudirais jamais assez le ciel d’avoir mit cette Panthère sur ma route…

-Pourquoi que s’est-il passé après?

— Et bien mon père elle avait un plan pour me… Baiser, et elle l’a mit à execution Des le lendemain.

]

To be continued…

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