Annie passa une nuit coupée de quelques mauvais rêves, mais elle était surprise de constater que les frasques que lui imposait sa patronne la hantaient de moins en moins.
Le lendemain, après avoir déjeuné, elle se prépara pour retourner chez Clotilde. Obéissante, elle enleva son collant et sa culotte. Elle se regarda quelques secondes dans le miroir de sa chambre, seulement vêtue de son soutien-gorge, et constata que sa peau commençait à prendre une teinte légèrement halée, uniforme.
Elle rougit violemment en sortant de chez elle. Elle n’avait pas imaginé ce qu’elle ressentirait, en marchant dans la rue quasiment nue sous sa robe. Le frottement de la robe sur ses fesses, l’air frais effleurant son sexe découvert… Elle avait l’impression que tous les passants la regardaient et devinaient.
Peu à peu, sa gêne s’est évanouie, et elle avait presque disparue, quand elle sonna à la porte de la villa.
Clotilde la fit rentrer, lui dit gentiment bonjour et, sans qu’elle le lui demande, Annie se rendit dans le vestibule, et ôta sa robe et son soutien-gorge.
Sa patronne esquissa un sourire, en constatant l’évolution de l’attitude de son aide-ménagère. Elle lui donna toute une série de tâches à accomplir, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison. Clotilde, suivant ce qui était maintenant une habitude avec les beaux jours, s’installa nue sur la terrasse. Elle ne pouvait s’empêcher de mouiller en voyant Annie se déplacer d’un pas lourd, qui faisait tressauter ses fesses et ses seins.
Puis, après qu’Annie lui ait servi un rafraîchissement, elle la suivit dans la cuisine. Sans que celle-ci la voit, elle saisit un gode double, qu’elle avait placé discrètement à portée de main. Ce n’était pas, cette fois, un gode ceinture, mais un sex-toy dont elle plaça l’une des extrémités dans sa fente. L’autre partie se dressait comme un phallus en érection, à la fourche de ses cuisses.
Annie était occupée à nettoyer l’argenterie sur la table de cuisine, et elle ne l’entendit pas s’approcher. Elle poussa un petit cri de surprise, quand elle sentit une main ornée de lourdes bagues se plaquer sur sa poitrine, tandis que de son autre main, sa patronne repoussait l’argenterie au bout de la table.
— Penche toi en avant, grosse salope, éructa Clotilde. Appuie toi sur tes bras et cambre toi.
— Oh, Madame Clotilde, sanglota Annie. Vous n’allez pas recommencer…
— Bien sûr que si ! Et d’abord, boucle la, t’aime ça, espèce de pute. Et écarte davantage tes grosses cuisses !
Clotilde plia un peu les genoux, positionna le gode contre les petites lèvres d’Annie, et sans autre préliminaire, se redressa, l’enfonçant d’une seule poussée dans le sexe de son employée, qui ne put retenir un long gémissement.
Bien que conséquent, ce sex-toy était d’une taille moins imposante que l’énorme gode ceinture qui l’avait tant faire souffrir. Il était pourvu d’une sorte de doigt en silicone, qui venait stimuler le clitoris de Clotilde à chacun de ses mouvements.
La grande bourgeoise, le feu aux joues, le corps dégoulinant de sueur, s’activait à grands coups de reins, pilonnant sans relâche l’abricot d’Annie qui laissa bientôt échapper de longs filets de mouille.
Cette fois, Annie n’arrivait pas à se contrôler, à masquer le plaisir qui l’envahissait, malgré sa honte, toujours là au creux de sa poitrine. La taille plus "raisonnable" du gode y était peut-être pour quelque chose. A moins qu’elle ne s’abandonne maintenant plus facilement à ces pratiques perverses.
— Ça te plaît, hein, ma salope ? Tu y as pris goût, à te faire démonter la chatte !
— Oh, Madame Clotilde… faut pas… Mais elle n’arrivait plus à parler, à l’approche de l’orgasme.
— Fous nous la paix, avec ta morale et tes bondieuseries ! Tu vas jouir ! Alors profites en !
— Aaaaaaah……
— Dis le, que tu jouis ! Dis le !!
— Oui… Je… Je jouis… Je jouiiiiis…
— Oooooh… Moi aussi, je… je viens !… Putain, c’est bon !!, hurla Clotilde, tandis que sa cyprine ruisselait le long de ses cuisses.
