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Catherine, nymphomane dévorée – Chapitre 1




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Ses talons claquèrent contre le bitume du trottoir, Catherine avançait maintenant droit vers eux. Le groupe d’adolescents fut traversé d’un mouvement d’hésitation, entre amusement et nervosité ; ils regardèrent silencieusement cette jolie blonde d’une quarantaine d’année approcher. Elle portait une jupe en cuir très courte pour son âge, des bas noires, un chemisier crème et un blouson assorti à sa jupe. Elle était très élégante, mais les jeunes hommes ne virent que le léger rebond de ses seins, la longueur de ses jambes graciles, la pulpe de ses lèvres peintes et ses abondantes boucles blondes. Dans un certain milieu, Catherine devait être un idéal de beauté ; elle portait avec nonchalance des habits chics, mais sa coiffure naturelle et le charme sauvage de ses yeux lui donnaient un air bohême ce qui ne manquerait pas de plaire aux bourgeois snobs. Elle pouvait à la fois se trouver au vernissage du nouvel artiste en vogue et, en même temps, sur une plage blanche du Pacifique, une nuit d’été, à danser près du feu, enveloppée de la douceur du soir et du murmure de l’océan.

« Téma la MILF », entendit-elle avant de s’arrêter devant le groupe ; elle le détailla du regard. Deux jeunes hommes sortaient du lot. Fabrice, un grand brun aux yeux bleus, à la silhouette élancée, et Mehdi, plus petit, nerveux et musclé. Jusque-là impassible, voire menaçante, elle changea brusquement d’attitude ; elle dévoila l’émail de ses dents et, sur un ton caressant, elle dit : « Messieurs, j’aurais besoin d’aide pour détacher mon vélo, la clé s’est cassée à l’intérieur du cadenas ». Ne leur laissant pas le temps de répondre, elle tourna les talons et s’en alla. Ils la suivirent des yeux avec hébétude, attardant leur regard sur le balancement arrogant de ses fesses que moulaient parfaitement la jupe en cuir. Personne dans le groupe ne crut à son histoire ; ils ne pouvaient simplement pas se l’imaginer à vélo par ce froid, cela écornerait l’image si parfaite de femme fatale qu’elle renvoyait, c’était impossible. Pourtant, Fabrice et Mehdi se détachèrent lentement du groupe, silencieusement, et emboîtèrent le pas de Catherine, qui, déjà, se perdait dans une ruelle embrumée par le froid.

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Ils avaient marché pendant dix minutes, sans dire un mot, à travers les rues gelées. Le vent sifflait en passant dans les arbres dénudés, les pavés brunissaient et la seule lueur du monde venait d’un trou pratiqué au loin dans une épaisse couche de nuages. Elle avait finalement opté pour un café à la devanture illuminée. Ils avaient poussé la porte et s’étaient tous trois dirigés, toujours sans dire un mot, vers une porte en bois portant l’écriteau Toilettes.

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Fabrice était le plus frileux, sa verge mit un certain temps à se ranimer. Celle de Mehdi était déjà à moitié dressée. La cabine était assez large, Catherine se tenait à genoux sur le carrelage ; elle sentait l’humidité, stagnant entre les rainures des carreaux, mouiller ses bas.  

D’une main, elle branla d’abord le pénis de Mehdi. Elle le fit avec lenteur, sans inquiétude, sa bite étant déjà dure. En revanche, elle mit plus de soin à s’occuper de celle de Fabrice. Le pauvre garçon était frigorifié d’avoir aussi longtemps traîné dehors avec ses amis, et sa bite était rabougrie. Catherine décida d’employer les grands moyens. Tout en plongeant son regard dans le sien, elle baissa son pantalon et son caleçon, puis huma l’odeur corsée de ses testicules. Elle les renifla avec passion, mue par un instinct animal ; elle continua de les laper, donnant des coups de langues vifs. Ensuite elle prit ses boules en bouche, elle les goba. A cet instant, Fabrice émit un gémissement. Son pénis reposait sur la joue d’une femme magnifique qui s’affairait sur ses couilles ; il sentit un plaisir inconnu battre ses reins comme une tempête orageuse.

