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Nous décidâmes de manger et de nous reposer avant d’aller retrouver Karine.

Au réveil, Ghislaine finit par me raconter qu’elle avait eu jadis une expérience saphique qui lui laissait encore aujourd’hui un souvenir troublant :

— Ce matin, je t’ai dit que je n’avais pas de fantasmes ou de désirs homos. En fait, ce n’est qu’à moitié vrai. Quand je faisais mes études, ma meilleure amie était en formation pour devenir esthéticienne. Nous avions toutes les deux dix neuf ans. Un jour, elle me proposa d’aller dans son studio pour lui servir de modèle pour ses "travaux pratiques". Elle avait pu emprunter du matériel à son école et voulait l’essayer. Elle me fit d’abord un soin du visage, me maquilla soigneusement et de manière beaucoup plus complète que je ne le faisais habituellement, puis me proposa de m’épiler les aisselles. J’enlevai donc mon pull et me retrouvai en soutif devant elle. Ensuite, elle me demanda d’enlever mon jean pour me faire une "jambe complète". Elle acheva l’opération en enduisant mes jambes d’une lotion adoucissante. Elle procéda avec beaucoup de douceur, de sensualité, même. Je n’étais pas vraiment gênée, après tout, nous étions entre filles et nous nous connaissions depuis trois ans. Là où je marquai un temps d’arrêt, c’est quand elle me dit qu’elle pourrait terminer son TP en me faisant "un maillot" beaucoup plus facilement si j’enlevais ma petite culotte. Elle me dit que, pour que je me sente moins mal à l’aise, elle pouvait elle-même enlever sa jupe en jean et son corsage. Avant que j’aie pu répondre quoi que ce soit, elle se retrouva en sous-vêtements devant moi. Je l’avais toujours trouvé très belle, elle était aussi grande et mince que moi, mais je me souviens que j’enviais sa poitrine plus "avantageuse" que la mienne.

— Ghislaine, je ne comprends pas pourquoi tu fais un complexe comme ça sur tes seins! Je te jure que je les adore tels qu’ils sont.

— Sam, je t’en prie, laisse-moi finir. Elle était donc là devant moi, et nous nous regardions. Je pense que je devais les fixer du regard, ses seins, car elle dégrafa son soutien-gorge, ses yeux bleus toujours plantés dans les miens, puis elle fit glisser à terre son mini slip satiné. Totalement nue, elle s’approcha alors de moi et acheva de me déshabiller. Je restai sans voix, comme paralysée. Elle, très naturelle, exécuta son épilation maillot, puis se recula d’un pas comme pour contempler son uvre. "Tu vois, tout s’est très bien passé, n’est ce pas?" me demanda-t’elle. Je bredouillai un "oui, merci". Elle m’aida à me relever puis me dit "Allons, Ghis’, détends-toi" et m’attira contre elle. Malgré moi, je sentis saillir la pointe de mes tétons quand son corps se colla contre le mien. Elle m’embrassa dans le cou, puis ses lèvres remontèrent petit à petit, très lentement, pour finir sur ma bouche. Ses mains commencèrent à caresser mon dos, mes fesses et ma poitrine, pendant que sa langue s’insinuait entre mes dents. Elle était tellement douce que je me détendis peu à peu, jusqu’à répondre timidement à ses caresses. Elle déplia alors le canapé clic-clac qui nous avait servi de cabine d’esthéticienne et me prit par la main pour que je m’allonge. Oh Sam, c’était il y a dix ans, et je m’en souviens tellement fort! Je me souviens qu’elle s’était couchée sur moi et qu’elle frottait son pubis contre le mien.

Sa main descendit machinalement jusqu’à son entrejambe. Je me masturbai doucement moi aussi.

Elle reprit :

— Nos deux toisons se mêlaient, la blonde et la rousse. Elle avait réussi à lever mes inhibitions, et je me laissais aller au plaisir qui nous envahissait toutes les deux. Nous avons joui ensemble, au même moment, je sais que ça paraît fou, mais c’est vrai, c’est comme ça! J’avais déjà eu des petits amis, mais ils faisaient tous une fixation sur la pénétration, les plus attentionnés savaient à peine me procurer un plaisir clitoridien. Jo-Ann, elle, m’a fait monter au ciel quatre fois cette après-midi là, juste avec sa bouche et ses mains! Je sens presque encore sa langue titiller mon clitoris. Elle avait écarté mes jambes et les avait fait passer sur ses épaules. Ensuite, moi aussi, je lui ai donné du plaisir: j’ai fait jouer son clito sous mes doigts, j’ai planté mon majeur au plus profond de son intimité. Ca y était, je me lâchais : je l’ai embrassé à pleine bouche, j’ai retiré mon doigt et nous l’avons léché ensemble pendant qu’elle introduisait son propre doigt en moi. Hum, quelle après midi!

— Et vous l’avez refait après?

— Juste une fois. Elle a pris un autre appart avec un copain et on n’en a plus reparlé. Mais nous nous voyons toujours, plus ou moins régulièrement. Tiens, en y repensant, je crois que c’est elle qui m’a donné l’amour du cuir, car je me rappelle qu’elle avait une jupe noire, longue et ample en agneau plongé, un peu comme la blanche que tu portais hier soir. Elle valait à l’époque une petite fortune, c’est son père qui lui avait offert pour ses dix-huit ans. Alors, pour mes vingt ans, je me suis offert mon jean en cuir noir et dès que j’ai commencé à travailler, j’ai craqué sur ma première jupe en cuir, la blanche justement. Par contre, pour les bottes et les talons hauts, c’est plutôt moi qui lui ai appris à en porter quotidiennement! Au départ, elle préférait les escarpins avec 4 ou 5 centimètres de talons au maximum.

— D’après ce que j’ai vu, c’est la hauteur minimale pour toi, non ?

— Tu as raison, c’est vrai que j’adore les talons hauts.

Elle poussa un gros soupir et dit en repensant à ce qu’elle venait de me confier :

— Ah là là, Sam, ce que c’est que la nostalgie quand on s’y met, hein?

Elle se leva la première sans me laisser le temps de répondre et nous prîmes une douche ensemble. Elle me remaquilla très minutieusement car elle voulait que je fasse totalement illusion. Je la suivis dans la lingerie et lui demandai :

— Bon, alors, on s’habille comment?

— Pour les sous-vêtements, pas d’hésitation, on met ceux qu’on a achetés ce matin. Pour le reste, on fait dans le sexy, ça te dit?

Elle éclata soudain de rire en regardant la pendule :

— Allez, allez, on active, tu as mis trop de temps à te maquiller !

— Que veux-tu, il y avait beaucoup de travail.

— Ne le dis pas sur ce ton malheureux, tu me plais beaucoup Alors, on fait dans le sexy ou pas ???

— Oh oui, sans hésitation! Alors tu mets ta mini rouge et les bottes blanches, OK?

— Si tu veux. Tu mets quoi, toi ?

— Si tu me le permets, ta jupe blanche. Et les bottes noires, celles avec la chaînette aux talons.

Une lueur d’émotion passa dans ses yeux verts, et elle me dit avec douceur :

— Oui, Sam, je te le permets. Mais si tu veux me faire encore plus plaisir, prends plutôt les bleues avec le talon métal, elles te rendent encore plus sexy.

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