Mais au grand dam d’Annie, cet orgasme ne calma pas sa patronne. C’est à peine si elle ralentit le rythme. Et bientôt, de petits cris d’animal blessé sortirent de la gorge d’Annie. Le plaisir renaissait au creux de son fourreau irrité par les va-et-vient du gode, et elle ne cherchait même plus à s’en cacher.
A ce moment-là, Clotilde enduisit de mouille les doigts de sa main droite, et elle cracha entre les fesses d’Annie, juste sur son anus. Elle y introduisit doucement un doigt, l’enfonça, le ressortit… en enfonça un deuxième… Annie protestait, n’ayant jamais connu ce genre d’attouchement.
— Non, Madame Clotilde… Vous n’avez pas le droit ! C’est défendu, glapit elle.
En vain. Sa patronne n’avait qu’une idée : déflorer le petit trou de son aide ménagère. Ce n’est que pour cette raison qu’elle avait choisi ce gode. Sa taille était plus "acceptable" par ce beau cul vierge. Et en même temps, il procurait à Clotilde des sensations fabuleuses.
Elle avait introduit un troisième doigt, dans le petit illet plissé et sombre. Elle les tournait, les faisait coulisser dans l’étroit fourreau. Tant et si bien qu’Annie réussit à se détendre, et que des sensations inconnues commencèrent à irradier au départ de son petit trou, dans ses reins, au creux de son ventre.
Lorsqu’elle s’en rendit compte, Clotilde retira le gode luisant de mouille de la chatte d’Annie, le remonta entre ses fesses qu’elle écarta, et força l’anus déjà dilaté avec l’extrémité du sex-toy. Annie ne cherchait même plus à se dégager. Sa patronne la maintenait contre la table, de tout le poids de son corps, et elle empoigna ses cheveux pour la forcer à se cambrer.
La longue hampe rose fut engloutie lentement par le petit trou d’Annie, qui poussait de petits cris, sans qu’on puisse deviner si elle manifestait sa réprobation ou son plaisir. Sa rosette distendue la faisait souffrir. Elle ressentait dans ses tripes la progression, centimètre par centimètre, de cette bite de résine. Elle n’aurait jamais imaginer subir un jour une telle humiliation, et y trouver malgré tout une source d’excitation.
Jusqu’ici, pour elle, la sodomie était associée aux commentaires méprisants qu’elle avait entendus dans la bouche de quelques hommes sur les "pédés". C’était le summum de l’abjection et de la dépravation !
Mais sa patronne était à des années-lumière de ces considérations. Seuls comptaient pour elle le spectacle des fesses écartelées de son employée, du gode qui allait coulisser entre les deux globes rougis par leurs premières expositions au soleil, et surtout les sensations que l’engin déclenchait, à chaque mouvement, dans sa chatte et au contact de son clito dur et dressé.
Ignorant les cris d’Annie, elle se mit à l’enculer sauvagement. Elle voulait qu’elle soit à elle, soumise entièrement, prenant son plaisir, même malgré elle. Tout en continuant de lui tirer les cheveux de sa main gauche, elle passa son bras autour de sa large taille, pour prendre son bouton d’amour entre ses doigts. Elle commença à le caresser, puis à le triturer, à le pincer.
La pauvre femme subissait, à la fois impuissante et consentante, les assauts de Clotilde. Son petit trou était en feu. Et maintenant, cette garce qui s’attaquait à son petit bouton…
Mais elle savait s’y prendre ! Annie éprouvait ces sensations qu’elle commençait à connaître trop bien, et qui la submergeaient de remords et de honte. Ce plaisir qui naissait, montait, mécanique, inexorable… Et la cyprine qui se mettait à débouler dans sa pauvre grotte de vieille femme, qui avait si peu connu la jouissance. Elle avait l’impression de devenir un animal, une femelle en chasse, et elle n’arrivait plus à refouler son désir.
Elle s’est mise à gémir, et la modulation de sa plainte trahissait ce qu’elle ressentait. Clotilde, tout à son excitation perverse ne pouvait pas s’y tromper. Elle labourait maintenant le cul d’Annie, à grands coups de reins, défonçant sa propre chatte à chaque fois.