Medhi, jaloux de son ami, se pencha, fit tomber sa veste en cuir, déboutonna le chemisier et glissa sa main à l’intérieur. Il sentit la chair douce et soyeuse qui débordait d’un soutien-gorge en dentelle. Il sortit les seins du soutien-gorge et les fit jouer dans ses paumes, il les empoigna, tâta leur élasticité, les pétrit.

Catherine baissa les yeux et constata que le sexe de Fabrice était maintenant dur et droit. Satisfaite comme si elle avait accompli un devoir maternel, elle tourna la tête et se mit à embrasser la bite de Mehdi tout en le défiant du regard. Celui-ci comprit immédiatement ; il lâcha ses seins et posa ses mains sur la tête de la belle blonde. Suivant son ordre tacite, Catherine ouvrit la bouche et reçut le membre épais entres ses lèvres. Elle sentit la peau dure glisser contre les parois de sa bouche, sa chaleur y palpiter. Mehdi accéléra le mouvement en donnant des coups de reins, il atteindrait bientôt sa gorge.

Fabrice, en gentil garçon, voulut s’allonger par terre pour lécher Catherine. Mais celle-ci le retint en prenant sa main. Elle retira le sexe de Mehdi de sa bouche, qui sentit alors un filet de bave chaude couler délicieusement le long de sa virilité. Elle s’approcha afin de récurer le gland de Fabrice, alternant léchouilles et longues aspirations goulues. Ses deux mains étaient occupées à satisfaire Mehdi en le branlant, elle empoignait sa bite et effectuait un va-et-vient vigoureux, bien décidée à extraire du membre palpitant jusqu’à la dernière goutte de sperme.

Tout cela dura un bon quart d’heure. A chaque fois que l’un ou l’autre esquissait un mouvement destiné à préparer une pénétration de sa chatte ou de son cul, elle le décourageait tendrement. Finalement, les deux jeunes hommes se trouvèrent prêts à déborder. Alors, brusquement, Catherine stoppa net toute caresse. Elle lâcha leurs bites, retira sa bouche. Ils eurent l’air étonné mais gardèrent le silence. « Mes chéris, couvrez mon visage de foutre ».

Déconcertés, ils s’exécutèrent, reprenant timidement le mouvement. Mais Catherine les arrêta aussitôt. Elle prit le poignet musclé de Mehdi et lui fit poser sa main sur la bite de Fabrice, puis elle fit l’inverse, si bien que les deux jeunes amis eurent bientôt le sexe de l’autre en main. Fabrice était écarlate de honte, Mehdi rougissait de colère. Mais le désir était trop fort, ils n’osaient bouger de 

peur que la belle blonde, mirage éphémère, ne disparaisse aussi fugacement qu’elle était apparue.

Catherine bougeait ses fesses en se caressant les seins, elle murmurait des mots obscènes qui s’ouvraient dans la cabine glauque comme des fleurs noires, elle les mettait au défi de venir sur son visage, elle les ridiculisait, « tu n’oseras pas jouir sur moi, j’ai l’âge d’être ta mère, tu n’es qu’un gamin », elle alternait les encouragements tendres et les mesquineries désarçonnantes.

N’en pouvant plus, et sachant que la condition de sa présence était qu’ils obéissent, Mehdi et Fabrice commencèrent à se masturber. D’abord, ce fut du bout des doigts, timidement, en évitant scrupuleusement de croiser le regard de l’autre ; ils n’avaient jamais touché d’autre pénis que le leur et la sensation du membre palpitant entre les doigts était très déroutante, mais pas désagréable. Puis ils commencèrent à sentir le plaisir -que la pause dans leurs ébats avait estompé – ressurgir ; ils sentirent la jouissance monter, doucement, comme une source d’eau dégelant sous les premières lueurs du printemps. Ils sentaient leur esprit s’évanouir au fur et à mesure que la semence remontait depuis les profondeurs jusqu’au sommet de leur sexe. La glace était sur le point de fondre sous les rayons dorés, le rythme de leur cur s’accélérait, leurs reins s’embrasaient, chaque parcelle de leur sexe était stimulée par la paume 

de l’autre, chaque parcelle de peau était plaisir, chaque peau était plaisir. 

 

Comme animée par l’harmonie de leur masturbation, Catherine sentit son corps partir dans une danse sensuelle, passionnée, digne des rythmes ensorcelés d’Afrique. Elle bougeait ses fesses, elle voulait montrer leur galbe à la terre entière : son cul était rond, honte, monde.

Elle tordait ses seins. Elle essuyait sur leur peau tendre et pâle, de ses mains l’invisible souillure d’être une femme. Torturer sa féminité, la mettre au soleil pour qu’elle brûle. Elle avait tellement chaud, elle émettait des gémissements de plaisir qui confinaient intimement à la douleur épousée.

Fabrice et Mehdi se branlaient vigoureusement, ils se regardaient maintenant dans les yeux. Dès que l’un accélérait le mouvement, l’autre suivait ; ils ne masturbaient plus un pénis, mais la virilité du monde même. Le désir enflait, il montait comme un soleil blanc, chancelant comme une goutte de sueur dans un ciel perdu, manquant de s’écraser à chaque seconde dans une mer abîmée. Le soleil embrasait le ciel, chauffant à blanc leurs tempes, leurs joues, leurs reins. La semence montait, elle allait éclater au grand jour, la jouissance grondait du fond de leur être. Sous le soleil blanc, Catherine se déchaînait, elle implorait pour qu’on l’abreuve d’une goutte de sperme comme s’il se fût agi de la dernière goutte d’eau sur terre. Elle haletait, elle se trémoussait, ses mouvements n’avaient plus rien de contrôlé et sensuel, ils étaient frénétiques, impatients, violents ; elle aurait voulu avaler leurs sexes, les noyer au fond de sa gorge, les envelopper de tout son être, les faire glisser dans son cul ; mais maintenant c’était Fabrice et Mehdi qui 

dirigeaient, et ils s’étaient concertés, ils avaient décidé de l’assoiffer encore un peu.  

Le désir était à son point culminant, le soleil blanc inondait le ciel de sa lumière éblouissante, tout allait craquer. Mehdi et Fabrice retirèrent leurs mains en même temps, malgré la douleur que ce geste leur coûta, brisant le fil de leur jouissance. Les pénis se firent face, assourdis par le désir incandescent, tout le foutre coincé à leur bout. En contrebas, sur la terre brûlante, à genoux, Catherine injuriait le ciel, crachait vers le soleil en ordonnant qu’il pleuve.

Soudain, on aperçut le liquide blanc poindre au bout des glands ; les jeunes hommes, prisonniers du plus puissant orgasme qu’ils aient jamais connu, gémirent de concert ; simultanément des giclées de sperme éclatèrent, tombant en une pluie chaude sur son visage émerveillé. Ses grands yeux bleus s’écarquillèrent, sa bouche s’ouvrit, elle sentit des coulées amères ravager son maquillage. Plus minable que la dernière des putes et plus grande que Dieu.

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La devanture du bar jetait sur le trottoir gelé une flaque d’or. Dans la rue venteuse, un passant abrité sous son parapluie vit sortir du café une belle blonde, décoiffée, au chemisier déboutonné. Il marqua un temps d’arrêt. La blonde se dirigea vers lui. Une fois à sa hauteur, il l’entendit murmurer des paroles inintelligibles et partir d’un ricanement glaçant. Sur son visage on voyait luire des amas 

blanchâtres.  

Il la suivit du regard. Elle emprunta une route scintillante, bordée d’arbres nus, chancelante, balançant avec peine son cul rond.

Catherine jouirait-elle un jour d’un instant de paix ?

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