— Tu vois, Nini, tu… tu aimes… tu aimes être enculée.
Annie n’avait plus le courage ni l’envie de répondre, ni de nier ce qu’elle ressentait. Elle capitulait. Ses gémissements se transformaient en râles et en petits cris aigus, suivant la violence des coups de gode, ou les tortures subies par son clito. Sans s’en rendre compte, elle se cambrait pour offrir son petit trou.
Son attitude ne faisait que décupler l’excitation de Clotilde, qui virait maintenant à l’hystérie. Elle ahanait en plongeant et ressortant la verge infatigable du cul de son employée, avec violence. Elle pinçait en le tournant son petit bouton.
Les deux femmes jouirent presque en même temps, expulsant toutes les deux des flots de mouille trempant leurs cuisses. Elles n’arrivaient plus, ni l’une ni l’autre, à se maîtriser. Les orgasmes se succédaient, entrecoupés de phrases hachées.
— Tu jouis, Nini ?… Tu… tu aimes…
— Oui Madame… Clotilde… Oh, comme c’est… bon… Oh j’ai honte…
Mais un nouveau tsunami se levait déjà entre ses fesses, secouées par les coups de boutoir de sa patronne. Et, sans qu’elle puisse s’expliquer pourquoi, la douleur aiguë de son clitoris malmené participaient à ce plaisir.
Enfin, elles se calmèrent, et se laissèrent tomber sur le carrelage froid de la cuisine, sans se désunir. Tout en retirant le gode qui semblait soudé à sa fente, Clotilde caressait maintenant Annie avec douceur et tendresse. Elle était arrivée à ses fins.
Elles ressortirent toutes les deux sur la terrasse, nues, couvertes de sueur, leurs cuisses maculées de cyprine gluante. Et Annie alla sortir du frigo des jus de fruits qu’elles burent ensemble, dans un silence complice.
Lorsque, une heure après, Annie se rhabilla pour partir, Clotilde lui remit une enveloppe contenant son salaire, et une liasse de billets. Elle partait quelques jours pour rejoindre Louis, et elle lui fixa la date de son prochain après-midi de "travail".
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Durant ces quelques jours, Annie a pensé sans cesse à ce qu’elle avait accepté de subir. Elle a finalement décidé de passer sous silence ces "péchés" lors de sa prochaine confession trop durs à avouer et à décrire. Sa pénitence serait la honte qu’elle ressentait.
Mais au fur et à mesure que les jours passaient, elle se rendait compte qu’elle se remémorait ces moments de plaisir et de ces orgasmes avec de moins en moins de répulsion. Et même qu’elle avait hâte de retourner chez Clotilde…
Le jour fixé, elle se prépara pour retourner chez sa patronne. Elle partit dans la rue, avec son seul soutien-gorge sous sa blouse, et s’aperçut à mi-parcours qu’elle mouillait !
Arrivée chez Clotilde, elle reprit ce qui était devenu une habitude, un cérémonial. Se mettre nue. Sortir en tenue d’Eve sur la terrasse baignée de soleil, pour recevoir les instructions de sa patronne.
Au bout de quelques heures de ménage, Clotilde ordonna à Annie d’aller dans sa chambre, et de lui ramener « ce qui se trouvait sur le lit ». Elle s’exécuta, le cur battant, devinant que sa patronne allait encore la soumettre à ses désirs pervers. Effectivement, sur le lit, bien en évidence, se trouvait un nouveau gode ceinture. Aussi monstrueux que l’autre, qu’elle connaissait déjà si bien.
Elle redescendit, et trouva sa patronne debout dans le salon. Nue. Radieuse. Elle lui tendit le gode d’une main tremblante. Pendant que Clotilde fixait le harnais autour de sa taille, elle contemplait le plantureux corps sans voile de son employée, avec une mine gourmande.
— Mets toi à genoux, Nini… Ça a du te manquer, de ne pas te faire baiser et enculer ces derniers jours. Tu en as envie ?
— Oui, Madame Clotilde, répondit-elle d’une voix étouffée, en s’accroupissant en levrette sur le tapis.
Annie se cambra, attendant de sentir le nouveau sex-toy entre ses cuisses. Elle venait de réaliser qu’elle était maintenant aussi consentante que soumise.